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Que serait le 75e anniversaire d’Israël, sans le 55e de Yom Yerushalaim?!

Citation de la semaine:
« Je ne vis pas à Jérusalem, Jérusalem vit en moi. »
Elie Wiesel


Table des Matières

 

Journée de Jérusalem – Yom Yeroushalaïm, des pierres et des jours

Journée de Jérusalem – Yom Yeroushalaïm, des pierres et des jours

Ouvené Yeroushalaïm, Ir Hakodesh Bimhera Beyamenou”.

“Reconstruis Jérusalem, la ville sainte, rapidement de nos jours”.

Cette demande au Créateur qui sonne comme une injonction que l’on prononce dans le Birkat Hamazon après s’être rempli la panse et repu, nous nous efforçons de la réaliser pierre après pierre, jour après jour.

Les références à Jérusalem ne manquent pas dans la tradition juive, le temps des cathédrales est révolu et celui de refaire vivre le cœur d’Israël  et par extension le monde entier, a déjà bien commencé.

Le coeur de Jérusalem, bien avant 1967…

“Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir” dit l’adage. L’histoire et le lien du peuple d’Israël avec Jérusalem ne datent pas de 1967, date à laquelle Jérusalem a été réunifiée et de nouveau sous souveraineté israélienne. Date à laquelle d’ailleurs on a plus que jamais accusé Israël de voleur, d’agresseur, de colonisateur et j’en passe. .. SOURCE


Il me semble parfois que c’était hier. Les canons jordaniens qui faisaient trembler les vitres, l’odeur de la poudre, et les femmes et les enfants apeurés se terrant dans des abris trop petits et peu adaptés. Pourtant, pour ceux qui ne l’ont pas vécue, l’histoire de ce qui s’est passé à Jérusalem durant cette journée dramatique du 5 juin 1967 perd chaque jour un peu de sa réalité. Chacun cherche à se l’approprier ; les uns protestant contre ce qu’ils appellent le début de l’occupation, et les autres se réjouissant de ce qui, pour eux, a été la libération de la ville depuis toujours au cœur du judaïsme. On oublie trop souvent comment la guerre a pris la ville par surprise.

Certes, l’affrontement avec l’Egypte était devenu inévitable avec le blocus des détroits de Tiran interdisant l’accès à la mer Rouge aux navires israéliens. On sait que le blocus constitue un casus belli en droit international. Quant à la force d’urgence des Nations unies, déployée dans le Sinaï en vertu des accords de cessez-le-feu de 1956, elle s’était retirée piteusement à la première sommation des Egyptiens, qui massaient des troupes dans la péninsule en violation dudit accord. Nasser déclarait ouvertement qu’il était temps d’en finir avec Israël, et proclamait que les armées de tous les pays arabes étaient prêtes à le soutenir. Du côté de l’Etat juif, les réservistes avaient été mobilisés et l’armée se préparait à toute éventualité. La Jordanie n’était a priori pas partie prenante de ce conflit et le gouvernement israélien avait transmis de pressants messages en ce sens au roi Hussein, par l’intermédiaire du Département d’Etat américain et du Foreign Office britannique. Tsahal n’avait donc pas jugé utile d’envoyer des renforts dans la capitale, où ne se trouvait que le bataillon de Jérusalem, composé essentiellement de réservistes. Les habitants de la ville avaient tout de même fait prudemment des stocks de provisions, pour le cas où…

Ce lundi 5 juin, j’étais donc partie travailler. Bien sûr, il n’y avait que des femmes et des hommes âgés dans l’autobus, maris et fils étant sous les drapeaux. Mieux valait évidemment ne pas trop y penser, d’autant que des rumeurs sur une opération déclenchée à l’aube par l’armée commençaient à filtrer. Je suis arrivée à l’Imprimerie nationale, située rue Myriam Hashmonait à Baka, à 8 heures, comme à l’accoutumée. Lorsque le canon a commencé à tonner un peu plus tard pour la première fois, mes collègues et moi avons échangé des regards effarés. Les Jordaniens attaquaient ? Une erreur sans doute, un tir isolé ! Il n’en était malheureusement rien. Il fallut se rendre à l’évidence : trompé par Nasser qui lui téléphonait pour annoncer que son armée allait de victoire en victoire, le roi de Jordanie venait de décider de se joindre au combat pour participer au démembrement d’Israël avec l’Egypte et la Syrie. Des milliers d’obus de mortier, véritable déluge de feu, s’abattirent sur la partie ouest de la ville, n’épargnant ni l’hôpital Hadassah, ni l’église de la Dormition sur le mont Sion. On sut plus tard que le consul britannique avait câblé que Jérusalem était plongée dans une guerre totale.

A l’Imprimerie nationale, le désarroi était complet. Que faire ? Rester là en attendant… mais quoi au juste ? Certes, l’établissement disposait d’un abri spacieux, mais il ne se trouvait qu’à quelques centaines de mètres des positions jordaniennes, au-delà des lignes de cessez-le-feu de 1949 qui démarquaient la partie est de la ville, sous contrôle jordanien, de la partie occidentale. La plupart de mes collègues, peu désireux d’affronter les bombardements, décidèrent tout de même de rester. Quelques femmes avaient comme moi laissé chez elles de jeunes enfants, sans doute terrorisés, et voulaient rentrer à tout prix. Un sexagénaire courageux offrit de nous ramener dans le centre-ville, au volant de sa jeep. De là, ce fut chacun, ou plutôt chacune, pour soi. …SOURCE


Un dimanche à Jérusalem

Hélène Clément à Jérusalem

Olivia Abécassis

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Lors des frappes de l’armée de l’air israélienne dans la bande de Gaza dans le cadre de l’opération Bouclier et Flèche, un avion de Tsahal sur le point de lancer un missile sur une cible du Jihad islamique palestinien a mis immédiatement un terme à l’opération après avoir détecté la présence de deux enfants à moins de 40 mètres de la cible.


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Ce n’est pas un acte « terroriste » mais une « opération criminelle », selon les autorités tunisiennes. Six jours après l’attaque à la synagogue de Djerba lors du pèlerinage annuel juif, qui a fait cinq morts, Tunis prend des pincettes pour la qualifier.

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