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BDS, LA NOUVELLE STRATÉGIE POUR DÉTRUIRE ISRAEL

  

    

 

 

Chers lecteurs, 

 

Le Communiqué Israël de l'Institut canadien de recherche sur le judaïsme fait peau neuve. Dorénavant, nous ne traiterons plus seulement de l'actualité hebdomadaire, mais également -et surtout- de thèmes d'actualité. Ainsi, nous pourrons couvrir plus en profondeur les dossiers qui affectent Israël et le monde juif en général, sans nous limiter aux nouvelles de la semaine. Le thème de cette semaine est le mouvement de boycott d'Israël, aussi connu sous son acronyme BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Il a été choisi en priorité, car la stratégie du boycott est la dernière en date à avoir été imaginée par ceux qui veulent détruire l'État d'Israël; l'idée étant de ruiner ce pays jusqu'à ce que les Israéliens finissent par accepter la dissolution de leur État. 

 

Par ailleurs, l'actualité hebdomadaire sera toujours traitée bien qu'elle ne sera plus à l'avant-plan. Néanmoins, chacune de nos sélections comprendra des articles généralistes liés à l'actualité des sept derniers jours.

 

Aussi, une fois par mois, vous aurez droit à une sélection de livres qui vous sera proposée par l'Institut et qui seront rattachés à un thème en particulier. Une courte description des ouvrages ainsi que des extraits vous seront fournis.

 

Merci pour votre fidélité, 

 

L'Institut canadien de recherche sur le judaïsme. 

 

 

 

COMMENT BDS DÉTRUIT LE FUTUR ETAT PALESTINIEN

                                   Fred Maroun

Gatestone Institute, 19 avril, 2016

 

Le talon d'Achille des juifs – un extrême de respect de la vie et des droits de l'homme – a été exploité par les arabes dès le lendemain de la déclaration d'indépendance de l'Etat d'Israël. Etant moi-même d'origine arabe, je connais par cœur ce stéréotype que les arabes ont développé sur l'Occident et Israël : ils sont faibles parce qu'ils se soucient de la vie de leurs citoyens et se font un devoir de respecter les droits fondamentaux de leurs ennemis. On attribue à Golda Meir la phrase suivante : « On peut pardonner aux arabes de tuer nos enfants, mais on ne peut leur pardonner de nous obliger à tuer les leurs ».

 

Jusqu'à aujourd'hui, Israël s'est conformé au stéréotype arabe – au point de « cogner au plafond » des immeubles de Gaza que le Hamas utilise à des fins militaires pour demander aux habitants de quitter les lieux avant une frappe de missile -, mais mes conversations avec les sionistes montrent qu'un changement d'attitude est sur le point de se produire. Les Juifs respectent toujours autant la vie, mais leur détermination à minimiser les pertes ennemies et à respecter les droits fondamentaux de leur adversaire paraissent sur le point de s'amenuiser. Les Palestiniens pourraient bien commencer à devoir payer le prix de leurs tactiques.

 

Pendant la guerre d'Indépendance, le camp arabe a fait en sorte que pas un juif ne demeure de son côté de la ligne d'armistice de 1949. En revanche, un nombre élevé d'arabes a été autorisé à demeurer en Israël. Aujourd'hui, ces mêmes arabes représentent 20% de la population israélienne. Le respect d'Israël pour les droits fondamentaux de ses citoyens arabes a été retourné contre Israël par les arabes. L'idée qu'un juif puisse avoir droit de cité sur un territoire arabe a été constamment diabolisée et toute « normalisation » avec les juifs a fait l'objet d'une dénonciation vigoureuse.

 

Par comparaison, les arabes israéliens ont toujours élu des arabes pour les représenter au Parlement, certains poussant l'antisionisme jusqu'à soutenir ouvertement le terrorisme palestinien. Qu'Israël tente d'expulser ces politiciens de la Knesset – ainsi qu'une loi a récemment proposé de le faire – et il sera accusé par l'Occident de faillir à la démocratie ; mais qu'il les maintienne en son sein et il continuera d'être perçu par les arabes comme un Etat faible.

 

En 1967, pendant la guerre des six jours – une guerre défensive menée contre les armées arabes notamment égyptienne et jordanienne – Israël a occupé de vastes portions de territoire arabe comme la péninsule du Sinaï, la Cisjordanie et Gaza. Sitôt l'armistice signé, Israël a proposé de restituer ces terres en échange de la paix et d'une reconnaissance de ses frontières. Moins de trois mois plus tard, le 1er septembre 1967, la Conférence de Khartoum a répondu par « Trois Nons » : non à la paix, non à la reconnaissance, non aux négociations.

 

Israël aurait pu appliquer les règles arabes et déporter toutes les populations des territoires qu'il occupait. Mais il ne l'a pas fait par respect des droits fondamentaux des arabes. Contre son intérêt, Israël a concédé aux Palestiniens une plateforme à partir de laquelle ces derniers travaillent à sa destruction….Lire la Suite

 

 

FACE AU BDS, ISRAËL CONTRE-ATTAQUE ENFIN                                         

Laly Derai                                                                                                  

Aish, 2016

 

 

Quand Israël a-t-il compris que le BDS était une menace stratégique ? Est-ce lors de l’affaire Orange, qui a laissé un goût amer à des nombreux Israéliens ? Est-ce à la lecture des sondages effrayants qui indiquent qu’une bonne partie des étudiants des campus universitaires soutiennent le boycott d’Israël ? Est-ce lorsque le gouvernement israélien a assimilé que ce n’était pas la fin de « l’occupation » que le BDS exigeait mais bien la fin de l’État d’Israël ? Sûrement pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore. Quoi qu’il en soit, désormais, il semble qu’Israël ait enfin décidé de prendre au sérieux cette menace et d’agir en conséquence.

 

Shimon Pérès, le neuvième président de l’État d’Israël, est l’un des principaux partisans de la création d’un État palestinien. Précurseur des accords d’Oslo, fervent défenseur du retrait israélien de Judée-Samarie, il est sans aucun doute l’un des porte-parole les plus acharnés de la solution à deux États. Et pourtant, lors de sa récente visite en Afrique du Sud, c’est à lui que s’en sont pris les activistes du BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) qui ont manifesté devant l’hôtel Intercontinental où il prononçait un discours lors d’une conférence organisée par la communauté juive locale.

 

Cette histoire résume parfaitement pourquoi le BDS est devenu une menace stratégique pour l’État d’Israël. Car elle exprime les véritables motivations de ce mouvement qui, jusqu’à récemment, affirmait lutter contre « l’occupation » israélienne en Judée-Samarie, mais s’avère avoir radicalisé son discours et révélé ses véritables objectifs, à savoir la disparition de l’État d’Israël.

Le placardage d’affiches accusant Israël d’apartheid dans le métro de Londres est une provocation qui révèle la volonté des activistes anti-israéliens de rameuter de nouveaux publics et de faire pénétrer leur narratif radical au sein du mainstream. Désormais, on assiste régulièrement, dans le monde entier, à des manifestations présentant Israël comme un pays raciste, dont l’existence même est illégitime. Des manifestations particulièrement populaires dans les universités, où étudie la prochaine génération des dirigeants mondiaux. Ainsi, la cellule du parti Labor de la prestigieuse université d’Oxford a publié il y a quelques jours un manifeste de soutien au BDS. Les membres de cette cellule constitueront, dans quelques années, la base des leaders du parti britannique.

 

Face à cette montée en puissance des organisations anti-israéliennes de par le monde, à Jérusalem, on a décidé de monter d’un cran également dans le combat contre le BDS, tout en refusant de contrer ce mouvement sur la place publique. En effet, c’est surtout dans les coulisses qu’Israël agit, afin de ne pas offrir au mouvement anti-israélien la publicité qu’il recherche. Ministres, députés, fonctionnaires, leaders d’opinion sont contactés discrètement pas les différentes ambassades qui leur fournissent des informations sérieuses sur les motivations du BDS et ses mensonges concernant Israël.

 

En Grande-Bretagne seulement, grâce à ces activités discrètes, le gouvernement a voté de nouvelles directives interdisant aux municipalités et aux organisations étatiques de boycotter des fournisseurs israéliens, sous peine de lourdes amendes. Une loi a également été adoptée, interdisant aux directeurs de fonds publics de retirer leurs investissements d’Israël à des motifs politiques. Enfin, les comptes en banques de plusieurs ONG anti-israéliennes ont été gelés. Israël est également très présent sur les campus britanniques…Lire la Suite

 

 

 

  BDS : UNE ARME DE DESTRUCTION MASSIVE CONTRE ISRAËL

                                     Guy Millière

                                         Israel Magazine, 16 dec., 2015

 

 

Israël : gagner la guerre cruciale, celle des mots et de la propagande. L’antisémitisme est souvent défini par ceux qui l’étudient comme la plus vieille et la plus tenace des haines qui aient affecté l’humanité. Il a reflué, parfois. Mais ses reflux ont toujours été suivis de recrudescences, et celles-ci ont, en général, préparé le terrain à des massacres, voire à bien pire. A chaque recrudescence, l’antisémitisme a changé de visage et d’apparence, tout en gardant les mêmes caractéristiques fondamentale.

En Europe, au dix-neuvième siècle, l’antisémitisme a, ainsi, semblé connaître une accalmie : il est revenu en force rapidement et n’a cessé ensuite de mon­ter en puissance et en intensité jusqu’au déferlement du nazisme et jusqu’à la Shoah. Il a connu une nouvelle accalmie ensuite : il remonte aujourd’hui.

 

Au dix-neuvième siècle, son nouveau visage a été d’une part l’antisémitisme anticapitaliste et qui a dépeint les Juifs comme des profiteurs avides et apatrides, d’autre part l’antisémitisme racialiste tiré des écrits de penseurs frelatés tels Arthur Joseph de Gobineau ; sa nouvelle apparence a été l’antisémitisme politique, qui s’est retrouvé en France chez des gens comme Jules Guesde ou Edouard Drumont avant de migrer vers l’Allemagne chez les théoriciens du national-socialisme.

 

A partir de la fin des années 1960, son visage est devenu celui de l’‘antisionisme”, son apparence, celle de la lutte pour la “cause palestinienne”. D’emblée, les “antisionistes” ont tenté de dire qu’ils n’étaient pas antisémites et que leur discours n’avait rien à voir avec celui des antisémites à l’ancienne. La “cause palestinienne” leur a servi de masque. Si Israël a, depuis sa (re)naissance, gagné les guerres destinées à le détruire, à devenir un pays libre, prospère, puissant, Israël n’a pas gagné une guerre, pourtant cruciale, celle des mots et de la propagande, et cela menace aujourd’hui la liberté, la prospérité, la puissance d’Israël, voire sa survie.

 

Israël semble désormais comprendre le danger, se mobiliser. La mobilisation concerne le mouvement BDS, Boycott-Désinvestissement-Sanctions qui vise à asphyxier Israël économiquement et financièrement. C’est une immense et hideuse imposture qui vient de loin.

 

Dans les idées de BDS se retrouvent non seulement l’antisémitisme du 19ème siècle, qui dépeint les Juifs comme des profiteurs avides, mais des éléments venant d’un antisémitisme plus ancien (le thème du Juif qui vole ce qui n’est pas à lui, et qui s’installe sur la terre des autres, en usurpateur) : ces idées font aisément écho dans l’inconscient collectif de populations vivant dans des pays en lesquels l’antisémitisme est si profondément ancré qu’il y est aussi naturel (et vicié) que l’air qu’on respire.

 

Sans l’antisémitisme né dans la seconde moitié du vingtième siècle, l’‘antisionisme”, et sans ce qui en découle, la diabolisation d’Israël, BDS ne pourrait exister : la diabolisation d’Israël, pour fonctionner, s’est appuyée sur l’antisémitisme antécédent et s’est contentée de l’actualiser, en disant qu’Israël s’est créé sur la terre d’un “autre peuple”, qui a été chassé, exploité, “colonisé”, détruit par des Juifs (profiteurs et avides, bien sûr). Des touches de léninisme et de tiers-mondisme ont été ajoutées : Israël a été décrit comme un pays essentiellement impérialiste, voire comme un pays d’‘apartheid”.

 

Sans le masque constitué par la “cause palestinienne”, BDS pourrait exister moins encore : l’invention du “peuple palestinien” à la fin des années 1960 par les services du KGB aux fins de transformer la guerre exterminationniste contre Israël en “lutte de libération nationale” a été décisive. Israël a cessé d’apparaître comme un petit pays assiégé par des pays fanatiques assoiffés de sang juif, et a commencé à être présenté comme une grande puissance cherchant à écraser un petit peuple, qui est devenu la quintessence des peuples opprimés. Israël n’a plus été décrit comme un pays menacé, mais comme un pays menaçant. L’armée israélienne n’a elle-même plus été décrite comme une armée de défense, mais comme une armée d’agression. L’économie israélienne n’a plus été dépeinte comme une économie dynamique, mais comme une économie de prédation.

 

C’est parce que BDS s’appuie sur tout cela qu’en une décennie il a pu rencontrer aussi vite un accueil si favorable, jusqu’au sein d’instances gouvernementales dans le monde occidental, jusque dans les conseils d’administration, et jusque dans les milieux artistiques et culturels occidentaux.

 

Youval Steinitz, ministre des Infrastructures nationales, a déclaré que le boycott des produits israéliens mis en avant par BDS rappelait ignominieusement le boycott des commerces et des produits juifs sous le Troisième Reich, et que le boycott des universités et des professeurs israéliens par des universités et des professeurs européens rappelait l’exclusion des Juifs de certains milieux et certains lieux en Europe au temps où l’étoile jaune était imposée aux Juifs. il importe donc de rappeler aux Européens la ressemblance nette entre les comportements d’aujourd’hui et d’hier. Mais ce n’est pas suffisant. Diffuser des textes de BDS en se contentant d’y remplacer les mots “Israël”, “Israéliens”, “colons israéliens” par les mots “Juif” ou “Juifs” et les mettre en parallèle avec des libelles antisémites des années 1930 ferait apparaître les textes du mouvement BDS pour ce qu’ils sont…Lire la Suite

 

 

                      « BDS EST UNE ORGANISATION FONDEE

                       AVANT TOUT SUR LA HAINE DU JUIF »                                        

                                           Pierre Rehov        

 

Le Monde Juif, 18 juin, 2015

 

Le réalisateur de documentaires sur le conflit israélo-palestinien, Pierre Rehov, a dévoilé dimanche la première bande annonce de son nouveau documentaire choc « Beyond Deception Strategy ». Une enquête consacrée au mouvement anti-israélien BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Un sujet d’actualité explosif et brûlant. Le Monde Juif .info a interrogé le démystificateur des impostures palestiniennes :

 

Comment vous est venue l’idée de démystifier l’imposture BDS ? Les mensonges du BDS sont abominables pour quelqu’un vivant en Israël. J’ai personnellement été souffrant il y a deux ans, et pris en charge par un grand hôpital de Tel Aviv. Alors que le BDS appelait au boycott pour les pseudo-raisons que l’on sait, je me suis retrouvé pris en main par un service dirigé par un Musulman, et j’ai dû faire la queue derrière de nombreux Arabes plus d’une fois pour obtenir les documents dont j’avais besoin. Chaque jour je me disais : si seulement j’avais une caméra avec moi, je n’aurais qu’à la poser sur un trépied et appuyer sur le bouton pour démonter les mensonges du BDS. Chacun de mes films répond à des mythes propagés par les anti-sionistes. Il manquait un documentaire sur le BDS et la réalité de la vie quotidienne en Israël. C’est fait.

 

Le parallèle entre les appels au boycott des commerces juifs par les nazis et les appels au boycott d’Israël par les Palestiniens, est-il justifié ? Assez curieusement, les Palestiniens sont les premiers à souffrir du boycott et beaucoup s’y opposent, en tout cas en privé. La comparaison avec les boycotts nazis est tout à fait acceptable car elle correspond à une réalité. Même si quelques dizaines de Juifs mal informés ont rejoint le BDS, ce mouvement est avant tout une organisation fondée sur la haine du Juif et, à ce titre, doit être interdite dans tous les pays où elle se propage comme un virus ou un cancer.

Israël est un pays high Tech, créé par des pionniers et des survivants des camps de la mort. Les Israéliens, jusqu’à présent, se préoccupaient peu de l’opinion internationale. La doctrine se résume à une phrase : « De toutes façons, quoi que l’on fasse, nous serons condamnés ». Seulement le BDS atteint Israël au cœur, c’est à dire au niveau économique et social.

Quand un homme de l’envergure de Stephen Hawkins se laisse berner par le BDS alors qu’il survit sur son fauteuil grâce à une technologie israélienne, l’heure est grave. Je ne parle pas de certains clowns du show business qui suivent la mode pour faire plus d’audience, ou de néo-nazis du type Roger Waters. Mais de plus en plus d’intellectuels, pourtant de haut niveau, croient défendre les « Palestiniens » en s’attaquant à la recherche scientifique israélienne dont, pourtant, les avancées sont spectaculaires. Le BDS, c’est un mélange de mensonges, de haine, de bêtise, qui atteint les cellules saines de la société après avoir fait son lit de tous les paumés, de tous les aigris, de tous les pseudo-révolutionnaires gauchos du dimanche. Israël se réveille (enfin !) car cette fois la menace est réelle. Il ne s’agit plus simplement de diffamation propagée par France 2 ou le Monde Diplomatique…

 

Pour Netanyahu, la meilleure arme d’Israël contre BDS c’est la vérité, est-ce suffisant pour le vaincre ? Je connais cette phrase. Dire que la vérité est le meilleur moyen de combattre le mensonge, c’est se retrouver une fleur à la main contre un canon lourd. Nos ennemis se moquent des faits, qu’ils connaissent très bien. Leur volonté est de nous détruire, de nous exterminer. Ils veulent voir le drapeau palestinien flotter sur la Knesset. Tant qu’Israël ne ressemblera pas à un pays du tiers monde livré à la sharia, rien ne les satisfera. Contre cela, il suffirait de dire  » La vérité est de notre côté? » Ce n’est pas davantage le cas aujourd’hui que ce l’était entre 1930 et 1945. Quand vous avez plus d’un milliard d’individus qui continuent de croire que les  » Protocoles  » sont authentiques et que les Juifs mélangent le sang chrétien au pain de Pâques, il ne suffira pas de dire « Ce n’est pas vrai ». Notre contre-attaque s’appelle  » Hasbara « , ce qui veut dire  » explication « . S’il suffisait d’expliquer pour obtenir gain de cause, cela se saurait. Malheureusement, la contre-attaque est trop molle. Il faut intervenir à tous les niveaux. Je dis bien, tous les niveaux. Nous n’avons pas le droit de laisser se répandre les mensonges et la haine au nom de la liberté d’expression. Barghuti ne devrait pas pouvoir vivre tranquille à Ramallah. Sa place est derrière les barreaux… ou pire.

 

Selon vous, le BDS est-il une menace plus préoccupante pour Israël que la bombe iranienne ? Je me suis toujours beaucoup plus préoccupé des victoires médiatiques de nos ennemis que de leurs capacités militaires. Un Iran nucléaire est un danger réel, mais Israël dispose d’une capacité de représailles sans doute 100 fois plus puissante que les 2 ou 3 bombinettes de type Hiroshima que l’Iran serait capable de produire. Le nucléaire au niveau d’un Etat (je ne parle pas de la menace terroriste associée) est un outil stratégique de domination ou de dissuasion. Je n’imagine pas Téhéran envoyer un missile nucléaire sur Israël, au risque de se faire effacer de la carte et de déclencher une guerre mondiale avec pour conséquence l’éradication de l’espèce humaine… En revanche, le BDS est une menace réelle, présente, quotidienne, qui se répand à la façon de métastases. « La calomnie, Monsieur, vous ne savez guère ce que vous dédaignez  » La longue tirade du  » Figaro  » de Beaumarchais commençant par cette phrase résume à elle seule le vrai danger. La calomnie a toujours été la première phase d’une campagne de délégitimisation contre le peuple Juif, conduisant à des massacres. Cette fois, il s’agit d’empêcher les Juifs de se défendre, et donc d’annihiler leur Etat et leur armée avant de reprendre le travail d’extermination. En cela, je considère le BDS comme l’une des plus grandes menaces envers Israël et le peuple Juif. Je serais partisan de l’arrestation et de la condamnation aux peines les plus extrêmes contre ses dirigeants pour volonté génocidaire, avant qu’il ne soit trop tard.

 

 

ACTUALITES

 

SHIMON PERES : SON PLUS DUR COMBAT

Nathalie Sosna-Ofir

ACTUJ, 14 sept, 2016

 

 

Inquiétude en Israël ce mardi soir. Tout le pays est suspendu aux informations qui filtrent depuis l’Hôpital Sheba de Tel-Aviv, là où quelques heures plus tôt, Shimon Pérès, 93 ans, l’ex-président israélien, a été admis. Ce qui apparaissait comme une grande faiblesse s’est avéré être un sérieux accident vasculaire cérébral. Les examens réalisés ainsi que le scanner ont révélé une importante hémorragie interne. Le Prix Nobel de la Paix a été placé sous coma artificiel et sous assistance respiratoire dans l’unité des soins intensifs. « Le 9e président de l’Etat d’Israël, Shimon Pérès a fait un grave AVC, les meilleurs médecins sont auprès de lui » a communiqué le directeur de l’hôpital à la presse. « Mon père est un être exceptionnel, je reste optimiste, même si les heures qui viennent vont être éprouvantes. Nous auront certainement des décisions à prendre » a quant à lui déclaré Hami, le fils de l’ex-président qui a tenu à remercier les médecins pour les soins prodigués à son père. Il a également remercié tous ceux qui de par le monde et en Israël ont envoyé, tout au long de la soirée, des messages de soutien rappelant à quel point son père aimait du plus profond de son cœur son pays et son peuple.

 

« Je souhaite à l’ancien président une guérison rapide. Shimon, nous t’aimons et tout le peuple espère ta guérison » a publié Benjamin Netanyahou sur sa page Facebook dès l’annonce de la nouvelle alors qu’Itshak Herzog, le chef de l’opposition a, dans un tweet, souhaité un prompt rétablissement à Shimon Pérès afin qu’il revienne rapidement faire entendre ses paroles emplies de sagesse.

 

Shimon Pérès était encore très actif, notamment à travers ses activités de président du Centre pour la Paix qui porte son nom, un centre qui promeut la coexistence entre Juifs et Arabes. Il était resté l’un des plus fidèles ambassadeurs d’Israël à travers le monde et encore ce matin, il rappelait dans une interview l’importance d’acheter des produits made in Israël. Il est évident que ce mardi soir, Shimon Pérès luttait pour sa vie.

 

 

« PERES EST COUVERT DE SANG»:

LES TWEETS CHOQUANTS D'UN DÉPUTÉ ARABE

David Munk        

ACTUJ, 9 sept, 2016

 

 

En quelques tweets, le député arabe israélien Basel Ghattas est parvenu à créer une polémique alors que le sort médical de l’ancien président Shimon Peres est suivi en direct par les Israéliens depuis mardi soir, sur tous les médias d’information du pays. L’élu de la Liste arabe unifié a publié une série de messages virulents à l’égard du leader travailliste, victime d’un accident vasculaire cérébral hier. « Est-ce le dernier voyage de Peres? Nous ne pouvons pas savoir, l'homme a sept vies » a commenté M. Ghattas.  « Peres a été l'un des piliers du projet sioniste : le colonialisme expansionniste. Il était le plus cruel, le plus extrême et a causé le plus de dégâts au peuple palestinien ».

 

Dans un autre tweet, il écrit : « Malgré toutes ces caractéristiques, Peres a réussi à se présenter comme une colombe et à obtenir un prix Nobel de la paix. De toute évidence, sans notre aide directe ou indirecte, il ne serait pas parvenu à cela. À son décès, nous nous souviendrons de sa personnalité tyrannique, responsable de crimes de guerre contre nous ». Son tweet de conclusion est dans la même veine : « Peres est couvert de sang de la tête aux pieds. On ne va pas se dépêcher de participer et de contribuer à la tristesse et à la douleur collectives

 

Repris par plusieurs médias israéliens et commenté sur les réseaux sociaux israéliens, la saillie radicale du député arabe a suscité la colère du député de l’Union sioniste, Itzik Shmuli. « Ghattas est un petit homme pathétique dont l'entière contribution politique se résume à semer la haine, soutenir le terrorisme et de provoquer rien que pour son auto-promotion. Il n'est même pas capable de prononcer le nom de Peres » a condamné M. Shmuli. Shimon Peres est actuellement soigné à l’hôpital Tel Hashomer de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. Sa situation, toujours grave mais stable selon les médecins, aurait connu une légère amélioration. Sa vie ne serait pas en danger.

 

 

Colonel : les tirs sur le Golan sont une « nouvelle réalité »: Sue Surkes, Times of Israel, 14 sept., 2016 

David Govrin : « J’ai échangé avec Abdel Fattah al-Sissi en arabe »: Nathalie Sosna-Ofir, ACTUJ, 13 sept., 2016

 

Shabbat Shalom!

 

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