Si les élections avaient eu lieu en Israël, Donald Trump aurait obtenu une marge de victoire bien plus importante qu’aux États-Unis, probablement même supérieure à celle de n’importe quel État américain. Deux sondages préélectoraux révélaient que 66 % et 65 % des Israéliens préféraient Trump à Kamala Harris, contre seulement 17 % et 13 % pour cette dernière. Son soutien auprès des Israéliens juifs était encore plus élevé.
Quel contraste avec 2016, où plusieurs sondages montraient une nette préférence des Israéliens pour Hillary Clinton plutôt que pour Trump, bien que certains des sondages de l’époque indiquaient que les personnes interrogées se disaient pourtant convaincues que le programme de Trump était plus favorable à Israël.
Une des différences majeures entre cette période et aujourd’hui réside dans le sentiment d’inquiétude et de colère beaucoup plus prononcé des Israéliens face à l’hostilité croissante de l’extrême gauche du Parti démocrate envers Israël.
Par ailleurs, en 2016, Trump, bien que déjà réputé pour son imprévisibilité, restait largement méconnu sur la scène politique internationale. …SOURCE
Trump dit réfléchir à un plan pour « nettoyer » Gaza en déplaçant des Palestiniens vers l’Egypte et la Jordanie
Times of Israel Staff,
Times of Israel,26 January 2025
Le président américain Donald Trump a déclaré samedi qu’il aimerait que la Jordanie, l’Égypte et d’autres pays arabes puissent augmenter le nombre de réfugiés palestiniens originaires de la bande de Gaza qu’ils seraient susceptibles d’accepter dans leurs pays – ce qui pourrait permettre, selon lui, de déplacer suffisamment de population pour « nettoyer » la région déchirée par la guerre et faire table rase du passé.
Une proposition qui, jusqu’à présent, a été une ligne rouge pour les États arabes – en particulier pour la Jordanie et pour l’Égypte, qui considèrent également l’immigration massive de Palestiniens sur leurs territoires comme une possible menace existentielle. Ils ont souligné le refus, de la part d’Israël, de s’engager ouvertement en faveur d’un retour ultérieur dans la bande des Palestiniens qui quittent l’enclave côtière et ils ne veulent pas être soupçonnés de complicité dans le cadre d’un nouvel exil de Palestiniens.
La crainte de ne pas être en mesure de revenir a dissuadé de nombreux Palestiniens de la bande de partir. Certains ont essayé de le faire pendant la guerre – et plus de 100 000 d’entre eux sont parvenus à entrer en Égypte, contraints, malgré tout, de payer des frais excessivement élevés pour franchir la frontière. Ils n’ont, en grande partie, pas bénéficié d’aide à leur arrivée, le Caire refusant de les reconnaître en tant que réfugiés.
L’administration Biden avait également envisagé de déplacer temporairement une partie de la population gazaouie au début de la guerre avec pour objectif de mettre les civils palestiniens en sécurité – mais la Jordanie et l’Égypte s’étaient tellement opposées à ce projet que l’idée avait été abandonnée. …SOURCE
Emily Damari a demandé à ses geôliers de libérer Keith Siegel, 65 ans, avant elle – N12:
Times of Israel Staff,
Times of Israel,25 janvier 2025
Emily Damari, qui a été relâchée par le groupe terroriste palestinien du Hamas dimanche, avait demandé à ses geôliers de libérer d’abord Keith Siegel, le père de son ami Shir Siegel, a rapporté vendredi la chaîne N12, citant les conversations d’Emily avec des amis.
Keith, originaire des États-Unis et âgé de 65 ans, serait dans un état plus grave qu’Emily, 28 ans, qui possède la double nationalité britannique et israélienne. Il devrait être libéré plus tard, au cours de la première phase de 42 jours de l’accord de cessez-le-feu et de libération d’otages à Gaza, qui exige du groupe terroriste palestinien du Hamas qu’il libère 33 otages dits « humanitaires » – femmes, enfants, hommes âgés de 50 ans et plus, ainsi que des malades et des blessés.
Emily a été l’une des trois premières femmes à avoir été libérées, suivie par quatre soldates samedi. Il s’agit d’une violation de l’accord puisque deux femmes civiles et deux enfants restent en captivité. …SOURCE
À VOIR : Les ex-otages retrouvent leurs familles, et saluent des foules en liesse
Times of Israel Staff et AFP
Times of Israel, 25 janvier 2025
Les quatre soldates retenues en otage à Gaza pendant 477 jours, Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag, ont retrouvé leurs proches samedi. Entre sourires et larmes, ils se sont embrassés après leur libération.
Des photos et une vidéo diffusées par l’armée israélienne ont montré les rencontres émouvantes entre les quatre otages libérées et leurs familles.
Un peu plus tôt, sur une base militaire proche de la frontière, on avait vu les parents applaudir et pousser des cris de joie en regardant un écran montrant leurs filles libérées remises par le Hamas à la Croix-Rouge à Gaza. À Tel Aviv, des centaines d’Israéliens se sont rassemblés à un point de ralliement désormais largement connu sous le nom de Place des Otages, pleurant, s’étreignant et applaudissant alors que la libération était retransmise sur un écran géant. ...SOURCE