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LE CANADA FAIT PREUVE DE LEADERSHIP, LES ÉTATS-UNIS TOUJOURS DE MOINS EN MOINS, ET L’EUROPE RESTE L’EUROPE…

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PDG d’Orange au Caire : « je me retirerai d’Israël demain si je pouvais » (il a renouvelé pour 10 ans)

Jean-Patrick Grumberg

Dreuz, 4 juin, 2015

 

Déjà poursuivi pour « escroquerie en bande organisée » dans l’affaire Tapie, Stéphane Richard, le patron d’Orange, de nouveau en examen jeudi 21 mai dernier (1) pour « complicité de détournement de fonds publics par une personne privée », a tenu des propos anti-israéliens, en déclarant vouloir mettre fin à tout lien avec Israël dès “demain si possible » (alors qu’il a renouvelé la franchise pour 10 ans)

 

“Je suis prêt à abandonner ça demain matin, mais le problème est que je veux m’assurer des risques légaux pour la société,” a déclaré Richard lors d’une conférence au Caire. “Je veux mettre fin [à cette relation], mais encore une fois, je ne veux pas exposer Orange à un degré de risque et de pénalités qui pourrait être vraiment énorme pour l’entreprise.” Derrière les déclarations de Richard se trouve en fait le gouvernement français, propriétaire de 25% de Orange, et qui a cédé aux pressions d’organisations antisémites qui appellent au boycott d’Israël – avec comme objectif sa destruction.

 

BDS et les organisations de “droits de l’homme” dont l’indifférence aux massacres de chrétiens dans le monde musulman montre l’intégrité, ont poussé le gouvernement français et la société Orange à mettre fin à la relation avec Partner Communications, la marque israélienne détentrice des droits d’exploitation, en raison “de son activité dans les colonies au-delà de la Ligne verte” et des dons qu’elle fait à l’armée israélienne, qu’ils considèrent comme n’ayant pas le droit de défendre le pays.

 

Richard, dont la réputation est en jeu dans plusieurs affaires judiciaires en France, a exprimé des doutes sur sa capacité à obtenir justice en Israël : “Je sais que c’est un sujet sensible ici en Egypte, mais pas seulement en Egypte », a déclaré (2) le PDG d’Orange … « Nous voulons être un des partenaires de confiance de tous les pays arabes … et je suis désolé de dire qu’un conflit avec Partner, quand vous avez zéro position légale auprès des tribunaux israéliens, n’est pas quelque chose que je recommande pour ma société. Je ne vais pas payer des centaines de millions d’euros … en terme de pénalités si nous entrons dans ce genre de processus brutal.”

 

« Croyez-moi, j’annulerais le contrat demain si je pouvais », a également déclaré Richard (qui l’a récemment renouvelé pour 10 ans) lors de sa conférence du Caire, selon le quotidien égyptien Daily News. Haim Saban, PDG de Partner, richissime personnalité américaine de gauche, grand soutien d’Israël, proche de Hillary Clinton, et très engagé dans le combat contre les antisémites de BDS, a déclaré au quotidien économique israélien The Globe regretter les propos de Richard : “Partner possède la franchise Orange depuis 1998 quand elle appartenait au groupe Hutchison de Hong Kong. Partner entend continuer à servir loyalement ses clients en Israël sans aucune discrimination.”

 

Ce matin, en réaction aux propos polémiques du PDG du géant Orange, les enseignes Orange d’Israël ont décoré leurs vitrines de drapeaux israéliens : Saban a révélé, mettant en porte à faux le PDG d’Orange : « nous avons un accord des droits d’utilisation de la marque Orange détenue par France Télécom, qui a été récemment renouvelé pour une durée de 10 ans »…

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Le PDG d'Orange contacte l'ambassade d'Israël pour présenter ses excuses

I24, 5 juin, 2015

           

Après son entrevue avec Ynet et Yedioth Ahronoth, dans laquelle il a présenté ses excuses pour ses remarques lors d'une conférence au Caire mercredi, le PDG d'Orange Stéphane Richard a appelé vendredi l'ambassade d'Israël à Paris et a demandé à rencontrer l'ambassadeur d'Israël en France, Yossi Gal, afin de lui faire part de ses regrets pour les commentaires qui lui sont attribués.

 

L'ambassade a répondu que sa demande sera examinée à l'échelon politique auprès du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et du ministère des Affaires étrangères, qui décideront d'accorder ou non la demande.

 

"Je suis un ami d'Israël et j'aime le pays. Mes mots ont été sortis de leur contexte", a déclaré Richard. "Je suis désolé en mon nom et celui de mon entreprise pour ces déclarations. Nous déplorons le boycott d'Orange de toute nature".

 

Le ministre Silvan Shalom a déclaré à Richard que le peuple israélien était en colère et blessé par ses paroles. "Je suis triste que vous soyez devenu un outil dans la lutte et la délégitimation contre Israël et que vous ayez donné un coup de main aux ennemis d'Israël qui essaient de nous faire du mal, non seulement militairement mais aussi économiquement", a déclaré le vice-Premier ministre. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a rappelé vendredi que la France était fermement opposée au boycott d'Israël, après la polémique suscitée par des propos du PDG d'Orange.

 

Stéphane Richard a déclaré mercredi en Egypte que l'opérateur télécoms, dont l'Etat français détient 25% du capital, serait prêt à mettre un terme à un accord de licence de marque avec l'opérateur israélien Partner Communications dès "demain" s'il le pouvait, mais que cette décision présenterait un "énorme risque financier". Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a demandé jeudi à Paris de "publiquement désavouer" Orange, les déclarations de son numéro un étant interprétées dans le contexte de pressions pour un boycott d'Israël en raison de la présnce d'implantations juives en Cisjordanie. "S'il appartient au président du groupe Orange de définir la stratégie commerciale de son entreprise, la France est fermement opposée au boycott d'Israël", déclare Laurent Fabius vendredi dans un communiqué.

 

"La France et l'Union européenne ont par ailleurs une position constante et connue de tous sur la colonisation", a-t-il ajouté. Israël a par ailleurs affirmer attendre des excuses de la part de l'opérateur français. Sous le feu des critiques en Israël, Stéphane Richard a décidé de s'expliquer jeudi sur la petite phrase qui a fait grand bruit et causé un émoi considérable en Israël.

 

Dans une interview qu'il a accordée au journal Le Monde, Richard a tenu à rappeler que son groupe n'était pas lui-même présent en Israël. Selon lui, la question d'un départ ne se poserait pas. Le seul enjeu, souligne-t-il, est celui du retrait de l’usage de la marque Orange par la société Partner.

 

Orange dispose en effet en Israël d’un accord de licence avec cet opérateur, qui, dans ce cadre, utilise la marque en échange d’une redevance. Cet accord date toutefois de 1998, c’est-à-dire lorsque cette marque était encore la propriété du groupe chinois Hutchison, deux ans avant son rachat par France Télécom. "Il s’agit d’une entreprise qui utilise le nom d’Orange, mais qui n’a rien à voir avec le groupe et qui n’est pas contrôlée par nous", a indiqué Richard au Monde, rappelant qu’aucun autre opérateur dans le monde ne dispose de l’usage de la marque Orange. Et que celle-ci est immédiatement retirée lors des cessions de filiale à un autre opérateur…

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Le Canada réaffirme son soutien inébranlable à l’Etat juif

Jss News, 4 juin, 2015

 

Le chef de la diplomatie canadienne Robert Nicholson a affirmé mercredi à Jérusalem le soutien « inébranlable » de son pays à Israël et affirmé que le contexte régional ne laissait guère de choix à Israël pour se défendre contre les menaces.

 

Les propos du ministre canadien, prononcés lors d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sont une manifestation de soutien d’une rare éloquence comparée à la forte pression internationale que subit Israël. « Nous ne pensons pas avoir de meilleurs amis que le Canada », a dit M. Netanyahu.

 

« Je suis ici pour montrer avec emphase le soutien inébranlable du Canada à Israël », a dit le ministre canadien lors de sa première visite en Israël depuis sa prise de fonctions début 2015. « Nous comprenons bien que le voisinage d’Israël est aussi dangereux que celui du Canada est pacifique. Et nous savons bien que les dirigeants d’Israël n’ont pas d’autre choix que de prendre à tout moment toutes les mesures nécessaires pour protéger (Israël) contre les forces ouvertement déterminées à le détruire », a-t-il dit. « Il y a longtemps que nous refusons de rester neutres pour ce qui est de notre soutien au droit d’Israël à se défendre contre les extrémistes violents », a-t-il dit.

 

 

COMPLICES INVOLONTAIRES

Caroline B. Glick

Jerusalem Post, 26 mai, 2015

 

En Israël la semaine dernière, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini parlait longuement du désir de paix de l’Europe et de la volonté de celle-ci de jouer un vrai rôle dans la création d’un Etat palestinien qui vivrait en paix au côté de l’Etat juif. Mais hormis les beaux discours, que fait l’Union européenne pour se rapprocher de ces nobles objectifs ? Et en quoi les millions d’euros que ses Etats membres versent chaque année à des ONG dont la raison d’être est la déligitimation d’Israël les servent-ils ?

 

Le timing de la visite de Mogherini était d’ailleurs révélateur, puisque celle-ci coïncidait avec le « Jour de la Nakba », au cours duquel les ennemis d’Israël pleurent la naissance de l’Etat juif. Le concept de « Nakba » est en lui-même un acte de guerre politique. Il a été inventé pour nier le droit d’Israël à exister, en propageant l’idée que l’Etat juif est né dans le péché. La demande explicite qui figure au cœur de cette interprétation est que, pour rétablir la justice, il convient de détruire Israël.

 

Or l’UE finance généreusement des organismes qui propagent ces calomnies dévastatrices. La semaine dernière, le groupe israélien de surveillance des ONG, appelé NGO Monitor, publiait une liste de cinq organisations israéliennes subventionnées par l’UE qui invoquent la « Nakba » : Zochrot, Adallah, Baladna, 972 online magazine et Combatants for Peace.

 

Autre groupe israélien, Breaking the Silence a fait les gros titres de la presse ces dernières semaines en publiant des « témoignages » anonymes de soldats qui auraient participé à l’opération Bordure protectrice à Gaza l’été dernier. Des soldats qui, sous couvert d’anonymat, présentent Tsahal comme une machine de guerre assoiffée de sang et composée en majorité de criminels. Il est évident que ces allégations n’ont rien d’authentiques. Les « témoins » en question ne sont pas identifiés et l’organisation a refusé de transmettre tout renseignement aux enquêteurs de Tsahal.

 

L’opinion publique en Europe et aux Etats-Unis est cependant loin d’être impartiale. Elle n’a besoin d’aucune preuve concrète pour déclarer l’Etat juif coupable. Pour elle, des rapports anonymes et sans fondement fournis par des ONG font très bien l’affaire. Or selon NGO Monitor, Breaking the Silence recevrait des fonds et des instructions de l’ambassade britannique à Tel-Aviv, du gouvernement britannique, de l’UE, ainsi que de l’Allemagne, de la Belgique, de la Norvège, du Danemark, de la Suède et des Pays-Bas.

 

Pourtant, les comptes rendus des rencontres de Mogherini avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou et avec le président Reouven Rivlin ne font aucune mention d’éventuelles protestations émises par nos dirigeants concernant la guerre politique menée par l’Europe contre Israël. Bien au contraire ; loin de s’élever contre les sommes massives que l’Europe consacre à la déligitimation d’Israël, Netanyahou a cédé à Mogherini la nécessaire « livre de chair » en annonçant son engagement total en faveur de l’indépendance palestinienne. Quant à Rivlin, il l’a assurée de la sincérité du Premier ministre. Netanyahou doit certes être critiqué pour sa pusillanimité. Cependant, la grande coupable de cette molle réponse d’Israël à la politique agressive de l’Europe envers elle réside ailleurs.

 

Le jour même de l’arrivée de Mogherini, Israël s’est réveillé au son d’une alarmante nouvelle : le ministre de la Défense Moshé Yaalon avait tout à coup décidé de séparer Juifs et Arabes dans les bus, refusant aux Palestiniens le droit d’utiliser les transports publics israéliens en Judée et en Samarie. Tollé général. Les dirigeants travaillistes Itzhak Herzog, Tzipi Livni et Shelly Yachimovich poussent de hauts cris, rejoints par une foule de libéraux autoproclamés de la droite, dont le président Rivlin et l’ancien ministre de l’Intérieur Guideon Saar.

 

A l’heure du déjeuner, la décision raciste, insensée de Yaalon est révoquée par un Netanyahou à la fois contrit et affolé. Toutefois, le mal est fait. La nouvelle de l’initiative raciste de Yaalon a déjà circulé sur tous les réseaux télévisés d’Europe et d’Amérique et les ambassadeurs européens sont sur le point de nous dévorer tout crus. Tout cela par la faute du seul Yaalon…Unique problème dans les versions proposées par nos héros de l’antiracisme : en réalité, le ministre de la Défense ne ressemble que de très loin à ce dont on l’accuse.

 

Le mardi précédent, ce même Yaalon avait approuvé un programme pilote visant à exiger des Palestiniens détenteurs de permis de travail en Israël qu’ils regagnent leur domicile de Judée ou de Samarie en passant par quatre terminaux particuliers. Le but de ce projet était d’éviter qu’ils ne demeurent illégalement en Israël. Personne ne les empêchait néanmoins de prendre des bus israéliens. Le seul but était de sécuriser la frontière d’Israël et la politique d’immigration…

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Washington continue de mentir sur le nucléaire Iranien

Christian De Lablatinière

Europe Israel, 5 juin, 2015

           

Le porte-parole du Département d’ Etat américain, Marie Harf, a dit être « perplexe » suite à un rapport du New York Times publié mardi, montrant une augmentation de 20% des stocks de combustible nucléaire de l’Iran au cours des 18 derniers mois. Le rapport du NYT cite un rapport de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique publié vendredi documentant l’augmentation des stocks de combustible nucléaire faiblement enrichi de l’Iran.

 

Le terme « uranium faiblement enrichi » (LEU) se réfère a de l’uranium enrichi jusqu’à 5%. Quand un journaliste a demandé à Harf si l’augmentation des stocks de l’Iran a compliqué les négociations actuelles, Harf a répondu : « pas du tout. Notre équipe a lu cette histoire ce matin et était franchement perplexe parce que les principaux arguments de celle-ci sont tout à fait inexacts. »

 

Harf a expliqué : « tout d’abord, la notion de ce rapport que les responsables de l’Ouest ou les responsables américains impliqués n’étaient pas au courant de cette question ou ne comprennent pas ce que cela implique est tout simplement absurde. Sous le JPOA (plan d’action conjoint), l’Iran peut fluctuer ses chiffres en termes de stocks. Ils peuvent monter et descendre. Tant qu’à la fin de la date fixée, ils soient de retour en dessous d’un certain chiffre. »

 

« L’idée que cela soit un obstacle est tout simplement absurde, » a-t-elle déclaré catégoriquement. « Ils sont autorisés, encore une fois, à faire ce qu’ils font ici. » « Ce qui importe est qu’ils (les iraniens) sont déjà engagés, et nous l’avons dit publiquement, à la réduction de leurs stocks à 300 kilogrammes, » a déclaré Harf. « L’idée que cela soit un grand sujet de préoccupation dans les négociations est plus pour fabriquer une polémique que la réalité réelle. Tout le monde qui a lu cette histoire ce matin a été totalement perplexe. »

 

Ces remarques montrent à quel point le discours politico diplomatique peut être utilisé pour dire n’importe quoi. Les révélations de l’augmentation des stocks de combustibles nucléaires de l’Iran sont en fait arrivées le même jour que la publication d’une interview d’Obama par la télévision israélienne, dans laquelle il assurait que les stocks iraniens n’avaient en aucun cas augmenté. Le même jour donc, le président américain a été pris à mentir à la télévision, disant le contraire d’un rapport de l’AIEA précisément documenté. L’Institut pour les Sciences et la Sécurité Internationale doute que l’Iran puisse satisfaire à ses obligations en matière d’uranium faiblement enrichi à 5%, même si elle le voulait.

 

Les auteurs David Albright et Serene Kelleher-Vergantini évaluent que « du 20 janvier 2014 à mai 2015, l’Iran a produit environ 4000 kilogrammes d’hexafluorure d’uranium faiblement enrichi à 3,5%. L’Iran s’est engagé à convertir tout nouveau hexafluorure d’uranium à 3,5% sous forme d’oxyde. En mai 2015, il a transformé un total de 2720 kg de ce type d’uranium (…) et produit seulement 150 kg de dioxyde. Ainsi, l’Iran a pris du retard dans sa promesse de convertir son hexafluorure nouvellement produit sous forme d’oxyde. Il y a des questions légitimes quant à savoir si l’Iran peut produire tout l’oxyde d’uranium faiblement enrichi nécessaire. »…

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FIFA: Comment Israël a échappé au carton rouge        

Steve Nadjar                                    

Actualité Juive, 3 juin, 2015

 

« Hier, nous avons vu comment la Palestine a agi avec un grand cœur ». Sepp Blatter, le président de la FIFA (Fédération internationale de football association) a résumé en des termes très diplomatiques le règlement – provisoire – de l’extension au champ sportif de l’affrontement proche-oriental : Israël ne sera pas suspendu des compétitions internationales, comme le demandait l’Autorité palestinienne. « J’ai décidé de retirer la demande de suspension » a déclaré, vendredi 29 mai, le président de la fédération palestinienne de football, Jibril Rajoub, à la tribune du 65e congrès de l’organisation footballistique.

 

Le compromis fut long à émerger après d’intenses tractations qui auront vu Israël multiplier les concessions, notamment l’établissement de certificats spéciaux pour les sportifs et entraîneurs palestiniens pour circuler librement en Judée-Samarie et en Israël. Une commission, placée sous l’égide de la FIFA et non des Nations unies, comme l’avait exigé Ramallah, et dont le principe a été voté à une large majorité (165 pour, 18 contre), sera chargée d’observer les éventuelles restrictions de liberté des joueurs palestiniens, le racisme dans le football israélien et de trancher la question épineuse du statut des cinq clubs établis en Judée-Samarie que l’AP souhaite voir exclus du championnat israélien. Ironie du sort, elle sera dirigée par Tokyo Sexwale, ancien militant sud-africain anti-apartheid…

 

Réélu à la tête d’une institution empêtrée dans un embarrassant scandale de corruption avant d’en démissionner mardi après-midi, Sepp Blatter n’a pas lésiné sur les moyens pour « éviter un nouveau scandale », selon Pierre Maturana, rédacteur en chef du magazine So Foot. « Blatter a probablement actionné plusieurs leviers pour trouver un compromis. Il s’en sort en mettant en place une commission. C’est une manière de régler le problème dans les cuisines de la FIFA ».

 

L’affaire, qui a agité les plus hautes autorités diplomatiques des deux Etats – Binyamin Netanyahou suivait en direct vendredi l’avancée des pourparlers depuis un hôtel de Safed dans lequel il passait quelques jours de vacances en famille – a vu s’affronter deux personnalités aux trajectoires diamétralement opposées. Côté palestinien, Jibril Rajoub, ancien chef de la sécurité préventive en Cisjordanie sous Yasser Arafat, aujourd’hui relégué à la tête des affaires sportives palestiniennes, a opéré un retour inattendu au centre de la scène politique nationale. A la surprise générale, cet hébréophone a transformé la fédération palestinienne de football en rampe de lancement politique. Sa campagne auprès de la FIFA lui a ainsi valu ces derniers mois une réelle reconnaissance parmi la population palestinienne. Une popularité qui se retourne ces derniers jours contre lui, le Hamas et les réseaux sociaux condamnant sa « volte-face » le jour J.

 

 Face à lui, un personnage inconnu s’est révélé au grand public : Ofer Eini. Le président de la fédération israélienne de football a joué un rôle déterminant, négociant pied à pied la position israélienne. Sa ligne de défense : la dénonciation de la politisation du sport dans une région du monde sous tension. Signe d’un réel sens tactique, on l’a vu ainsi vendredi après son discours parcourir la salle où étaient réunis les représentants des nations membres de la FIFA pour serrer la main de Rajoub. L’image était belle. « Peut-être [le football] sera-t-il le précurseur vers une solution que tout le monde souhaite » se félicitait Sepp Blatter. « Blatter a une vision utopique et idéale du football » juge Pierre Maturana. « Il considère qu’on n’a pas besoin de se faire la guerre sur un terrain »…

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La France veut prendre le pouvoir aux Etats-Unis : Guy Millière, Dreuz, 3 juin, 2015

 

 

 

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