Citation de la semaine:« Tant que les Arabes sentiront qu’il existe le moindre espoir de se débarrasser de nous, ils refuseront d’abandonner cet espoir en échange de paroles aimables ou de pain et de beurre, car ils ne sont pas une populace, mais un peuple vivant. Et quand un peuple vivant cède sur des questions aussi vitales, c’est seulement quand il n’a plus espoir de se débarrasser de nous, parce qu’il ne parvient pas à faire de brèche dans la muraille de fer. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils laisseront tomber leurs leaders extrémistes dont le mot d’ordre est “Jamais !”. Le leadership passera alors aux groupes modérés, qui nous approcheront en nous proposant de faire des concessions mutuelles. »Zeev Jabotinsky, La muraille de fer, 1923
Que contiendra l’accord sécuritaire à signer avec le Maroc?
Israël va signer le tout premier accord de sécurité avec le Maroc, Etat arabe
Avec le voyage à Rabat, Benny Gantz sera le premier ministre israélien de la Défense à se rendre au Maroc. L’évaluation à Jérusalem est que le Maroc est intéressé à signer l’accord en raison des récentes tensions avec l’Algérie.
Lapid a ouvert le bal, Gantz concrétise
Le ministre de la Défense Benny Gantz se rendra à Rabat à la fin de ce mois-ci pour signer des accords de coopération en matière de sécurité avec son homologue marocain, a annoncé mardi son bureau.
De redoutables drones de fabrication conjointe?
Ce sera le premier voyage dans ce pays d’Afrique du Nord d’un ministre de la Défense israélien et la première fois que de tels accords bilatéraux sont signés avec un État arabe.
En Israël, l’évaluation est que Rabat est intéressé à signer les accords de sécurité en raison de ses tensions avec l’Algérie, car les accords permettront au Maroc de se procurer divers articles militaires d’Israël :
on parle de fabrication conjointe et locale de drones-tueurs, type le Harop -qui a fait des prouesses en Azerbaïdjan)
et d’organiser des exercices d’entraînement conjoints à l’air libre (au vu et au su de tous).
Récemment, on a évoqué l’intérêt marocain pour le “Dôme de Fer”, mais l’appareil de la Défense israélien aurait “refroidi” cet élan, à ce stade, tout du moins.
Le premier rabbin…en Arabie saoudite ?
Avec le vent nouveau qui souffle au Moyen-Orient depuis les Accords d’Abraham, verra-t-on bientôt un « Grand-rabbin d’Arabie saoudite » ? C’est ce dont est persuadé le rav Yaakov Herzog, du quartier de Ramat Shelomo à Jérusalem et qui se voit déjà comme le futur titulaire du poste. Sa visite récente à Riyad a suscité de nombreux commentaires et réactions, les habitants de la capitale saoudienne n’étant vraiment pas habitués à apercevoir un homme revêtu des habits juifs orthodoxes traditionnels. L’intéressé a confié que non seulement personne ne l’a agressé mais qu’il a au contraire rencontré un accueil chaleureux de la part de passants.
Le rav Herzog explique qu’il est à Riyad pour aider tout juif en aurait besoin et avec une petite équipe autour de lui, il fournit déjà de la nourriture cachère, des mezouzot, des tefilines et des livres de prières et il propose même des solutions pour les femmes qui ont besoin de re rendre au bain rituel !
Il s’est montré optimiste quant au futur des relations entre le royaume saoudien et l’Etat d’Israël. Evoquant le gigantesque projet de la ville futuriste internationale de Neom, située au nord-ouest de la péninsule, aux confins de la Jordanie, de l’Egypte et d’Israël, le rav Herzog imagine qu’il y aura un jour besoin de larges infrastructures religieuses pour les hommes d’affaires juifs qui s’y rendront.
Le rav Herzog a pu entrer en Arabie grâce au passeport américain dont il est détenteur mais tous ceux qu’il rencontre savent qu’il vient d’Israël. Il en est convaincu, les choses sont en train de changer…et il attend sa nomination officielle !
La marine israélienne manoeuvre avec les Émirats arabes unis, Bahreïn et envoie un message à l’Iran
Favoriser l’interopérabilité entre Etats-Majors
Un exercice naval surprise mené par Israël, les Émirats arabes unis, Bahreïn et les États-Unis vise à envoyer un « message direct » à l’Iran et à sa « projection de puissance » dans la région, a déclaré jeudi un haut responsable de la marine israélienne.
“Nous avons l’intention de continuer à entretenir des relations avec les pays participant à l’exercice”, a-t-il déclaré. « Les Iraniens sont assez indépendants dans l’espace maritime, et il est important de maintenir leurs activités loin de l’État d’Israël afin de prévenir le terrorisme.
Loin des jumelles terrestres
“C’est beaucoup plus pratique de coopérer en mer. On est loin des regards indiscrets et on ne peut pas voir ce qui se passe depuis la terre”, a déclaré le responsable, ajoutant que si des exercices supplémentaires sont prévus, les États du Golfe pourraient ne pas y participer.
“Ce sont les pays avec lesquels nous avons un ennemi commun après tout”, a-t-il ajouté. “En mer, il existe de nombreux aspects de ce consensus, et parfois cela peut conduire à la coopération et à la compréhension mutuelle. Nous devons bloquer tout enracinement iranien et cette menace est partagée par d’autres pays de la région.”L’exercice de cinq jours comprend une formation sur l’USS Portland et “améliorera l’interopérabilité entre les équipes maritime des forces participantes devant interdire l’espace maritime à l’Iran”, a déclaré un communiqué du Commandement central des forces navales des États-Unis (NAVCENT).
La Vè flotte garantit la relative tranquillité de la zone
« La collaboration maritime aide à protéger la liberté de navigation et la libre circulation des échanges, qui sont essentielles à la sécurité et à la stabilité régionales », a déclaré le vice-amiral Brad Cooper, commandant du NAVCENT, qui dirige la 5e flotte américaine et des forces maritimes combinées.
La 5e flotte américaine est basée dans l’État insulaire du Golfe de Bahreïn et opère dans le golfe Arabique, le golfe d’Oman, la mer Rouge et certaines parties de l’océan Indien. L’Iran a annoncé dimanche que ses propres exercices militaires maritimes, terrestres et aériens à grande échelle se tiendraient à l’est du détroit d’Ormuz, de la mer d’Oman et du nord de l’océan Indien.