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HOMMAGE AUX VICTIMES DU TERRORISME À TEL-AVIV

  

             

 

 

EN COSTUMES-CRAVATES, LES HOMMES ARMÉS ONT BRISÉ

LES ESPOIRS DE FIN DE LA VAGUE DE TERREUR DES ISRAÉLIENS

Judah Ari Gross

Times of Israel, 9 juin, 2016

 

 

En seulement quelques minutes, deux terroristes de 21 ans ont brisé le calme que les Israéliens commencaient à apprécier avec précaution après plus de six mois d’attaques terroristes régulières. Peu après 21h00, les deux hommes – cousins selon la police ; frères selon les médias palestiniens – étaient assis à une table en terrasse chez Max Brenner’s, une chaîne internationale de restaurants à la mode connue pour ses desserts très chocolatés, dans le très chic marché Sarona de Tel Aviv.

 

Les jeunes hommes palestiniens portaient des costumes noirs, des chemises blanches et des cravates noires. Ils ressemblaient « à des avocats », a déclaré aux journalistes après l’attentat Yousef Jabbarin, barman au restaurant. Certaines informations préliminaires annonçaient qu’ils étaient habillés en juifs ultra-orthodoxes, mais Jabbarin a démenti cette rumeur.

 

« L’une des serveuses est aussi arabe. Elle a dit ‘Ils sont arabes. Ils ont l’air séduisant. Je prends leur commande’ », a ajouté Jabbarin, qui est originaire de la ville arabe d’Umm al-Fahm. « Je lui ai dit, ils sont de Cisjordanie. Tu peux le voir à leur manière de s’habiller », a-t-il dit aux journalistes. A peine cinq minutes après qu’il ait fait cette déclaration, et quelques heures après l’attaque, la police a confirmé ce que Jabbarin savait dès l’instant où il avait vu les deux hommes. Ils sont originaires de Yatta, un petit village des collines proche de Hébron en Cisjordanie, a annoncé la police.

 

Les deux hommes, nommés dans les médias palestiniens comme Muhammad et Khalid Muhamra, ont commandé des « Milky Fudge Brownies », a déclaré le barman de Max Brenner. Le dessert décadent est composé de « crème de truffe au chocolat au lait, brownies au caramel, morceaux de chocolat blanc et crème fouettée, et il est servi avec une sauce au caramel chaude ».

 

Mais les terroristes n’ont jamais mangé leur gâteau, a déclaré Jabbarin. « Ils l’ont laissé sur la table pendant quelques minutes puis ont commencé à tirer. » Environ 15 minutes après être entrés, les deux hommes ont sorti des armes semi-automatiques de type Carl-Gustav et ouvert le feu sur les clients du restaurant. Dans la vidéo des caméras de sécurité, l’un des terroristes peut être vu en train de tirer à bout portant.

 

« Le restaurant était plein, a déclaré Jabbarin. Je ne sais pas combien de personnes, mais il était plein. » La fusillade a duré environ une minute, a-t-il déclaré. Mais cela a suffit. La panique s’est déclenchée, pas seulement au Max Brenner’s, mais dans les restaurants et magasins environnants aussi. Judy Grund, qui est en visite en Israël depuis Los Angeles, mangeait chez Arais, juste à côté. Quand elle a entendu les tirs, « j’ai commencé à courir. Tout le monde trébuchait les uns sur les autres », a déclaré Grund au Times of Israël.

 

Grund, qui rend visite à des amis et de la famille en Israël, a été séparé de son groupe, ce qui a augmenté son angoisse. Elle a couru pour se cacher dans le bâtiment principal du marché Sarona. « Je suis allée dans un magasin de téléphone. Nous leur avons font fermer le… comment ça s’appelle, le volet », a-t-elle dit, visiblement toujours secouée de son expérience. Elle a finalement couru encore, du petit magasin de téléphones à un autre restaurant, Claro. « Il y avait plus de gens là-bas », a déclaré Grund, ce qui était rassurant. « Mais j’étais toujours terrifiée. » Pendant ce temps, les policiers, les gardes de sécurité privés et les soldats du quartier général de l’armée israélienne, situé de l’autre côté de la rue, ont inondé le complexe du marché Sarona.

 

Quand les deux terroristes ont eu fini de tirer – il n’a pas été précisé sur cela a été causé par une défaillance de l’arme ou un manque de munitions – ils ont essayé de fuir les lieux, a annoncé la police. En avril, la police israélienne avait voulu fermer Sarona en raison de craintes que le centre commercial n’était pas suffisamment sécurisé, mais les gestionnaires du site ont alors déclaré qu’il resterait ouvert. A ce moment, la police avait demandé à la municipalité de Tel Aviv d’annuler la licence commerciale de Sarona, affirmant que la sécurité laxiste mettait le public en danger…                                        

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LES REACTIONS SUITE A L’ATTENTAT A SARONA                                                

Times of Israel, 9 juin, 2016

 

 

Suite à la fusillade terroriste au marché Sarona, le porte-parole de Washington, Marc Toner, a écrit :

« Les Etats-Unis condamnent l’attentat terroriste effroyable d’aujourd’hui à Tel Aviv dans les termes les plus forts possibles. Nous adressons nos plus sincères condoléances aux familles des personnes tuées et nos espoirs pour un prompt rétablissement pour les blessés. Ces lâches attaques contre des civils innocents ne peuvent jamais être justifiées. Nous sommes en contact avec les autorités israéliennes pour exprimer notre soutien et notre préoccupation. »

 

L’ambassadeur britannique en Israël David Quarrey a condamné la fusillade sur son compte Twitter. « Condamner l’attaque de Sarona, à Tel Aviv de ce soir. Aucune justification possible pour le terrorisme où que ce soit. Nos pensées w / victimes et aux familles », a-t-il écrit. Un tweet publié à partir d’un compte Twitter affilié au Fatah, le parti du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, dit que la fusillade de Tel Aviv est le châtiment dû à la politique de l’Etat juif de la « violence » contre les Palestiniens.

 

« Israël récolte les conséquences de son choix en faveur de la violence contre le peuple palestinien », lit-on dans le tweet. Le président François Hollande condamne « avec la plus grande force l’odieux attentat » de Tel-Aviv à Sarona, indique un communiqué de la présidence française, qui exprime « son total soutien à Israël dans la lutte contre le terrorisme ».

 

« Choqué de voir que le Hamas salue l’attaque de Tel Aviv. Tout le monde doit rejeter la violence et dire non au terrorisme », a déclaré l’envoyé spécial de l’ONU au Proche-Orient Nickolay Mladenov, sur Twitter. La candidate démocrate Hillary Clinton a condamné l’attaque terroriste à Tel Aviv, déclarant qu’elle se sentait « solidaire avec le peuple israélien. » « Je condamne l’odieux attentat perpétré à Tel-Aviv aujourd’hui », a-t-elle dit dans un communiqué.

 

« Je transmets mes plus sincères condoléances aux familles des personnes tuées et je vais continuer à prier pour les blessés. Je suis solidaire avec le peuple israélien face à ces menaces en cours, et un soutien sans faille du droit du pays à se défendre. La sécurité d’Israël doit rester non négociable. »

 

L’Union européenne a déclaré dans un communiqué : « l’attaque terroriste de mercredi soir dans le complexe Sarona à Tel Aviv a exposé des dizaines de civils innocents et des familles à des tirs aveugles. Quatre personnes ont été tuées et d’autres ont été gravement blessées. Nos pensées sont avec les familles des morts et des blessés ».

 

« Les responsables de ces meurtres doivent être traduits en justice », a poursuivi l’UE. « Ceux qui louent cette attaque doivent être condamnés, » dans une apparente référence aux groupes terroristes palestiniens du Hamas et du Jihad islamique. Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, a déclaré dans un communiqué dénonçant la fusillade qu’ « il n’y a pas de justification pour le terrorisme, ni pour la glorification de ceux qui commettent ces actes odieux. »

 

« Le Secrétaire général est choqué que les dirigeants du Hamas ont choisi de saluer cette attaque et que certains ont choisi de célébrer », a déclaré le bureau de Ban dans un communiqué. « Il appelle les dirigeants palestiniens à la hauteur de leur responsabilité et à se tenir fermement contre la violence et l’incitation qui l’alimente. » Le ministère des Affaires étrangères du Canada a déclaré dans un communiqué en ligne que Ottawa était « choquée » par l’attaque terroriste.

 

 

                           

“VENEZ AU CANADA” : L’ONTARIO VEUT SEDUIRE ET APPRENDRE DES ISRAELIENS

                                                      Judah Ari Gross

                                                               Times of Israel, 7 juin, 2016

 

                                                                                                          

Quand on pense à des villes de pointe, où l’innovation et les nouveaux commerces prospèrent, on pense généralement à San Francisco, Boston, Tel Aviv ou Londres. Rarement à Toronto. Dans le monde de la high-tech, le Canada a un problème d’image, et il se tourne vers Israël, qui se décrit comme la nation start-up, pour trouver de l’aide.

 

Toronto et les villes voisines de Hamilton, Waterloo et Kingston accueillent des institutions de recherche parmi les meilleures du monde, la province de l’Ontario et le pays ont un système fiscal « accueillant pour les entreprises », et le Canada a le 15e PIB [Produit intérieur brut] du monde, selon Gregory Wootton, sous ministre-adjoint des ministères du Développement économique et de la Recherche et Innovation de l’Ontario.

 

« La province a fait beaucoup d’efforts pour créer un environnement accueillant pour les affaires, où les entreprises peuvent réussir et avoir du succès », a déclaré Wootton, qui se décrit comme le « commercial » de la province.

 

Et pourtant, malgré ces avantages, le Grand Nord Blanc a lutté pour transformer son économie de ressources, menée par la découverte et la vente de bois, de pétrole et de minéraux, en économie de la connaissance, concentrée sur les services intellectuels, l’avancée scientifique et la technologie. Le Canada demande donc à Israël, un pays pauvre en ressources mais riche en connaissances, de lui montrer comment il a fait.

 

« Israël sait comment être le meilleur. Le pays joue bien au-dessus de sa catégorie », a déclaré la Première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne. Selon Compass, une firme de conseils, Tel Aviv est au cinquième rang des villes de start-ups, alors que Toronto est seulement 17e. Pour monter dans ce classement, le gouvernement de Wynne lance une poussée une grande échelle pour attirer les Israéliens. « Nous avons beaucoup à apprendre d’Israël, a-t-elle déclaré, et nous avons beaucoup à offrir. »

 

En mai, le gouvernement de l’Ontario a fait venir une poignée de journalistes israéliens, dont moi, à Toronto pour rencontrer des responsables du gouvernement de la province, des entreprises locales et des universités de la région. Ce même mois, Wynne, accompagné de plus de 100 dirigeants industriels, académiques et politiques, s’est rendue en Israël pour une visite de deux semaines pendant laquelle ils ont signé des contrats avec des entreprises israéliennes et annoncé diverses initiatives et partenariats. « Nous n’avons pas eu besoin de battre le rappel pour que les responsables signent pour le voyage », a déclaré Wynne.

 

Bien que les dirigeants politiques israéliens préviennent constamment de la menace imminente du boycott, des désinvestissements et des sanctions (BDS) contre l’Etat juif, le sujet que la délégation semblait traiter n’était pas l’encouragement des entreprises canadiennes à avoir des intérêts en Israël, mais celui des entreprises israéliennes à prendre des intérêts au Canada.

 

Les Canadiens, semble-t-il, sont intéressés à travailler avec Israël ; ce sont les Israéliens qui sont moins intéressés par le Canada, selon Henri Rothschild, dirigeant de la Fondation pour la recherche et le développement industriels Canada – Israël, qui cherche à rassembler les entreprises canadiennes et israéliennes en proposant des financements de 400 000 dollars en moyenne…

 

 

 

ISRAËL RESSERRE SES LIENS AVEC L’ESPACE AERIEN EUROPEEN

Times of Israel, 6 juin, 2016

 

 

Après le Maroc en mai dernier, Israël est devenu, le 2 juin dernier, le deuxième pays non-européen à signer un accord avec Eurocontrol, une étape majeure vers le renforcement des liens entre l’aviation civile israélienne et européenne.

 

L’accord a été signé entre le ministre israélien des Transports, Yisrael Katz, et le directeur d’Eurocontrol, Frank Brenner, après d’âpres négociations.  Dans un communiqué de presse, Katz félicite d’ailleurs Eurocontrol qui, « malgré les difficultés, a persisté dans le processus d’établissement d’un accord ».

 

« L’Etat d’Israël pourra maintenant bénéficier des services professionnels offerts par Eurocontrol qui contribueront à la sécurité et l’efficacité de notre aviation civile », a-t-il ajouté. Il n’est pas surprenant que de tels liens se créent entre une organisation européenne et Israël : l’Etat hébreu avait déjà signé un accord aérien euro-méditerranéen (EUROMED) en 2013, et « plus de 300 vols sont effectués chaque jour entre l’espace aérien européen et Israël », rappelle Frank Brenner.

 

Le trafic aérien entre ces deux zones a augmenté de 9 % par an ces trois dernières années. « Nous sommes donc ravis d’accueillir Israël comme le deuxième des Etats avec lesquels nous avons signé un accord, ce qui leur permettra de participer aux travaux de l’agence et de bénéficier des services que nous fournissons ».

 

Selon le communiqué de presse, Eurocontrol « a comme premier objectif le développement d’un système de gestion du trafic aérien pan-Européen et sans frontières, qui gère avec succès l’augmentation du trafic, tout en maintenant un haut niveau de sécurité, une réduction des coûts et le respect de l’environnement ».

 

 

 

L'ECHAPPATOIRE DE LA RUSSIE

David Bensoussan

 

 

Durant plusieurs décennies, l'Union soviétique s'est investie dans le tiers monde et plus particulièrement en Égypte, en Syrie et en Irak, tentant d'étendre son influence sur les pays pétroliers du Proche-Orient, mais sans succès. Les accords de paix de Camp David entre l'Égypte et Israël ont montré que l'Amérique était le maître d'œuvre dans la région. Après l'invasion anglo-américaine de l'Irak, seule la Syrie est restée dans le giron russe. Cette base d'appui solide pour la Russie revêt une importance d'autant plus grande que la défaite du président Assad l'évincerait totalement de la région.

 

La Russie a bloqué les résolutions du conseil de sécurité condamnant la Syrie puis est intervenue militairement pour sauver in extremis le régime syrien. La Russie a soutenu l'armée syrienne le long de l'ouest syrien peuplé essentiellement par les Alaouites et autres proches du régime. Soucieuse de ne pas s'enliser en Syrie, la Russie en a retiré le gros de ses forces.

 

Le Moyen-Orient s'entredéchire et des effets secondaires de l'intervention militaire russe en Syrie pourraient se répercuter en Russie même: le radicalisme islamique constitue une menace non négligeable en Russie même – près de 15% de la population russe est musulmane – et tout particulièrement en Tchétchénie et au Daghestan: l'Émirat du Caucase qui se rattache à la mouvance de Jabhat Al-Nusra et la province du Caucase de l'État islamique ont recruté un nombre non négligeable de djihadistes. Par ailleurs, la Russie est vulnérable attendu que ses frontières avec les Républiques islamiques d'Asie centrale sont ouvertes et qu'aucun visa n'est requis. En un sens, la sauvegarde du régime laïque de Bachar Al-Assad entrave l'expansion islamiste qui a suivi les remous du printemps arabe.

 

Les Sunnites du Proche-Orient n'apprécient guère que la Russie se soit alliée aux milices chiites d'obédience iranienne et au Hezbollah lors de son intervention en Syrie. La Turquie du président Erdogan qui bombarde les Kurdes plutôt que l'État islamique est insatisfaite de ce que la Russie fasse cause commune avec ces derniers. L'armée libre syrienne opposée au régime de Bachar Al-Assad a été ciblée par les forces russes au début de leur intervention au nom de la préservation de l'intégrité de l'état syrien.

 

Enfin, les Sunnites du Proche-Orient qui sont particulièrement inquiets de l'ingérence iranienne en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen voient fort mal l'alliance tactique entre l'Iran et la Russie en Syrie. Les monarchies sunnites d'Arabie et du Golfe s'inquiètent, d'autant plus que l'Iran soutient les revendications de leur population chiite.

 

Par ailleurs, Israël et la Russie ne tiennent pas à dégrader leurs relations cordiales. Israël s'oppose à ce que des missiles ou des radars avancés soient entre les mains du Hezbollah et tient à garder son option d'intervention à cette fin. Un accord de coordination visant à éviter des frictions entre avions israéliens et russes a été convenu.

 

Les guerres du Golfe, tout comme l'intervention de l'OTAN en Libye ont privé la Russie d'un marché d'armements substantiel. La Syrie et l'Iran sont les deux seuls marchés où l'influence russe est prépondérante. Les États arabes pétroliers tentent d'amadouer la Russie par des achats d'armes relativement modestes et des investissements afin qu'elle ne pousse pas trop loin son association avec l'Iran.

 

Dépitée par le rapprochement initié par le président américain avec l'Iran, l'Arabie saoudite a financé le réarmement de l'Égypte et du Liban. Le président égyptien a choisi de faire sa première visite à l'étranger en Russie en 2015 et y a commandé 2 G$ d'armes, ouvrant la porte au retour de la présence russe au Proche-Orient. À ce jour, les commandes d'armes égyptiennes ont atteint 3,4 G$. La démonstration de force russe en Syrie a fait sensiblement augmenter son carnet de commandes et la Russie qui est le second exportateur d'armes au monde prévoit de multiplier par 3 ses ventes d'armes d'ici 2020.

 

Elle va devoir compter sur ses ventes d'hydrocarbures et stimuler au maximum ses ventes d'armes au Moyen-Orient et ailleurs. Les technologies nucléaires constituent également un domaine d'exportation lucratif (le coût de construction de chaque réacteur varie entre 2 et 9 G$) et le Kremlin envisage de vendre 80 réacteurs d'ici 2030 [1]…

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UN OUTIL DE CIRCONCISION ISRAÉLIEN VA ÊTRE DISTRIBUÉ EN AFRIQUE

Times of Israel, 26 mai, 2016

 

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) devrait approuver l’utilisation étendue d’un outil développé en Israël qui permet au personnel médical de réaliser des « circoncisions non douloureuses ». L’outil PrePex, créé par Circ MedTech, devrait recevoir le 31 mai la pré-qualification de l’OMS pour un usage sur les hommes de plus de 13 ans dans 4 pays africains.

 

La circoncision est selon l’OMS l’un des moyens de prévention contre le SIDA le plus efficace. Le SIDA touche toujours des dizaines de millions de personnes en Afrique, malgré une récente baisse de ce nombre. Il y a actuellement près de 30 millions de personnes contaminées par le VIH, qui est la cause du SIDA, en Afrique subsaharienne. Cette zone compte près de 70 % du total mondial des nouvelles infections au VIH.

 

La recherche et l’expérimentation montre, selon l’OMS, que la circoncision masculine médicale, quand elle est réalisée en sécurité par des professionnels de santé bien formés, réduit le risque d’infection hétérosexuelle au VIH pour l’homme d’environ 60 %. La circoncision peut donc jouer un rôle important dans la prévention de la propagation du VIH. Mais « vendre » la circoncision aux hommes adultes est difficile, ce qui peut se comprendre – étant donné la douleur.

 

L’une des raisons de cette difficulté est, a trouvé l’OMS, la douleur associée à la circoncision. Bien que la procédure soit généralement réalisée à l’hôpital, il n’y a pas toujours d’installations adéquates disponibles ; dans les campagnes, l’opération peut avoir lieu dans une clinique, sans anesthésie suffisante.

 

PrePex est le premier et pour l’instant le seul outil pour les circoncisions masculines non chirurgicales, selon Eddy Horowitz, PDG de Circ MedTech. L’outil ne nécessite « ni injection d’anesthésiques, ni chirurgie, ni suture, ni installation stérile », a-t-il dit.

 

Le PrePex est en fait un outil peu technologique, qui est constitué d’anneaux de plastique et de caoutchouc qui sont placés sur le pénis, et utilise la pression pour séparer le prépuce du gland. L’anneau de pression élastique est appliqué sur le prépuce, coupant ainsi l’irrigation sanguine. Après une semaine, le prépuce tombe, et la blessure est traitée avec un onguent.

Dans les études menées par la compagnie en association avec l’OMS, le système a « confirmé que PrePex est sûr et efficace quand il est utilisé par des médecins et des infirmières, permettant une procédure en absence quasi complète de sang, qui ne nécessite pas d’aiguilles (pas d’injection d’anesthésique), pas de couteau, pas de suture, pas d’environnement stérile.

 

L’étude la plus récente a également confirmé que la formation à la procédure est simple et peut être menée par des infirmières formées de manière rapide et efficace. Au total, plus de 90 % des procédures menées à ce jour l’ont été par des infirmières », a déclaré la compagnie à propos de son étude approuvée par l’OMS.

 

Les résultats étaient suffisamment positifs pour que l’OMS accorde à l’outil le statut de pré-qualification pour l’utilisation sur les adultes de plus de 18 ans en 2013, et à présent pour les adolescents. Le service de qualification est fourni par l’OMS pour assurer la qualité, la sécurité et l’efficacité des produits médicaux, ce qui rend plus facile leur achat par les ONG avec de l’argent public.

 

A ce jour, plus de 125 000 procédures PrePex ont été menées dans 12 pays : le Botswana, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Rwanda, l’Arique du Sud, le Swaziland, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe et l’Indonésie. Plus de 11 centres de formation nationale sont situés en Afrique, formant des professionnels de santé, selon la compagnie.

 

 

 

EXTRAIT DE SEPT ANNÉES À JÉRUSALEM PP. 144-145

D’Alain Bauer

 

 

C. Pentecôte

 

  Sept semaines après Pessah, Pâque, se célèbre la fête de Shavouote, des Semaines, en français Pentecôte, le cinquième jour. Shavouote commémore la promulgation du Décalogue, des Dix Commandements, sur le mont Sinaï. Elle s’accompagne de plusieurs coutumes dont une nuit d’études et la consommation de plats lactés. Jérusalem a sa façon bien à elle de célébrer Shavouote.

 

  Tout de suite après la Guerre des Six Jours de 1967, alors que des risques de violence subsistaient, les Yérosélémitains se sont déplacés en masse vers le Kotel, le vestige du Temple, pour célébrer Shavouote et y lire les Dix commandements. Cela correspondait à ce que la Bible nous enseigne sur les Trois Fêtes du Pèlerinage – Pâque, Pentecôte et Soukkote – quand, comme leur nom l’indique, les Juifs venaient en pèlerinage à Jérusalem.

 

  La première fois que j’ai passé Shavouote à Jérusalem après 1967 a été en 1983. On m’avait alors expliqué que nombreux étaient ceux qui assistaient à des nuits d’études et qu’une partie d’entre eux se dirigeaient la nuit vers le Kotel pour la prière du matin et la lecture du Décalogue.

 

  Je pars donc vers quatre heures du matin ; il y avait quelques personnes dans la rue, mais rien d’extraordinaire. Au fur et à mesure que je rapprochai de la Vieille Ville, le nombre de piétons augmentait. Arrivé dans les ruelles de la Vieille Ville, c’était plein. Finalement, au lever du soleil, à proximité du Kotel, j’etends un bruit de fond. Il m’a fallu quelques secondes pour comprendre. Plus de 100 000 personnes étaient déjà amassées devant le Kotel et le bruit, c’était leurs prières. La place était noire de monde. Lorsque les groupes de fidèles ont voulu utiliser les rouleaux de la Torah pour y lire les Dix Commandements, il a fallu établir une queue pour les différents groupes, tellement la foule était abondante. Voir et entendre cette foule laissent une impression durable.

 

Mais, même si Jérusalem est la ville des miracles, on n’y a pas encore inventé la cure de jouvence permanente. Je marche moins vite qu’il y a trente ans, je loge dans des appartements plus éloignés de la Vieille Ville, je n’ai plus le courage de marcher plus d’une heure et demie à l’aller et autant au retour. La solution de rechange est alors la nuit d’études.

 

Toutes les synagogues de Jérusalem, et elles ne manquent pas, organisent de telles nuits. Tous les styles sont en concurrence, depuis l’étude classique des textes jusqu’à des débats philosophiques, depuis des rabbins jusqu’à des laïcs, professeurs, juristes et autres, depuis les plus rationalistes jusqu’aux plus mystiques… Des affiches, apposées sur tous les tableaux d’affichage, invitent les Yérosalamitains à participer à la nuit d’études d’une synagogue spécifique. Le choix ne va pas de soi, tellement est grand l’éventail de possibilités. Des amis m’ont dit : « nous commençons par telle synagogue pour entendre un conférencier de classe ; puis nous allons dans une deuxième synagogue, car, à une heure du matin, tel rabbin présentera une application contemporaine d’un texte ancien ». Un de ces sujets qui revient régulièrement est l’histoire de Ruth la Moabite que l’on lit à Shavouote. Elle a choisi de suivre sa belle-mère Noémie et de se convertir. L’expression de ce choix est remarquable « Partout où tu iras, j’irai, ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu », (Ruth I. 16) À partir de ce cas, un rabbin peut présenter les problèmes contemporains de conversion en Israël, en particulier chez les immigrants de l’ex Union soviétique qui veulent tout à la fois se convertir, mais ne veulent pas mener une vie religieuse orthodoxe.

 

Les « vedettes » attirent une affluence considérable au point qu’une partie des gens restent dans la rue.  La composition de l’auditoire est hétéroclite : vous y trouvez de nobles personnages, âgés, barbus, dans leurs vêtements de fêtes, des jeunes, en tenue plus à la mode, des très religieux, des religieux et des relax. Un grand nombre de jeunes adultes assistent à ces nuits d’études et, me semble-t-il, passent une bonne partie de la nuit à discuter dehors. J’ai la conviction que plusieurs couples se sont formés suite à ces nuits d’études. À nouveau, Yeroushoun, la grande dame des synagogues, fait preuve d’originalité. Certains de ses conférenciers sont d’un niveau exceptionnel, d’autres d’un niveau moyen, mais, pour empêcher que les assistants ne s’endorment, à trois heures du matin arrive un chœur qui non seulement chante des airs entraînants, mais encourage les fidèles à participer.   

 

 

Bibliographie :

Julien, Bauer. Sept années à Jérusalem. 2012. (Côte-St-Luc : Éditions du Marais). 

 

 

Dans la lointaine Madagascar, une nouvelle communauté choisit d’être juive: Deborah Josefson, Times of Israel, 6 juin, 2016

 

 

Shabbat Shalom!

 

 

 

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