UNESCO: "PAS DE LIEN ENTRE LE PEUPLE JUIF,
JÉRUSALEM ET LE MONT DU TEMPLE"
I24, 13 Oct. 2016
Le Conseil exécutif de l'UNESCO, qui comprend 58 pays, a adopté jeudi une résolution palestinienne qui nie tout lien entre les Juifs et le Mont du Temple et lie le site sacré aux seuls Musulmans.
Au cours du vote, 26 pays se sont abstenus, 24 ont approuvé le texte et six s'y sont opposés.
Les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Lituanie, les Pays-Bas, l'Estonie et l'Allemagne ont voté contre, tandis que la Russie et la Chine ont voté pour. L'adoption de cette résolution a déclenché une vague de critiques côté israélien, dont celle du Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Ce dernier a réagi en déclarant que "le théâtre de l'absurde continue à l’UNESCO". "Aujourd'hui, cette organisation a pris sa décision la plus bizarre qui stipule que le peuple d'Israël n'a aucun lien avec le Mont du Temple et le Mur occidental. Etant donné qu’ils ne lisent pas la Torah, je suggère aux membres de l'UNESCO d'aller visiter l'Arc de Titus à Rome, et voir ce que les Romains ont rapporté après la destruction et le pillage du Mont du Temple il y a 2000 ans", a déclaré Netanyahou.
Le Premier ministre a ensuite ajouté: "une menorah à sept branches est gravé sur l'Arc de Titus. Symbole du peuple juif d’antan et de l'État juif actuel. À cette cadence, bientôt l’UNESCO affirmera que l'empereur Titus était un propagandiste sioniste". "Dire qu’Israël n'a aucun lien avec le Mont du Temple et le Mur occidental, est comme dire que la Chine n’a pas de lien avec la Grande Muraille, et que l'Egypte n’a aucun lien avec les pyramides", a-t-il encore dit.
"Cette décision absurde de l'UNESCO a fait perdre à cette organisation le peu de légitimité qui lui restait. Cependant, je crois que la vérité historique est plus puissante, et qu’elle prévaudra" a-t-il souligné. Dans un communiqué, le leader de l'opposition israélienne Yitzhak Herzog a déclaré que "l'UNESCO trahit sa mission, et donne une mauvaise réputation à la diplomatie et aux institutions internationales."
"Celui qui veut réécrire l'histoire, fausser les faits, et inventer que le mur occidental et le Mont du Temple n'ont aucun lien avec le peuple juif, est un menteur qui sert simplement à répandre la haine." a-t-il ajouté. De son côté, le Président du parlement israélien Yuli Edelstein a déclaré que "l’ONU a de nouveau démontré son impertinence et celle de ses institutions". "S'il y a quelque chose qui nécessite un réexamen, c’est de savoir si l'UNESCO et l'Organisation des Nations unies ont un quelconque lien avec l'histoire et la réalité" a-t-il ajouté.
Le député israélien Avi Dichter a quant à lui souligné que "le Mont du Temple n'a jamais été et ne sera jamais al-Aqsa". La ministre de la Culture Miri Regev a elle qualifié cette résolution d"antisémite et honteuse". La proposition de résolution, qui condamne Israël sur plusieurs points concernant Jérusalem et ses lieux saints et dépeint l'Etat hébreu comme "puissance occupante", a été déposée par les Palestiniens conjointement avec l'Egypte, l'Algérie, le Maroc, le Liban, Oman, le Qatar et le Soudan.
Le texte ne mentionne ni le terme hébreu qui désigne le site (Har HaBayit), ni son équivalent en anglais ou en français, le Mont du Temple. Le site est appelé uniquement par ses noms musulmans : la mosquée Al-Aqsa et Haram al-Sharif. En outre, la résolution désigne la place en contrebas du Mur des Lamentations par son nom arabe "al-Buraq plaza". C'est seulement après que le nom hébreu "Hakotel HaMa'aravi" apparaît entre guillemets.
Le conseil exécutif de l'UNESCO avait voté une résolution similaire lors de sa précédente conférence en avril dernier. La résolution avait été adoptée avec le soutien d'un certain nombre d'Etats européens, dont la France, ce qui avait provoqué une crise diplomatique entre Paris et Jérusalem.
Le président français François Hollande et son Premier ministre Manuel Valls avaient regretté le vote de la France et promis qu'ils ne soutiendraient plus aucune de ces résolutions à l'avenir.
Au cours des dernières semaines, l'ambassadeur d'Israël à l'UNESCO Carmel Shama-Hacohen et des ambassadeurs israéliens en poste dans plusieurs capitales ont tenté de convaincre le plus grand nombre d'États possible de s'opposer à la résolution, ou au moins de s'abstenir ou de ne pas voter du tout.
Le ministère des Affaires étrangères a diffusé une brochure avec des images de découvertes archéologiques prouvant l'appartenance de Jérusalem et du Mont du Temple à l'histoire juive, ainsi que l'existence du Mont du Temple sur le site où se trouve aujourd'hui la mosquée Al-Aqsa.
Selon un haut responsable israélien qui s'est confié à Haaretz, cette version est une tentative de jeter le doute sur les liens entre le Mur des Lamentations et le Temple juif.
Il a confié cependant, que selon des informations obtenues la semaine dernière, de nombreux pays arabes, parmi lesquels certains ont signé la proposition de résolution avec les Palestiniens, ont indiqué la soutenir en raison de leurs opinions publiques.
"Un certain nombre d'Etats arabes ont exprimé un mécontentement considérable à l'égard des initiatives des Palestiniens à l'UNESCO", at-il dit. "Ils s'opposent vertement aux Palestiniens et considèrent que ces-derniers exagèrent et deviennent de plus en plus radicaux, mais admettent qu'ils n'ont pas le choix de soutenir la résolution, en raison de considérations de politique intérieure", a-t-il ajouté.
ISRAËL DÉNONCE UNE "ABSURDE" RÉSOLUTION DE L'UNESCO SUR JÉRUSALEM
Gil Cohen-Magen
AFP, 5 fev. 2017
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié mardi d'"absurde" une nouvelle résolution de l'Unesco qui nie, selon lui, le lien historique entre Jérusalem et les Juifs en présentant Israël comme une "puissance occupante" dans la ville sainte.
Ce texte a été adopté au siège de l'Unesco à Paris par 22 voix contre 10, et 23 abstentions. Il doit être entériné vendredi par le conseil exécutif de l'agence onusienne.
Une précédente épreuve de force entre Israël et l'Unesco avait eu lieu en octobre lorsque l'Etat hébreu, outré par le vote d'une résolution sur le patrimoine culturel palestinien à Jérusalem, avait rappelé son ambassadeur auprès de cette organisation.
Le texte de mardi "rappelle que toutes les mesures (…) prises par Israël, une puissance occupante, qui ont altéré ou visent à altérer le statut de la Ville sainte de Jérusalem", notamment la loi d'annexion de Jérusalem-Est conquise en 1967 par Israël sont "nulles et non advenues et doivent être annulées".
Israël considère l'ensemble de Jérusalem comme sa capitale "unifiée" –ce que la communauté internationale n'a jamais reconnu– alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Benjamin Netanyahu a critiqué l'initiative de l'Unesco, tout en se félicitant d'un succès diplomatique remporté par son pays au fil des mois concernant les différentes résolutions de l'agence onusienne sur Jérusalem.
"Le nombre de pays qui ont soutenu cette proposition absurde ne cesse de diminuer. Il y a un an, 32 Etats l'avaient soutenue, il y a six mois, ce chiffre est descendu à 26 et cette fois-ci ils ne sont plus que 22", a ajouté le Premier ministre.
"Il n'y a pas d'autre peuple pour qui Jérusalem est aussi sainte et importante que pour le peuple juif", a affirmé M. Netanyahu, accusant l'Unesco de "nier cette simple vérité".
Des responsables israéliens ont également critiqué le fait que ce vote soit intervenu mardi, anniversaire de la création de l'Etat hébreu.
Le ministre de la Défense Avigdor Lieberman a ainsi estimé que ce vote "revient à nier la souveraineté d'Israël sur l'ensemble de Jérusalem et à présenter notre pays comme un pays occupant, le jour où nous célébrons notre indépendance".
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a pour sa part estimé dans un communiqué que le vote de la résolution constituait une "victoire du droit international".
"La résolution réaffirme la centralité de Jérusalem pour l'héritage mondial ainsi que la nécessité de faire face aux dangers des pratiques illégales d'Israël, la puissance occupante (…), qui menacent l'intégrité culturelle et historique de sites d'une valeur inestimable", a ajouté le ministère.
L'UNESCO INSCRIT HÉBRON AU PATRIMOINE
MONDIAL ET SUSCITE LA COLÈRE D'ISRAËL
France 24, 27 juillet 2017
L'Unesco a décidé, vendredi 7 juillet, d'inscrire la vieille ville d'Hébron sur sa liste de patrimoine mondial, en tant que site "d'une valeur universelle exceptionnelle".
Douze membres du Comité réuni à Cracovie, dans le sud de la Pologne, ont voté pour l'inscription, six se sont abstenus et trois ont voté contre. Au regard de l'abstention, la majorité requise était de dix voix.
Inscrit sur la liste du #PatrimoineMondial et du Patrimoine en péril : Hébron/Vieille ville d’Al-Khalil, #Palestine https://t.co/ONAWBq50QSpic.twitter.com/O4S2G6S7kx
— UNESCO en français (@UNESCO_fr) 7 juillet 2017
La décision concerne ce que les juifs nomment le tombeau des Patriarches et les musulmans la mosquée d'Ibrahim. La vieille ville d'Hébron est explicitement mentionnée par l'Unesco comme appartenant à la "Palestine", membre à part entière de l'organisation depuis six ans, ce qui irrite l'État hébreu.
"L'histoire glorieuse du peuple juif en Israël a débuté à Hébron. Aucun mensonge de l'Unesco ou une réécriture de l'Histoire ne peuvent changer ça. La vérité est éternelle", a écrit sur Twitter peu après le vote le porte-parole du ministère, Emmanuel Nahshon.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a quant à lui qualifié de "délirante" la décision de l'Unesco. "Une autre décision délirante de l'Unesco. Cette fois-ci, ils ont estimé que le tombeau des Patriarches à Hébron est un site palestinien, ce qui veut dire non juif, et que c'est un site en danger", a déclaré Benjamin Netanyahou dans une vidéo sur sa page Facebook.
"Pas un site juif ? Qui est enterré là ? Abraham, Isaac et Jacob. Sarah, Rebecca, et Léa. Nos pères et nos mères (bibliques)", a-t-il ajouté. "On est très content que l’Unesco ait légalisé un principe de droit international (en reconnaissant) que Hébron est un territoire occupé depuis 1967", a estimé Anwar Abu Eisheh, ancien ministre de la Culture palestinien, sur le plateau de France 24. "Ce que nous voulons, c’est que ces lieux saints soient accessibles à tout le monde, juifs chrétiens et musulmans, ce qui n’est pas le cas actuellement", a-t-il poursuivi.
APRÈS LES ETATS-UNIS, ISRAËL ANNONCE SE RETIRER DE L’UNESCO
Times of Israel, 13 oct., 2017
Israël a annoncé jeudi se retirer de l’Unesco comme les Etats-Unis à cause du parti pris anti-israélien, selon lui, de l’organisation onusienne devenue un « théâtre de l’absurde ».
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu « a donné pour instruction au ministère des Affaires étrangères de préparer le retrait d’Israël de l’organisation, parallèlement aux Etats-Unis », a dit son bureau dans un communiqué.
« L’Unesco est devenue le théâtre de l’absurde où l’on déforme l’histoire au lieu de la préserver », a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, s’exprimant jeudi après l’annonce du retrait de Washington de l’Organisation des Nations unies pour la Science et la Culture, citant des considérations financières et le « préjugé anti-israélien » de l’organisation, l’ambassadeur d’Israël à l’UNESCO, Carmel Shama-Hacohen a déclaré que ces dernières années l’UNESCO est devenue « une organisation absurde qui s’est perdue en faveur des considérations politiques de certains pays » et que sa « recommandation personnelle au Premier ministre Benjamin Netanyahu est de faire de même et de se retirer immédiatement [de l’UNESCO]. »
« Nous entrons dans une nouvelle ère aux Nations unies, celle où, quand on pratique la discrimination contre Israël, il faut en payer le prix », a déclaré dans un communiqué Danny Danon, ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU.
Israël a perdu son droit de vote à l’UNESCO en 2013, suite à sa décision de suspendre les versement de ses cotisations à l’organisation suite à sa décision d’accorder la pleine adhésion à la Palestine en 2011.
Les États-Unis ont eux aussi perdu leurs droits de vote pendant la même période car ils n’ont pas payé 80 millions de dollars, somme qu’ils doivent verser annuellement, depuis 2011.
L’actuelle directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, la Bulgare Irina Bokova, a dit « regretter profondément » la décision américaine, annoncée la première, à ses yeux préjudiciable au multilatéralisme.
Des regrets partagés par la France, qui héberge le siège de l’Unesco, par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui souligne « le rôle majeur des Etats-Unis à l’Unesco depuis sa fondation » en 1946, et par Moscou qui a déploré « une triste nouvelle ».
Actualité
NETANYAHU : LA DÉCISION DE TRUMP EST
“L’OPPORTUNITÉ” DE DÉJOUER LES AMBITIONS IRANIENNES
Times of Israel, 15 oct. 2017
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a salué dimanche la décision du président américain Donald Trump de ne pas « re-certifier » l’accord nucléaire iranien signé en 2015, affirmant qu’elle offre « l’opportunité » de modifier cet accord et de contrecarrer les ambitions régionales de la République islamique.
Au début de la réunion hebdomadaire du cabinet, Netanyahu a déclaré que la décision de Trump permettrait d’empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire. Il a ajouté que Téhéran était en bonne voie pour l’obtenir dans le cadre de l’accord actuel.
« Je pense que tout gouvernement responsable, et quiconque cherche à promouvoir la paix et la sécurité dans le monde, doit tirer parti de l’opportunité que la décision du président Trump a créé afin d’améliorer l’accord ou de l’abroger et, évidemment, d’empêcher l’agression iranienne », a dit Netanyahu à ses ministres.
Le Premier ministre a également loué la décision du président américain de présenter de nouvelles sanctions contre le corps des Gardiens de la révolution iraniens, qui soutient des groupes terroristes régionaux comme le Hezbollah et le Hamas.
L’EGYPTE ET L’ARABIE SAOUDITE REMERCIENT TRUMP
POUR SA LUTTE CONTRE UN IRAN-NUCLÉAIRE !
LPH, 16 oct., 2017
La Maison Blanche a déclaré dimanche que le roi Salman d’Arabie Saoudite a félicité le président Donald Trump pour sa «nouvelle stratégie visionnaire» à l’égard de l’Iran.
“Le roi Salman a fait l’éloge du président Trump pour sa nouvelle stratégie visionnaire et s’est engagé à soutenir le leadership américain”, a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué de presse.
L’appel téléphonique a eu lieu samedi soir, et a suivi le discours de Trump de vendredi, dans lequel il a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de re-certifier le respect par l’Iran de l’accord nucléaire.
“Le président Trump a remercié le roi Salman pour le soutien de l’Arabie saoudite et a souligné l’importance du Conseil de coopération du Golfe pour contrer les activités déstabilisatrices de l’Iran en Syrie, au Yémen, en Irak et ailleurs dans la région”.
Trump et le roi saoudien ont également parlé de la façon dont les deux nations peuvent combattre les organisations terroristes, a-t-il dit.
L’Iran chiite et l’Arabie Saoudite sunnite ont une rivalité historique au Moyen-Orient. L’Arabie saoudite a appelé à maintes reprises l’Iran à cesser de «s’ingérer» dans les affaires des voisins du royaume.
L’Iran a riposté en accusant l’Arabie saoudite d’avoir tenté de «faire glisser toute la région vers la confrontation».
Au cours des négociations entre l’Iran et les puissances mondiales, l’Arabie saoudite et d’autres grands pays sunnites ont exprimé leur inquiétude face à un accord qui permettrait à l’Iran de produire des armes nucléaires.
L’expression du soutien du roi saoudien à Trump est venue après que le ministère égyptien des Affaires étrangères ait simplement exprimé sa solidarité avec la décision de Trump de ne pas certifier de nouveau le respect de l’accord nucléaire.
Dans un communiqué, le ministère égyptien a déclaré qu’il partage les préoccupations de Trump concernant les politiques iraniennes qui “conduisent à l’instabilité au Moyen-Orient”.
“Les politiques iraniennes affectent la sécurité nationale des pays du Golfe arabe et, par extension, la sécurité nationale égyptienne”, a déclaré le ministère.
ISRAËL/SYRIE: L'ARMÉE CONTINUERA À AGIR "POUR PROTÉGER
NOTRE SÉCURITÉ" (NETANYAHOU)
I24, 16 oct., 2017
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré lundi que l'armée de l'air israélienne continuera "d'agir autant que nécessaire pour assurer la sécurité" du pays, suite à une frappe aérienne israélienne contre une batterie de missiles antiaériens à l'est de Damas, en riposte à un tir de missile syrien.
"Notre politique est claire. Nous causerons du tort à quiconque tentera de nous nuire", a fait savoir Netanyahou ajoutant que "la force aérienne a agi de manière précise, rapide et a détruit ce qui devait être détruit" faisant référence à la batterie de missiles antiaériens syriens détruite par Israël.
Les déclarations de Netanyahou interviennent quelques heures après que la Syrie a mis en garde Israël contre les graves conséquences des ses "tentatives d'agression répétées", a indiqué dans un communiqué le commandement militaire de l'armée syrienne, soulignant également que l’armée syrienne aurait réussi à endommager un avion israélien.
"Les avions de l'armée de l'air israélienne ont pénétré dans notre espace aérien à la frontière libanaise dans la région de Baalbek à 8h51. Le système de défense aérien a repéré les avions et a tiré. L'un des avions a été directement touché", a déclaré l’armée syrienne.
Des affirmations réfutées par le porte-parole de l’armée israélienne qui a indiqué que tous les avions sont rentrés intacts.
C'est la première fois que les appareils israéliens sont visés dans l'espace aérien libanais, a indiqué un officier supérieur de l'armée de l'air israélienne à i24NEWS.
Les avions visés étaient des appareils de reconnaissance et de surveillance non opérationnels qui se trouvaient près de la frontière syrienne, a précisé la même source, confirmant la riposte israélienne contre la batterie de missiles, située à 50 km à l'est de Damas.
Le responsable militaire a ajouté que l'armée israélienne tenait le régime syrien pour responsable et continuera d'agir pour protéger ses intérêts sécuritaires.
"Il est dans l'intérêt de l'armée de ne pas poursuivre l'escalade", a-t-il précisé.
Il a par ailleurs indiqué que Moscou avait été averti en temps réel de la frappe israélienne et que le ministre russe de la Défense Serguei Choïgou, en visite en Israël ce lundi, serait informé des détails.
Depuis le début de la guerre en Syrie, Israël suit avec la plus grande attention l'évolution de la situation chez son voisin, veillant à ne pas être aspiré dans le conflit tout en frappant ponctuellement des positions du régime syrien ou des convois d'armes à destination de l'organisation terroriste libanaise Hezbollah soutenue par l'Iran.
Israël et la Syrie restent officiellement en état de guerre depuis des dizaines d'années. Les relations sont d'autant plus tendues que le régime syrien est soutenu par le Hezbollah mais aussi l'Iran, l'autre bête noire d'Israël.
Le plus sérieux accrochage date de la nuit du 16 au 17 mars 2017 quand l'aviation israélienne avait ciblé en Syrie un convoi d'armes destiné au Hezbollah. L'armée syrienne avait riposté avec des moyens anti-aériens et Israël avait intercepté un missiles tiré en direction de son territoire.
L'armée syrienne avait affirmé avoir abattu un avion israélien et en avoir atteint un deuxième, ce qu'Israël avait démenti.
Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman avait alors prévenu que, "la prochaine fois que les Syriens utilisent leurs systèmes de défense aérienne contre nos avions, nous les détruirons sans la moindre hésitation".
ISRAËL REFUSE DE PARLER À UN GOUVERNEMENT
PALESTINIEN SANS DÉSARMEMENT DU HAMAS
I24, 17 oct., 2017
Le gouvernement israélien refuse de négocier avec un futur gouvernement d'union palestinien qui comprendrait le Hamas si la formation islamiste ne rend pas les armes, ne renonce pas à la violence et ne reconnaît pas Israël, indique mardi un communiqué officiel.
Le cabinet de sécurité, traitant des affaires de sécurité, a également indiqué que le Hamas doit remplir plusieurs conditions avant de commencer des négociations avec les Palestiniens.
"Le gouvernement d'Israël ne mènera pas de négociations avec un gouvernement palestinien qui comprenne le Hamas, organisation terroriste qui appelle à la destruction d'Israël, aussi longtemps qu'il ne remplit pas les conditions" israéliennes, a dit le cabinet de sécurité dans son communiqué.
Il a conditionné toute discussion avec un gouvernement d'union palestinien à une rupture des liens entre le Hamas et l'Iran, une restitution des corps de soldats israéliens tués pendant la guerre de 2014 dans la bande de Gaza et la libération d'Israéliens retenus dans le territoire, dit le communiqué.
En vertu d'un accord signé jeudi au Caire, la réconciliation doit voir l'Autorité palestinienne, entité internationalement reconnue et interlocutrice d'Israël, reprendre d'ici au 1er décembre tous les pouvoirs dans la bande de Gaza dont elle avait été évincée par le Hamas en 2007.
Israël énonce également comme condition que l'Autorité assume le contrôle total de la sécurité à Gaza, y compris aux points de passage vers Israël et l'Egypte, ajoute le communiqué.
L'Autorité devra en outre "continuer à agir contre les infrastructures du Hamas" en Cisjordanie, avance le cabinet de sécurité, qui rappelle au passage la coopération entre l'Autorité et Israël dans le domaine de la sécurité dans ce territoire.
L'exigence israélienne d'un contrôle total de la sécurité par l'Autorité à Gaza renvoie les Palestiniens à l'une des questions les plus épineuses de la réconciliation: l'Autorité a indiqué que ses responsabilités devaient être entières et comprendre la sécurité.
Le Hamas, à la tête d'un bras armé fort de 25.000 hommes et disposant selon les estimations de milliers de roquettes, a signifié que la question des armes n'était pas négociable.
Mardi, il a manifesté des signes d'impatience à l'adresse du président Abbas, le prévenant qu'il mettait en danger la réconciliation en tardant à lever des sanctions prises cette année pour forcer le mouvement islamiste à accepter le retour de l'Autorité à Gaza.
Le maintien de ces sanctions "altère le climat général de réconciliation", a dit un porte-parole du Hamas, Abdellatif al-Qanoue, dans un communiqué.
LE PRÉSIDENT TCHÈQUE, ARDENT DÉFENSEUR DE L’ETAT D’ISRAËL
Shraga Blum
LPH, 17 oct. 2017
Le président tchèque Miloš Zeman était l’invité du parlement britannique. Lors d’une séance de questions, un député lui a posé la question: « Que pouvez-vous faire, que pouvons-nous faire pour amener la paix au Proche-Orient? »
La réponse de Miloš Zeman a été magnifique, et on peut sans se tromper affirmer qu’aucun autre dirigeant européen n’aurait tenu de tels propos courageux:
« Ma réponse va sans doute vous décevoir profondément. Je suis un ami d’Israël. J’éprouve une profonde amitié pour Israël. C’est pour cela que je pense que la paix au Proche-Orient doit tout d’abord se baser sur la sécurité de ce pays. Je connais l’histoire des guerres (d’Israël) depuis 1948. Israël les a toutes remportées. MAIS, si une seule d’entre elles avaient été perdues, cela aurait été la fin de cet Etat, de l’Etat juif. Malheureusement aujourd’hui encore, des Etats et des organisations, comme le Hamas, le Hezbollah et d’autres, caressent toujours le rêve de faire disparaître Israël. Alors, que devons nous faire pour amener la paix au Proche-Orient? Nous devons désarmer les organisations terroristes, et en premier lieu le Hamas et le Hezbollah ».
Miloš Zeman n’a jamais caché sa vive sympathie pour l’Etat juif, avec lequel beaucoup de Tchèques d’ailleurs s’identifient pour des raisons historiques. L’attitude lâche des Européens face à Israël à l’heure actuelle leur fait penser au lâche abandon de la Tchéquie par les puissances de l’époque en 1938 face à Hitler.
En 2015, devant le congrès annuel de l’AIPAC, le président tchèque avait été très applaudi lorsqu’il avait appelé les pays occidentaux à lutter sans merci contre le terrorisme islamique, et paraphrasant le ‘Je suis Charlie’, avait lancé: « Nous occidentaux, devons tous dire aujourd’hui, ‘Ani Yehoudi’ (Je suis Juif ). Il avait conclu son intervention ainsi: « Être solidaire d’Israël c’est la première étape dans la lutte contre le terrorisme. La République tchèque a été le seul îlot de démocratie en Europe centrale. Et Israël est le seul îlot de la démocratie au Moyen-Orient. Il doit y avoir de la solidarité entre ces îlots contre l’océan de la dictature ».
Miloš Zeman avait réaffirmé son amour pour Israël au mois de septembre dernier lors du gala annuel du journal juif Allgemeiner à New York, critiquant ceux qui déclarent soutenir Israël en rajoutant toujours un « oui, mais » à la fin, et dénonçant le refus des pays occidentaux de reconnaître Jérusalem comme étant la capitale d’Israël. A la fin de la soirée, il s’était vu remettre le prix « Guerrier pour la vérité » par le journal, pour son refus d’employer la langue de bois et un langage convenu pour tout ce qui a trait au danger islamique, au terrorisme et au soutien à Israël.
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