Friday, April 19, 2024
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OBSESSION ANTI-NETANYAHOU DES MÉDIAS ISRAÉLIENS ET DÉMOCRATIE

  

    

 

 

TEXTE INTÉGRAL DU DISCOURS DE NETANYAHU AU RASSEMBLEMENT DU LIKUD

Times of Israel, 10 aout 2017

          

Chers amis,

 

Merci d’être venus de tout le pays. Vous m’avez touché. Je vous aime. Je tiens à spécialement remercier le président de la coalition, David Bitan, pour avoir initié et organisé cet événement.

 

Merci, mes amis, les ministres, mes chers membres de la Knesset, les maires, les dirigeants des branches [du Likud], les membres des branches [locales]. Je vous remercie tous pour votre formidable soutien, ainsi que ma femme bien-aimée, Sara, qui s’est tenue avec moi tout au long de ce chemin.

 

Mes amis, ces derniers jours, vous nous avez renforcé avec [encore plus] de soutien et d’amour, plus que ce dont je me souviens. Et je suis déjà en ce lieu depuis de nombreuses années. Je vous remercie du fond de mon cœur.

Ce matin, l’un de vous m’a dit [cette chose pleine de] sagesse : « Bibi, ils ne veulent pas simplement vous faire tomber, ils veulent nous entraîner vers le bas, le Likud et le camp nationaliste ». Il m’a dit – et écoutez attentivement – « ils savent qu’ils ne peuvent pas nous battre avec des bulletins [de vote], alors ils essaient de contourner la démocratie et de nous renverser sans élections ».

 

Je vous le dis, ce n’est pas pour rien. Nous continuons à gagner avec les bulletins de vote parce que nous avons amené Israël à la meilleure place que le pays occupe depuis le début de l’histoire d’Israël. Nous avons transformé notre pays en une puissance mondiale croissante, en [matière de] sécurité, des renseignements, de cyber [technologies], d’économie, de technologie, et dans tant de domaines.

 

Rappelez-vous ce que les faux médias nous répètent à longueur de journée, dans un chœur massif et uni, comme toujours, que si nous ne nous retirons pas des régions de notre patrie historique, nous serons isolés, affaiblis et abandonnés. Souvenez-vous de ces cris : « isolement, isolement, isolement ».

 

Qu’avait prédit ce vieillard avec une nouvelle barbe [Ehud Barak] ? Il a été Premier ministre pendant une courte période, et ce n’était pas l’un des [mandats les] plus réussis. Il a déclaré : « Le tsunami politique arrive ». Quel tsunami ? Quel isolement ? Quelle folie !

 

L’Etat d’Israël connaît une période de prospérité politique sans précédent. [Regardez] le flux de visites en Israël et le flux d’invitations pour que je me rende à l’étranger sont sans précédent : l’Inde, la Chine, les États-Unis et l’Afrique, tous les continents, d’innombrables pays.

 

La gauche et les médias – et ce sont la même chose – savent cela. Ils sont maintenant impliqués dans une chasse aux sorcières sans précédent et obsédante contre moi et contre ma famille, dans le but de parvenir à un coup d’Etat contre le gouvernement. Leur objectif est de mettre une pression sans pareille sur le système judiciaire pour obtenir un acte d’accusation à tout prix, sans aucun lien avec la vérité, sans aucun lien avec la justice.

 

La police morale dans les médias travaille à temps plein, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour définir l’ordre du jour, et tout le monde doit s’aligner sur ce programme, et malheur à quiconque s’en détourne.

 

Aujourd’hui, j’ai lu un message d’un homme sage, et il a soulevé la [même] question que vous avez posée, David [Bitan]. Il a dit : « comment se fait-il qu’ils enquêtent sur les conversations entre le Premier ministre et l’éditeur de Yedioth Ahronoth, mais pourquoi n’enquêtent-ils pas sur les 10 députés qui ont proposé la loi et des dizaines d’autres qui ont voté pour faire fermer Israel Hayom, qui aurait gagné des millions, voire des centaines de millions, pour cet éditeur [du Yedioth] ».

 

Au fait, beaucoup de ces députés ont bénéficié d’une couverture médiatique positive. Les commentateurs de gauche, bien sûr, affirment qu’il n’est pas nécessaire d’enquêter [sur ces faits]. Quelle célébration de l’hypocrisie, quelle sanctification, quel double standard ?

 

Mais ce n’est pas surprenant. Avez-vous vu l’affiche aux rassemblements de gauche – « Netanyahu est coupable jusqu’à ce qu’il soit prouvé qu’il est innocent ». Ecoutez attentivement ce que l’organisateur des manifestations de gauche a déclaré à Petah Tikva. « Nous ne serons pas en mesure de faire tomber Netanyahu avec des élections, alors nous allons le faire tomber à travers des enquêtes ». Je ne fais que le citer.

 

[La gauche a affirmé que] nous n’avons pas de Russes [qui nous soutiennent], que nous n’avons pas de Mizrahi [des Juifs descendants des Juifs du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord], que nous n’avons pas [les résidents de la périphérie], que nous n’avons pas de porte-drapeaux, que nous avons des problèmes. Mais, mes amis, nous n’avons pas de problèmes. Nous avons les Mizrahim, nous avons les Ashkénazes [Juifs d’ascendance européenne], nous avons de nouveaux immigrants et nous avons des anciens combattants [israéliens], nous avons des personnes non religieuses et nous avons des religieux. Nous avons Amona et nous avons Dimona.

 

Nous avons le peuple juif et nous portons fièrement le drapeau israélien, et nous continuerons à le brandir pendant encore de nombreuses années. Il est difficile pour les médias, et la gauche qui les sert, de l’accepter. Donc, ils inventent un nombre infini de choses, un nombre infini de titres, de sorte que peut-être, peut-être, quelque chose va rester. Si ce ne sont pas les sous-marins, ce sont les cigares. Si ce ne sont pas les cigares, ce sont les conversations avec l’éditeur. Si ce n’est pas l’Affaire 1 000 et bien c’est l’affaire 2 000. Si ce n’est [l’affaire] 2 000, [ça sera l’affaire] 3 000, 4 000 ou 5 000. Ils exigent que le système judiciaire leur donne quelque chose, peu importe quoi.

 

Maintenant, mes amis, il est naturel que je ne puisse répondre à toutes les bêtises déterrées par cette avalanche médiatique, mais vous vous souvenez certainement que ce n’est pas la première fois que le choeur médiatique a utilisé cette offensive [en utilisant] le nuage fictif de la corruption.

 

En 1992, ils ont réussi à faire tomber [le Premier ministre du Likud] Yitzhak Shamir avec de fausses accusations de corruption. Puis ils nous ont présenté la tragédie [des accords de paix] d’Oslo et les explosions de bus. En 1999 [lorsque Netanyahu a perdu sa première tentative de réélection], ils sont revenus avec la même offensive avec les ONG soutenant [Ehud] Barak, [promettant] l’aube d’un nouveau jour, une aube qui nous a amené la Deuxième Intifada et plus de 1 000 morts israéliens.

Maintenant, ils essaient de répéter cela, mais cette fois avec plus de sournoiserie. Et ils le font non seulement contre moi, mais aussi contre ma femme. Ils ne diront pas à la population qu’elle soutient et aide les familles endeuillées, les survivants de l’Holocauste, les enfants souffrant du cancer – cela, ils ne le diront pas.

 

Au lieu de cela, ils préfèrent évoquer les choses les plus importantes au monde : la manière dont une ampoule a été changée, les dîners télévisés, la tasse de thé qui a été amenée à son père de 97 ans allongé sur son lit de mort. Mais quelle honte.

Le matin, l’après-midi et le soir, ils ont des titres explosifs. De nouveaux détails, des développements spectaculaires, un défilé de [personnes] interrogées. Je tiens à vous dire qu’il y a des rumeurs dont on m’a informé tout à l’heure, que bientôt les médias exigeront que [mon chien] Kaya soit interrogé après avoir été informé de ses droits.

 

Je ne peux que vous réaffirmer ce que j’ai répété depuis le premier jour. On ne trouvera rien car il n’y a rien [à trouver ici]. Je sais que ce que je viens de dire va déranger certaines personnes. Par exemple, il y a deux jours, nous avons entendu [dans Haaretz] que des responsables palestiniens, et je cite, « espèrent que les enquêtes feront tomber Netanyahu ». C’est clair. Ils veulent également qu’Israël se retire des lignes de 1967 et construise un Etat palestinien aux frontières de Kfar Saba.

Mais je suis obligé de décevoir quelqu’un d’autre. Je dois également décevoir le journal Haaretz, qui a publié ce matin un éditorial qui proposait d’arrêter [le flot de] toutes les critiques. « Il suffit de se retirer de la Cisjordanie et nous allons vous laisser tranquille ». Alors voici ma réponse : Non ! Non, merci.

 

Si la gauche veut se confronter à nous sur sa politique et à son économie, elle peut le faire dans l’urne et aux prochaines élections. Avec l’aide de Dieu et avec votre aide, nous ne gagnerons pas 30 sièges mais 40 sièges ! Merci à tous, mes amis, pour tout votre soutien, pour l’amour, pour la force, parce que nous restons unis ensemble. Je vous remercie tous énormément.

 

 

 

TOP LEGALIST: LA CRIMINALISATION DES DIFFÉRENCES

POLITIQUES MET EN DANGER LA DÉMOCRATIE

 

 

L'avocat renommé et professeur de droit, Alan Dershowitz, affirme que le pouvoir judiciaire en Israël et aux États-Unis est devenu une arme politique qu’utilise les losers politiques amers • Dershowitz affirme que cette pratique qui érode la démocratie s’observe dans de nombreux pays à travers le monde.

 

Le pouvoir judiciaire en Israël et aux États-Unis est devenu un outil entre les mains de losers politiques amers, a déclaré l'avocat renommé et professeur de droit à l’Université Harvard, Alan Dershowitz, dans une interview spéciale accordée à Israël Hayom.

 

Dershowitz, un démocrate, est prêt à faire ce que personne d'autre dans son parti n'ose faire – défendre le président américain Donald Trump, non pas parce qu'il le soutient, mais plutôt parce qu’il craint que la criminalisation des différences politiques ne mettent en danger la démocratie.

"Nous le voyons en Israël, nous le voyons aux États-Unis, nous le voyons ailleurs dans le monde", a-t-il déclaré.

 

"Cela implique de transformer tous les enjeux politiques possibles en allégation de criminalité. Puis, en utilisant les médias, en utilisant les foules, pour faire pression sur le procureur et mettre en danger son indépendance. C'est un phénomène très dangereux. Cela fonctionne parce que même si on ne parvient pas à obtenir la tête du premier ministre en exercice ou du président, même si on ne parvient pas à leur faire quitter le pouvoir, cela les distrait et les éloigne de la poursuite des objectifs pour lesquels ils ont été élus.

 

"Selon tous les critères, cela outrepasse la démocratie, cela met en danger les droits démocratiques et met en péril l'indépendance des procureurs; cela devrait être condamné à l'unanimité".

 

Le nouveau livre de Dershowitz, Trumped Up, traite de cette tactique, qui, selon lui, va au-delà de « l'expédition de pêche », car il s'agit d'un «effort systématique concerté pour tenter de trouver des crimes où ils n'existent pas. Essayez de fabriquer des crimes où il n’en n'existe aucun».

 

Le livre indique que la politique en Israël et aux États-Unis a été dangereusement criminalisée, et Dershowitz prévient que le système fragile sur lequel repose les coalitions gouvernementales en Israël, rend le danger pour la démocratie israélienne tout aussi tangible.

 

"Vous essayez de cerner des comportements – des comportements politiques critiquables… mais au lieu de les critiquer, vous cherchez dans le droit, vous essayez de trouver quelque chose qui justifierait une enquête et des poursuites … Ensuite, vous essayez d'utiliser la pression.

 

«[En théorie] Le système exige que les procureurs agissent de manière totalement indépendante sans pression. Il y a un domaine qui n'est pas censé relever de la démocratie, c’est la décision de poursuite. Celles-ci sont censées être décidées par des professionnels, et ce, selon des critères tout aussi professionnels. Le public ne devrait y jouer aucun rôle. Ce n'est pas la façon dont les systèmes de justice pénale fonctionnent. "

 

Q: Pensez-vous qu'il existe des similitudes entre la manière dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu est traité et la façon dont Trump est traité au sujet de ses affaires présumées avec la Russie?

 

"Il y a de grandes différences. Il existe de grandes différences entre Trump et Netanyahu, d'une part, il y a de grandes différences entre ce qui est allégué contre eux et il y a de grandes différences entre la façon dont les systèmes fonctionnent. Mais il y a aussi des similitudes. La tactique est semblable. La tactique est, le but est, de faire tant de problèmes que peut-être l'un d'entre eux se fera prendre. Et en attendant, cela le distrait de faire ce qu'il essaie de faire.

 

"Ce qui est si dangereux en Israël, c'est qu’en ce moment, existe des perspectives réelles de changements sur le plan international. Netanyahu profite de la division sunnite-chiite, il prend toutes sortes d'arrangements particuliers avec des pays sunnites, avec l'Inde, en Afrique, en Europe de l'Est, et il y a un mouvement, aussi petit soit-il, vers un rapprochement avec les Palestiniens, et l'effort est de le distraire de ces enjeux. Le but est de trouver quelque chose qui se traduira par des poursuites.

 

"Une autre grande différence est qu'en Amérique, vous ne pouvez pas poursuivre un président en exercice. Il faut attendre jusqu'à ce qu'il finisse son mandat. Ce devrait être la règle en Israël. Si cela avait été la règle en Israël, [Yitzhak] Rabin serait resté au pouvoir, [Ehud] Olmert serait resté au pouvoir, et il pourrait y avoir de la paix. Aux États-Unis, vous demeurez au pouvoir et pourrez être poursuivi une fois que vous avez quitté vos fonctions, mais vous ne pouvez pas être poursuivi aussi longtemps que vous êtes un président en exercice. Mais en Israël, non seulement vous pouvez être poursuivi si vous êtes le président en exercice, si le procureur recommande tout type d'acte d'accusation, dans la pratique, votre mandat est terminé.

Beaucoup de pouvoir entre les mains de la foule, entre les mains des médias et entre les mains du procureur ".

 

Q: Vous pensez donc qu'ils empiètent essentiellement sur le gouvernement et la démocratie?

 

"Absolument. Aujourd'hui, il y a tellement de pression sur [le procureur général Avichai] Mendelblit. J'ai connu Mendelblit depuis qu'il était le défenseur général des forces armées et il est un homme qui peut résister à la pression. Mais quand vous avez des foules devant votre maison, en criant et en hurlant pour poursuivre, même inconsciemment, cela peut influencer votre décision … La démocratie est utilisée là où elle ne doit pas être utilisée, c'est-à-dire faire pour pression sur les procureurs … C'est une distorsion de la démocratie et une distorsion de la souveraineté ".

 

Q: Mais certains diront que les choses doivent faire l'objet d'une enquête, même s'il n'y a pas de violation claire de la loi.

 

"Je n'ai aucun problème avec l'enquête. Je n'ai aucun problème avec [le conseil spécial chargé d'enquêter sur les allégations d'ingérence russe lors de l'élection présidentielle de 2016, de l'ancien directeur du FBI, Robert] Mueller. J'ai un problème avec les radicaux criant et criant que Mueller doit trouver des crimes, Et que s'il ne trouve pas de crimes, il y a quelque chose qui ne va pas avec lui. Encore une fois, je n'ai aucun problème si Mendelblit enquête. J'ai un problème avec les foules qui le poussent.

 

"Vous savez qu'il y a des forces extérieures qui influencent les élections… Les forces extérieures appuient occasionnellement les pressions, les pressions financières et les autres pressions, pour essayer de provoquer des changements de régime … Mais pour essayer de provoquer un changement de régime en Israël par le biais du système de justice pénal plutôt que par le biais du système électoral, c’est tout simplement antidémocratique.

 

"Cela déforme la démocratie et l'amène à un endroit où elle ne devrait pas être, c'est dans la décision de procéder à une enquête. Je suis très préoccupé pour l'avenir de la démocratie israélienne. Il ne s'agit pas de Netanyahu. Cela pourrait être n’importe quel premier ministre qui  controversé à l'avenir et à propos de la nature du processus démocratique en Israël. C'est ce qui m'inquiète beaucoup.

 

Q: Pensez-vous que Trump devrait être légalement autorisé à licencier Jeff Sessions ou Robert Mueller?

 

"Légalement, il est autorisé, mais je pense que ce serait une grave erreur … Le système de gouvernement est très différent [en Israël]. En raison de votre système de coalition, il est  beaucoup plus difficile de rester au pouvoir pour un mandat complet que le système américain où une fois que vous êtes élu, vous êtes élu. Donc, il existe de grandes différences, mais les similitudes sont aussi frappantes.

 

Q: Est-ce que vous direz à Netanyahou de se battre contre un acte d'accusation, s'il en existe un, et de refuser de démissionner s'il n'y a pas une ordonnance explicite du tribunal?

 

"Tout d'abord, je lui conseille de se battre pour s'assurer qu'il n'y ait aucun acte d'accusation [avec] des ressources légales. Il y a de très bons avocats, qui contestent tout, qui fournissent des preuves fournissant des preuves qui sapent [le pouvoir] des foules… oui, je ne pense pas que la tradition de démissionner si vous êtes inculpé est particulièrement saine. Un acte d'accusation n'est pas une preuve, c'est juste une allégation. Il ne devrait pas porter ce genre de poids du tout.

 

"Le problème est aussi celui du loup qui pleure. Si vous criez au loup tout le temps, quand quelque chose de très grave aurait réellement lieu, on n’y croirait plus et rien ne serait corrigé. Cela rend le système de justice pénale beaucoup moins productif et efficace."

 

Q: D'après ce que vous avez vu ou entendu jusqu'ici en Israël et aux États-Unis, y a t-il quelque chose qui, en surface, semble être criminel?

 

"Non, je ne le pense pas. Je pense qu’il y a une grande similitude dans les deux cas. Il y a beaucoup de choses que Trump a faites qui soulèvent de sérieuses questions, mais je ne trouve aucune preuve de tout crime jusqu'à présent. Je reste ouvert d’esprit, mais je ne trouve aucune preuve de crime commis par Trump. Je ne vois pas l'obstruction de la justice, je ne vois pas la falsification de témoins, je ne vois pas la trahison. J'enseigne le droit pénal depuis 50 ans, et je suis très familier avec toutes les lois. Je ne peux pas trouver un seul acte actuellement allégué contre Trump qui constituerait un crime fédéral.

 

"En ce qui concerne Netanyahu, beaucoup de choses qu’il a faites sont protégées par des considérations de liberté. Par exemple, ses conversations avec Yedioth Ahronoth, même si elles se sont produites comme on l'a prétendu, qu'est-ce qui est criminel à propos de tout cela? Tous les politiciens dans l'histoire ont essayé de prendre des dispositions ou tenté de s'entendre ou de faire affaires avec les médias pour être dépeint de manière positive et de toute façon, dans ce cas, rien ne s'est passé. Il s'agissait simplement de paroles. Si les politiciens étaient tenus responsables pour avoir parlé, tous les politiciens du monde d'aujourd'hui seraient sous enquête ou mis en état d’accusation.

 

"Encore une fois, il a déjà été innocenté sur la question des sous-marins, je n'ai pas vu de preuves concrètes à ce sujet, et en ce qui concerne les cigares et le champagne, ce sont de  petites choses, des détails insignifiants qu'ils allèguent ici. C’est tellement déplacé pour un pays de faire ce genre d'allégations au sujet d'un premier ministre ".

 

Q: Avez-vous une opinion sur la dernière crise avec la Jordanie?

 

"Je n'ai jamais vu un pays plus hypocrite dans le monde que la Jordanie. Le roi de Jordanie ne se souvient-il pas de ce qui s'est passé lorsque la Jordanie a eu le contrôle des lieux saints? Le roi Hussein n'a pas mis de détecteurs de métaux ni caméras – il a empêché les Juifs de prier au Mur, il a détruit les synagogues, il a transformé les pierres tombales en urinoirs.

Comment la Jordanie ose-t-elle critiquer Israël pour avoir essayé de protéger la vie des musulmans, des Juifs, des Druzes en recueillement? Comment la Jordanie peut-elle avoir le ‘’chutzpah’’ [culot] pour faire des reproches après ce qu'ils ont fait entre 1949 et 1967, quand ils avaient le contrôle des lieux saints.

 

"Laissez le roi Abdullah se regarder dans le miroir et regarder la photo de son père et cesser d'être hypocrite et maintenir la paix fragile qu'ils ont [avec Israël]. Aujourd'hui, la Jordanie a besoin de cette paix plus qu'Israël. La Jordanie est un pays faible, économiquement, militairement, diplomatiquement et l'hypocrisie de la Jordanie qui se plaint parce qu’Israël veut sauver quelques vies est tellement évident que le monde le reconnaitra ".

 

Q: Pensez-vous que l'ambassadeur d'Israël finira par retourner en Jordanie?

 

"Je l'espère. L'immunité diplomatique s'applique partout dans le monde. Je pense que c'est une crise qui va passer, car il est dans l'intérêt des deux pays de rétablir les relations. Je pense que nous voyons le roi Abdullah faire de l’esbroufe, il se plie aux volontés de sa population palestinienne. Au fond, il sait que ce que Israël faisait était bien intentionné et conçu pour sauver des vies. La plainte devrait porter sur ceux de la mosquée d'Al-Aqsa, qui ont permis d'acheminer des armes à feu pour être utilisées afin de tuer les Israéliens. Aujourd’hui elles sont utilisées pour tuer des Israéliens, demain, elles seront utilisées pour tuer les Palestiniens. Rappelons-nous aussi que c'était l'arrière grand-père du roi Abdullah qui a été assassiné là-bas. Et il n'aurait pas été assassiné s'il y avait des détecteurs de métaux.

 

 

ISRAEL: CETTE GAUCHE MAINSTREAM QUI FAIT

TOUT POUR FAIRE TOMBER NETANYAHU

Binyamin Lachkar

18 juillet 2017

 

 

Binyamin Lachkar revient sur les fausses accusations de corruption de la gauche & extrême gauche israélienne à l’encontre de Benjamin Netanyahu. Eclaircissement.

 

Les scandales de corruption s’enchainent les uns après les autres: le dossier 1000 sur les cadeaux reçus par Bibi, le dossier 2000 sur les accords entre Bibi et le patron de Yedioth Aharonot, le dossier 3000 sur l’achat de sous-marins allemands dans lequel l’avocat et des proches de Bibi sont interrogés, l’affaire Bezeq et le ministère des communications où un autre proche de Bibi est interrogé, les allégations du contrôleur de l’Etat dans son rapport qui accuse Bibi de conflit d’intérêts dans cette histoire – ça fait beaucoup.

 

Et comment Bibi se défend ? En accusant les médias de créer des fake news et de mener une campagne pour le faire tomber.

 

En général, ce genre de ligne de défense sort de l’arsenal des démagogues et ne sonne pas très sérieux. Et ça serait le cas si les médias ne méritaient pas amplement l’absence totale de confiance dont ils jouissent dans la population.

 

Parce que les grands médias mènent réellement une campagne ouverte pour faire tomber Bibi où tout est permis. Je vous invite tous à aller sur Twitter, qui en Israel est essentiellement utilisé par les journalistes qui discutent entre eux dans leur bulle. Il faut le voir pour le croire. Ils ne cachent même pas leurs opinions, leur déconnection du reste de la population, le fait qu’ils soient plus des militants politiques que des journalistes. Vous vous rappelez Charles Enderlin qui utilisait sa profession pour faire du militantisme politique pour l’extrême-gauche israélienne ? La plupart des journalistes israéliens sont identiques.

 

Et ils mènent une véritable campagne, un bombardement incessant, qui cherche à créer une atmosphère artificielle de crise, tout en cachant les faits réels ou ceux qui contredisent leur narratif.

 

Le rapport du contrôleur de l’Etat ? Les titres sont en complète contradiction avec le contenu. Non seulement il n’y a pas le moindre début de preuve mais au contraire une accumulation de preuves du contraire.

 

L’affaire 2000 ? Si la presse faisait son travail elle commencerait par se demander pourquoi il y a une enquête sur des faits qui sont parfaitement légitimes même s’ils étaient vrais (et ils ne le sont pas, ils contredisent les évènements qui se sont déroulés dans la réalité).

 

L’affaire 1000 ? Ils remarqueraient qu’après des mois d’enquêtes la police n’a toujours rien de concret et en est réduite à interroger toute personne ayant jamais discuté avec Bibi depuis 20 ans dans le monde entier.

 

N’oublions pas non plus que la définition de la corruption en Israel est quasi-unique au monde et comprend des choses considérées comme parfaitement normales ailleurs. Par exemple quand un président français visite un pays étranger il emmène avec lui des dirigeants de grandes sociétés et fait du lobbying pour eux. En Israel ça serait défini comme de la corruption. Olmert fut d’ailleurs inculpé pour une affaire de ce genre.

 

Mais vous me direz, ces enquêtes existent, ce ne sont pas les journalistes qui les ont créés. Oui. Et non. Les policiers et la praklitout ne travaillent pas dans une bulle, ils sont sensibles à la pression médiatique, ils vivent souvent dans les mêmes milieux qu’eux, et ont les mêmes biais idéologiques. La gauche ne fait pas de mystères sur ses intentions, il suffit de voir les manifestations permanentes face au domicile du conseiller juridique du gouvernement pour qu’ils mettent Bibi en examen avec des slogans comme « Bibi est coupable jusqu’à preuve du contraire » (un slogan réellement et purement fasciste au vrai sens du mot).

 

La saga du contrôleur de l’Etat est un excellent exemple. Son rapport est vide, et comme on l’a vu dit le contraire des titres des journaux, mais c’est lui qui a donné ces titres et a encouragé la presse à titrer comme ça. Dans son cas l’obsession personnelle semble faire peu de doutes. Combien d’autres sont dans le même cas dans les hautes sphères juridiques ?

 

La politisation de la presse et de la justice menace la démocratie, car nous n’avons plus la moindre confiance en ces institutions. Il se peut que de vrais scandales de corruption existent, il se peut que l’affaire des sous-marins soit réelle ou celle de Bezeq (encore que dans ce cas je n’ai pas exactement compris le problème), il se peut même que Bibi soit réellement corrompu (toute personne le connaissant sait que c’est assez ridicule, il aime l’argent, la bonne vie, mais son honnêteté est indiscutable) – le problème c’est qu’une grande partie de la population refusera de le croire et à juste titre. Ce qui permet aux vrais corrompus de continuer à voler en toute impunité.

 

Seule une presse libre et diversifiée mettra fin à cette situation absurde. Nous vivons les derniers moments des « MSM », les mainstream médias, qui jouissaient il y a encore peu d’un monopole quasi complet sur l’information. Internet et Facebook ont libéré les paroles et les opinions, on y trouve des vrais journalistes qui font leur travail de façon honnête comme Yoav Yitzhak, nous avons maintenant des journaux et des chaines de télé qui n’appartiennent pas à la gauche et l’extrême gauche. L’audience des grandes chaines s’effondre, elles ne sont plus regardées que par des gens de plus de 50 ans. Encore quelques années et tout ceci ne sera plus qu’un mauvais souvenir.

 

 

 

 

ISRAËL: LE PROCUREUR GÉNÉRAL RECOMMANDERA UNE INCULPATION CONTRE SARA NETANYAHOU

i24NEWS, Aug. 8, 2017

 

 

 

Le procureur général israélien Avichai Mandelblit recommandera la déposition d'un acte d'accusation à l’encontre de Sara Netanyahou, épouse du Premier ministre Benyamin Netanyahou, dans une affaire impliquant un présumé abus de fonds publics dans leurs résidences, ont annoncé lundi plusieurs médias israéliens.

 

Sara Netanyahou est soupçonnée d'avoir utilisé des fonds publics alloués à la résidence du Premier ministre pour des chefs privés ainsi que pour payer un aide-soignant pour son père.

 

Channel 2 a rapporté par ailleurs ce lundi soir que l'acte d'accusation comprendra également des allégations selon lesquelles un électricien a été payé aux frais des contribuables sans passer par le processus d'appel d'offres requis ainsi que pour l’achat de meubles de jardin utilisés d’abord à la résidence officielle du Premier ministre mais ensuite transférés dans la maison privée de la famille dans la ville de Césarée.

 

En mai 2016, les médias israéliens indiquaient déjà que la police était également en faveur d'un acte d'accusation contre l’épouse du Premier ministre. La famille Netanyahou nie quant à elle tout acte répréhensible.

 

 

 

 

LE VERDICT PRÉMATURÉ ET ORCHESTRÉ DE LA PRESSE

Freddy Eytan

7 Aout, 2017

 

 

 

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne verse beaucoup d’encre sur les « Affaires » qui concernent le Premier ministre israélien.

 

Chaque jour des fuites en provenance de l’enquête et d’avocats inondent les rubriques politiques et les faits divers. Des pages entières sont publiées et de nombreux reportages sont diffusés.

Pis encore, encouragés par les médias, des manifestants protestent en permanence devant le domicile du conseiller juridique du gouvernement pour accélérer la procédure. Les journalistes chargés des questions judiciaires comme les correspondants et commentateurs politiques sont d’ores et déjà unanimes à condamner Nétanyahou et à exiger sa démission.

 

Pourtant, et pour l’heure, ni la police ni le procureur général n’ont décidé de le mettre en examen.

 

Il est tout à fait légitime de critiquer la politique du gouvernement et la conduite de Benjamin Nétanyahou, mais l’opposition comme la presse doivent aussi se conduire avec respect et agir sans préjugés ni préjudices.

 

La vulgarité et la bassesse de certains journalistes contre Nétanyahou dépassent toute éthique et entendement, mais surtout risquent de mener à une violence incontrôlée telle que nous l’avons connue avant l’assassinat d’Yitzhak Rabin.

 

Dans l’affaire du soldat Azaria, comme dans ces nouvelles affaires, seule la Justice est maîtresse du jeu. Elle demeure toujours implacable et jugera de la même manière un Premier ministre, un simple citoyen ou soldat. Elle publiera son verdict après avoir minutieusement enquêté et étudié tous les aspects de l’accusation, et seulement devant des preuves tangibles et non selon des fonds de rumeurs ou des hypothèses gratuites.

 

Dans un pays démocratique, il existe des lois fondamentales que chacun doit respecter et surtout appliquer à la lettre. Ce n’est ni dans les colonnes d’un journal ni dans la rue que le verdict devrait être prononcé. Pour changer un gouvernement le verdict sera donné uniquement dans les urnes.

 

Rappelons que des allégations et des rumeurs font boule de neige dans l’arène internationale. Elles affaiblissent la position d’Israël à l’étranger dans tous les domaines, et notamment sur le plan économique. Chez certains, elles réussissent même à délégitimer le gouvernement Nétanyahou. Pour preuve, les dirigeants palestiniens disent que Nétanyahou est « un mort vivant », que son gouvernement ne fera pas long feu, et donc, qu’il est inutile de discuter avec lui de la reprise des négociations de paix.

 

Enfin, soulignons que l’enquête et la procédure judiciaire seront bien longues. Selon toute vraisemblance, et sauf coup de théâtre, aucun parti de la coalition ne souhaite une crise gouvernementale et de nouvelles élections anticipées.

 

Dans ce contexte fragile et complexe laissons la Justice faire son devoir et le Premier ministre mener à bien les affaires importantes de l’Etat.

 

 

Actualité 

 

 

 

DEUX ÉTATS D’AFRIQUE À MAJORITÉ MUSULMANE

ENVOIENT LEURS PREMIERS ENVOYÉS EN ISRAËL

Raphael Ahren

Times of Israel, 4 aout 2017

 

 

Le Sénégal et la Guinée enverront leurs premiers ambassadeurs en Israël la semaine prochaine, alors qu’Israël continue d’étendre ses relations en Afrique.

 

Talla Fall, du Sénégal, et Amara Camara, de la Guinée, doivent présenter leurs lettres de créance respectives au président Reuven Rivlin mardi lors d’une cérémonie à Jérusalem, pour pouvoir prendre officiellement leurs fonctions d’ambassadeurs non-résident en Israël. Fall, qui représente également Dakar en Egypte, sera basé au Caire. Camara va travailler de Paris.

 

La Guinée et le Sénégal – deux nations à majorité musulmane en Afrique de l’Ouest – ont récemment amélioré leurs relations avec Israël. Alors que les deux pays avaient des relations diplomatiques avec l’Etat juif, aucun des deux n’avaient jamais avant nommé un ambassadeur en Israël.

 

Dakar et Jérusalem ont convenu il y a deux mois de normaliser leurs liens après qu’Israël a rappelé son ambassadeur au Sénégal en février. Le Sénégal avait soutenu la résolution 2334 du conseil de sécurité des Nations unies en décembre 2016. Jérusalem avait également annulé ses programmes d’aide étrangère au Sénégal dans le cadre de mesure de représailles prises contre les pays qui ont soutenu la résolution contre les implantations israéliennes.

 

Le 4 juin, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré le président sénégalais Macky Sall lors d’un sommet des dirigeants d’Afrique de l’Ouest au Libéria, après quoi les deux dirigeants ont annoncé la reprise des liens.

 

Israël a de nouveau envoyé son ambassadeur, Paul Hirschson, à Dakar, et le Sénégal a promis de soutenir la candidature d’Israël pour obtenir le statut d’observateur à l’Union africaine, a déclaré le bureau du Premier ministre dans un communiqué publié à l’époque.

 

Les dirigeants ont également accepté d’améliorer la coopération en matière de défense et d’agriculture, selon le bureau du Premier ministre.

 

La Guinée et Israël ont renouvelé leurs relations diplomatiques en juillet 2016, près de 50 ans après leur rupture. Le gouvernement de Conakry a été le seul à rompre les liens avec l’État juif après la guerre des Six jours de 1967 (plusieurs autres pays ont rompu leurs relations avec Israël après la guerre de Yom Kippour en 1973).

 

La République de Guinée – à ne pas confondre avec le petit Etat de Guinée-Bissau, qui est également en Afrique de l’Ouest, et la Guinée équatoriale, en Afrique centrale – compte environ 10,5 millions d’habitants, dont 85 % sont musulmans.

 

Sous le slogan : « Israël revient en Afrique et l’Afrique revient en Israël », Netanyahu a déclaré que sa portée diplomatique en Afrique était l’un de ses principaux objectifs de politique étrangère. En offrant aux pays africains une aide au développement, une coopération économique et le savoir-faire d’Israël pour la lutte anti-terroriste, Netanyahu vise à briser la majorité traditionnelle anti-israélienne dans les organisations internationales telles que l’ONU.

 

Au cours des 14 derniers mois, Netanyahu s’est rendu deux fois sur le continent africain et envisage d’assister à un important sommet Afrique/Israël au Togo prévu en octobre.

 

« Israël ne se préoccupe plus du passé, comme le font beaucoup d’anciens pays coloniaux, dans notre discours avec les pays africains. Notre relation est une relation de partenariat », a expliqué Hirschson, l’ambassadeur d’Israël dans les deux pays, au Times of Israel.

 

« Israël et de nombreux pays africains ont beaucoup de similitudes, à la fois dans nos expériences et nos conditions », a-t-il ajouté.

 

« Nous avons connu l’esclavage, l’exil et les réfugiés. Nous avons tous deux été conquis et colonisés et nous avons regagné notre souveraineté dans les temps modernes. Nous avons tous deux une approche familiale et de petites échelles en termes d’agriculture et, comme dans de nombreux cas à travers l’Afrique, nous vivons à l’intérieur et à côté du désert ».

 

Quelques dizaines d’hommes d’affaires israéliens vivent en Guinée et au Sénégal. Netanyahu, lors de sa visite du 4 juin à Monrovia, a rencontré les présidents d’une demi-douzaine de pays d’Afrique de l’Ouest, y compris avec le président Ibrahim Boubacar Keita du Mali, une nation à majorité musulmane avec laquelle Israël n’a pas de relations diplomatiques.

 

Plusieurs leaders africains se sont également rendus en Israël ces derniers mois. Plus tôt cette semaine, le Cap-Vert a annoncé qu’elle ne votera plus contre Israël à l’ONU.

 

 

 

LA JOURNALISTE IRANIENNE NEDA AMIN

MENACÉE DANS SON PAYS REMERCIE ISRAËL

I24 news, 8 aout, 2017

 

 

 

La journaliste iranienne Neda Amin qui a atterri jeudi matin en Israël a remercié le gouvernement israélien pour lui avoir accordé l'asile. Neda Amin a obtenu un visa de deux mois délivré par le Ministre israélien de l'Intérieur Arié Deri, qu'elle espère transformer en statut de réfugié.

 

La jeune femme de 32 ans a fait l'objet de condamnations et de menaces dans son pays d'origine, qui écrivait depuis la Turquie pour la version en persan du Times of Israel. Neda Amin a fui l'Iran pour la Turquie il y a trois ans, mais Ankara a annoncé récemment son intention de renvoyer la jeune femme à Téhéran dans les prochains jours, où elle aurait été très probablement arrêtée par les autorités iraniennes dès son arrivée.

 

Peu après son arrivée, la journaliste a donné une conférence de presse dans les bureaux du Times of Israel à Jérusalem, a fait part de son angoisse de voir la Turquie la renvoyer en Iran. Neda Amin, qui a régulièrement dénoncé les violations des droits de l'homme du régime iranien craignait d'être arrêtée et torturée, en cas de retour à Téhéran.

 

"Je suis très heureuse. Israël est mon pays", a-t-elle déclaré, ajoutant qu'elle se sentait maintenant en sécurité, car personne n'allait dorénavant l'agresser ou l'arrêter. "J'ai été sauvée, j'ai été sauvée", a-t-elle déclaré en persan. "Si les autorités israéliennes me donnent la permission, j'aimerais vivre ici, de tout mon cœur et de tout mon âme. Autrement, je respecterai leur décision", a-t-elle ajouté.

 

Amin a confié que la mère de son père était juive et qu'elle avait toujours eu une sympathie pour Israël et la religion juive. "Mes racines sont quelque peu liées au judaïsme. J'aime Israël depuis ma jeunesse. Je n'ai jamais accepté tous les slogans anti-israéliens du régime", a-t-elle encore dit.

 

"Lorsque sa situation a été portée à mon attention, il y a seulement deux semaines, j'ai parlé aux autorités israéliennes compétentes et leur ai parlé de la situation", a déclaré David Horovitz, le rédacteur en chef du Times of Israel. "Je pensais que nous avions une obligation – le Times of Israel en particulier et l'Etat d'Israël en général – d'aider quelqu'un qui a des problèmes en partie à cause de son lien avec Israël", a-t-il ajouté.

 

La journaliste a expliqué s'être aussi adressée à d'autres pays pour obtenir de l'aide, mais que tous lui avaient demandé d'attendre. "Le seul pays qui a vraiment agi rapidement était Israël", a-t-elle affirmé. "Par opposition à tout ce qui se dit à propos d'Israël, en particulier en Iran qui viole les droits de l'homme, j'ai vu qu'Israël prenait des mesures pour préserver les droits de l'homme, et sauver la vie d'un être humain".

 

Neda Amin a enfin raconté que si elle avait été renvoyée en Iran, elle aurait été arrêtée, torturée, violée, et "forcé d'avouer des choses qu'(elle) n'a pas faites". "Les personnes accusées de collaborer avec le régime sioniste sont régulièrement victimes de ces choses (…) et finalement tuées. C'est ce qui m'a vraiment fait peur", a-t-elle expliqué.

 

"Bienvenue en Israël", a écrit sur son compte Twitter le ministre israélien de l'Intérieur Arié Deri (Shass, parti ultra-orthodoxe) à l'adresse de Neda Amin dans la matinée.

 

Le ministre avait assuré il y a quelques jours que la journaliste bénéficiera du droit d'asile en Israël. "Il y a un réel danger pour sa vie", a déclaré Deri. "J'ai accepté son entrée sur le territoire sans la moindre hésitation", a-t-il ajouté.

 

Le ministre a répondu à une demande de l'Association des journalistes de Jérusalem et l'Association nationale des journalistes. "Amin s'attend à être arrêtée immédiatement à son arrivée en Iran, et risque d'être exécutée à cause de son travail de journaliste", a déclaré le frère de cette dernière dans une lettre adressée au ministre Deri.

 

"C'est une journaliste qui met sa vie en danger seulement parce qu'elle écrit dans les colonnes d'un site d'information israélien", a souligné le ministre de l'Intérieur, cité par Ynet.

 

Nous vous souhaitons Shabat Shalom!

 

 

 

 

 

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