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TRUMP…ETTES DE LA RENOMMÉE ..

  

    

 

 

TRUMP VA-T-IL « DÉCHIRER » L’IRAN DEAL ?

Steve Nadjar        

16 nov., 2016

 

 

« Une diatribe anti-iranienne inédite depuis la crise des otages à l’ambassade de Téhéran en 1979 » se souvient la spécialiste de politique étrangère américaine, Annick Cizel. Ce 21 mars 2016, devant l’AIPAC, le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump vitupère contre l’Iran, « le plus grand soutien du terrorisme ». Que reste-t-il de ces dix minutes d’intense batelage ? Le Trump « Commander in Chief » suivra-t-il le tonitruant candidat qui annonçait avoir pour « première priorité » le démantèlement du « désastreux accord avec l’Iran », signé à Vienne le 14 juillet 2015 ?

 

« Cet accord avait été critiqué par de nombreuses personnalités aux Etats-Unis qui arrivent aujourd’hui au pouvoir aux côtés de Trump » analyse pour Actualité Juive le journaliste Michel Gurfinkiel. « Je doute qu’elles aient changé d’avis depuis ». Une vision partagée par l’ancien négociateur américain pour l’Iran Richard Nephew, qui a estimé, pour Reuters, « très peu probable » le maintien de l’Iran Deal.

 

Mardi, deux noms se détachaient pour occuper la prestigieuse fonction de Secrétaire d’Etat. Le favori, l’ancien maire de New York Rudy Giulani, avait fustigé à l’été 2015 « l’un des pires accords jamais conclus par les Etats-Unis » ; un an plus tard, il se contentait d’appeler à le renégocier. Sa candidature pourrait néanmoins être rejetée par le Sénat en raison de ses liens financiers passés avec un groupe d’opposition marxiste iranien, l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien, classé terroriste aux Etats-Unis jusqu’en 2012.

 

Autre option, plus musclée, celle menant à l’ancien responsable des questions de désarmement sous l’administration Bush Junior I, John Bolton. Diplomate néo-conservateur, il fut un temps l’un des plus chauds partisans du bombardement des centrales nucléaires de Natanz et Fordow. Dimanche dernier, il appelait Trump à « annuler l’Iran Deal » dans une tribune au New York Post.

 

En théorie, le « Plan d’action global commun » (« Joint Comprehensive Plane of Action ») n’étant pas un traité, l’administration Trump pourrait techniquement s’en retirer, a priori, sans peine ou soutenir de nouvelles sanctions contre le programme nucléaire iranien ce qui signerait l’arrêt de mort de l’accord. Dans les faits, le résultat serait périlleux prévient le géopolitologue Frédéric Encel. « Si Trump s'amuse à remettre en cause l'accord, les autres puissances signataires pourraient très bien décider de relancer unilatéralement une coopération tous azimuts avec Téhéran. Le résultat serait dans ce cas inverse de celui escompté par le nouveau président américain ».

 

Son homologue iranien, Hassan Rohani, a d’ailleurs pointé, dès le lendemain de l’élection, que le texte ne pouvait « pas être changé par la décision d’un seul Etat ». « La Russie et la Chine, comme l’Union européenne, sont dans la file d’attente des investissements en Iran » ajoute Annick Cizel. La renégociation du JCPOA ? « Trump prendrait le risque en cas d'échec de n'avoir plus comme alternative que la guerre avec l'Iran » rejette l’auteur d’une récente Géopolitique de la nation France (PUF).

 

En coulisse, les promesses maximalistes de campagne semblent s’atténuer. Soixante-seize experts en sécurité nationale viennent d’appeler Donald Trump, dans une note publiée par le National Iranian American Council, à préserver l’accord. Jeudi dernier, le conseiller en politique étrangère du président élu, Walid Phares, a présenté à la BBC une approche quelque peu dissonante de celle entendue à l’AIPAC. « [Trump] va le réexaminer, l’envoyer au Congrès, exiger des Iraniens qu’ils changent quelques points et il y aura une discussion ». Une déclaration qui évoque une interview de l’ancien candidat à la chaîne NBC, en août 2015, dans laquelle il reconnaissait qu’il serait « très dur » de défaire l’accord de Vienne. Une inflexion contradictoire qui n’avait pas échappé aux experts du ministère israélien des Affaires étrangères dans une note interne récemment révélée par Haaretz.

Sarcastique, Barack Obama pouvait bien rappeler lundi qu’il « devient plus difficile de défaire quelque chose qui fonctionne ». L’apaisement avec Téhéran engagé par son administration n’en a pas moins du plomb dans l’aile, nonobstant la survie de l’Iran Deal.

 

 

 

"TRUMP NE FORCERA PAS UN ACCORD ISRAÉLO-PALESTINIEN"

(VICE-MINISTRE)

I24, 13 nov. 2016

 

 

La vice-ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Hotovely a déclaré dimanche à i24news que les Israéliens étaient enthousiasmés par l'élection de Donald Trump, car il proposait une nouvelle perspective "rafraîchissante" qui pourrait bénéficier à Israël. Hotovely a déclaré que Trump offrirait une nouvelle approche du processus de paix israélo-palestinien car il n'aborde pas le Moyen-Orient uniquement à travers le prisme du conflit et n'utilisera pas son pouvoir pour forcer un accord.

 

"Tout ce que nous savions est en train de changer. L'Islam radical prend la relève et ce grand changement a un impact significatif sur le conflit israélo-palestinien", a-t-elle encore dit. Hotovely a expliqué que Trump reconnaît ce changement au Moyen-Orient et offrira une nouvelle approche différente de celle de ses prédécesseurs. Interrogée sur les perspectives d'un accord de paix, la vice-ministre a déclaré que "les Palestiniens ne s'intéressent pas à un Etat palestinien".

 

"Ils (les Palestiniens) ont depuis cinq ans évité la table des négociations. Leur leadership n'est pas intéressé par un Etat palestinien, et le peuple ne s'y intéresse pas non plus." "Lorsqu'ils ont eu l'opportunité d'avoir des élections libres, ils ont choisi le Hamas", a-t-elle ajouté. "Nous leur ferons une vie impossible" L'ambassadeur palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a mis en garde vendredi contre le déplacement de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, comme annoncée plusieurs fois par le président élu Donald Trump.

 

"C'est une violation des résolutions du Conseil de sécurité et de la résolution 181 de l'Assemblée générale rédigée par les Etats-Unis", a-t-il dit, selon le quotidien Haaretz. "Personne ne devrait nous blâmer pour déployer toutes les armes dont nous disposons à l'ONU pour nous défendre et elles sont nombreuses", a prévenu Mansour.

 

 

 

DONALD TRUMP A ACCEPTÉ DE RENCONTRER BAN KI-MOON

I24, 16 nov, 2016

 

   

Le président élu des Etats-Unis Donald Trump a accepté de rencontrer le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a indiqué mercredi le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric. "Ils ont accepté de se rencontrer", a-t-il déclaré à l'AFP, précisant toutefois qu'aucune date n'avait encore été fixée.

 

Dans un entretien accordé à l'AFP vendredi, M. Ban avait annoncé qu'il souhaitait rencontrer M. Trump avant de quitter son poste fin décembre. Les deux hommes avaient eu un entretien téléphonique vendredi après-midi, à l'issue duquel ils avaient convenu de rester en contact, selon un communiqué de l'ONU.

 

M. Ban avait indiqué à l'AFP qu'il entendait plaider auprès de M. Trump pour que l'Amérique continue de "travailler pour le bien de l'humanité" et de coopérer avec l'ONU, malgré les déclarations critiques envers l'organisation faites par M. Trump.

 

Au cours de la campagne présidentielle, Donald Trump a prôné un rapprochement avec la Russie, menacé de réduire la contribution américaine à l'ONU et promis de revenir sur l'accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique, conclu par 195 pays et ratifié par Washington.

 

Ce dossier a été une des priorités de M. Ban pendant ses dix années à la tête de l'ONU. Les déclarations de M. Trump ont suscité l'inquiétude parmi des diplomates à l'ONU mais M. Ban a minimisé leur portée, estimant qu'une fois en fonctions, M. Trump se démarquerait de sa "rhétorique de campagne". A l'ouverture de la conférence climatique de Marrakech (Maroc) mardi, M. Ban avait exprimé son "espoir" que Donald Trump "comprenne l'urgence" de l'action contre le réchauffement.

 

 

 

 

VIRAGE ANTI-ISRAÉLIEN IMMINENT CHEZ LES DÉMOCRATES

Seth Mandel

Dreuze, 16 nov., 2016

 

 

Les partisans d’Israël espéraient qu’Hillary Clinton pourrait empêcher le retournement apparemment inévitable du Parti Démocrate contre l’État juif. La défaite de Clinton la semaine dernière signifie que nous sommes officiellement dans l’ère post-Hillary – et que nous devons nous préparer au pire. Ce pourrait être la dernière élection présidentielle américaine pendant laquelle les Israéliens peuvent paisiblement observer les résultats sans craindre pour leur existence.

 

Les premiers signes d’un parti démocratique post-Clinton ne sont pas de bon augure. Le représentant du Minnesota, Keith Ellison, féroce critique d’Israël, est le favori en lice pour la présidence du Comité national démocrate.

 

Comme le disait Scott Johnson dans The Weekly Standard lorsqu’Ellison était sur le point de gagner son siège à la Chambre en 2006, avant de faire carrière au Congrès, il avait travaillé avec la «Nation of Islam» de Louis Farrakhan et avait même défendu Farrakhan contre des accusations d’antisémitisme.

 

Ellison a laissé Farrakhan loin derrière, mais ses critiques à l’égard d’Israël demeurent cinglantes. Comme l’a signalé le Jewish Telegraphic Agency, Ellison « a fait écrire des lettres visant à faire pression sur Israël et a défendu l’idée de tirer des leçons du rapport Goldstone de l’ONU suite à la guerre de Gaza de 2009 ». Même Richard Goldstone, auteur de cet infâme rapport anti-Israël a fini par le désavouer.

 

Lors d’un voyage en Israël l’été dernier, Ellison a posté la photo d’une affiche à Hébron déclarant qu’Israël est un pays d’apartheid et un voleur de terre. Il a également demandé à Israël de mettre fin au blocus de la bande de Gaza – malgré le fait que les terroristes basés à Gaza ont lancé plus de 11 000 attaques de roquettes sur des civils israéliens depuis qu’Israël s’est retiré de la bande en 2005. En 2014, Israël a découvert que le Hamas avait construit un vaste réseau de tunnels souterrains de Gaza vers Israël en préparation d’attaques terroristes massives.

 

Ellison est loin d’être une voix isolée chez les démocrates. En fait, il est coprésident du «Congressional Progressive Caucus» (le Caucus des progressistes au Congrès). Dans sa quête pour la présidence du parti, Ellison a l’appui du prochain leader démocrate de la minorité au Sénat, Charles Schumer, qui se targue de sa bonne foi pro-israélienne et utilise maintenant sa crédibilité pour faire gravir les échelons à Ellison. (Le sénateur Harry Reid, qui va prendre sa retraite, a endossé Ellison ce week-end.)

 

Schumer est peut-être en train de s’incliner devant la nouvelle réalité. Selon le Pew Research Center, les Démocrates sympathisent davantage avec Israël qu’avec les Palestiniens par une marge 43-29 – mais c’est beaucoup plus serré qu’il y a quelques années. Parmi les Démocrates libéraux, c’est l’inverse : Les libéraux préfèrent les Palestiniens par une marge de 40-33.

 

Nous avons vu ce scénario se jouer au cours de l’été, alors que Bernie Sanders se présentait contre Hillary Clinton pour la nomination démocrate. Sanders jouissait du soutien massif des jeunes libéraux, qui sont de plus en plus hostiles à Israël. Hillary a remporté la nomination, mais le message est clair : l’avenir du Parti Démocrate appartient à ceux qui soutiennent Sanders.

 

Les chiffres ne font que confirmer cette image de plus en plus sombre. Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter. Dana Allin et Steven Simon (ce dernier, un ancien conseiller du président Obama au Moyen-Orient) affirment que la démographie va contribuer à un écart grandissant entre les deux pays.

 

Selon Pew, les Hispaniques, qui représentaient plus de 50% de la croissance démographique américaine entre 2000 et 2014, votent en majorité pour les Démocrates, tout comme les Afro-Américains. Allin et Simon prédisent que les minorités se sentiront plus d’affinité avec les Palestiniens qu’avec Israël (les comparaisons stupides entre les Lois (ségrégationnistes) de Jim Crow et le traitement des Palestiniens par Israël deviennent de plus en plus communes), et les priorités des Démocrates finiront par refléter cet état de fait.

 

De plus, écrivent les auteurs, touchant à ce qui inquiète réellement la communauté pro-israélienne, « cela creusera encore davantage le fossé gauche-droite en Amérique ». Les Démocrates sont en minorité pour l’instant, mais ça ne durera pas indéfiniment et ils auront évidemment un candidat à la présidence en 2020. Que se passera-t-il alors ?

 

« En l’absence d’une diabolisation active de la part d’Obama, dit le représentant d’une organisation pro-israélienne, je pense que nous sommes toujours à un ou deux cycles d’un retournement des Démocrates contre Israël. Mais, note-t-il, l’avenir n’est pas brillant – et nous avons perdu les progressistes ». Les responsables israéliens ont l’habitude de pouvoir compter sur un soutien bipartisan au Congrès, et ils ne semblaient pas trop s’inquiéter du tour que prenait l’élection présidentielle américaine cette année. Ce pourrait être la dernière fois qu’ils peuvent se permettre ce luxe.

 

 

 

ACTUALITÉS

 

 

 

LE REALISATEUR PIERRE REHOV ENTRE EN GUERRE

CONTRE L’UNESCO… IL A BESOIN DE VOTRE AIDE

Times of Israel, 9 Nov., 2016

 

La majorité automatique qu’obtiennent les 58 pays musulmans, assistés par les pays non alignés et les dictatures communistes ou post communistes contre la seule petite nation juive seraient du domaine du risible, de la pantalonnade, s’il n’existait une majorité silencieuse consensuelle, prête à gober comme vérité d’évangile toutes les crasses et exactions commises par cette organisation grassouillette et corrompue, rackettée par les tyrannies, mais censée agir au nom de la paix et des droits de l’homme : l’UNESCO.

 

Depuis l’époque où Idi Amin Dada était acclamé, après avoir érigé une statue à la mémoire d’Hitler en Ouganda, en passant par la déclaration « Sionisme = racisme » votée à une grande majorité sous la direction de Kurt Waldheim, ancien Nazi bombardé secrétaire général, aux accusions portées contre Israël dans le domaine de la santé et du droit des femmes et des minorités (tandis que les tyrans, morts de rire, continuaient de pendre et torturer leurs propres citoyens, tout en présidant ou participant à de tels comités), les Nations Unies n’ont cessé de se comporter comme un groupuscule infâme, où l’antisionisme officiel masque un authentique antisémitisme, promu avant tout par les pays arabo-musulmans.

 

Mais il arrive un moment où, à force de trop vouloir en faire, l’organisation, drapée dans sa fausse vertu et réfugiée derrière sa pseudo légitimité, dépasse non seulement les bornes de l’abject, mais aussi du ridicule. Car, c’est officiel. Depuis que le terroriste Arafat en a eu l’idée, la non judaïcité – et par là même la déchristianisation- du Mont du Temple et du Kotel (mur des lamentations) font partie d’une réécriture de l’histoire savamment orchestrée par l’Autorité Palestinienne et ses acolytes, et confortée par la lâcheté pour ne pas dire la veulerie des pays de l’Union Européenne.

 

Le journal Le Monde, qui, pourtant, n’est pas réputé pour son indulgence à l’égard d’Israël, et n’a jamais manqué une occasion de fustiger l’Etat Juif, souvent à partir de fausses nouvelles, en a même été choqué.

 

« Ce texte, déjà soumis au vote en commission le 13 octobre, ne fait référence qu’aux noms musulmans des sites religieux, en évitant par exemple l’expression mont du Temple pour l’esplanade des Mosquées. En semblant nier les liens historiques et spirituels du judaïsme avec ce lieu, l’Unesco a provoqué une condamnation unanime de la part des dirigeants du pays, (ainsi que de la part des USA, de l’Angleterre et de l’Allemagne) qui fustigent la partialité anti-israélienne de la plupart des forums multilatéraux…

 

Depuis des années, l’Unesco sert de tribune privilégiée pour les défenseurs de la cause palestinienne. »

Et ainsi, en effet, depuis le 13 octobre, l’on peut considérer que le Temple de Salomon, détruit par les Perses, reconstruit par Hérode, et de nouveau détruit par l’Empereur Titus en 67, sur lequel, par la suite, plusieurs églises ont été construites avant que l’envahisseur arabe n’en prenne possession pour y édifier deux mosquées à partir d’un texte religieux révisé pour la circonstance, n’a jamais existé.

 

Selon Arafat, Jésus était un « palestinien ». Désormais, d’après l’UNESCO, le Christ a chassé les marchands de… l’esplanade des Mosquées ! Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter. Vous êtes révoltés ? Il n’y aurait rien à faire ? Le réalisateur Pierre Rehov n’est pas de cet avis.

 

Auteur de 14 films et de dizaines de clips destinés à déjouer la propagande islamo-fasciste, Rehov n’en est pas à son coup d’essai. On lui doit, notamment, « Crimes de guerre à Gaza », qui remet les pendules à l’heure d’une information contrôlée par le Hamas. « Au delà du mensonge », qui explore la vie quotidienne des minorités non Juives en Israël, et dévoile l’antisémitisme virulent des membres du BDS.

 

    Mais aussi « Suicide Killers » (considéré pour un Oscar à Hollywood), pour lequel Rehov a rencontré et conversé avec près d’une cinquantaine de terroristes, à Gaza, Ramallah, Bethléem, dans les prisons israéliennes et même en Irak. Et encore « Les réfugiés du silence », film coup de poing qui a permis de dévoiler la tragédie du million de Juifs chassés des pays arabo-musulmans et spoliés, après 1948…

 

Rehov a donc décidé d’entrer en guerre contre la déclaration de l’UNESCO par la production d’un film destiné à restaurer le Mont du Temple dans sa réalité historique. Il s’agit de réaliser un documentaire complet, dans l’esprit de « National Géographique » qui envahira de façon professionnelle les réseaux sociaux (meilleur moyen, désormais, de communiquer en dehors du politiquement correct médiatique). Un tel film ne peut pas se réaliser avec des bouts de ficelles et un téléphone portable. Rehov lance donc un appel à toutes les communautés scandalisées par cette infamie, à travers un crowd funding.

 

 

 

LIBERMAN : LA CONSTRUCTION DANS LES IMPLANTATIONS DOIT ETRE COORDONNEE AVEC LES ETATS-UNIS

Times of Israel, 17 nov., 2016

 

 

 

Le ministre de la Défense Avigdor Liberman a déclaré jeudi qu’Israël bénéficierait de la mise en place d’une politique commune avec la future administration américaine sur la construction dans les implantations de Cisjordanie, plutôt que de continuer les efforts pour établir des faits sur le terrain par lui-même.

 

Pendant une visite de la ville portuaire d’Ashdod, le ministre a également mis en garde contre la rhétorique caustique entre membres de la coalition sur Amona, un avant-poste de Cisjordanie controversé qui doit être démoli, qui pourrait menacer le gouvernement.

 

Un jour après avoir indiqué qu’il soutenait un moratoire sur la construction en-dehors des grands groupes d’implantations, Liberman a doublé la mise, et continué d’être critiqué par la droite pour cela.

Ses déclarations sur la politique d’implantations lui ont attiré les condamnations du parti nationaliste religieux HaBayit HaYehudi, fervent partisan des implantations israéliennes en Cisjordanie.

 

Liberman, pas particulièrement pacifiste lui-même, a souligné qu’il ne cherchait pas à conclure un accord avec les Etats-Unis en échangeant la construction dans les blocs d’implantation contre un gel ailleurs, mais a déclaré que Jérusalem devrait néanmoins coordonner ses politiques avec la nouvelle administration du président américain élu Donald Trump.

 

« Je ne suggère aucun accord avec les Américains, a-t-il déclaré. Au lieu d’essayer d’établir des faits sur le terrain, nous devrions mettre en place une politique commune. » Pendant une conférence de presse mercredi, Liberman, qui vit lui-même dans l’implantation de Nokdim, au sud est de Jérusalem, s’était dit prêt à geler les constructions à l’extérieur des blocs en échange d’un accord avec la future administration Trump pour augmenter la construction dans les implantations d’Efrat, de Maale Adumim et d’autres régions, qui devraient rester sous la souveraineté israélienne dans le cadre d’un futur accord de paix.

 

Il avait alors cité une lettre adressée en 2004 par George W. Bush, alors président des Etats-Unis, à Ariel Sharon, alors Premier ministre, dans laquelle les États-Unis reconnaissaient que les blocs d’implantations resteraient sous souveraineté israélienne dans le cadre d’un futur accord de paix.

Beaucoup de responsables israéliens s’attendent à ce que Trump soit plus sympathique avec Israël que l’administration précédente.

 

« Si nous obtenons l’autorisation de l’administration pour agir selon la formule Bush-Sharon, nous devrions saisir cette opportunité des deux mains », a déclaré Liberman, même si cela implique d’accepter un gel des constructions à l’extérieur des blocs. « Il est clair que nous ne construirons pas en dehors des blocs », a-t-il ajouté.

 

Ces remarques lui ont attiré les critiques de la droite, notamment de la vice-ministre des Affaires étrangères Tzipi Hotovely (Likud), qui a accusé Liberman de « vivre dans le passé » et de nuire au gouvernement. « Cela nuit aussi à la juste gouvernance israélienne, aux intérêts à long terme d’Israël, et également aux relations attendues avec le gouvernement [américain] élu », a-t-elle déclaré jeudi matin à la radio militaire.

 

Le ministre de la Défense a écarté Hotovely comme insignifiante. « Si Hotovely ne m’attaque pas, personne ne saura qu’elle existe, a déclaré Liberman. Je prends son attaque comme un signe que j’ai raison. » Liberman a également indiqué qu’un projet de loi voté mercredi en lecture préliminaire par la Knesset, qui permettrait à Israël de légaliser des constructions non autorisées sur des terrains palestiniens privés ne sauverait pas l’avant-poste d’Amona, et qu’il s’agissait d’une technique utilisée par les députés pour obtenir le soutien des habitants des implantations.

 

« Toute la compétition à droite, c’est cela qui nuit. J’en appelle à la responsabilité et non à la belligérance, qui pourrait abattre le gouvernement », a prévenu Liberman. Le projet de loi dit de régulation, conçu pour contourner le démantèlement ordonné par la cour de l’avant-poste d’Amona, en Cisjordanie, avant le 25 décembre, a été voté mercredi en lecture préliminaire. Le procureur général Avichai Mandelblit avait pourtant prévenu que la législation était contraire au droit international et serait indéfendable devant la Haute cour de justice.

 

« Je regrette que des personnes tentent de tromper les habitants des implantations et suscitent des attentes, a déclaré Liberman. Je souhaite qu’une solution soit trouvée. Nous devons étudier les solutions jusqu’au dernier moment, mais il est possible que cela n’aide pas. » Le parti HaBayit HaYehudi, qui a fait pression en faveur de la législation, a répliqué en accusant Liberman de ne faire que parler sans agir.

 

« Il est un moulin à paroles incessant », a déclaré le parti dans un communiqué, selon des médias israéliens. « Il devrait se concentrer sur l’assassinat [du dirigeant du Hamas Ismail] Haniyeh au lieu de proposer de mettre en place un État palestinien le long de la route 6. » Cette remarque fait référence à la grande proximité d’une importante autoroute israélienne avec la Cisjordanie, à une promesse faite par Liberman avant qu’il ne soit ministre. Il avait déclaré qu’il tuerait le dirigeant du Hamas 48 heures après la première frappe de roquette contre Israël en provenance de la bande de Gaza.

 

Shuli Moalem-Refaeli, députée du parti HaBayit HaYehudi, avait fustigé la proposition de Liberman, la jugeant « scandaleuse », et avait appelé le ministre de la Défense à revenir sur ses propos et à rester loyal à ses électeurs de droite. Bezalel Smotrich, membre du même parti, avait critiqué Liberman pour ses « non-sens », et déclaré que sa proposition était un « plan gauchiste ».

 

« C’est un sujet stratégique, a déclaré Smotrich. Le sujet des implantations relève de la responsabilité du gouvernement tout entier, pas du ministre de la Défense seul. Il n’y a aucune raison pour qu’un gouvernement de droite adopte un plan gauchiste. » Yossi Dagan, qui dirige le Conseil régional de Samarie, s’était également exprimé sur le gel des implantations proposé, déclarant que « la déclaration malheureuse qui intervient avant que le président américain ne commence son mandat envoie un mauvais message à une nouvelle administration favorable. »

 

 

 

LE CANADA RÉTABLIT LE FINANCEMENT D’UNE AGENCE DE L’ONU QUI AIDE LES PALESTINIENS

Emily Rose

Times of Israel, 17 nov., 2016

 

 

 

e gouvernement libéral du Canada a rétabli le financement de l’Office de secours et des travaux des Nations unies pour les réfugiés de la Palestine (UNRWA). Ottawa a annoncé mercredi qu’il allouait 20 millions de dollars à l’UNRWA pour soutenir l’éducation, la santé et les services sociaux « pour des millions de réfugiés palestiniens vulnérables ».

 

En outre, il a engagé 5 millions de dollars pour l’appel d’urgence lancé par l’agence pour les réfugiés palestiniens touchés par la crise syrienne, selon un communiqué du bureau de Marie-Claude Bibeau, la ministre du Développement international. L’ancien gouvernement conservateur du Canada avait progressivement réduit le financement de l’UNRWA. Entre 2013 et 2014, la somme allouée par Ottawa était nulle. Le Canada était devenu le seul pays donateur à retirer son financement complètement.

 

Le financement rétabli « aidera environ 5,5 millions de réfugiés palestiniens – en particulier les femmes et les enfants – à recevoir l’aide dont ils ont besoin, y compris pour l’accès aux soins de santé et l’occasion d’aller à l’école », selon la déclaration d’Ottawa.

 

 

Shabbat shalom

 

 

 

 

 

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