Table des Matières
L’attaque iranienne contre Israel en chiffre: i24News,14 avril 2024
Après l’échec de l’attaque iranienne Israël sort de l’isolement: Jforum.Fr, 18 avril 2024
Les USA et l’UE, entre durcissement des sanctions contre l’Iran et tentative de convaincre Israël de ne pas riposter: Times of Israel Staff, AFP et Lazar Berman, Times Of Israel, 17 avril 2024
Est-ce que Les Américains se sont joués d’Israël?: Jforum.fr, 18 avril 2024
Les États arabes se rendent à l’évidence : seuls les États-Unis et leurs alliés occidentaux peuvent dissuader les Iraniens d’étendre leur influence au Moyen-Orient: Jean-Paul Ghoneim, Iris-France.org, 17 avril 2024
Pourquoi je ne varie pas dans mon soutien à Israël: Bernard-Henri Lévy, Laregledujeu.com, 15 avril 2024
S’exprimant dimanche soir, le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a communiqué davantage de données chiffrées sur l’attaque lancée par l’Iran la nuit précédente. Il a confirmé que 331 drones et missiles avaient été tirés et que 99 % d’entre eux avaient été interceptés, à la fois par l’armée de l’air, le Dôme de fer et le système Arrow, mais également les forces britanniques, jordaniennes et françaises. Il a par ailleurs indiqué qu’aucun des 185 drones ni des 36 missiles de croisière lancés n’avait pénétré le territoire israélien.
Seule une poignée de missiles balistiques parmi les 110 lancés ont touché le pays, l’un d’eux s’écrasant à proximité de la base aérienne de Nevatim dans le Neguev, qui n’a subi que des dégâts mineurs et dont le fonctionnement n’a pas été altéré. Les drones explosifs lancés par l’Iran étaient de type Shahed 238, soit les mêmes que ceux utilisés par la Russie contre l’Ukraine et qui ont déjà fait des dizaines de morts.
Les tirs de drones et de missiles effectués depuis l’Irak et le Yémen n’ont pas non plus atteint Israël. “Les quelque 350 projectiles tirés par l’Iran cumulaient un total de 60 tonnes d’explosifs, ce qui aurait pu causer d’énormes dégâts”, a relevé le porte-parole. Les 150 missiles transportaient une quantité totale de 46 tonnes d’explosifs, et les drones une quantité totale de quatre tonnes. 70 drones ainsi que des missiles ont été interceptés par les armées américaine et britannique, notamment au-dessus de l’Irak et de la Syrie. La majeure partie des interceptions se sont produites dans un laps de temps de 15 minutes, entre 1h42 et 1h57 du matin. SOURCE
Après l’échec de l’attaque iranienne Israël sort de l’isolement
L’attaque de l’Iran contre Israël donne à Jérusalem un levier pour faire pression sur les États-Unis afin qu’ils arrachent de douloureuses concessions à la République islamique. Quoi qu’il en soit, Israël ne doit pas se précipiter pour réagir. Il serait sage de maintenir les nerfs iraniens sous tension, de permettre au rial iranien de continuer à chuter et de permettre aux critiques internes à l’égard du régime de s’intensifier.
En plus de préserver sa dissuasion, les principaux objectifs d’Israël vis-à-vis de l’Iran sont de démanteler ses capacités nucléaires et de neutraliser la menace posée par ses forces mandataires, au premier rang desquelles le Hezbollah. En réponse à la pression exercée par Washington sur Israël pour qu’il s’abstienne de toute représailles, sa volonté de rejoindre un plan pratique assorti d’un calendrier contraignant pour atteindre ces objectifs devrait être examinée.
L’attaque laisse l’Iran dans une situation géopolitique aggravée: il a investi dans la constitution de forces par procuration pour éviter une confrontation directe avec ses adversaires, mais s’est retrouvé impliqué dans un affrontement direct avec Israël. Son attaque, bien qu’impressionnante par son ampleur, a été contrée par un système de défense aérienne efficace et n’a pas causé de dégâts importants….SOURCE
Les USA et l’UE, entre durcissement des sanctions contre l’Iran et tentative de convaincre Israël de ne pas riposter
Times Of Israel, 17 avril 2024
Les États-Unis et leurs alliés européens ont redoublé d’efforts, mardi, pour inviter Israël à faire preuve de retenue après les bombardements iraniens sans précédent de ce week-end, s’engageant parallèlement à durcir les sanctions contre les ventes de pétrole de Téhéran et sa capacité à construire des drones d’attaque.
Les puissances occidentales craignent que des représailles israéliennes ne plongent la région dans un conflit généralisé qui pourrait les impliquer et ne ferait qu’éroder le soutien dont bénéficie encore Jérusalem. Les autorités israéliennes ont indiqué vouloir riposter mais prendre en compte la position des États-Unis et de ses autres alliés.
Lors d’un appel entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son homologue britannique Rishi Sunak mardi après-midi, ce dernier a souligné qu’une « escalade significative n’était dans l’intérêt de personne et ne ferait qu’aggraver l’insécurité au Moyen-Orient ». « C’est le moment de faire preuve de sang-froid », a-t-il dit. ….SOURCE
Est-ce que Les Américains se sont joués d’Israël ?
Pour comprendre ce qui s’est passé au Moyen-Orient dans la nuit de samedi, il faut remonter quatre ans en arrière, depuis l’assassinat par les États-Unis du commandant de la force iranienne Qassem Soleimani.
L’Iran a dû riposter symboliquement pour sauver la face et a demandé à le faire. Les États-Unis ont autorisé Téhéran à attaquer sa base aérienne d’Ayn al-Asad en Irak. Quinze missiles ont été tirés sur la base, causant des dégâts mineurs et ne faisant couler aucune goutte de sang, un exploit pour lequel l’Iran pourrait mériter un prix Nobel de la paix.
Le lieutenant-colonel Staci Coleman, commandant du 443e Escadron expéditionnaire aérien, et les membres de son escadron ont témoigné qu’ils avaient été informés d’une attaque imminente de missiles balistiques iraniens près de six heures avant qu’elle ne se produise. Le capitaine Wesley Florez, directeur général du 1er groupe expéditionnaire de sauvetage, a déclaré qu’il avait reçu des informations sur l’attaque en début d’après-midi précédent. …SOURCE
Les États arabes se rendent à l’évidence : seuls les États-Unis et leurs alliés occidentaux peuvent dissuader les Iraniens d’étendre leur influence au Moyen-Orient
Jean-Paul Ghoneim, Iris-France.org, 17 avril 2024
Après des années de flottement, de tentatives d’établir de nouvelles alliances, de recherche d’une plus grande autonomie vis-à-vis de l’Occident, les pays du Golfe semblent se rendre à l’évidence : les tentatives de rapprochement avec l’Iran n’ont pas permis de contenir la menace de Téhéran que ce soit au Yémen, en Syrie ou en Irak. Au moment des choix cruciaux, les pays de la région se sont rangés du côté des États-Unis et de leurs alliés pour faire échec à l’attaque aérienne de l’Iran contre Israël.
Le pragmatisme qui guide la prise de décision des principaux dirigeants du Golfe a été le moteur de cette décision. Depuis les attaques du Hamas du 7 octobre contre Israël, les États de la région, à l’exception d’Oman très en pointe dans la dénonciation d’Israël, ont été très peu vocaux dans la condamnation de la riposte massive d’Israël. Ils se sont contentés pour la plupart à lancer des appels au cessez-le-feu, certains comme le Qatar se sont engagés dans la médiation entre Hamas et Israël pour l’instauration d’une cessation des combats et un échange des otages contre des prisonniers palestiniens, tous ont envoyé des aides humanitaires pour soulager la population de Gaza mais peu de voix se sont élevées pour condamner Israël. …SOURCE
Pourquoi je ne varie pas dans mon soutien à Israël Bernard-Henri Lévy
Laregledujeu.com, 15 avril 2024
Sept volontaires de la World Central Kitchen, ONG américaine vouée à la distribution de repas sur les théâtres de catastrophes naturelles et de guerres, tués par une frappe israélienne sur Gaza.
Sept parmi les meilleurs des hommes, sept de la noble confrérie des humanitaires qui, par-delà la herse des haines et des abîmes creusés par les nations, volent au secours des affligés partout où ils le peuvent, sept héros du droit et du devoir d’ingérence, en tous lieux et toutes circonstances, à Gaza non moins qu’en Ukraine, dans la violence des guerres conventionnelles comme dans le piège de cette guerre asymétrique où s’opposent une armée nationale classique et la stratégie du bouclier humain choisie par des terroristes impitoyables, sept morts donc, qui accomplissaient la plus honorable des missions.
C’est une tragédie. ….SOURCE