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LE SENS DES MOTS

We welcome your comments to this and any other CIJR publication. Please address your response to:  Rob Coles, Publications Chairman, Canadian Institute for Jewish Research, PO Box 175, Station  H, Montreal QC H3G 2K7 – Tel: (514) 486-5544 – Fax:(514) 486-8284; E-mail: rob@isranet.wpsitie.com

 

 

 

Le colonel Richard Kemp dénonce le rapport Schabbas-Davis de l’ONU qui condamne Israël

Magali Marc

Dreuz, juin 2015

              

Richard Kemp est colonel de l’armée britannique en retraite, et ancien commandant des forces armées britanniques en Afghanistan.

 

« En tant qu’officier britannique qui a eu plus que sa part de combats en Afghanistan, en Irak et dans les Balkans, cela me chagrine beaucoup de voir des mots et des actions de l’Organisation des Nations Unies qui ne peuvent que provoquer davantage de violence et de pertes de vies.

 

Le rapport du Conseil des droits de Nations Unies sur le conflit de l’été dernier à Gaza, établi par la juge Mary McGowan Davis, et publié lundi, fera exactement cela. Le rapport commence par attribuer la responsabilité de ce conflit à Israël à cause de son «…occupation prolongée de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza » et de son blocus de Gaza. Israël s’est retiré de Gaza depuis 10 ans. En 2007, il a imposé un blocus sélectif uniquement en réponse aux attaques du Hamas et à son importation de munitions et de matériel militaire de l’Iran.

 

L’été dernier, le conflit, qui a débuté avec une escalade spectaculaire des attaques de roquettes contre les civils israéliens, était une continuation de la guerre d’agression du Hamas. Se permettant une concession inhabituelle, le rapport suggère que le Hamas peut être reconnu coupable de crimes de guerre, mais il légitimise quand même les attaques à la roquette et par les tunnels du Hamas et va jusqu’à sympathiser avec les défis géographiques posés par le lancement de roquettes sur les civils israéliens en estimant que du fait de «la petite taille de la bande de Gaza et de la densité de sa population, il est particulièrement difficile pour les groupes armés de toujours se conformer» à l’obligation de ne pas lancer des attaques à partir de zones civiles.

 

Il n’y a pas de sympathie pour Israël. La Juge Davis accuse l’armée israélienne de « violations graves du droit international humanitaire et du droit international des droits humains ». Pourtant, aucune preuve n’est présentée pour étayer ces accusations. Tout se passe comme si les rédacteurs du rapport estimaient que toute mort civile en temps de guerre est forcément illégale. Se référant aux cas où les attaques israéliennes ont tué des civils dans les zones résidentielles, la juge Davis prétend qu’en l’absence d’informations contraires à la disposition de sa Commission d’enquête, il y a de fortes indications que les attaques israéliennes étaient disproportionnées, et donc constituaient des crimes de guerre. Mais tout ce qu’elle dit n’est que spéculation et présomption de culpabilité…

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COMMENT LE RAPPORT DE L'ONU SUR GAZA

S'EST TIRE UNE BALLE DANS LE PIED

Gerald Steinberg

i24news, 30 juin 2015

 

Le rapport du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU sur le conflit à Gaza en 2014 n'est pas surprenant – c'est une nouvelle preuve de diabolisation, pseudo légale et immorale d’Israël. Comme le rapport discrédité de Goldstone et quasiment toutes les autres "enquêtes" réalisées par l'ONU sur Israël, les ONG politiques (organisations non gouvernementales) fournissent la base de l'enquête et de ses conclusions.

 

Dans le rapport de l'ONU, les ONG figurent presque sur chaque page: B'Tselem est citée 69 fois, Amnesty International, 53 fois, le Centre palestinien pour les droits de l'homme (PCHR), 50 fois, et Human Rights Watch (HRW), 22 fois. Pour ceux qui connaissent bien les agendas politiques de ces ONG, les derniers "constats" de l'ONU – à savoir, les condamnations d'Israël – ne sont pas une surprise.

 

Tout comme les publications des ONG, le rapport de la Commission d'enquête sur la guerre de Gaza est truffé d'accusations non vérifiables basées sur des témoignages anonymes. Bien que la Commission ait reconnu que ces témoignages ne sont pas fiables, admettant que "les témoins palestiniens craignaient d’éventuelles représailles par des groupes armés et les autorités locales," dans la pratique, le rapport repose toutefois largement sur ces allégations anonymes.

 

Par exemple, dans la partie consacrée aux attaques contre les maisons, on trouve des citations de Palestiniens à propos des questions juridiques et morales les plus importantes. Le rapport ne semble pas rendre compte de l'intimidation ou des mensonges pour éviter l'auto-accusation, qui ont eu lieu pendant les témoignages : "Selon les témoins, toutes les personnes tuées étaient des civils"; "Ils ont insisté sur le fait qu'il n'y avait pas eu d'activité militaire dans le bâtiment."

 

Cette dernière affirmation est complétée par des déclarations, faites par le même témoin au Centre palestinien pour les droits de l'Homme, affirmant "qu'aucun membre de sa famille n'appartient à la" résistance palestinienne "." En lisant entre les lignes, on constate que les témoins eux-mêmes ont probablement été sélectionnés par des ONG, telles que le Centre palestinien, avant d'être interrogés par les enquêteurs de l'ONU.

 

Les ONG citées par Conseil des Droits de l'Homme manquent également d'expertises et d'accès aux informations cruciales. Des lacunes sont illustrées par la "mission d'enquête" de l'organisation israélienne, "les Physiciens pour les droits de l'Homme en Israël" (PHR-I) en collaboration avec les ONG palestiniennes telles "Al-Mezan", le "Programme de santé mentale communautaire de Gaza” et le Centre palestinien pour les droits de l'Homme…                                                                               

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LES DISTORSIONS FACTUELLES DE LA FLOTTILLE POUR GAZA

Richard Marceau

Times of Israel, 7 juillet, 2015

 

Je n’ai rien contre les différences d’opinions, mais je n’aime pas qu’on fausse les faits. De façon épisodique, des militants anti-Israël en manque de publicité décident d’organiser des flottilles soi-disant humanitaires vers Gaza, qui serait, disent-ils, le pire endroit de la planète. Ils manipulent les faits et les distordent. Voyons de plus près.

 

Israël pas impliqué = pas de « flottille humanitaire » Notons d’abord que ces soi-disant humanitaires ne s’engagent véritablement que lorsqu’Israël est impliqué. Vous vous souvenez de la dernière flottille humanitaire vers la Syrie, dont la guerre civile a fait entre 230 000 à 320 000 victimes (selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme) et forcé plus de 9 millions de Syriens à quitter leur foyer en quatre ans et quelques mois (ce qui est, en passant, beaucoup plus que le nombre total de victimes des conflits israélo-arabes depuis 1948)?

 

Vous vous souvenez de la dernière opération humanitaire en faveur des chrétiens, des yézidis et autres personnes massacrées, torturées, brulées vivantes, noyées dans des cages, décapitées, crucifiées et explosées par l’État islamique? (Je n’ose pas mettre les liens vers les vidéos; si vous les cherchez, vous les trouverez facilement) Vous vous souvenez des gestes héroïques des humanitaires en faveur de la minorité bahaïe persécutées en Iran?

 

Bien sûr que non, parce que telles opérations n’ont pas eu lieu. Et elles n’ont pas eu lieu parce qu’Israël n’était pas un des protagonistes. C’est curieux quand même cette obsession pour les Juifs, vous ne trouvez pas? Aide humanitaire? Il n’y a aucune limite à la quantité ni de types de biens de consommation qui peuvent entrer à Gaza par Israël (ce qui n’est pas vrai du côté égyptien). Tous les jours, environ 550 camions entrent dans Gaza, apportant de tout, de la nourriture à des véhicules automobiles. La capacité est de 800 gros camions par jour et Israël est à investir 10 millions de dollars US pour augmenter cette capacité à 1000 camions par jour afin de répondre à une croissance éventuelle.

 

La seule restriction en termes d’importations est que les armes et les items pouvant être utilisés dans la fabrication d’armes ou d’infrastructures terroristes (dual-use items) sont interdits. Et encore là, les dual-use items peuvent pénétrer dans Gaza après vérifications supplémentaires. Le seul but du blocus est d’empêcher le Hamas, un groupe islamiste, extrémiste et reconnu comme terroriste en droit canadien (avant l’arrivée des conservateurs au pouvoir), de se réarmer. Je répète : tous les biens peuvent entrer à Gaza, sauf les armes et ceux pouvant servir à leur fabrication.

 

Gaza n’a jamais eu de ports en eau profonde. Jamais. Depuis octobre 2014, près de 6 millions de tonnes de biens industriels (surtout du textile et des meubles) et agricoles (incluant du poisson) ont été exportées de Gaza en passant par Israël. Connaissant maintenant ces chiffres, comparez-les à l’aide humanitaire apportée par la dernière flottille, sur laquelle se trouvaient des Canadiens : deux boîtes de carton. Oui, oui, vous avez bien lu : deux boîtes. Et ce ne serait pas un stunt de publicité?

 

Ainsi, quand ces activistes anti-Israël affirment être là pour des raisons humanitaires, on sait maintenant que c’est de la bullshit. Leur but est d’attaquer Israël, non pas d’aider les Palestiniens. Ces activistes ne sont pas pour les Palestiniens, ils sont contre Israël…[Lire la Suite]

 

 

BOYCOTT D’ORANGE ISRAËL : APRES LES EXCUSES ET L’HUMILIATION, ORANGE PAYE L’ADDITION

Dreuz, juin 2015

 

Après avoir déclaré, lors d’une conférence au Caire, « qu’il se retirerait d’Israël demain matin s’il le pouvait », Stéphane Richard, le président de l’opérateur téléphonie mobile Orange, avait tenté de se rétracter.

 

Trop tard, les médias internet libres l’avaient saisi au mollet et lui ont fait passer un sale quart d’heure.

 

• Puis Richard avait présenté ses excuses. Refusées par la classe politique israélienne, même de centre gauche, qui avait dénoncé l’hypocrisie d’un homme qui ne s’était jamais plaint d’encaisser les bénéfices qu’il tire des israéliens.

 

• Alors il avait tenté de soutenir que ses propos avaient mal été compris car il est un « ami d’Israël ». Il reçu en retour une giffle du Premier ministre israélien lui-même, qui déclara qu’un ami ne s’exprime pas ainsi.

 

• Stéphane Richard décida alors de venir en Israël présenter ses excuses. Elles furent entendues mais pas digérées pour autant.

• Les Juifs lui ont fait mordre la poussière, oui. Mais ce n’était pas fini pour autant, car les propos portent leurs conséquences…

 

Ma conclusion : Je suis je dois le dire, étonné de constater que les esprits les plus évolués ne se sont pas encore adaptés à l’idée que le cliché du juif soumis qui baisse la tête appartient à un passé révolu.

 

Même si les Juifs en général et les Israéliens en particulier ne peuvent pas être sur tous les fronts d’agression à la fois, chacun, chaque organisation, qui attaque Israël verra son tour arriver, d’une manière ou d’une autre. Car les Juifs ne sont pas vindicatifs, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont faibles.

 

Les Juifs ont repris possession de leur terre, de leur fierté, de leur force. Tous les antisémites ne semblent pas avoir le cerveau adapté à cette nouvelle donne. J’oubliais presque : les Juifs n’ont pas la mémoire courte. 3 000 ans d’histoire et le retour sur leur terre ancestrale sont portés au dossier. Ce qu’il convient de retenir de ce déplaisant incident pour lesquels les juifs n’avaient rien demandé, c’est qu’on ne marche plus impunément sur les pieds des juifs. Faites passer.

     

SINAÏ EGYPTIEN: ATTAQUES INEDITES DE L'EI CONTRE L'ARMEE

Haitham el-Tabei, Samer al-Atrush

La Press, 1 juillet, 2015

 

Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a lancé mercredi une série d'attaques sans précédent contre l'armée dans le Sinaï en Égypte, faisant des dizaines de morts, un nouveau coup dur pour le pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi. Après cette vague d'attentats coordonnés, des affrontements ont éclaté entre soldats et assaillants, tandis que des chasseurs F-16 de l'armée ont bombardé les positions de l'EI. Les djihadistes se sont finalement retirés, après près de huit heures de combat.

 

Au moins 70 soldats et civils ont été tués dans les violences, selon des responsables de la santé et de la sécurité. Mais dans un communiqué, l'armée a fait état de 17 soldats tués et de 100 djihadistes abattus, sans qu'il soit possible dans l'immédiat d'expliquer l'écart entre les bilans. Il n'empêche que ces pertes sont parmi les plus lourdes subies par l'armée dans le Sinaï, bastion du groupe Ansar Beït al-Maqdess, la branche de l'EI dans cette région, où elle a multiplié les attentats contre les forces de l'ordre depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013.

 

Les jihadistes affirment d'ailleurs agir en représailles à la sanglante répression qui s'est abattue sur les proMorsi et qui a fait plus de 1400 morts. Et les violences de mercredi interviennent alors que l'Égypte marque vendredi le deuxième anniversaire de l'éviction du président islamiste. Au Caire, un haut responsable des Frères musulmans, Nasser al-Houfi, et huit membres de la confrérie islamiste dont est issu M. Morsi ont été tués mercredi dans un raid policier, selon des responsables de la police et un avocat de l'organisation.

 

Dans le Sinaï, les djihadistes avaient lancé peu après l'aube une série d'attaques coordonnées d'une ampleur sans précédent contre plusieurs positions de l'armée, utilisant notamment des voitures piégées, selon des responsables. L'une des attaques, menée avec une voiture piégée contre un check-point au sud de Cheikh Zouweid, près d'Al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï, a coûté la vie à 15 soldats. «C'est la guerre», indiquait à l'AFP un haut responsable militaire. «Vu le nombre de terroristes mobilisés et l'armement utilisé (ces attaques sont) sans précédent.»

 

Avant de se retirer, les djihadistes ont miné les abords d'un commissariat de Cheikh Zouweid pour empêcher l'arrivée de renforts, prenant position sur les toits des immeubles alentour pour attaquer le bâtiment avec des lance-roquettes, selon un colonel de police. Des chasseurs F-16 de l'armée ont alors bombardé les positions djihadistes, selon des responsables de la sécurité et un témoin. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l'EI a revendiqué des attaques contre une quinzaine de barrages militaires, précisant que trois kamikazes avaient participé aux assauts.

 

Dans la nuit, l'aviation a repris ses frappes visant des positions de l'EI, selon des responsables de la sécurité. À Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza palestinienne, un adolescent de 19 ans a été tué par la chute d'une roquette sur son domicile, durant des affrontements entre les militaires et des djihadistes. Les attaques de mercredi surviennent au surlendemain de l'assassinat au Caire du procureur général d'Égypte dans un attentat à la bombe, le plus haut représentant de l'État tué depuis le début de la vague d'attaques djihadistes en 2013… [Lire la Suite]

                            

TEMOIGNAGE D’UNE CHRETIENNE D’IRAK                                              

VIVANT AUJOURD’HUI EN FRANCE                                                                                  

Times of Israel, 7 juillet, 2015

 

Pour des raisons de sécurité, pour elle, pour sa famille et ses amis restés en Irak, les lieux d’habitation en Irak et en France, les noms, dates et activité professionnelle ne sont pas précisés. Je suis chrétienne d’Irak, mariée avec deux enfants, un garçon et une fille. Actuellement, je vis en France sous le statut de réfugiée politique.

 

En Irak, j’avais à une vie stable et sûre sous l’ancien régime de Saddam Hussein malgré la violence, la peur et les abus que vivaient les chrétiens comme moi. Mais nous n’avons jamais été menacés et contraints de partir à cause de notre religion. Comme tout irakien, la vie des chrétiens était remplie de peur et privée de liberté d’expression mais le régime précédent nous permettait d’avoir une vie honnête et loyale, une vie normale.

 

Mais après la chute du régime de Saddam Hussein, les chrétiens furent menacés de mort et enlevés. Avant de quitter notre pays, nous avons vécu les pires moments de notre vie, sous l’aspect religieux et culturel, en même temps qu’économique et social. Nous aimons notre pays, avions une vie stable professionnellement et financièrement et en gardons de merveilleux souvenirs. Mais à cause d’esprits étroits et de dogmes religieux, nous avons tout perdu.

 

Mon mari travaillait dans une organisation humanitaire chrétienne qui rendait service aux habitants mais parce-qu’ elle était non-gouvernementale, elle a été menacée et accusée d’être contre l’Islam. Ils ont déposé devant notre porte une enveloppe contenant huit balles de pistolet ; pendant le même temps, un membre de l’organisation reçut un appel téléphonique menaçant de mort tous les membres s’ils ne quittaient pas leur travail. Tous les collègues de mon mari et nous-mêmes quittèrent la ville.

Nous sommes partis au nord et je demandai une mutation professionnelle dans la banlieue d’Al-Mousel où mon entreprise avait des bureaux. Nous vivions donc au Kurdistan mais, avant d’obtenir cette difficile mutation, je continuai à travailler au même endroit, avec une distance d’une heure et demie de route de mon travail. Mes enfants furent difficilement admis dans une école du Kurdistan.

 

Mon mari n’ayant plus de travail, je devais subvenir aux besoins de tous. A Al-Mousel, où je finis par être mutée, la situation des chrétiens n’était pas meilleure et, à partir de 2012, ils furent régulièrement menacés. Notre vie n’était pas facile malgré tout l’espoir que nous avions. Notre situation était instable car mon milieu de travail était composé d’habitants d’Al-Mousel qui parlaient sans cesse de religion. Je tentai de leur démontrer que notre religion était basée sur l’amour et la tolérance mais je dus faire face à la violence et à la haine.

 

De ce fait, pour me protéger, je dis que l’Islam était la meilleure religion qui soit. Certains de mes collègues de travail occupaient des positions importantes et étaient diplômés mais cela ne les empêchait pas d’avoir l’esprit étroit. Je commençai à être prudente mais étais aussi sans cesse inquiète ; ce fut très difficile à vivre…[Lire la Suite]

 

LE SITE ISRAELIEN DE BET SHE’ARIM CLASSE AU PATRIMOINE MONDIAL PAR L'UNESCO

I24, 5 juillet, 2015

 

Le site archéologique de Bet She’arim, au nord d'Israël, a été inscrit dimanche sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est en la qualité de "haut lieu du renouveau juif" que l'Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture a enregistré la Nécropole israélienne.

 

La décision d'inclure Bet She’arim a été prise avec 17 pays votant "pour" et quatre pays (le Liban, le Qatar, l'Algérie et la Malaisie) votant "contre". Le Comité du patrimoine mondial examine les propositions d’inscription de 37 sites sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO lors de sa 39e session qui se tient actuellement au Centre international de conférences de Bonn en Allemagne, sous la présidence de Maria Böhmer, ministre adjointe aux affaires étrangères et députée au Bundestag.

Ce site, situé au somment d'une colline de Galilée, se compose de centaines d'anciennes tombes juives taillées dans la roche. Il est le neuvième site israélien à être enregistré sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Bet She’arim a servi de cimetière principal – en dehors de Jérusalem – après la révolte juive contre les Romains au IIe siècle après Jésus Christ.

 

Cette année également, la ville de Suse en Iran, a été classée. "Située dans le sud-ouest de l’Iran, dans la partie inférieure des monts Zagros, elle comprend un ensemble archéologique s’élevant sur la rive orientale de la rivière Chaour, et le palais d’Ardeshir, sur la rive opposée du Chaour. Les monuments architecturaux révélés par les fouilles comprennent notamment des structures administratives, religieuses, résidentielles et palatiales. Suse présente plusieurs couches d’établissements urbains superposés, selon une succession continue s’étalant du Ve millénaire avant Jésus Christ au XIIIe siècle après Jésus Christ", peut-on lire sur le site de l'UNESCO.

 

Dans le judaïsme, c'est dans cette ville que Haman élabore un plan diabolique pour exterminer tous les Juifs perses, déjoué par la reine Esther. L'histoire est racontée dans le rouleau d'Esther et commémorée chaque année à Pourim.

                                                                                                                                                                                           

Un vent mauvais souffle sur Ramallah : Yossi Beilin, I24, 5 juillet, 2015

Ne mettons pas d'eau dans le gaz israélien : Emmanuel Navon, I24, 8 juillet, 2015

 

 

Shabbat Shalom  à tous nos lecteurs!

 

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