Citation de la semaine:
La tendance la plus profonde de toute activité humaine est la marche vers l’équilibre.
~ Jean Piaget
Cent ans d’un royaume improbable : la stabilité à tout prix – II
Soulayma MARDAM BEY,
lorientlejour.com,le 12 avril 2021
Biden promet de «renforcer» la coopération avec la Jordanie
Le Figaro avec AFP, 19/07/2021
Abdallah II se dit « très encouragé » après ses échanges avec Bennett et Gantz
AMY SPIRO,
Times of Israel, 26 juillet 2021
Cent ans d’un royaume improbable : la stabilité à tout prix – II
Soulayma MARDAM BEY,
lorientlejour.com,le 12 avril 2021
Les deux hommes ne s’apprécient guère. Pourtant, en cette soirée du 12 janvier 1964, le président égyptien Gamal Abdel Nasser s’entretient en privé avec le roi Hussein de Jordanie, avec lequel il est – c’est le moins qu’on puisse dire – en mauvais termes depuis des années. Pour les observateurs, c’est le signe d’un premier pas vers la reprise officielle des relations diplomatiques entre deux pays que tout semble opposer.
Pour Gamal Abdel Nasser, le roi Hussein est le valet régional des Occidentaux. Et pour le souverain hachémite, le raïs est responsable des maux qui ont tourmenté la monarchie et agité la société jordanienne tout au long des années 1950. La popularité de ses idées a même poussé le roi à entreprendre une régression autoritaire conséquente. Confronté à une série d’attentats et de coups d’État, de plus en plus isolé sur la scène régionale, contesté au sein même du royaume – avec notamment en 1956 l’arrivée au poste de Premier ministre de Souleymane Naboulsi, d’origine palestinienne et appelant à l’abolition de la monarchie – le roi Hussein décide de frapper un grand coup en décrétant la loi martiale en avril 1957, suspendant la Constitution et interdisant les partis politiques.
Inquiet face à la création en 1958 de la République arabe unie rassemblant l’Égypte et la Syrie, il tente de contrer la menace qu’elle représente pour la monarchie en s’alliant avec son cousin, le roi Fayçal II d’Irak, à travers la constitution de la très éphémère Fédération arabe d’Irak et de Jordanie, emportée par le renversement du souverain irakien la même année. Mais fin connaisseur des dynamiques régionales, conscient des atouts et des points faibles du royaume, le souverain mise sur le dialogue avec son rival. L’entrevue au domicile du président égyptien en 1964 à Héliopolis dure plus d’une heure et intervient à la veille du premier sommet de la Ligue arabe au Caire, qui vise à planifier la réponse commune à la décision israélienne de détourner les eaux du Jourdain. Quelques mois plus tard, le roi Hussein, tout comme le reste de la Ligue arabe, parraine la fondation de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Jérusalem, alors sous souveraineté jordanienne.
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Biden promet de «renforcer» la coopération avec la Jordanie
Le Figaro avec AFP
19/07/2021
Le président américain Joe Biden a promis lundi 19 juillet de «renforcer la coopération bilatérale» entre les États-Unis et la Jordanie lors de la réception du roi Abdallah II, qu’il a chaleureusement remercié pour son rôle «vital» dans la région.
«Nous allons continuer à renforcer notre coopération bilatérale», a dit le président américain, assis aux côtés du souverain dans le Bureau ovale. «Je vous remercie pour le rôle vital que vous jouez au Proche-Orient. Vous vivez dans une région difficile», a dit Joe Biden au roi, qu’il a qualifié de «bon et loyal ami», et dont il a serré la main devant les caméras, un geste devenu très rare à la Maison Blanche en raison de la pandémie.
Abdallah II a lui remercié le président américain pour la «générosité» des États-Unis, qui ont fait don de 500.000 doses de vaccins à la Jordanie. Le souverain a aussi vanté «le rôle moteur» des États-Unis dans la lutte contre la pandémie: «Vous avez montré l’exemple au monde.»
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Abdallah II se dit « très encouragé » après ses échanges avec Bennett et Gantz
AMY SPIRO
Times of Israel, 26 juillet 2021
Le roi de Jordanie Abdallah s’est dit « encouragé » par sa récente rencontre avec le Premier ministre Naftali Bennett, même s’il ne prévoit pas de progrès immédiat vers la paix israélo-palestinienne.
« Il était important pour moi de ne pas seulement rencontrer les dirigeants palestiniens après une guerre – ce que j’ai fait avec Abou Mazen [le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas] –, j’ai rencontré le Premier ministre, j’ai rencontré le général [le ministre de la Défense Benny] Gantz. Nous devons vraiment revenir à la table des négociations », a déclaré Abdallah lors d’une interview enregistrée vendredi et diffusée dimanche matin avec Fareed Zakaria, présentateur de CNN.
Abdallah, qui a rencontré le président américain Joe Biden à la Maison Blanche la semaine dernière, a déclaré qu’il organisait de telles réunions « dans le cadre de la question de savoir comment amener les Israéliens et les Palestiniens à discuter ».
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Shraga Blum
LPHINFO.COM, juillet 26, 2021
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