Proverbe persan .
L’Iran révèle une “histoire inédite” de l’armement des Palestiniens à Gaza
À Gaza, un arsenal militaire sans cesse reconstitué
L’ombre de l’Iran plane sur le conflit entre le Hamas et Israël
orientlejour.com, le 24 mai 2021
Aperçu de l’actualité:
L’Iran révèle une “histoire inédite” de l’armement des Palestiniens à Gaza
La stratégie de Soleimani « a pu multiplier le pouvoir de la résistance contre le régime sioniste » en armant les Palestiniens.
Par SETH J. FRANTZMAN Publié: 11 JANVIER 2022 14:49
Les médias iraniens, pour marquer l’anniversaire de la mort de Qasem Soleimani, ont fourni de nouveaux détails uniques sur le soutien de l’Iran aux groupes palestiniens.
Dans un article récent de la branche Tasnim News située à Damas, un rapport prétend fournir de nouveaux détails sur l’histoire « non racontée » de la façon dont la République islamique a fourni des armes et de la technologie aux groupes palestiniens.
Le rapport indique que Soleimani, le commandant de la force Qods au sein du Corps des gardiens de la révolution islamique, a travaillé pendant plus de deux décennies pour faire de l’Iran l’acteur le « plus pertinent pour les différents groupes en Palestine » qui ont été établis.
Les médias iraniens affirment que la stratégie de Soleimani consistait à « travailler en étroite collaboration avec tous ces groupes, quels que soient leurs orientations religieuses ou politiques, et cette stratégie a pu multiplier le pouvoir de la résistance contre le régime sioniste en Palestine ».
L’un des groupes était le Front populaire de libération de la Palestine – Commandement général (FPLP-GC). Le reportage prétend avoir interviewé le fils d’Ahmed Jabril, qu’il qualifie d’« ancien militant palestinien ». Jabril est né en 1938. Des rapports récents le placent comme un partisan du régime d’Assad pendant la guerre civile en Syrie, où des rapports disent qu’il a joué un rôle dans la répression d’autres Syriens dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk.
Jabril est décédé en juillet. Le rapport indique que son fils, Khalid, “actuellement le nouveau secrétaire général adjoint du front, a parlé à l’agence de presse Tasnim du rôle de Soleimani dans le soutien aux groupes palestiniens dans la lutte contre le régime sioniste”. Le jeune Jabril, selon le reportage, aide le régime syrien à lutter contre les « groupes terroristes armés ». Source original
À Gaza, un arsenal militaire sans cesse reconstitué
Avec plus de 1 000 roquettes et missiles qui se sont abattus sur Israël en quelques jours, le Hamas montre que ses stocks d’armement sont encore bien garnis… et en état de fonctionnement ! Lors de la précédente guerre, en 2014, et l’opération israélienne “Bordure protectrice”, le mouvement islamiste avait tiré 4 500 roquettes et missiles en territoire israélien.
Retranchée dans l’enclave de Gaza, sa branche armée d’Ezz Eddin Al-Qassem dispose de plusieurs filières clandestines d’approvisionnement en armes. Même si la frontière sud avec l’Égypte, à Raffah, est mieux contrôlée depuis l’arrivée au pouvoir en 2014 du maréchal Abdel Fattah Al-Sissi, elle n’est pas complètement hermétique.
Tous les tunnels n’ont pas été détruits. Le Sinaï, notamment dans la bande côtière du nord où des groupes djihadistes opèrent, reste une zone grise de trafic divers et variés avec les bédouins de la péninsule.
Un afflux d’armes de Libye après la chute de Kadhafi
Beaucoup d’armes sont entrées dans la bande de Gaza après la chute du colonel Kadhafi, en Libye, en 2011, en transitant par le Soudan et l’Égypte. Le Hamas a longtemps entretenu des relations étroites avec le régime islamistes d’Omar Al-Bechir à Khartoum.
D’autres routes d’approvisionnement du Hamas passent par la mer Méditerranée. Les armes sont acheminées discrètement à bord de petites embarcations. Enfin, une dernière filière emprunte la frontière israélo-libanaise, zone de trafic de drogue et de cigarettes. Source original
L’ombre de l’Iran plane sur le conflit entre le Hamas et Israël
orientlejour.com, le 24 mai 2021
Alors que les armes se sont tues à Gaza après l’entrée en vigueur vendredi d’un cessez-le-feu qui a mis fin à 11 jours d’une guerre meurtrière entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas, l’ombre de l’Iran plane sur le conflit.
Dès que la trêve a été conclue, le chef du Hamas Ismaïl Haniyé a salué la « victoire » du mouvement islamiste, remerciant « tous ceux qui ont soutenu la résistance comme l’Égypte, le Qatar et les Nations unies ». « Je remercie la République islamique d’Iran qui nous a aidés avec de l’argent et des armes », a-t-il poursuivi.
La force de frappe du Hamas a surpris l’État hébreu. Plus de 4 500 roquettes ont été lancées sur le territoire israélien entraînant la mort d’une dizaine de personnes. Cette prouesse technique a montré que non seulement le mouvement islamiste a réussi à reconstituer son arsenal depuis la dernière guerre en 2014, mais qu’il a aussi amélioré ses capacités militaires, grâce notamment à l’aide de l’Iran.
Le soutien militaire iranien au Hamas – mais aussi au Jihad islamique – dans la bande de Gaza est un secret de polichinelle. L’appui de Téhéran va au-delà du simple envoi d’armes. Il s’agit depuis quelques années de transfert de savoir-faire.
Les factions palestiniennes ont importé pendant longtemps – via le Soudan – les roquettes iraniennes à travers les tunnels souterrains de contrebande à la frontière égyptienne, alors que la bande de Gaza est sous blocus israélien et égyptien depuis la prise de contrôle du territoire par le mouvement radical palestinien en juin 2007. Source original