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LE PRÉSIDENT TRUMP: LA PREMIÈRE SEMAINE

  

    

 

 

 

 

 

DONALD TRUMP DEVIENT LE 45E PRÉSIDENT DES ETATS-UNIS

I24, 20 jan., 2017

 

 

Le nouveau président américain Donald Trump et sa femme Melania ont quitté le Capitole vendredi après-midi pour aller s'installer à la Maison Blanche, prenant la tête de la traditionnelle parade sur Pennsylvania Avenue à Washington, où des milliers de personnes sont rassemblées pour les saluer.

Donald Trump est devenu le 45e président des Etats-Unis, promettant dans un discours très offensif aux accents résolument populistes d'articuler sa politique autour d'un seul axe: "l'Amérique d'abord".

 

Main gauche sur la Bible, main droite levée, le magnat de l'immobilier, porté au pouvoir sur une rhétorique anti-élites à l'issue d'une campagne acerbe, a prêté serment comme l'ont fait avant lui George Washington, Franklin D. Roosevelt ou John F. Kennedy.

 

"Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des Etats-Unis et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des Etats-Unis", a-t-il déclaré, sur les marches du Capitole, cravate rouge et visage grave.

 

Dans un discours évoquant ceux de sa campagne, en rupture avec la tonalité généralement observée dans ce contexte, le 45e président des Etats-Unis a promis de "transférer" le pouvoir vers le peuple et appelé à "une nouvelle fierté nationale".

 

"A compter d'aujourd'hui, ce sera l'Amérique d'abord et seulement l'Amérique!", a-t-il lancé, énonçant "deux règles simples": acheter américain et embaucher américain.

 

"Ensemble, nous rendrons sa force à l'Amérique. Nous rendrons sa richesse à l'Amérique. Nous rendrons sa fierté à l'Amérique. Nous rendrons sa sécurité à l'Amérique. Et, oui, nous rendrons sa grandeur à l'Amérique", a-t-il conclu, brandissant le poing, une image surprenante lors de ce type de cérémonie.

 

A 70 ans, sans la moindre expérience politique, diplomatique ou militaire, l'homme d'affaires de New York succède à la tête de la première puissance mondiale au démocrate Barack Obama, 55 ans, sous le regard inquiet des alliés des Etats-Unis, échaudés par ses déclarations tonitruantes, parfois contradictoires.

 

La cérémonie, suivie en direct par des millions de personnes à travers le monde, avait un goût de revanche pour celui dont l'annonce de candidature, en juin 2015, avait été accueillie par des ricanements, chez les républicains comme chez les démocrates.

 

Dès avant l'aube, sous un ciel menaçant, des milliers d'Américains s'étaient rassemblés sur le National Mall. Mais les vues aériennes des immenses pelouses montraient une mobilisation populaire limitée, dans un contraste saisissant avec l'investiture de Barack Obama, au même endroit, il y a huit ans.

 

Chez les partisans de la première heure du républicain, l'espoir était sincère, avec la conviction d'assister au début "d'une nouvelle ère".

 

"Je ne suis pas d'accord à 100% avec la façon dont (Donald Trump) s'exprime mais c'est un homme d'affaires qui a réussi et ce n'est pas un politicien", dit Miguel, 54 ans. "Je pense qu'il tiendra ses promesses". "Il a su faire simple pour les gens moyens, et il a réussi à rassembler les gens", ajoute Michael Hippolito, policier new-yorkais à la retraite.

 

Pour cette journée historique, Donald Trump et sa femme Melania ont suivi la même tradition protocolaire que leurs prédécesseurs. Après s'être rendus à l'église St John, ils ont été accueillis pour un thé à la Maison Blanche par Barack et Michelle Obama, en compagnie également du futur vice-président Mike Pence et son épouse, puis ont rejoint le Capitole.

 

Après le temps de la campagne (17 mois) et celui de la transition (deux mois et demi), voici venu celui de l'exercice du pouvoir (quatre ans) pour cet ancien animateur d'une émission de téléréalité qui a promis de "rendre sa grandeur à l'Amérique".

 

Le magnat de l'immobilier a obtenu 63 millions de voix contre les 65,8 millions d'Hillary Clinton, pourtant perdante dans le système de suffrage indirect. Des manifestations hostiles se sont déroulées jeudi soir à New York, et vendredi à Manille, à Berlin ou encore à Bruxelles et Miami.

 

A Washington, dans le centre-ville, des manifestants antiracistes, féministes ou autres faisaient face à la police et aux supporteurs du milliardaire, aux cris de "Non à Trump, non au KKK, non aux Etats-Unis fascistes!".

 

Plusieurs centaines de manifestants masqués et habillés de noir ont provoqué des incidents lançant des pierres et cassant des vitrines. La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser.

Sur la scène internationale, le bouillant promoteur immobilier a déjà décoché ses flèches à l'encontre de la Chine, de l'Otan ou encore de la chancelière allemande Angela Merkel.

 

Or c'est sur ce front que son mandat suscite les plus grandes interrogations. Les dirigeants de la planète s'interrogent sur la valeur exacte à accorder à ses déclarations quand les responsables qu'il a nommés à la diplomatie ou au Pentagone prennent des positions apparemment inverses, comme sur la Russie de Vladimir Poutine ou l'accord nucléaire iranien.

 

Juste après la cérémonie, Barack Obama, 55 ans, s'est envolé directement vers la Californie pour ses premières vacances d'ancien président.

 

Après huit années au pouvoir, le démocrate qui a surmonté durant sa présidence une crise économique et financière menaçant de tout emporter sur son passage a indiqué qu'il entendait rester à l'écart de la "mêlée" pour laisser son successeur gouverner, mais à condition que certaines lignes rouges ne soient pas franchies.

 

"Je ne m'arrêterai pas; je resterai là avec vous, en tant que citoyen", a écrit Barack Obama sur Twitter, l'un de ses derniers tweets sous le compte @POTUS, qui a ensuite été transféré à son successeur.

 

 

 

 

TRUMP A RÉAFFIRMÉ À NETANYAHOU SON

SOUTIEN À DES "NÉGOCIATIONS DIRECTES"

I24, 23 jan., 2017   

 

 

Le nouveau président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ont discuté des "menaces que constitue l'Iran" et sont convenus qu'une paix israélo-palestinienne ne pouvait être que "négociée directement", a annoncé dimanche la Maison Blanche.

 

Les deux hommes se sont téléphonés et "sont tombés d'accord pour continuer à échanger leurs points de vue sur une série de questions régionales, notamment les menaces que constitue l'Iran", a déclaré la Maison Blanche, donnant la première indication d'un durcissement de la nouvelle administration américaine vis-à-vis Téhéran.

 

Selon le bureau du Premier ministre, Trump a invité Netanyahou à le rencontrer le mois prochain à Washington. "Une date finale sera fixée dans les jours qui précèderont" la visite, a précisé le bureau de Netanyahou en ajoutant que les deux dirigeants ont évoqué au cours de leur entretien "l'accord sur le nucléaire avec l'Iran, le processus de paix avec les Palestiniens et d'autres sujets".

 

Netanyahou a en outre exprimé sa volonté de travailler avec le président américain "vers la paix et la sécurité au Moyen Orient", a ajouté la même source. Dans une déclaration aux journalistes, M. Trump a pour sa part qualifié cet entretien de "très bon", sans fournir d'autres détails, ni évoquer le transfert de l'ambassade américaine en Israël.

 

Plus tôt, l'administration Trump avait annoncé avoir "entamé des discussions concernant le transfert de son ambassade" de Tel Aviv à Jérusalem.

 

Selon le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, l'administration est "au tout début des discussions" sur le sujet.

 

"Nous en sommes au tout début du processus consistant ne serait-ce qu'à aborder ce sujet", a déclaré Spicer.

 

Rompant avec la politique historique des Etats-Unis, Donald Trump a promis de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et d'y transférer l'ambassade américaine, au grand dam des Palestiniens et de la très grande majorité de la communauté internationale.

 

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est entretenu plus tôt avec le roi de Jordanie Abdallah II au sujet du transfert de l'ambassade américaine en Israël.

 

Après la réunion, Abbas a déclaré à la presse qu'il s'était mis d'accord avec le roi de Jordanie sur "des mesures à prendre" au cas où l'ambassade serait déplacée, sans apporter plus de précisions.

Le président de l'Autorité palestinienne a cependant répété qu'il espérait que l'administration américaine renonce à son projet.

 

Les services de sécurité israéliens ont pour leur part présenté au Premier ministre Benyamin Netanyahou une série de scénarios sur des violences palestiniennes qui pourraient avoir lieu si le nouveau président américain annonçait le transfert de l'ambassade des Etats-Unis, a indiqué i24NEWS.

 

 

 

 

            DAVID FRIEDMAN, LE NOUVEL AMBASSADEUR US HABITERA À JÉRUSALEM

Claire Dana-Picard

IsraelValley, 23 jan., 2017

 

 

David Friedman, futur ambassadeur des Etats-Unis en Israël à la place de Dan Shapiro, aurait déjà annoncé qu’il s’installerait à Jérusalem, sans aucun rapport avec le déplacement éventuel de l’ambassade.

 

Il aurait fait part de ses intentions au quotidien israélien Yediot Aharonot, indiquant qu’il préférait vivre dans la capitale plutôt que dans la maison où se sont installés ses prédécesseurs à Herzliya.

 

Il aurait souligné que sa décision n’était pas liée au projet du nouveau président américain Donald Trump qui a fait savoir à plusieurs reprises, pendant sa campagne, qu’il souhaitait transférer l’ambassade US de Tel Aviv à Jérusalem. Reste à savoir s’il parviendra à opérer ce changement.

 

La nomination de David Friedman n’a pas encore été entérinée officiellement par le Sénat américain mais il prévoirait de venir dès le mois prochain en Israël pour commencer à travailler.

 

Friedman, juif religieux de 57 ans, père de cinq enfants, est connu pour son attachement à Israël. Dans le cadre de ses activités philanthropiques, il s’est montré généreux envers plusieurs institutions israéliennes, dont l’organisation de secours Ih’oud Hatsala et des localités de Judée-Samarie.

 

 

 

TRUMP VA ASSISTER LE PRESIDENT AL-SISSI DANS SA LUTTE CONTRE LE TERRORISME ISLAMIQUE

Magali Marc

Dreuz, 24 jan., 2017

 

 

D’après l’agence de presse Reuters, Trump a affirmé son soutien à la lutte contre le terrorisme lors d’un appel téléphonique avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.

 

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit ce texte de l’agence Reuters* repris et commenté par Robert Spencer du site Jihad Watch le 23 janvier dernier.

 

Le régime d’al-Sissi est loin d’être parfait. Les musulmans brutalisent encore les chrétiens en Égypte, et le gouvernement n’a pas fait grand-chose afin de protéger cette minorité méprisée et sans défense.

 

Toutefois, al-Sissi est un rempart contre l’Islam politique des Frères musulmans au Moyen-Orient.

 

Tandis que la Turquie se réislamise rapidement et que l’État islamique est toujours dans les parages, ce fait demeure important. Après le soutien inébranlable envers les Frères musulmans de la part de l’Administration Obama, cela constitue une bonne nouvelle.

 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le président américain Donald Trump ont discuté des moyens de renforcer la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme lundi et le nouveau président américain a souligné son attachement aux relations bilatérales.

 

Trump a déclaré à al-Sissi lors d’un appel téléphonique qu’il comprenait les difficultés rencontrées par l’Égypte dans sa « guerre contre le terrorisme » et a affirmé l’engagement de son gouvernement à soutenir le pays, selon un communiqué du porte-parole d’al-Sissi, Alaa Youssef.

 

En ce début d’année, Dreuz a besoin financièrement de votre soutien, cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

 

« Le président des États-Unis a également exprimé pendant l’appel qu’il attendait avec impatience la visite attendue du président (égyptien) à Washington, actuellement en préparation (…). »

 

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, a déclaré lors d’une conférence de presse que Trump et al-Sissi « ont discuté des moyens d’approfondir leurs relations bilatérales et de soutenir la lutte de l’Égypte contre les terroristes ».

 

« Le président Trump a souligné que les États-Unis sont fermement attachés aux relations bilatérales qui ont permis aux deux pays de surmonter les défis dans la région pendant des décennies », a ajouté M. Spicer.

 

Il a indiqué que Trump s’est engagé à faire en sorte que l’assistance militaire des États-Unis à l’Égypte serve à appuyer efficacement la lutte de l’armée égyptienne contre le terrorisme.

 

Pendant ce temps, on apprend qu’Obama a envoyé discrètement 221 millions de dollars aux Palestiniens lors des dernières heures qu’il a passées à la Maison-Blanche.

 

On sait à quoi ces millions vont servir et dans quelles poches la majorité va tomber…

 

 

INVESTITURE DE DONALD TRUMP : UNE FOULE PAS SI RIDICULE : Video

 

 

 

 

ACTUALITÉ

 

 

NETANYAHU SE REJOUIT D’ETRE LIBERE DE LA ‘PRESSION’ D’OBAMA

Marissa Newman

Times of Israel, 23 jan, 2017

 

 

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a estimé lundi que l’investiture de Donald Trump aux Etats-Unis représentait une « chance formidable » pour Israël, mais a appelé ses alliés de droite à ne pas brusquer le mouvement.

 

S’exprimant un jour après son premier entretien téléphonique (qui a duré près de 30 minutes) avec Trump, Netanyahu a déclaré que le président américain, comme lui, pense que l’accord passé avec l’Iran est « mauvais » et que la paix avec les Palestiniens ne sera obtenue que par des négociations directs.

 

Après huit années de « pressions énormes » exercées par l’administration Obama sur Israël au sujet de l’Iran et des implantations, « nous sommes en face d’une chance formidable pour la sécurité et l’avenir de l’Etat d’Israël. Mais cela exige sens des responsabilités et retenue de notre part, afin de ne pas manquer cette occasion », a-t-il dit à des députés de son parti, le Likud.

 

Netanyahu est confronté au forcing de certains de ses alliés. Ceux-ci voient dans l’accession de M. Trump à la présidence une chance unique de poursuivre la construction en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, voire d’annexer la plus grande partie la Cisjordanie.

 

Netanyahu a déclaré dimanche soir devant le cabinet de sécurité qu’il levait toutes les restrictions à la construction à Jérusalem-Est, à présent que Barack Obama avait quitté la Maison Blanche, ont rapporté différents médias.

 

Netanyahu a déclaré par ailleurs qu’il comptait poursuivre la construction dans les grands blocs d’implantations de Cisjordanie, selon des médias. Il a dit aussi qu’à ses yeux, non seulement ces blocs, mais toutes les implantations devaient rester sous souveraineté israélienne dans un éventuel accord qui mettrait fin à des décennies de conflit avec les Palestiniens, ont ajouté ces médias.

 

Interrogé, le gouvernement n’a pas confirmé ces propos.

 

Mais, selon les médias, ces engagements ont contribué à convaincre HaBayit HaYehudi, de repousser à plus tard un texte de loi qui annexerait l’une des plus grandes implantations de Cisjordanie, Maale Adumim.

 

M. Netanyahu compte évoquer la question de Maale Adumim lors d’une rencontre prévue début février avec M. Trump et entend ne pas imposer de faits accomplis à la nouvelle administration américaine, ont dit des proches du Premier ministre israélien.

 

Après les pressions supportées de la part de l’administration Obama, « je salue assurément le changement de disposition » à la Maison Blanche, a déclaré M. Netanyahu lundi, selon le Likud. Mais « ce n’est pas le moment de dégainer sans crier gare. L’heure n’est pas aux diktats ni aux surprises, l’heure est à une diplomatie responsable et raisonnable vis-à-vis de nos amis » américains, selon lui.

 

« Par conséquent, pour l’intérêt de l’Etat d’Israël et des implantations, je leur suggère de mettre de côté toutes les autres considérations et de me laisser gérer », a encore dit le Premier ministre.

 

 

 

CISJORDANIE: 2 ATTAQUES CONTRE DES SOLDATS ISRAÉLIENS, PAS DE BLESSÉ

I24, 25 jan., 2017

 

 

 

 

Les soldats israéliens ont été, par deux fois, la cible d'attaques perpétrées mercredi soir. Un homme armé a tiré des coups de feu sur une position de l'armée israélienne, à la lisière du village d'Aboud, au nord-ouest de Ramallah en Cisjordanie, a indiqué l'armée

 

Selon les médias israéliens, les soldats ont neutralisé l'assaillant en procédant à des tirs de riposte. Celui-ci a été transféré dans un état critique à l'hôpital Tel Hashomer, dans la banlieue de Tel Aviv. Aucun blessé n'était à déplorer du côté israélien.

 

Plus tôt dans la soirée, un terroriste palestinien a tenté de mener une attaque à la voiture-bélier contre des soldats près d'une station-service, toujours près de Ramallah. "Un Palestinien a lancé son véhicule contre un arrêt de bus à l'entrée de l'implantation de Kokhav Yaakov", a indiqué le communiqué.

 

"En réponse à la menace immédiate, les forces israéliennes ont ouvert le feu sur l'assaillant, entraînant sa mort. Un couteau a été retrouvé en possession", ajoute le communiqué.

 

Selon la porte-parole de l'armée, des soldats et des civils attendaient à l'arrêt de bus. Une enquête est actuellement en cours.

 

Le 8 janvier, quatre soldats israéliens, trois femmes et un homme, tous âgés d'une vingtaine d'années, ont été tués et quinze autres blessés, dont un grièvement, après qu'un terroriste à bord d'un camion a foncé sur un groupe de soldats qui se trouvaient sur la promenade qui surplombe la Vieille ville dans le quartier d'Armon Hanatsiv.

 

Suite à l'attaque, la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Hotovely, a appelé la communauté internationale "à exiger la fin du terrorisme et de l'éducation au terrorisme".

 

"Le monde reçoit une réponse claire de la part des Palestiniens à la conférence de paix prévue à Paris ; plus de terrorisme", a-t-elle affirmé dans un communiqué.

 

 

 

ISRAËL SE DIT PRÊT À ACCUEILLIR 100 RÉFUGIÉS ORPHELINS SYRIENS

I24, 16 jan., 2017

 

 

 

Le ministre israélien de l'Intérieur, Aryeh Deri, a décidé d'accorder le statut de réfugié à 100 enfants orphelins syriens, rapporte mercredi la chaîne Arutz 10.

 

Ces enfants, qui ont perdu leurs parents dans les combats, recevront le statut de résident temporaire avant de devenir résidents permanents d'ici quatre ans. Ils pourront alors rester en Israël toute leur vie.

 

Selon Arutz 10, les enfants seront accueillis dans des familles arabes israéliennes. Par ailleurs, toute personne du premier cercle familiale de l'un de ces enfants pourra également recevoir le statut de réfugié.

 

Après s'être mis d'accord sur la décision concernant l'avenir de ces réfugiés, le gouvernement va se mettre en relation avec les organisations internationales concernées pour faire venir les orphelins en Israël.

 

Depuis sa création en 1948, l'Etat hébreu est en conflit ouvert avec la Syrie, qu'il a combattu à l'occasion de trois guerres.

 

La guerre civile syrienne, qui fait rage de l'autre côté de la frontière d'Israël, a fait plus de 310.000 morts et des millions de déplacés depuis 2011.

 

Israël, qui est resté neutre dans le conflit, a soigné plus de 2.000 Syriens sur son territoire, dont 600 dans le seul centre médical Ziv Medical de la ville de Safed depuis décembre 2013.

 

 

 

DES CENTAINES DE NAZIS SERAIENT TOUJOURS EN LIBERTÉ, SELON UN EXPERT

Times of Israel, 26 jan., 2017

 

 

 

Des centaines, voire des milliers, d’anciens nazis soupçonnés de crimes de guerre pourraient encore être en liberté, a affirmé jeudi le directeur du Centre Simon-Wiesenthal à Jérusalem, Efraïm Zuroff, reconnu comme un spécialiste mondial de la traque de nazis.

 

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« Ils sont encore des centaines et peut-être des milliers mais la question est de savoir qui peut être traîné en justice », a affirmé M. Zuroff, qui s’exprimait à la veille de la Journée internationale du souvenir de l’Holocauste.

 

D’après lui, la plupart d’entre eux ne seront pas traduits en justice, de nombreux pays n’étant guère disposés à les poursuivre.

 

Depuis 2001, 104 anciens nazis ont été condamnés pour leur participation à la Shoah, durant la période où environ 6 millions de juifs ont été assassinés par les nazis et leurs complices, selon les chiffres du Centre Simon-Wiesenthal.

 

Mais entre avril 2015 et mars 2016, une seule condamnation a été prononcée -cinq ans de prison ferme pour un ancien gardien du camp d’extermination d’Auschwitz âgé de 94 ans, en Allemagne- et seulement deux nouveaux cas ouverts.

 

« Il va y avoir une augmentation des poursuites en raison des changements dans la politique de la justice allemande », a toutefois expliqué M. Zuroff.

 

La justice allemande a modifié ses règles en 2011 afin de permettre les poursuites contre ceux qui ont collaboré avec les nazis dans les camps de la mort, même sans avoir participé directement à l’assassinat d’innocents, offrant de nouvelles opportunités de juger des suspects malgré leur âge avancé.

 

Saluant les efforts de la justice allemande, M. Zuroff a déploré que de nombreux pays refusent de suivre cet exemple.

 

Des collaborateurs des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale sont à l’abri dans plusieurs pays qui refusent d’entamer des actions en justice.

 

« En Ukraine, aucune enquête a été ouverte contre ces collaborateurs qui sont nombreux », a affirmé Efraïm Zuroff.

 

La Norvège et la Suède n’ont pas de règlements permettant de juger les anciens criminels de guerre, d’après ce « chasseur de nazis ».

 

Or « des Norvégiens se sont portés volontaires pour aider les SS et ont été envoyés à l’est où ils ont commis des crimes contre l’humanité en Ukraine », a-t-il expliqué.

 

Interrogé sur les efforts de la justice de condamner les anciens nazis, M. Zuroff a estimé « qu’il n’y avait aucun doute que c’était un échec ».

 

« Le nombre impressionnant de gens impliqués dans la Shoah a rendu impossible le fait de les traduire tous en justice », a-t-il dit.

 

Shabbat Shalom!

 

 

 

 

 

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