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LES DRUZES ISRAÉLIENS: FRÈRES DE SANG

  

    

 

 

 

 

LES DRUZES EN ISRAËL

Jacques Benillouche

18 Juillet 2017

          

 

L’assassinat à Jérusalem de deux policiers druzes à Jérusalem, dans un attentat commis par trois jeunes arabes israéliens d’Oum El Fahm, a remis au-devant de l’actualité cette communauté discrète, très impliquée dans la vie israélienne.

 

La compréhension du conflit israélo-palestinien passe par la connaissance des populations qui composent l’État d’Israël. Les minorités sont importantes et jouent souvent un rôle primordial au sein de la communauté israélienne.

 

Les Druzes ont participé à la guerre d’Indépendance d’Israël et ont contribué à la victoire contre les armées arabes.

 

Les Druzes, professant une religion musulmane hétérodoxe, sont installés au sud du Liban (350.000), au sud de la Syrie (700.000) dans le djebel Druze et au nord d’Israël en Galilée (120.000).

 

Leur religion, fondée sur l’initiation philosophique, est considérée comme une branche ismaélienne du courant musulman du chiisme.

 

Mais cette secte, ayant abandonné certains préceptes islamiques, s’est transformée en religion à part en se distinguant des autres musulmans avec lesquels les relations sont souvent houleuses.

 

Leur doctrine est dérivée de l’ismaélisme et constitue une synthèse du mysticisme musulman et de la pensée coranique. Courant monothéiste par excellence, il insiste sur l’unité absolue de Dieu.

 

La religion, qui ne comporte ni liturgie et ni lieux de culte, reste très secrète et n’est révélée aux fidèles qu’après divers degrés d’initiation. Cette discrétion était imposée en raison des exactions qu’on subies les membres de cette communauté de la part des autres musulmans et même des chrétiens.

 

De simples locaux abritent les lieux de prière, sans minaret, sans fioritures ni décorations murales et il n’existe aucune hiérarchie religieuse parmi les imams.

 

Les Druzes, rejetant la charia et les obligations rituelles qui en découlent comme le jeûne du ramadan, sont devenus suspects à la fois aux yeux des chiites et des sunnites.

 

Bien que ces petites communautés soient disséminées autour de plusieurs frontières, elles représentent une société écoutée par les gouvernements dont elles dépendent.

 

Leur propension à la révolte et leur esprit d’indépendance leur permet de constituer un groupe de pression efficace.

 

Les chefs des villages druzes des victimes, Marar et Hurfeish dans le nord d’Israël, ont été éprouvés par la mort des leurs mais cela n’atteint en rien leurs convictions sur la mission confiée à toute sa communauté.

 

Ils ont déclaré sans aucune ambigüité que «notre village a malheureusement donné un grand nombre de ses fils pour la sécurité de l’État d’Israël.

 

Même s’il y a parfois chez nous des controverses avec les autorités, en raison de certaines discriminations, nous continuerons à nous engager dans les rangs de Tsahal et à apporter notre contribution à l’Etat dans lequel nous vivons et nous prions pour sa pérennité».

 

Pour comprendre l’état d’esprit des Druzes dont le nationalisme pro-israélien est souvent exacerbé et analyser leur comportement comme minorité dans le paysage d’Israël, Tsahal nous avait autorisés à interroger, en exclusivité, le lieutenant-colonel druze Safwan, 41 ans, qui avait accepté librement de répondre à nos questions.

 

Les Druzes, qui sont citoyens israéliens servent dans l’armée au titre du service militaire légal ou en tant que soldats de carrière. Safwan, m’avait reçu dans sa base de Galilée qu’il commande en temps de paix tout en étant à la tête d’un régiment de réservistes en période de guerre. Nous reproduisons cette interview qui reste totalement d’actualité.

 

Votre religion est peu connue en Europe.

 

Les Druzes ont fait scission avec l’islam en 1017 à partir d’Egypte pour se disperser ensuite dans différents pays car ils ont été alors persécutés.

 

Ils ont vécu dans une société fermée, réservée uniquement aux Druzes, surtout pour des raisons de sécurité. Notre religion se distingue des autres parce que les conversions ne sont pas admises et que la monogamie est exigée.

 

L’absence de prosélytisme nous rend pacifiques car nous voulons rester dans notre milieu sans chercher à faire venir à nous de nouveaux adeptes.

 

Nos religieux ne peuvent le devenir qu’après une longue période de probation, sorte d’examen, et après une enquête approfondie sur leur passé qui doit être irréprochable. A ce moment seulement, ils reçoivent les clefs secrètes de nos dogmes et de nos pratiques.

 

Comment expliquer votre nationalisme ?

 

Les Druzes sont installés dans plusieurs autres pays du Proche-Orient. Notre religion nous impose d’être fidèles, loyaux et reconnaissants envers le pays qui nous héberge. La règle est de ne pas couper la branche sur laquelle nous sommes et pour cela, nous devons nous intégrer sans cependant nous assimiler.

 

A l’opposé des Kurdes, nous n’avons aucune aspiration à créer un État druze et nous ne revendiquons aucun territoire. Nous tenons à être forts et notre doctrine nous impose de donner beaucoup de nous-mêmes à notre pays. C’est ce qui marque notre lien à Israël. Chaque Druze défend le pays où il vit.

 

Nous sommes très attachés à la notion de territoire et si vous nous en donnez un, nous le protègerons quoi qu’il nous en coûte. Cela explique pourquoi les Druzes s’engagent militairement pour défendre le Liban, la Syrie ou Israël.

 

Cela explique aussi pourquoi les Druzes du Golan, annexé par les Israéliens, restent attachés à leur appartenance à la Syrie, sans aucune motivation politique.

 

Quelles sont vos relations avec les Druzes des autres pays ?

 

Nous avons des relations avec les Druzes de Syrie et du Liban parce que nous avons des liens familiaux. A titre personnel d’ailleurs, je m’efforce de reconstituer l’origine de mes racines très éparpillées.

 

Nous sommes cependant autorisés, tous les ans, à rendre visite à nos familles de l’étranger car le maintien de ces relations est primordial pour nous. Nous espérons fortement être un pont menant à la paix entre les peuples qui se combattent sans interférer dans les propres préoccupations nationales.

 

Y a-t-il une discrimination à l’égard de votre communauté ?

 

Nous ne souffrons d’aucune discrimination car il n’est pas marqué sur mon front que je suis druze et mon physique ressemble à celui de l’israélien moyen. D’ailleurs ma femme ressemble à une italienne.

 

Mais les choses ont beaucoup évolué. En particulier, en 1987 quand je me suis engagé, j’ai été incorporé dans un régiment réservé aux Druzes.

 

Aujourd’hui, cela ne se fait plus. Les conscrits druzes sont intégrés dans tous les régiments, selon la spécialité qu’ils choisissent : fantassin, tankiste, pilote ou marin. Le temps a fait les choses et, nous avons à présent des généraux.

 

On vous accuse en Europe d’être les harkis d’Israël.

 

Je m’insurge en faux contre cette affirmation d’autant plus que je connais le problème qui a fait l’objet de ma thèse de maitrise de sciences politiques portant sur la guerre d’Algérie.

 

Contrairement aux harkis qui étaient des simples soldats, sans nationalité française, souvent enrôlés de force et commandés par des officiers français, moi je suis un colonel druze qui commande des Israéliens, juifs et non juifs sans distinction.

 

Comment êtes-vous perçus dans les villages arabes.

 

Il y a beaucoup d’idées fausses qui circulent à savoir, par exemple, que la police des frontières est uniquement constituée de Druzes parce qu’ils parlent l’arabe alors qu’elle comporte aussi des Russes et même des Français.

 

En revanche je comprends la situation du jeune arabe qui se présente aux frontières, face à un soldat qui parle sa langue.

 

Il est naturellement en droit de se poser la question de savoir pourquoi celui-ci a choisi le mauvais bord. Les Palestiniens sont des étrangers pour nous alors que nous avons à défendre nos intérêts et nos options nationales.

 

Nos enfants parlent presque sans accent parce qu’ils étudient dans les écoles israéliennes bien que nous ayons dans nos villages nos propres écoles.

 

Ils sont complétement assimilés dans le pays ; leur tenue ressemble à toutes les tenues des jeunes occidentaux mais, à l’exception des religieuses en forte minorité qui portent un petit voile, les autres préfèrent le jeans.

 

Quelles sont les activités des druzes en dehors de l’armée ?

 

Dans les années 1960, les Druzes étaient essentiellement des agriculteurs et à 5% des militaires. Aujourd’hui, 30% des Druzes travaillent dans la défense nationale, 30% dans les professions libérales et le reste dans les services et l’agriculture.

 

Et votre représentation dans les institutions politiques ?

 

Nous avons des députés druzes et même un ministre de la communication. Nous représentons 1,5% de la population totale donc, de ce point de vue, nous n’avons pas à nous plaindre.

 

Israël est un pays qui est aussi bien le nôtre que celui des Juifs. Nous avons des consuls et des ambassadeurs druzes à l’étranger.

 

Pourquoi beaucoup de Druzes s’enrôlent dans l’armée ?

 

Notre conviction est que nous voulons et nous devons êtres forts pour nous défendre parce que l’histoire de notre persécution nous l’impose. Par ailleurs l’officier a une image de marque très importante dans notre communauté, qui symbolise la force.

 

Certes, depuis quelques années, les ingénieurs high-tech ont supplanté les soldats dans cette vision et la carrière militaire est abandonnée au profit des industries.

 

L’officier a un statut social élevé chez nous, il inspire le respect et la fierté de nos parents et il est un gage pour notre sécurité car nous avons toujours à l’esprit que nous pouvons à nouveau être persécutés. L’armée est l’endroit où la réussite personnelle peut s’affirmer au mieux.

 

Pourquoi vivez-vous entre vous, dans des villages druzes ?

 

Il faut d’abord rappeler que, dans l’Histoire, nous avons été toujours persécutés par les autres musulmans et cela explique que nos villages ont été construits au sommet de collines ou de montagnes, comme Daliat Hacarmel. Mais, par ailleurs, nous devons nous retrouver et sauvegarder nos traditions.

 

Nous sommes très sensibles au culte de la famille et des parents et nous avons besoin de cette proximité, sans pour cela être accusés de créer une ségrégation. Dans nos villages, nous sommes proches de nos lieux de culte et comme vous ne l’ignorez pas, nous tenons à nous marier entre nous.

 

Il est rare qu’un ou une Druze n’épouse pas quelqu’un de sa communauté. Ceux qui vont vivre temporairement dans les villes, pour suivre des études ou pour y travailler, reviennent toujours s’installer dans leur village pour y retrouver une protection morale et physique. Mais nous n’oublions jamais d’où nous venons. »

 

Cet entretien nous a permis de comprendre pourquoi les Druzes du Liban ou de Syrie n’ont aucune sympathie pour Israël puisqu’ils défendent les intérêts de leur pays sans référence à leur communauté ailleurs. En fait, ils n’agissent pas au nom d’une appartenance à une même communauté, comme les Juifs par exemple, mais en tant que nationalistes chargés de soutenir leur pays respectif même si des membres de leurs familles combattent par ailleurs aux côtés des Juifs.

 

 

 

 

LES DRUZES ET ISRAËL :

UNE HISTOIRE D’AMOUR

31 juillet 2014

 

 

 

Le 20 juillet dernier, le Colonel Ghassan Elian, commandant de la très réputée brigade d’infanterie Golani, revenait blessé du combat. Il a aussitôt voulu repartir sur le front. Il fallut bien du courage aux médecins pour lui expliquer qu’il n’était pas en état.

Être Druze et Israélien

 

« J’ai beaucoup de soldats là-bas. Je dois y retourner » fut l’une des premières phrases prononcées par l’officier druze israélien à son arrivée à l’hôpital, a rapporté la 10e chaîne israélienne. Blessés dans des affrontements durant la nuit du 19 au 20 juillet dans le nord de la bande de Gaza, il a supplié les médecins de le laisser rejoindre ses soldats. Blessé à l’œil, les médecins l’en ont toutefois empêché et lui ont demandé de rester sagement à l’hôpital car il avait toujours des éclats dans son corps. Il est encore actuellement soigné à l’hôpital.

 

Le colonel Ghassan Alian est l’un des Israéliens druzes les plus élevés dans l’armée israélienne, sa nomination à la tête de la célèbre brigade d’infanterie Golani avait fait l’objet de reportages et d’articles de journaux car il devenait le premier commandant non juif de la brigade. Le colonel Alian n’en est pas à sa première guerre pour la défense d’Israël, il a notamment combattu en 2006 lors de la deuxième guerre du Liban et a été également blessé dans des combats contre le Hezbollah. En 2014 il était néanmoins toujours sur le front. Il est marié et père d’un enfant et vit avec sa famille à Shfar’am.

 

Le colonel Alian Ghossan n’est pas toutefois le plus haut gradé des Israéliens druzes, puisque il existe des généraux druzes dans l’armée israélienne ainsi que des ambassadeurs, des diplomates, des politiciens haut placés. Comme la plupart des Druzes en Israël, le colonel Ghassan Alian est un ardent défenseur de l’Etat hébreu. Pour lui, l’Etat d’Israël n’est pas seulement l’Etat des Juifs, qui constituent 80% de la population et qui ont construit l’Etat en tant que peuple, mais aussi l’Etat démocratique qui fait partie des fondements de l’Etat et du mouvement sioniste et hébreu, l’Etat du bien et de la défense de la liberté, de la vie, de la démocratie, du respect des autres. Le colonel ne cache pas son sentiment de combattre pour la défense d’Israël, des siens, mais aussi de tout le monde libre dans un combat contre l’obscurantisme, la haine raciste et religieuse du Hamas et du Jihad islamique, contre des criminels de guerre qui vouent un culte à la mort et cherchent à faire tuer leurs propres enfants pour les porter en martyre. Appartenant à une minorité en Israël, il défend l’Etat qui l’accueille dans la tolérance et l’ouverture contre ceux qui ont persécuté les Druzes avant la création de l’Etat d’Israël, et qui continuent encore de le faire aujourd’hui au Liban et en Syrie, sans que personne ne lève le petit doigt.

 

 

AYOUB KARA NOMMÉ MINISTRE DE LA COMMUNICATION

Shraga Blum      

28 Mai, 2017

 

 

Depuis l’entrée en fonction de ce gouvernement, le poste de ministre de la Communication n’était pas pourvu et c’est le Premier ministre qui en assumait la charge. Cette situation provoquait nombre de critiques, ce ministère étant d’une grande importance stratégique et politique. Plusieurs saisies de la Cour suprême avaient été faites par l’opposition ou des organisations citoyennes au motif qu’il y a conflit d’intérêts dans le fait que le Premier ministre, qui de surcroît est sous le coup d’enquêtes judiciaires, détienne ce poste qui englobe les médias. Ainsi, il y a trois mois, Binyamin Netanyahou nommait Tsahi Hanegbi comme « ministre par intérim ».

 

Mais depuis dimanche, il y aura un ministre attitré en la personne d’Ayoub Kara, actuellement ministre sans portefeuille. Depuis quelques temps, c’est le nom de Yariv Levin qui  circulait pour endosser ce poste très sensible mais c’est finalement Ayoub Kara qui a été choisi par Binyamin Netanyahou.

 

Avec Ayoub Kara, qui est se voit ainsi récompensé pour sa fidélité inconditionnelle à Binyamin Netanyahou, c’est la première fois qu’un représentant de la communauté druze se voit confier une ministère à part entière. Jusqu’à présent, Ayoub Kara ainsi qu’un autre druze, Salah Tarif, étaient arrivés au stade de ministre sans portefeuille ou ministre au sein du bureau du Premier ministre.

 

Une belle manière de récompenser cette minorité qui a toujours été fidèle à l’Etat d’Israël et dont de nombreux fils ont donné leur vie pour la défense du pays.

 

 

 

 

DES MILLIERS DE PERSONNES AUX FUNÉRAILLES DES 2 POLICIERS « BIEN-AIMÉS » TUÉS AU MONT DU TEMPLE

Judah Ari Gross

Times of Israel, 14 juillet 2017

 

 

 

es deux agents de police druzes israéliens assassinés lors d’un attentat à l’arme à feu perpétré sur le mont du Temple dans la Vieille ville de Jérusalem ont été inhumés lors de deux cérémonies de funérailles séparées dans leurs villages respectifs, au nord d’Israël, vendredi en début de soirée.

 

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Haiel Sitawe, 30 ans, a été enterré dans la ville de Maghar, une municipalité majoritairement druze et arabe du nord d’Israël, dans l’après-midi de vendredi. L’adjudant Kamil Shnaan, 22 ans, a pour sa part été inhumé dans le village druze de Hurfeish, également dans le nord d’Israël.

 

Sitawe avait rejoint la police des frontières dans le cadre de son service militaire obligatoire au lieu de servir au sein de l’armée. Il était entré dans la police israélienne en 2012 et était intégré depuis l’unité responsable de la sécurisation du mont du Temple. Il laisse derrière lui une épouse, Irin, un fils de trois semaines, ses parents et trois frères.

 

Shnaan avait rejoint la police directement après le lycée. Il avait décidé de rester au sein des forces de l’ordre il y a sept mois, signant pour une carrière d’officier.

 

Il était le plus jeune fils d’un ancien membre de la Knesset issu du parti travailliste, Shachiv Shnaan. Sa cérémonie de fiançailles avec sa petite amie devait avoir lieu la semaine prochaine. Shnaan laisse derrière lui ses parents, un frère et trois soeurs.

 

Shnaan et Sitawe ont été tous deux promus adjudants à titre posthume.

 

S’exprimant lors des funérailles de Sitawe, le chef de la police Roni Alsheich a salué l’agent « aimé » par ses pairs.

 

« Aujourd’hui, vous êtes sortis à la tête d’une patrouille. Vous n’étiez même pas censés être dans cette patrouille où vous avez trouvé la mort, mais un ami vous avait demandé votre aide et vous avez immédiatement répondu. C’est ainsi que vous étiez – un véritable ami… », a-t-il dit.

 

« Vos amis ne parviennent pas à réaliser le fait que vous n’êtes plus en vie… Les membres de la famille ne trouvent pas les mots pour qualifier leur douleur. Leur douleur est notre douleur, leur chagrin est notre chagrin… Nous vous embrassons, nous vous promettons que jamais, vous n’avancerez seuls », a-t-il déclaré aux familles.

 

Le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan a également pris la parole lors de ces funérailles, disant de Sitawe que par ses actions courageuses, ce dernier avait sauvé de nombreuses vies.

 

Lors de la cérémonie d’inhumation de Shnaan, plus tard dans l’après-midi, son père a expliqué aux médias qu’il avait élevé son fils à « aimer son pays, aimer la vie, aimer les gens ».

 

Il a ajouté que la mort de son enfant « marquait un moment où nous remercions Dieu pour tout ce qu’il a donné, 22 ans. ». Après un bref silence marqué par le chagrin, il a indiqué que son fils n’était plus « avec nous » et qu’il priait « pour qu’il soit la dernière victime du terrorisme, pour que les gens comprennent que trop, c’est trop ».

 

Des milliers de personnes ont participé à la cérémonie.

 

L’attaque qui a entraîné la mort de Sitawe et Shnaan a commencé juste après 7 heures du matin, vendredi, lorsque trois terroristes arabes israéliens ont ouvert le feu sur un groupe d’agents de police dans une allée située aux abords du mont du Temple.

 

Les deux hommes ont été grièvement blessés lors de l’attentat, et ont succombé plus tard à leurs blessures.

 

Les terroristes, originaires de la ville arabe d’Umm al-Fahm, se sont enfuis dans le complexe du mont du Temple avant de tomber sous les balles des agents de police sur les lieux, a fait savoir un porte-parole des forces de l’ordre.

 

Une séquence filmée par des caméras de surveillance diffusée dans la soirée de vendredi montre les premiers moments de l’attentat, lorsque les terroristes se sont montrés, tirant dans le dos de l’un des agents.

 

S’exprimant devant la presse après l’attentat, le chef de la police israélienne, Roni Alsheich, a déclaré : « Cette matinée a été dure pour la police. Nous avons perdu deux hommes, des agents, qui ont payé le prix le plus cher dans cette attaque ».

 

Suite à l’information de leurs décès, les politiciens israéliens et d’anciens responsables de la Défense ont offert leur soutien à la communauté druze d’Israël.

 

Le ministre de l’Education Naftali Bennett a indiqué dans une déclaration que « le peuple juif a un lien éternel avec nos frères, les druzes », ajoutant qu’il était en deuil de Shnaan et Sitawe.

 

Le ministre des Finances Moshe Kahlon a écrit sur Twitter que son « coeur est aux côtés des familles des policiers, nos frères druzes héroïques assassinés au cours de cet attentat méprisable ».

 

L’ancien général Noam Tibon a écrit dans un Tweet qu’il « salue les soldats druzes, ayant constaté « leur grande contribution à la défense d’Israël au cours de longues années passées au sein de l’armée israélienne ».

 

« J’embrasse les familles Shnaan et Sitawe pour la perte de leurs fils », a-t-il ajouté.

 

Le chef de la police a qualifié cet attentat d' »extraordinaire et extrême ».

Les personnels médicaux d'urgence soignent les victimes d'un attentat terroriste perpétré sur le mont du Temple à Jérusalem, dans la Vieille ville, le 14 juillet 2017 (Crédit : Magen David Adom)

 

Les personnels médicaux d’urgence soignent les victimes d’un attentat terroriste perpétré sur le mont du Temple à Jérusalem, dans la Vieille ville, le 14 juillet 2017 (Crédit : Magen David Adom)

 

Tandis que les fusillades et les attaques au couteau sont fréquentes dans la Vieille Ville de Jérusalem depuis deux ans, les attentats perpétrés sur le mont du Temple lui-même ou à proximité sont excessivement rares.

 

« Une attaque à l’arme à feu sur le mont du Temple est un événement grave, sensible et rempli de signification que ce soit au niveau de la politique nationale ou internationale », a dit Alsheich.

 

 

 

 

 

Actualité 

 

 

 

 

ABBAS ANNONCE UN « GEL DES CONTACTS » AVEC ISRAËL ET APPELLE LE HAMAS À SE RÉCONCILIER AVEC LE FATAH

AFP ET TIMES OF ISRAEL STAFF, 22 juillet 2017

 

 

 

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé vendredi un « gel des contacts » avec Israël.

 

« Au nom de la direction palestinienne, j’annonce (…) un gel de tous les contacts avec l’Etat d’occupation à tous les niveaux jusqu’à ce qu’Israël s’engage à annuler toutes les mesures contre notre peuple palestinien en général et à Jérusalem et dans la mosquée Al-Aqsa en particulier, et qui visent à imposer la souveraineté à Al-Aqsa et la diviser », a déclaré Abbas.

 

Il a spécifiquement fustigé l’installation de détecteurs de métaux dans le complexe du mont du Temple – placés là par Israël après une attaque terroriste menée le 14 juillet et dans laquelle trois Arabes-Israéliens ont abattu deux officiers de police israéliens avec des armes à feu qu’ils ont introduites clandestinement dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa.

 

La déclaration du président de l’AP a eu lieu après une journée d’émeutes autour de la Vieille Ville et dans la région de Jérusalem. Trois Palestiniens auraient été tués et quelque 200 autres ont été blessés.

« Les mesures prises par Israël conduisent à une confrontation religieuse et à une fuite d’un processus diplomatique », a déclaré Abbas, cité par Haaretz.

 

Abbas a appelé tous les employés palestiniens à faire un don d’un jour de salaire pour soutenir Jérusalem.

 

Il a déclaré qu’il avait parlé avec plusieurs chefs d’État, y compris ceux d’Egypte, d’Arabie Saoudite et du Maroc, et leur a demandé d’intervenir dans le conflit concernant le mont du Temple.

 

Le président de l’AP a déclaré que l’AP financerait tous les coûts liés au traitement des blessés des affrontements de vendredi. « Nous allons dépenser 25 millions de dollars pour soutenir les Palestiniens de Jérusalem », a-t-il déclaré.

 

Il a également appelé le Hamas à se rallier à la cause du mont du Temple et à se réconcilier avec son propre parti, le Fatah.

 

Le Waqf islamique, gardiens jordaniens du site sacré, s’est opposé à la présence des détecteurs de métaux et a appelé les Palestiniens et les Arabes israéliens à ne pas entrer dans le site pour y prier.

Après l’attaque de la semaine dernière, Abbas et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont parlé au téléphone et Abbas avait condamné l’attaque, mais a également exigé que le complexe soit immédiatement rouvert.

 

Israël n’a pas immédiatement répondu à l’annonce d’Abbas vendredi soir. Il n’était pas clair si la déclaration du président de l’AP sur le gel de « tous les contacts » comprenait la coordination de la sécurité entre les forces de sécurité israéliennes et palestiniennes.

 

Les forces de sécurité de l’AP et l’armée israélienne travaillent étroitement pour endiguer les attaques terroristes et autres violences.

 

Bien qu’Israël et l’AP n’aient pas repris les pourparlers de paix depuis trois ans, la coopération entre les forces de sécurité respectives pour maintenir le calme en Cisjordanie reste très active.

Un attentat au couteau à Halamish a fait 3 morts israéliens et un blessé grave, vendredi soir.

 

« Le Secrétaire général déplore profondément la mort de trois Palestiniens dans les affrontements aujourd’hui avec les forces de sécurité israéliennes et demande que ces incidents soient pleinement examinés. Ses pensées et ses prières sont avec les familles des victimes. Le Secrétaire général est préoccupé par le déroulement de la violence dans la Vieille Ville de Jérusalem. Il exhorte les dirigeants israéliens et palestiniens à s’abstenir de mesures susceptibles d’intensifier la situation et appelle tous les dirigeants politiques, religieux et communautaires à aider à réduire les tensions. Le Secrétaire général réitère que la sainteté des sites religieux doit être respectée comme lieu de réflexion, pas de violence, a déclaré vendredi soir dans un communiqué, Farhan Haq, le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU.

 

 

 

 

UN HOMME GRIÈVEMENT BLESSÉ PAR UN TERRORISTE DANS UNE ATTAQUE AU COUTEAU À PETAH TIKVA

Times of Israel,  24 juillet 2017,

 

 

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé vendredi un « gel des contacts » avec Israël.

 

« Au nom de la direction palestinienne, j’annonce (…) un gel de tous les contacts avec l’Etat d’occupation à tous les niveaux jusqu’à ce qu’Israël s’engage à annuler toutes les mesures contre notre peuple palestinien en général et à Jérusalem et dans la mosquée Al-Aqsa en particulier, et qui visent à imposer la souveraineté à Al-Aqsa et la diviser », a déclaré Abbas.

 

Il a spécifiquement fustigé l’installation de détecteurs de métaux dans le complexe du mont du Temple – placés là par Israël après une attaque terroriste menée le 14 juillet et dans laquelle trois Arabes-Israéliens ont abattu deux officiers de police israéliens avec des armes à feu qu’ils ont introduites clandestinement dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa.

 

La déclaration du président de l’AP a eu lieu après une journée d’émeutes autour de la Vieille Ville et dans la région de Jérusalem. Trois Palestiniens auraient été tués et quelque 200 autres ont été blessés.

« Les mesures prises par Israël conduisent à une confrontation religieuse et à une fuite d’un processus diplomatique », a déclaré Abbas, cité par Haaretz.

 

Abbas a appelé tous les employés palestiniens à faire un don d’un jour de salaire pour soutenir Jérusalem.

 

Il a déclaré qu’il avait parlé avec plusieurs chefs d’État, y compris ceux d’Egypte, d’Arabie Saoudite et du Maroc, et leur a demandé d’intervenir dans le conflit concernant le mont du Temple.

 

Le président de l’AP a déclaré que l’AP financerait tous les coûts liés au traitement des blessés des affrontements de vendredi. « Nous allons dépenser 25 millions de dollars pour soutenir les Palestiniens de Jérusalem », a-t-il déclaré.

 

Il a également appelé le Hamas à se rallier à la cause du mont du Temple et à se réconcilier avec son propre parti, le Fatah.

 

Le Waqf islamique, gardiens jordaniens du site sacré, s’est opposé à la présence des détecteurs de métaux et a appelé les Palestiniens et les Arabes israéliens à ne pas entrer dans le site pour y prier.

Après l’attaque de la semaine dernière, Abbas et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont parlé au téléphone et Abbas avait condamné l’attaque, mais a également exigé que le complexe soit immédiatement rouvert.

 

Israël n’a pas immédiatement répondu à l’annonce d’Abbas vendredi soir. Il n’était pas clair si la déclaration du président de l’AP sur le gel de « tous les contacts » comprenait la coordination de la sécurité entre les forces de sécurité israéliennes et palestiniennes.

 

Les forces de sécurité de l’AP et l’armée israélienne travaillent étroitement pour endiguer les attaques terroristes et autres violences.

 

Bien qu’Israël et l’AP n’aient pas repris les pourparlers de paix depuis trois ans, la coopération entre les forces de sécurité respectives pour maintenir le calme en Cisjordanie reste très active.

Un attentat au couteau à Halamish a fait 3 morts israéliens et un blessé grave, vendredi soir.

 

« Le Secrétaire général déplore profondément la mort de trois Palestiniens dans les affrontements aujourd’hui avec les forces de sécurité israéliennes et demande que ces incidents soient pleinement examinés. Ses pensées et ses prières sont avec les familles des victimes. Le Secrétaire général est préoccupé par le déroulement de la violence dans la Vieille Ville de Jérusalem. Il exhorte les dirigeants israéliens et palestiniens à s’abstenir de mesures susceptibles d’intensifier la situation et appelle tous les dirigeants politiques, religieux et communautaires à aider à réduire les tensions. Le Secrétaire général réitère que la sainteté des sites religieux doit être respectée comme lieu de réflexion, pas de violence, a déclaré vendredi soir dans un communiqué, Farhan Haq, le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU.

 

 

 

UN HOMME GRIÈVEMENT BLESSÉ PAR UN TERRORISTE DANS UNE ATTAQUE AU COUTEAU À PETAH TIKVA

Times of Israel 24 juillet 2017

 

 

Un Arabe israélien a été poignardé lundi en fin de matinée à Petah Tikva, en périphérie de Tel Aviv et a été évacué à l’hôpital, souffrant de blessures modérées à graves.

 

La police a annoncé que la victime avait été attaquée à proximité d’un stand qui vendait des Shawarma. Il s’agit apparemment d’un résident de la ville arabe israélienne d’Arara, tandis que son agresseur est un habitant palestinien de la ville de Qalqilya, en Cisjordanie.

 

L’agresseur a tenté de s’enfuir à pied, mais a été neutralisé par des civils qui l’ont livré à la police.

Les médias parlent d’un automobiliste qui aurait aidé les piétons à l’arrêter en fonçant sur lui avec sa voiture.

 

L’agresseur a été arrêté et emmené pour subir un interrogatoire. Louba Samri, porte-parole de la police israélienne a qualifié ce geste de crime nationaliste, nom de code pour attaque terroriste. L’assaillant travaillait illégalement en Israël.

 

La victime est un homme de 32 ans. Il a été soigné par les services d’urgence dans un commerce de proximité.

 

L’agence nationale de sécurité, le Shin Bet, a indiqué que l’attaquant, dont le nom n’a pas été autorisé à la diffusion, a purgé une peine de prison en Israël pour ses activités violentes contre Israël.

Selon les médias, l’assaillant a déclaré aux enquêteurs de police qu’il avait commis cette attaque pour riposter contre les actions d’Israël au mont du Temple, à Jérusalem. « Je l’ai fait pour Al-Aqsa », aurait-il dit.

 

Walla News a indiqué que la victime était un chauffeur de bus pour la compagnie Egged. Un responsable d’Egged a indiqué au site que le chauffeur était en pause au moment de l’attaque, et que l’assaillant à dû le prendre pour un Juif. »

 

« Il était pleinement conscient et assis sur une chaise et souffrait de blessures au couteau sanglantes sur la partie supérieure du corps », a indiqué Tom Dagan, un membre des services d’urgence de Magen David Adom (MDA).

 

« Nous lui avons administré les soins médicaux d’urgence, avons stoppé les pertes de sang et l’avons transporté dans une unité de soins intensifs d’urgence du MDA pour l’évacuer à l’hôpital Beilinson dans un état modéré à grave ».

 

Un employé du magasin de shawarma a décrit les premières minutes de l’incident au site Ynet. « Un homme est rentré et a commandé un shawarma. Il n’y avait rien d’anormal à son comportement. Ensuite, un chauffeur Egged, qui mange régulièrement avec nous, est entré. Il a passé commande et s’est servi une boisson dans le réfrigérateur. Pendant que je préparais sa commande, un autre chauffeur est entré, est soudainement, je l’ai entendu crier ‘attentat, attentat’. »

 

 

 

UNE MANIFESTATION ANTI-ISRAËL A EU LIEU DEVANT LA SYNAGOGUE D’ISTANBUL

JTA, 24 juillet 2017

 

 

 

Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, des manifestants se sont mobilisés contre Israël devant une synagogue d’Istanbul.

 

Ce dernier incident, signalé dans les médias turcs, a eu lieu samedi devant la synagogue Ahida, du côté européen de la capitale turque, au nord du quartier de Fatih, bastion des Frères musulmans et d’autres mouvements islamistes en Turquie.

 

Jeudi, des manifestants se sont rassemblés devant la synagogue Neve Shalom, à Istanbul. Ils ont frappé la porte d’entrée et ont jeté des objets dessus. Les dirigeants juifs turcs ont condamné le fait de s’en prendre à des synagogues pour protester contre les actions prises par Israël. Suite à un attentat terroriste contre la police israélienne près de la mosquée d’Al-Aqsa, Israël a temporairement limité l’accès au lieu saint aux personnes de plus de 50 ans, et a placé des détecteurs de métaux à l’entrée.

 

En réaction aux protestations de la communauté juive de Turquie, le Premier ministre turc Binali Yıldırım a déclaré dimanche dans un communiqué adressé aux médias que bien que « limiter l’accès des musulmans à la mosquée d’Al-Aqsa, quelle qu’en soit la raison, est une erreur inacceptable, et la Turquie attend d’Israël de rectifier ceci immédiatement », le gouvernement turc « n’accepte pas que des actions soient prises devant des lieux de culte de citoyens juifs ».

 

Yıldırım a déclaré que le gouvernement « attend de tous ses citoyens de faire preuve de retenue ». Le communiqué n’a pas évoqué de conséquences si d’aventure certains ne se pliaient pas aux attentes du gouvernement.

 

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À la synagogue Ahida, qui est l’une des plus anciennes du pays, au moins 29 hommes se sont rassemblés samedi, brandissant des panneaux avec des slogans anti-Israël et une structure en carton supposée représenter une machine à rayons X, selon le site d’informations Haberler.

La manifestation visait la décision prise par Israël concernant les détecteurs de métaux à l’entrée du mont du Temple, aussi connu pour les musulmans sous le nom de Haram al-Sharif (le Sanctuaire Noble).

 

Les synagogues, prises pour cible par les islamistes et autres terroristes en Turquie par le passé, sont sous l’étroite surveillance de la police.

 

Pour entrer dans les principales synagogues d’Istanbul, notamment Neve Shalom, les visiteurs doivent en obtenir l’autorisation au préalable. Le fait que les manifestants ont pu se rassembler devant les synagogues et y organiser une manifestation est assez inhabituelle à Istanbul.

 

 

 

 

UNE VICTIME ISRAÉLIENNE DU TERRORISME DEMANDE À L’ONU D’AGIR CONTRE LES SALAIRES DES TERRORISTES PALESTINIENS

 

Times of Israel, 25 juillet, 2017

 

 

Oran Almot, qui avait 10 ans en 2003 quand un terroriste s’est fait exploser au restaurant Maxim à Haïfa tuant son père, ses grands-parents, son frère et son cousin, a fustigé le Conseil de Sécurité des Nations unies lors d’une réunion mardi à New York qui traite des tensions concernant le mont du Temple.

 

« Le Conseil de Sécurité tient une discussion sur le Moyen-Orient, mais l’un des sujets les plus importants, le financement du terrorisme par l’Autorité palestinienne, restera en dehors de cette discussion », a déclaré Almog, qui a été invité à s’exprimer devant le conseil par l’ambassadeur d’Israël, Danny Danon.

 

« Les dirigeants palestiniens paient des salaires aux terroristes et à leurs familles chaque mois. Quiconque croyant dans la valeur de la vie humaine devrait agir contre ces paiements », a-t-il ajouté.

 

Danon a déclaré que « l’attaque meurtrière à Halamish [vendredi] ne s’est pas produite dans le vide. Ce terroriste a commis un crime haineux dans le sillage d’appels endémiques et incessants par des officiels palestiniens incitant à la violence. »

 

La veille, l’envoyé avait montré une photographie de la cuisine ensanglantée à l’ONU, en indiquant que les proches du terroriste palestinien de 19 ans allaient recevoir « des milliers de dollars » de la part de l’Autorité palestinienne pour avoir perpétré cet attentat. La mère du terroriste de Halamish a été arrêtée mardi pour incitation.

 

 

 

LE SOLDAT QUI A TIRÉ SUR LE TERRORISTE À HALAMISH : « JE NE RÉFLÉCHISSAIS PAS, J’AI IMMÉDIATEMENT AGI »

Times of Israel, 22 juillet 2017

 

 

Un soldat en permission qui a réussi à blesser le terroriste palestinien à l’origine du massacre à Halamish vendredi soir, dans laquelle trois Israéliens ont été tués, revient sur les événements samedi dans une interview accordée à la Deuxième chaîne.

Identifié uniquement comme Sgt. A., de l’unité d’élite des forces spéciales de l’armée israélienne, le soldat dit avoir entendu les cris des victimes de la maison voisine, après quoi il a couru à la fenêtre de la maison en question et a tiré et blessé l’assaillant.

 

« J’ai compris immédiatement ce qui se passait – j’ai vu le terroriste et lui ai tiré dessus depuis la fenêtre », a-t-il dit, des propos cités par la Deuxième chaîne.

 

« J’ai bien compris la situation », a-t-il répété. « J’ai tiré sur [la maison] depuis l’extérieur. Je ne réfléchissais pas beaucoup sur le moment, j’ai immédiatement agi. »

 

L’attaquant a été blessé par le tir et a été évacué à l’hôpital dans un état modéré. Grâce à ses actions, le soldat a probablement empêché d’autres effusions de sang. Ce qui s’est passé vendredi n’était pas la première expérience du genre pour le sergent A.

 

Au cours de l’été 2014, lors de la guerre d’Israël avec le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza, A. a aidé à stopper une similaire infiltration dans la maison de sa famille située dans la même implantation, Halamish.

 

Selon Ynet, A. avait trouvé deux Palestiniens dans la cuisine. Les deux hommes avaient battu sa soeur et son petit ami et les avaient enfermés dans une pièce. A. a réussi à les effrayer avant d’appeler en renfort l’équipe d’intervention d’urgence des implantations sur place.

 

Bien que la police n’ait jamais déterminé si l’incident était criminel ou une tentative d’attentat terroriste, la soeur de A., Noa, reste convaincue qu’ils avaient cherché à mener une attaque. « Un miracle nous est arrivé », avait-elle déclaré au Yedioth Ahronoth à l’époque.

 

Nous vous souhaitons Shabat Shalom!
 

 

 

 

 

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