POUR UN EX-MINISTRE, LA PAIX ISRAÉLO-SAOUDIENNE
EST ‘DANS LES CARTES’
Judah Ari Gross
JTA, 7 aout, 2016
Un ancien ministre israélien qui a fait partie du groupe d’Israéliens qui a rencontré la délégation saoudienne qui s’est rendue à Jérusalem et à Ramallah le mois dernier, a déclaré que les Israéliens pourraient visiter l’Arabie saoudite « bien plus tôt que vous ne pourriez en rêver ».
Pendant une conférence téléphonique organisée mardi avec les médias britanniques par le Centre de recherche et de communications israélo-britanniques, le rabbin Michael Melchior a déclaré que le jour où les Israéliens pourront se rendre dans l’État du Golfe est « dans les cartes et, comme nous disons, inshallah, avec l’aide de Dieu, il arrivera très vite. » Inshallah signifie ‘si Dieu veut’ en arabe.
Melchior, ancien député d’un ancien parti de gauche (Labor – Meimad) et ancien ministre des Affaires de la Diaspora, a déclaré que sa rencontre avec les Saoudiens avait porté sur les sujets religieux liés à la diplomatie entre les deux pays. Melchior, hiérosolymitain qui est également grand rabbin de Norvège, a déclaré que « la paix religieuse est un moyen d’utiliser une autre langue que la langue laïque du plan de paix arabe […]. La paix religieuse est un moyen d’inclure ces mollahs qui ne font pas encore partie de cette pensée. »
Interrogé au sujet de la promotion par l’Arabie saoudite de l’extrémisme religieux dans le monde entier, il a déclaré que « nous essayons d’avancer sur le côté positif de ceci. Aujourd’hui, une grande partie du monde sunnite, et du monde chiite, veut faire partie du monde. L’Arabie saoudite investit beaucoup à faire adopter l’initiative de paix arabe par les Israéliens, au moins comme base de négociations. »
Melchior a note que, bien que les rencontres israélo-saoudiennes du mois dernier aient déclenché des condamnations du Liban et du groupe terroriste libanais qu’il soutient, le Hezbollah, « le monde arabe sunnite n’a ni condamné ni soutenu » ces rencontres. Le parti arabe israélien Hadash fait exception, a-t-il reconnu. Le parti a condamné la visite comme une « partie de la normalisation de la coopération entre l’Arabie saoudite et Israël contre l’Iran, la Syrie et les mouvements de résistance dans la région ». Le groupe terroriste palestinien du Hamas a également condamné ces rencontres.
« Même la condamnation du Hamas était très légère, ils disent que ce n’était pas le bon moment pour une telle rencontre, mais ils ne la condamnent pas réellement, a déclaré Melchior. Le seul argument soulevé par les opposants à ces rencontres (Hassan Nasrallah et compagnie) a été que c’était un moyen de passer des accords directs entre l’Arabie saoudite et Israël et de contourner la question palestinienne, ce qui est une absurdité totale puisque les rencontres ont eu lieu dans les bureaux de l’un des dirigeants de l’Autorité palestinienne, et que tout l’objet de ces rencontres étaient de voir comment nous pourrions inclure l’initiative de paix arabe [dans les négociations de paix] et créer une paix entre Israël et la Palestine dans ce cadre. »
Pendant sa visite du mois dernier, la délégation saoudienne, dirigée par l’ancien général Anwar Majed Eshki, a rencontré le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et d’autres responsables palestiniens à Ramallah. Elle a également rencontré à Jérusalem Dore Gold, diplomate de longue date et directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères.
ISRAËL PENSE QUE L’INFILTRATION DU
DRONE RUSSE ETAIT UN ACCIDENT (MEDIA)
Times of Israel, 7 aout, 2016
Une enquête interne de l’armée de l’air israélienne a conclu qu’un drone entré dans l’espace aérien israélien le mois dernier a probablement traversé la frontière à cause d’une « erreur humaine », a annoncé lundi le quotidien Haaretz. Le drone était entré depuis la Syrie dans l’espace aérien israélien le 17 juillet. L’armée israélienne avait tenté d’abattre trois fois l’objet, mais avait échoué.
Le drone appartenait à la Russie, et pas au Hezbollah, comme cela avait initialement été suspecté, a annoncé dimanche Haaretz. Lundi, le quotidien a annoncé qu’Israël avait parlé sept fois aux opérateurs de l’armée de l’air russe immédiatement après l’incident. Les Russes avaient initialement nié avoir envoyé leur drone, avant de finalement avouer qu’il leur appartenait.
Le drone a été lancé depuis une base contrôlée par la Russie près de Damas. Après sa traversée de la frontière, les responsables israéliens ont très rapidement appelé leurs homologues russes sur la ligne établie entre les deux pays pour se coordonner sur la Syrie. Mais pendant sept appels téléphoniques passés en 20 minutes, les Russes ont maintenu ne pas avoir envoyé de drone en territoire israélien. Après qu’Israël a montré qu’il ne s’agissait pas d’un drone israélien, ordre a été donné de l’abattre.
Israël pense à présent que l’incident était le résultat d’une « erreur humaine », comme l’a souligné la Russie, selon l’article. Les services militaires israéliens avaient initialement présumé que le Hezbollah, groupe terroriste libanais, était responsable de cette infiltration. L’unité de défense aérienne de l’armée a tiré deux missiles Patriot sol – air sur le drone, et un missile air – air a également été tiré par un avion de combat israélien.
Les lancements de missiles avaient déclenché les alarmes anti-raid aérien dans le nord d’Israël. Aucune roquette n’avait cependant été tirée en territoire israélien. Anes al-Naqqash, combattant libanais lié au Hezbollah, avait affirmé à ce moment que le drone avait bien été envoyé par le groupe, et qu’il venait de commencer à photographier des manœuvres militaires dans le Golan quand il avait reçu des tirs et fait demi-tour.
En novembre, Moshe Yaalon, alors ministre de la Défense, avait annoncé qu’un avion russe était entré dans l’espace aérien israélien, mais que le sujet avait été « immédiatement réglé via les canaux de communication » entre les deux pays. En mars, le roi Abdallah II de Jordanie avait déclaré au Congrès américain que des avions israéliens et jordaniens avaient affronté ensemble des avions russes en janvier sur le sud de la Syrie, et les avaient empêché de traverser leur frontière commune.
SUBVENTIONNONS LA RRRREVOLUTION!
Lise Ravary
Journal de Montreal, 4 aout, 2016
Les subventions, c’est comme les coquerelles. Elles résistent à tout. Que ce soit la gauche, la droite ou le centre mou qui demande une aide financière, il y a toujours un ministre pour dire «oui, merci, et surtout n’oubliez pas notre logo».
Le 9 août, 50 000 représentants de la grande gauche internationale débarqueront à Montréal pour le Forum Social Mondial, le Davos des pauvres, tenu pour la première fois dans un pays riche et accommodant avec l’argent public. Le FSM dit ne pas collaborer avec des individus et des entreprises qui appuient l’occupation et la colonisation israéliennes. Mais n’a aucun scrupule à accepter de l’argent de gouvernements pro-Israël.
Grâce à la générosité des contribuables, des groupes comme Tendance bolchévique internationale et le Mouvement mondial de paix par l’adoption du Calendrier des Treize Lunes débattront autour du thème «Un autre monde est nécessaire». On ne sait trop combien le fédéral a contribué au FSM. Le Québec, via le Secrétariat à la métropole, a promis 100 000 $. La Ville de Montréal apparaît aussi dans la liste des «partenaires engagés».
Les montants sont petits, mais c’est une question de principe. Payer pour se faire démolir, voilà une drôle d’idée. Parmi les 1163 comités «autogérés» participants, on trouve des groupes écologistes raisonnables et des melons d’eau (vert en dehors, rouge en dedans), des congrégations religieuses, des ONG respectables, d’autres moins, des pacifistes, des négationnistes du 11 septembre, des promoteurs de théories du complot et même des organismes qui soutiennent le terrorisme, incluant des groupes ouvertement antisémites.
Le FSM a pris quatre engagements envers les participants: être écoresponsable, sécuritaire, accessible et de varger autant que possible sur Israël en promettant «un monde sans apartheid». Dans toute la littérature officielle du FSM, seuls les Palestiniens sont nommés expressément. Pas les Syriens, pas les Vénézueliens, pas les Yazidis, pas les Congolais, pas les Rohingyas, pas les Nord-Coréens. Pourtant, la liste des peuples qui souffrent est longue.
Beaucoup de temps et d’espace seront consacrés au mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël, à l’encontre de la politique officielle du Canada, du Québec et de la Ville de Montréal. Le gouvernement de Justin Trudeau a voté une motion contre BDS en février dernier. Le ministre Jacques Daoust ainsi que le président de l’Assemblée nationale, Jacques Chagnon, reviennent de mission en Israël et le maire Coderre n’a jamais caché son impatience envers BDS.
Le FSM dit ne pas collaborer avec des individus et des entreprises qui appuient l’occupation et la colonisation israéliennes. Mais n’a aucun scrupule à accepter de l’argent de gouvernements pro-Israël.
Les Palestiniens ont toujours servi de ballon de football pour les activistes de gauche. Ce n’est pas tant la cause palestinienne qui les motive que son potentiel de dissension planétaire. J’ai lu récemment Palestine, des entretiens avec Noam Chomsky et Ilan Pappé, des intellectuels de gauche opposés à l’existence d’un État pour les Juifs.
À la question «seriez-vous solidaire d’une Palestine néolibérale si tel était le choix des Palestiniens?», la réponse était claire: «en effet, il faudrait revoir… l’idée de solidarité». Naomi Klein, invitée au FSM, a le mérite d’être franche: régler les changements climatiques doit impérativement passer par un changement de système, mais sans jamais préciser l’alternative envisagée.
Ces débats finissent toujours par opposer capitalisme et libéralisme passablement amochés au vieux rêve discrédité du marxisme, du socialisme, du communisme qui ont tous en commun le recours à la répression pour garder le peuple dans le rang. Si la gauche a de meilleures idées que celles des taches de l’Histoire que furent Lénine, Staline, Pol Pot, Mao, Castro ou Chavez, qu’elle le dise! Nous en aurions au moins pour notre argent.
PHILIPPE VAL : "REPONSE D'UN FRANÇAIS NON
MUSULMAN NON JUIF A L'APPEL DES 41"
Marissa Newman
JDD, 7 aout, 2016
"Mes chers amis, en publiant un appel dans le JDD de la semaine dernière, vous avez courageusement répondu à une nécessité. Français et musulmans, vous êtes la première voix qui, à vos risques et périls, ose reconnaître que l'islam connaît en son sein une crise profonde. Vous acceptez de regarder la réalité en face pour constater ce que beaucoup font semblant d'ignorer, à savoir que la radicalisation islamique, qui est le cœur de cette crise, représente une menace mortelle pour la concorde démocratique et républicaine. Et vous en appelez à un travail intellectuel, culturel et législatif pour réformer l'islam de France et répondre à la question du collectif national, lequel comprend évidemment les Français musulmans : 'Mais où êtes-vous? Que faites-vous?'.
Je pense que l'immense majorité des Français, quelle que soit leur origine, attendait ce geste depuis longtemps et l'accueille avec gratitude. Quoi qu'en pensent les partis extrémistes, les Français se savent d'origines diverses depuis des siècles et la longue paix que nous connaissons depuis le milieu du XXe siècle a marginalisé un racisme, qui, s'il doit encore être fermement combattu, n'en est pas moins minoritaire en France. Les sages réactions populaires devant l'atrocité des attentats viennent de le prouver à maintes reprises, et votre main tendue ne peut que renforcer ce désir d'amitié qui fait la beauté d'un pays. "Vous avez vous-mêmes condamné et gâché votre geste" Mais à la lecture on ressent un premier doute : vous ne citez pas Charlie, mais des caricaturistes…
Et puis arrive la confirmation, proprement dramatique : vous avez vous-mêmes condamné et gâché votre geste, dès les premières lignes de votre appel. Dans votre étrange liste des victimes du terrorisme, – vous parlez du Bataclan, du meurtre des policiers, de Nice, du prêtre – vous avez omis les juifs, parmi les premiers visés par le terrorisme et aux premiers rangs des victimes désignées. Vous avez oublié, pour s'en tenir à la France, les victimes de Mohamed Merah et celles de l'Hyper Cacher.
Il n'y a que deux hypothèses, également catastrophiques : – soit vous l'avez fait exprès, pour rallier le plus de monde possible sans avoir à affronter l'antisémitisme qui cimente une part non négligeable de l'islam. Et cela revient à avouer que vous avez déjà perdu la bataille que vous prétendez mener ;
– soit c'est un oubli inconscient et cela veut dire que vous n'avez pas encore compris la nature de la maladie qui menace de mort l'État de droit, maladie dont vous n'avez pas encore réussi vous-mêmes à guérir. Il faut espérer que certains d'entre vous aient signé cet appel en confiance, sans le lire. On ne peut croire que certaines personnes estimables aient commis cette faute. «Si nous réfléchissons à partir d'un mensonge par omission, nous sommes condamnés à la guerre par soumission» "Jamais nous n'accepterons de tels 'compromis' langagiers"
Cet épisode n'est pas sans rappeler la réaction du Premier ministre Raymond Barre après l'attentat de la synagogue de la rue Copernic, quand il avait déploré qu'en plus des juifs, il y avait aussi des victimes innocentes.
Mes amis, je tiens à vous le dire. Jamais nous n'accepterons de tels "compromis" langagiers qui ne sont rien d'autres que des muettes permissions données aux futurs criminels antisémites. Or – il faut en persuader haut et fort tous ceux qui en doutent, sans quoi votre démarche n'a aucun sens – la France, c'est aussi le pays des Français juifs. Nous sommes indissolublement liés à la composante juive de la France par notre histoire commune, notre culture et l'établissement des lois qui garantissent les libertés et la concorde. Ceux qui pensent que l'on pourrait trouver une telle honteuse sortie à la période dramatique que nous traversons se trompent lourdement. Nous ne nous laisserons pas faire. De même que les Français se dresseront pour défendre les Français musulmans qui enrichissent leur pays en aimant et en respectant l'État de droit, de même ils se dresseront pour défendre leurs concitoyens juifs et la mémoire ineffaçable des victimes assassinées parce que juives.
Amis signataires, chacun est prêt à faire crédit de votre bonne volonté. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Republiez votre appel, avec la liste exhaustive des attentats par ordre chronologique. Et justement parce que vous savez que c'est le mot problématique pour une partie de la communauté musulmane, écrivez en toutes lettres le mot juif. Seul l'effort de regarder et de nommer la réalité nous permet de réfléchir à des solutions. Si nous réfléchissons à partir d'un mensonge par omission, nous sommes condamnés à la guerre par soumission."
MASSACRE DES JEUX OLYMPIQUES DE MUNICH : MAHMOUD ABBAS A FINANCE L’ATTAQUE TERRORISTE
Le Monde Juif, 6 aout, 2016
Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a observé une minute de silence en présence d’athlètes israéliens et allemands et énuméré les noms des onze otages israéliens tués par des terroristes palestiniens du groupe Septembre noir. Pour ne jamais oublier : Mark Slavin (18 ans), Eliezaar Halfen (24 ans), Andre Spitzer (27 ans), David Mark Berger (28 ans), Zeev Friedman (28 ans), Yosef Romano (32 ans), Moshe Weinberg (32 ans), Yosef Gottfreund (40 ans), Amitzur Shapira (40 ans), Yakov Springer (50 ans), Kehat Schor (53 ans)
« Les jeux Olympiques ont toujours été une affirmation de la vie. Que cette commémoration soit une affirmation de leurs vies », a déclaré Bach en présence de deux veuves des victimes de Munich. En 1999, dans une autobiographie intitulée « Palestine : de Jérusalem à Munich », Abou Daoud, le terroriste palestinien considéré comme le « cerveau » de la prise d’otages des athlètes israéliens, révélait que Mahmoud Abbas, l’actuel dirigeant palestinien, était alors « le financier de l’opération ».
YARDEN GERBI, "HÉROÏNE'' ISRAÉLIENNE DES JO DE RIO
Times of Israel, 8 aout, 2016
La judokate israélienne Yarden Gerbi a remporté mardi la médaille de bronze dans la catégorie des -63kg aux Jeux Olympiques de Rio face à sa rivale japonaise Miku Tashiro. Dans la foulée, le président israélien Reuven Rivlin a appelé Gerbi pour la féliciter. "Tout le peuple d’Israël est ému. Nous avons prié pour votre réussite. Vous êtes une vraie championne. Bravo. Vous êtes notre héroïne du jour. Au nom des citoyens d’Israël, je vous remercie " a déclaré le président.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a également appelé Gerbi pour lui témoigner le soutien du pays. "Bien joué. Nous sommes tous fiers de vous, vous avez donné un sentiment merveilleux à tout un pays !" Plus tôt, Netanyahou a publié un message Facebook dans lequel il a écrit : "Bien joué Yarden. Nous sommes tous fiers de toi." Le Premier ministre a également demandé à Gerbi de féliciter les autres membres de la délégation olympique. "Je veux à travers vous également féliciter tous les membres de la délégation, je suis sûr que vous apporterez encore de beaux résultats."
Plus tôt mardi, Gerbi a été vaincue lors du temps supplémentaire par la brésilienne Mariana Silva en quart de finale avant de s'imposer face à la japonaise Miku Tashiro et remporté la médaille de bronze. Yarden Gerbi devient à 27 ans la huitième athlète israélienne à remporter une médaille olympique.
Nous souhaitons à nos lecteurs Shabbat Shalom!
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