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Pourquoi le Président Macron a raison de reconnaitre l’antisionisme comme une forme d’antisémitisme (Decembre 13, 2019)

Citation de la Semaine
« Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde ».
Albert Camus   

Yellow badge Star of David called “Judenstern”. Part of the exhibition in the Jewish Museum Westphalia, Dorsten, Germany. The wording is the German word for Jew (Jude), written in mock-Hebrew script. (Source: Wikipedia)

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Antisémitisme : M. Gerstenfeld, principale autorité reconnue

By  Marc –

11 décembre 2019

Le Dr Manfred Gerstenfeld, auteur et collaborateur régulier de JForum, du Jerusalem Post, d’Arutz Sheva, était le conférencier d’honneur du gala annuel de l’Institut canadien de recherche juive (CIJR) à Montréal, le 1er décembre.

Lors du gala, Gerstenfeld a reçu le prix international du Lion de Juda de la part du CIJR pour “service distingué rendu à Israël et au peuple juif”. L’invitation à la soirée l’a présenté comme la principale autorité internationale reconnue dans le domaine de l’antisémitisme.

Dans son discours, Gerstenfeld a noté trois priorités stratégiques dans la lutte contre les menaces antisémites presque illimitées, déclarant d’abord que, selon l’étude mondiale de la Ligue anti-diffamation, il y a plus d’un milliard d’antisémites dans le monde. Ce nombre se réfère uniquement à l’antisémitisme religieux et ethnique / ou nationaliste classique. Il n’inclut pas les personnes qui se considèrent uniquement comme antisionistes. Il a fait remarquer qu’on peut traduire cette découverte par une masse d’environ 75 antisémites pour chaque Juif, y compris les bébés et les Juifs qui cultivent la haine de soi.

Manfred Gerstenfeld a défini ses trois priorités comme suit :

  • Il a affirmé que la création d’une agence contre la propagande devrait être la priorité absolue du gouvernement israélien. Seul un tel organisme peut systématiquement faire face aux vastes campagnes de haine contre Israël et les Juifs dans le monde. Israël dispose des fonds nécessaires pour créer et maintenir une telle organisation. Une telle agence pourrait fournir une aide inestimable aux nombreuses organisations et individus pro-israéliens. Gerstenfeld a cité des exemples de la façon dont il deviendrait facile de dissuader les universitaires pro-BDS de soutenir cette activité antisémite.
  • La deuxième priorité, selon Gerstenfeld, est de convaincre principalement les politiciens non juifs et d’autres personnalités éminentes d’admettre que l’antisémitisme fait partie intégrante de la culture occidentale depuis plus de mille ans. À mesure que la culture se développait, l’antisémitisme et ses mutations aussi.

Gerstenfeld en a donné comme exemple la terrible fausse idée que les Juifs représentent un mal absolu. Dans le christianisme, un tel mal était que les Juifs étaient tenus pour responsables de la mort du fils présumé de Dieu, Jésus. Dans la pire manifestation du nationalisme ethnique, le nazisme, les Juifs étaient un mal absolu parce qu’ils étaient considérés comme des sous-hommes. En tant que vermine ou bactérie, les nazis ont décidé que les Juifs devaient être exterminés.

Il existe de longue date un courant inspiré du masochisme dans la tradition juive. Les masochistes juifs contemporains en Israël et à l’étranger affirment qu’Israël doit être parfait alors que d’autres n’ont pas cette obligation à l’être.
Poursuivant, Gerstenfeld a souligné que le nazisme et la planification du génocide sont aujourd’hui les symboles du mal absolu. Dans l’anti-israélisme le plus nauséabond, les actions d’Israël contre les Arabes palestiniens sont mensongèrement comparées à celles des nazis contre les Juifs. Il a ajouté qu’Israël est également faussement accusé d’avoir planifié un génocide contre les Arabes palestiniens. Plus de 150 millions de citoyens européens adultes sur 400 millions croient à cette calomnie.

Gerstenfeld a ajouté qu’une fois qu’il sera admis plus volontiers que la culture occidentale est imprégnée d’antisémitisme, il sera plus facile d’exposer de nombreux cas contemporains d’antisémitisme dans une perspective historique. Une fois que les Juifs et les non-Juifs seront d’accord sur cette question, il sera possible d’agir plus efficacement contre cette haine la plus ancienne.

  • En tant que troisième priorité, mais non moins importante que les deux premières, Gerstenfeld a mentionné la nécessité de révéler au grand jour qui sont les masochistes juifs. Il a dit qu’il existe de longue date un courant de masochisme dans la tradition juive. Les masochistes juifs contemporains en Israël et à l’étranger affirment qu’Israël doit être parfait alors que d’autres n’ont pas l’obligation  l’être. Ils diront rarement, sinon jamais, à quiconque ce que les ennemis d’Israël font de mal. Il s’agit d’une attitude antisémite selon la définition la plus acceptée de l’antisémitisme, celle de l’Alliance Internationale pour le souvenir de la Shoah (IHRA).

Les masochistes juifs, a-t-il poursuivi, sont les idiots utiles idéaux à manipuler et à utiliser par les ennemis d’Israël. Ces derniers peuvent toujours se baser sur des déclarations de juifs masochistes pour critiquer Israël. Un exemple, déclaré par Manfred Gerstenfeld, d’un éminent masochiste juif concerne le candidat démocrate américain à la présidentielle Bernie Sanders. Sanders a qualifié Netanyahu de raciste tout en gardant le silence sur Mahmoud Abbas qui a déclaré qu’aucun Israélien ne vivrait dans le futur État palestinien.

Gerstenfeld a déclaré que de nombreux militants juifs qui connaissent les masochistes juifs devraient leur dire qu’en stigmatisant Israël et en gardant le silence sur la criminalité des Palestiniens, ils commettent des actes antisémites.

Il a, en outre, souligné que les forces centrales propageant la haine d’Israël dans le domaine public du monde occidental venaient de la gauche libérale. Les fanatiques et les extrémistes de droite musulmans sont beaucoup plus violents, mais ils sont marginaux dans les médias et la politique traditionnels.

Gerstenfeld a également abordé la question de la liberté d’expression. La liberté d’expression sur les réseaux sociaux a provoqué une explosion de discours de haine. Ceux qui sont en faveur d’une liberté d’expression illimitée sapent indirectement la démocratie occidentale. Il a poursuivi en disant que l’interaction des Juifs avec la société dans son ensemble permet de voir beaucoup plus clairement ce problème et bien d’autres.

Gerstenfeld a été présenté par l’ancien ministre canadien de la Justice et éminent défenseur international des droits de la personne, Irwin Cotler, qui a parlé en son honneur et l’a traité d’esprit universel comme s’agissant d’un homme de la renaissance. Il y avait aussi des vidéos de louanges du rabbin Abraham Cooper, vice-doyen du Centre Simon Wiesenthal à Los Angeles, et Hillel Neuer, directeur de UN Watch à Genève. Le professeur Alvin Rosenfeld, directeur de l’Institut pour l’étude de l’antisémitisme contemporain à l’Université de l’Indiana, a envoyé un texte laudateur écrit qui a été lu par le directeur du CIJR, le professeur Fred Krantz.

Au cours des années précédentes, Gerstenfeld, président émérite du Centre de Jérusalem pour les Affaires Publiques (Jerusalem Center for Public Affairs), a reçu le prix d’excellence pour l’ensemble de sa carrière décerné par le Journal for the Study of Antisemitism et la récompense du prix du Leadership International décerné par le Center Simon Wiesenthal.

JForum s’associe à l’équipe rédactionnelle d’Arutz Sheva pour le féliciter

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Nouvel antisémitisme: les députés découvrent la lune

par
Elisabeth Lévy
– 9 décembre 2019

« De l’encre et du temps parlementaire dépensés pour rien » : Barbara Lefebvre a parfaitement résumé l’affaire. Le texte adopté le 3 décembre par l’Assemblée nationale (par 154 voix contre 72), qui fait de l’antisionisme une des formes de l’antisémitisme, est parfaitement inutile puisqu’il n’a aucune valeur contraignante ou normative. Le festival de tribunes publiées à son sujet a en outre permis, à un certain nombre d’intellectuels juifs, de laver de tout soupçon d’antisémitisme des islamo-gauchistes dont beaucoup d’ailleurs, ne voient même pas que leur haine d’Israël, comme celle des « capitalistes » aboutit presque toujours à désigner des juifs, puis les juifs, comme coupables de multiples maux.

Quand l’antisémitisme se cache derrière l’antisionisme…

Défendue par le député LREM Sylvain Maillard, la résolution 361 (publiée sur le site de l’Assemblée nationale avec la mention « petite loi ») a semble-t-il été voulue par le Président de la République. L’objectif louable de ses promoteurs est d’enrayer la progression des actes antijuifs, dont le nombre a augmenté de 74% en 2018 – sans oublier que, depuis 2006, 11 Français ont été tués parce qu’ils étaient juifs. La résolution, qui se réfère à la définition de l‘antisémitisme adoptée par l’Institut international pour la mémoire de l’Holocauste), n’emploie pas le mot « antisionisme » mais évoque les « manifestations de haine à l’égard de l’État d’Israël justifiées par la seule perception de ce dernier comme collectivité juive ». Définition qui a donné lieu à un malentendu intéressé, les adversaires du texte feignant d’y voir la négation de l’existence des 20 % de citoyens israéliens qui ne sont pas juifs.

A lire aussi: 7% des musulmans ont été agressés en raison de leur religion et 34% des juifs

Il ne s’agit nullement, donc, de douter de la bonne volonté de Sylvain Maillard, François Pupponi ou Eric Ciotti qui ont tous trouvé le ton juste pour évoquer ces juifs qui ont perdu confiance dans leur pays. Reste que ce débat avait quelque chose de surréaliste. L’émergence et la propagation, dans nos Territoires perdus, de ce qu’on a appelé le nouvel antisémitisme, datent des années 2000. Après les attentats de 2015, il était même devenu possible de le nommer et de dire qu’il ne venait pas de l’extrême droite mais du fondamentalisme islamique. Si des juifs ont quitté la Seine Saint-Denis ou la France, ce n’est pas par peur de l’extrême droite mais parce qu’ils ne se sentaient plus en sécurité dans les quartiers islamisés. La Palestine faisant par ailleurs partie de la panoplie obligatoire des bonnes causes extrême gauchistes, elle est le point de rencontre idéal entre gauchistes et islamistes, autrement dit, l’un des meilleurs ciments de la mouvance islamo-gauchiste. Ajoutez à ce brouet idéologique une bonne dose de haine des riches, et vous avez des Gilets jaunes qui dénoncent le « complot sioniste ». Comme le dit Guillaume Erner, pour pas mal de gens (qui n’ont pas la moindre idée de ce qui se passe en Israël), le « sioniste » est pire qu’un vampire.

L’agression d’Alain Finkielkraut à Paris

C’est ainsi que, comme l’a raconté François Pupponi, Eva Sandler, dont le mari et deux enfants ont été assassinés en 2012 (avec une autre petite fille) par Mohamed Merah, a, deux ans plus tard, entendu passer, sous sa fenêtre, à Sarcelles, une manifestation où l’on criait : « Mort aux juifs ! Mort à Israël ». Et c’est ainsi qu’en février dernier, Alain Finkielkraut a été agressé par un islamiste qui a hurlé : « Sale sioniste de merde ! » Même les sourds ont entendu qu’il voulait dire « sale juif ».

Que, dans ce climat, la « lutte du peuple palestinien » soit devenue l’alibi idéal pour haïr les juifs-sionistes, il faut vraiment des œillères idéologiques pour ne pas le voir – rappelons-nous le parti antisémi… pardon antisioniste de Dieudonné.

A lire aussi, Elisabeth Lévy: On ne refera France ni par la violence, ni par la complaisance

Bien entendu, les adversaires du texte ont eu beau jeu de brailler qu’on voulait museler la critique d’Israël. Ce qui est presque comique, comme l’était le titre d’un livre de Pascal Boniface : A-t-on le droit de critiquer Israël ? Il serait en effet plus pertinent de se demander si on a le droit de ne pas le critiquer. Israël est l’un des rares Etats dont la remise en cause du droit à exister soit le cœur d’une doctrine politique (si tant est que l’antisionisme mérite ce qualificatif). Dans maints cas, il ne s’agit plus de critique mais de haine. Quand on compare Gaza à Auschwitz, non seulement on commet un crime contre la vérité, mais on installe dans les esprits faibles la conviction que tous les juifs qui aiment Israël sont complices des assassins.

Un texte inutile

En somme, la résolution Maillard est dans le vrai : l’antisionisme est le plus souvent le cache –sexe de l’antisémitisme. Cette résolution est pourtant non seulement inutile, mais dangereuse.

Inutile parce que tout d’abord, répétons-le, il s’agit d’une pure pétition de principe dont la seule vertu est de faire plaisir à ses promoteurs – et à une partie des Français juifs –, et qu’ensuite, la loi française sanctionne déjà l’appel à la haine que ce soit envers les Patagons, les Israéliens ou les pêcheurs à la ligne transgenres.

Elle est dangereuse parce qu’elle nourrit la compétition victimaire et le parallèle délétère entre juifs d’hier et musulmans d’aujourd’hui – ainsi que le sentiment qu’il « n’y en a que pour les juifs ». Elle permet en outre aux islamo-gauchistes qui assimilent toute critique de l’islam à de la haine (tout en faisant passer la haine d’Israël pour de la critique), de s’emparer de l’étendard de la liberté d’expression. Le regretté professeur George Steiner a pensé toute sa vie que la solution nationale n’était pas la bonne pour les juifs – ce qui faisait de lui un antisioniste au sens strict du terme. Il ne souhaitait évidemment pas la disparition d’Israël. Et puis, à tout prendre, mieux vaut laisser passer des discours douteux et leur répondre par l’argumentation que courir le risque, si minime soit-il, de censurer des opinions légitimes, fussent-elles blessantes ou choquantes pour les uns ou les autres.

Cependant, rassurons-nous. Le lendemain de l’adoption de la résolution, histoire de satisfaire tout le monde, Christophe Castaner a annoncé la création d’un « bureau national contre la haine ». Interdire la haine, rien que ça. Il y a quelque chose de touchant dans cette naïveté administrative. À défaut d’extirper le mal du cœur des hommes, il existe des lois censurant, plus modestement, non pas la haine elle-même mais ses expressions les plus dangereuses. Et en tout état de cause, il devrait être possible, encore plus modestement, de faire appliquer les textes qui répriment les agressions.
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L’antisionisme, un antisémitisme des plus ordinaires

Laurent Sagalovitsch —

Slate.fr,  7 décembre 2019

La seule fois où j’ai mis les pieds en Israël, j’ai failli devenir fou. Il y avait des juifs partout, des juifs chez le boulanger, des juifs dans l’autobus, des juifs à la plage, des juifs en costume cravate, des juifs attablés à la terrasse des cafés, des juifs sans kippa et des juifs avec papillotes, des juifs comme s’il en pleuvait, des juifs de toutes origines et de toutes conditions, des juifs en si grand nombre que lorsque je me contemplais dans la glace, je me tirais la langue, dégoûté de m’apercevoir que j’étais juste un juif parmi tant d’autres.

C’est ainsi, Israël est une nation juive avec une composante arabe. Israël est le pays des juifs. Israël est à la fois une espérance, une idée, un souvenir et un avenir, une promesse et un cauchemar, un sanglot et un sourire, une résurrection et un enterrement, une entité géographique grande comme un timbre poste, un territoire exigu où malgré la rudesse du climat, l’adversité alentour, l’hostilité environnante -un état de guerre perpétuel- toutes sortes de juifs venus des quatre coins de la planète sont parvenus à établir une démocratie prospère capable de rivaliser économiquement avec nombre de puissances occidentales.

On comprend que cela puisse gêner. Après tout, les juifs dans leur ensemble ne nous avaient pas habitués à pareil spectacle. Eux qui hier encore vivaient dans des ghettos insalubres, eux qui croupissaient sous le joug de la misère et de la famine, eux qui servaient de bouc émissaire à des nations enragées, eux qui se laissaient conduire à l’abattoir pour mieux disparaître dans des conduits de cheminée, voilà qu’aujourd’hui ils prétendent à jouir de l’existence sans avoir à se soucier des humeurs toujours versatiles des uns et des autres.

Quelle insolence! Quelle audace! Quel outrage! Quelle arrogance! Comment osent-ils réclamer d’être traités comme n’importe quels autres habitants d’une quelconque nation? Ces juifs-là ne sont-ils donc pas juifs? N’ont-ils pas vocation à endurer souffrances sur souffrances tout en remerciant leurs seigneurs de leur laisser la vie sauve? Ne sont-ils pas la lie de l’humanité, l’incarnation du mal absolu, un peuple déicide, obstiné au point de rester fidèle à la mémoire de leurs pères, dussent-ils en mourir? Que croient-ils donc, ces juifs réunis en terre promise? Que leur éloignement géographique les autorise à vivre comme s’ils formaient une nation ordinaire, une parmi tant d’autres, une avec ses réussites et ses échecs, ses qualités et ses défauts, ses outrances et ses écueils?

Et puis quoi encore? Que veulent-ils donc ces juifs-là, qu’on les exonère de leurs méfaits, eux qui contrairement à nous, bafouent jour après jour le droit international et se moquent des remontrances qu’on ne cesse de leur adresser? Qu’on ferme les yeux sur leurs crimes de guerre, ces abominations répétées qui de toute éternité, durant nos histoires millénaires, n’ont jamais eu cours dans nos contrées paisibles? Qu’ils continuent sans vergogne à opprimer un peuple sans défense, attitude méprisable qui ne s’est jamais produite depuis la naissance de la civilisation et dont à l’heure actuelle, nulle part ailleurs sur la terre, un autre peuple reproduit la même attitude?

Bien sûr qu’il faut être antisioniste. C’est un devoir moral, une exigence éthique, le seul combat qui mérite d’être mené, jour après jour, dans un acharnement de tous les instants. Quand un peuple assassine par fournées entières des enfants; quand il viole sans vergogne des femmes et des jeunes filles, parfois même des nouveaux-nés; quand il tue sans scrupule, à l’aveugle, de malheureux innocents en les obligeant à creuser des fosses communes avant de les abattre d’une balle dans la tête; quand il fracasse contre les murs de leurs maisons le crâne d’adolescents dont le seul crime est d’avoir un dieu différent, il est du devoir de chacun de dire à cette nation tout le dégoût qu’elle nous inspire. (Au couillon de service qui aurait séché ses cours de linguistique, ce que tu viens de lire, se nomme de l’ironie.)

Quoi! Serait-ce parce qu’ils se trouvent être juif qu’il nous faudrait nous taire? Serait-ce parce qu’on les a laissé se faire exterminer dans la plus parfaite indifférence qu’aujourd’hui nous serions sommés de fermer les yeux face à leurs agissements délétères? Est-ce parce que nous avons des siècles durant cherché par tous les moyens à nous débarrasser d’eux, comme des punaises malfaisantes, que nous devrions nous résoudre à les laisser agir à leur guise alors qu’ils manquent à tous leurs devoirs et menacent la paix dans le monde?

Jamais. C’est une question d’honneur.

Et si demain ou un jour prochain ils venaient à rendre leurs colonies, qu’ils ne s’imaginent pas pour autant être tirés d’affaire: on sera toujours là pour venir les houspiller.

Qu’on se le dise, pour les juifs, ici ou ailleurs, le glas sonnera toujours.

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 Actualité 

 

BREAKING: DISSOLUTION DE LA 22e KNESSET!

Shraga Blum,
LPH INFO, décembre 12, 2019

C’est officiel, la 22e Knesset s’est dissoute après le vote de la loi de dissolution en 2e et 3e lectures. Les débats se poursuivent pour arriver à un accord sur la date des prochaines élections, qui devraient se tenir le 2 mars prochain.

Victoire historique pour Boris Johnson

Christian Rioux

Le Devoir, 13 décembre 2019

Après des mois de tergiversations et de chaos parlementaire, les Britanniques ont donc décidé d’en finir en accordant jeudi soir à Boris Johnson la majorité décisive qu’il leur demandait. Jeudi, le premier ministre conservateur a obtenu une victoire historique qui devrait lui donner toutes les marges de manoeuvre nécessaires pour sortir le pays de l’Union européenne à la fin janvier, comme il l’a promis, et conduire les négociations commerciales qui suivront avec Bruxelles.

 

Kirk Douglas, Une légende du cinéma fete ses 103 ans
 Haï
JFORUM.FR,Déc 11, 2019

Figure majeure de Hollywood, Kirk Douglas fait partie de l’histoire du cinéma. Lundi 9 décembre 2019, celui qui a notamment incarné Spartacus soufflait 103 bougies.

Kirk Douglas fête ce lundi 9 décembre 2019 ses 103 ans. Un record de longévité à Hollywood, dépassé seulement par Olivia de Havilland (la Mélanie d’Autant en emporte le vent, qui a fêté ses 103 ans en juillet).

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