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IRAN « RAYERA ISRAËL DE LA CARTE » : NETANYAHU LANCE L’ULTIMATUM

 

 

 

 

L’IRAN CONFIRME QU’IL RAYERA ISRAËL DE LA CARTE
Michel Garroté
dreuz.info, 28 septembre 2012

 

C’est une histoire vraie et toute récente, en plusieurs étapes. Mais c’est aussi une histoire plus ancienne, qui a débuté en 1979 (des ayatollahs intégristes prennent le pouvoir par la force en Iran) ; une histoire qui s’est aggravée en 1999 (un rapport accablant sur le nucléaire offensif iranien est remis par les généraux israéliens à leur Premier ministre de l’époque) ; et une histoire qui est devenue létale, existentielle, dès 2006, lorsque l’Iran a commencé de répéter sans relâche (et encore actuellement) qu’il faut « rayer Israël de la carte », « effacer Israël de la page du temps », afin de hâter le retour sur terre d’un imam chiite.
 
L’on peut toujours alléguer, comme le font certains, que, soi-disant, cela ne serait pas dans l’intérêt de la dictature iranienne, de pousser Israël à la priver de son arsenal nucléaire. C’est oublier que cette dictature est théocratique, intégriste et génocidaire. C’est aussi, et, parfois, surtout, vouloir sciemment ignorer la menace qui pèse sur Israël. Or, vouloir sciemment ignorer cette menace, n’est-ce pas, déjà, vouloir délégitimer le simple droit à l’existence du peuple israélien ? Que dirait un pays comme la France par exemple, si un régime très versé dans le nucléaire offensif menaçait chaque jour de le rayer de la carte et de l’effacer de la page du temps ?
 
En clair, le nucléaire offensif iranien et sa vocation génocidaire, ont, depuis très longtemps, une dimension – prophétique et messianique – dans les cervelles atrophiées des ayatollahs iraniens hallucinés. Ces ayatollahs selon lesquels il faudra sacrifier un tiers de la population iranienne pour atteindre la solution finale : atomiser six millions de Juifs Israéliens. C’est un cas sans précédent dans l’histoire contemporaine depuis l’époque du national-socialisme et de la Shoah.
 
Revenons à l’histoire vraie et toute récente. Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu confirme que la seule manière d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire est de fixer une ligne rouge claire à ne pas franchir. Une ligne rouge claire pour inciter l’Iran à mettre un terme à son programme nucléaire offensif, notamment son programme d’enrichissement d’uranium. Il n’y a qu’une seule manière d’empêcher pacifiquement l’Iran de se doter de bombes atomiques, c’est de fixer une ligne rouge claire au programme d’armes nucléaires iranien, rappelle donc Netanyahu devant l’Assemblée générale de l’ONU. Les lignes rouges ne mènent pas à la guerre. Les lignes rouges empêchent la guerre, précise-t-il.
 
Afin clarifier son propos, le chef du gouvernement israélien présente le dessin d’une bombe prête à exploser, dessin sur lequel est tracé au feutre une ligne rouge située juste en-dessous de l’étape finale. Une ligne rouge devrait être tracée juste ici, avant que l’Iran ne finalise la deuxième étape de son enrichissement nucléaire nécessaire à la fabrication d’une bombe, avant que l’Iran n’en soit qu’à quelques mois ou quelques semaines d’avoir amassé suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer une arme nucléaire, commente Netanyahu. Chaque jour, cette date approche, c’est pourquoi j’évoque une telle urgence et c’est pourquoi tout le monde devrait avoir conscience de cette urgence, déclare Netanyahu.
 
Alors que le dossier nucléaire iranien ferait naître – selon les allégations d’opposants à une politique ferme à l’égard de l’Iran – des désaccords sur la marche à suivre entre Israël et les Etats-Unis, le chef du gouvernement israélien relativise ces divergences présumées. Israël est en discussion avec les Etats-Unis sur cette question et je suis confiant sur le fait que nous arriverons à définir la marche à suivre ensemble, déclare-t-il. Obama et Netanyahu souhaitent tous les deux empêcher l’Iran de se doter de l’armée nucléaire, indique la Maison blanche peu après le discours du Premier ministre israélien à l’ONU.
 
Comme le Premier ministre israélien l’a dit, les Etats-Unis et Israël partagent le même objectif, celui d’empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire, déclare le porte-parole de la Maison blanche, Tommy Vietor. Le président Obama l’a clairement dit à la communauté internationale lors de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU cette semaine. Nous allons poursuivre notre proche coopération pour atteindre cet objectif, précise Vietor.
 
Israël n’exclut pas l’option éventuelle d’une frappe préventive contre le nucléaire offensif de la République islamique des ayatollahs. D’ici l’été 2013 au plus tard, voire bien avant, l’Iran aura suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer une première bombe nucléaire. Plus grave encore, l’Iran aura suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer une première « bombe sale » (dirty bomb) dans les mois ou même les semaines à venir.
 
L’Iran allègue, en réponse au discours de Netanyahou, qu’il ripostera avec toute la force nécessaire à des frappes préventives. La République islamique d’Iran se réserve le droit de riposter avec toute la force nécessaire à toute attaque, déclare, ainsi, un représentant iranien à l’ONU, Eshagh Al Habib, à la tribune onusienne. Or, en réalité, l’Iran n’attendra pas les frappes préventives israéliennes pour s’en prendre à Israël. Car, comme écrit plus haut, depuis 2006, l’Iran répète sans relâche qu’il faut « rayer Israël de la carte » et « effacer Israël de la page du temps ».
 
Netanyahu ne demande pas seulement l’établissement d’une ligne rouge claire. Il compare un Iran nucléaire à al-Qaïda armé de bombes atomiques ; et il rappelle que l’avenir du monde est en jeu et que le temps presse. Netanyahu a raison. Oui, il a raison, car une bombe sale iranienne est aussi dangereuse qu’une bombe sale aux mains d’al-Qaïda. Et il a raison, car l’Iran dispose de missiles à longue portée équipés d’ogives, celles-ci pouvant être nucléaires. L’Iran ne fait que confirmer qu’il veut de toute façon rayer Israël de la carte, quoi qu’Israël fasse ou ne fasse pas.
 
Depuis 2011, les pays occidentaux, l’ONU, ainsi que sa filiale pour les questions nucléaires, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, et, bien sûr, Israël, ont les preuves irréfutables que l’Iran fabrique sa première bombe atomique. Dans ce contexte, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu réaffirment, encore et toujours, que leurs deux pays veulent empêcher l’Iran d’avoir la bombe atomique.
 
Notons qu’à l’issue d’une réunion des États-Unis, de la Chine, de la Russie, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne, la responsable de la diplomatie européenne Catherine Ashton, connue pour son hostilité à Israël, affirme que l’Iran doit agir d’urgence et s’expliquer sur son programme nucléaire offensif. C’est une première. Mais les négociations avec l’Iran sont au point mort. La dernière session, en juin, s’est soldée par un nouvel échec. Les Européens et les États-Unis souhaitent renforcer les sanctions contre l’Iran. La Russie et la Chine pourraient finir par accepter cela. Sans quoi des frappes préventives resteraient le seul moyen d’enrayer ce qui n’est rien d’autre qu’une menace existentielle pour le peuple israélien.
 
La plupart des journalistes et analystes européens, notamment français ‘malifaces et maléfices’, n’arrivent pas à vivre – les pauvres petits, comme cela doit être terrible pour eux !… –  avec l’option d’éventuelles frappes préventives contre l’Iran. La majorité des Juifs Israéliens, eux, n’arrivent plus à vivre avec l’option, plus qu’éventuelle, d’une deuxième Shoah. C’est là toute la différence. Et puis, après tout, il est tellement plus commode – n’est-ce pas – de faire mémoire des Juifs morts en 1939-45, que de se mettre à la place des Juifs encore vivants en 2012…

 

NETANYAHU LANCE L’ULTIMATUM
À L’IRAN À LA PLACE D’OBAMA

Stéphane Juffa
menapress.org, 29 septembre 2012

 

Il existe un moyen et un seul d’empêcher la guerre avec l’Iran tout en dissuadant ceux qui le dirigent de fabriquer la bombe atomique, et ce recours, c’est la publication d’un ultimatum clair, précis et daté.

 

Les sanctions et la diplomatie ne feront pas l’affaire.

 

Si cet ultimatum – ou cette ligne rouge, c’est exactement pareil – est énoncé par les Etats-Unis, et, si possible, par la majorité des pays civilisés, les ayatollahs ne prendront pas le risque d’une débâcle militaire et donneront l’ordre d’interrompre le processus menant à la bombe.
 
Depuis plus d’un an, les lecteurs de la Ména savent que c’est là l’analyse que nous faisons à Métula ; depuis mercredi et le discours de Binyamin Netanyahu à Manhattan, ils sont également au courant de ce que c’est aussi la conviction du gouvernement israélien et de son 1er ministre.
 
Un 1er ministre qui s’est fait l’interprète d’un discours très propre devant l’Assemblée Générale. Il aurait pu se passer des cours de sionisme et de judaïsme qu’il assène à la planète en introduction de chacune de ses interventions devant ce forum, cela aurait ajouté une touche de modestie.
 
C’est à croire que Netanyahu désire que tous les peuples du monde fassent leur aliyah (viennent s’installer en Israël).

 

Mais c’est un détail. L’essentiel fut l’ultimatum et le dessin de la bombe atomique. Si des milliers de personnes l’ont repris sur les réseaux sociaux, je n’ai noté nulle part de critique au fond, de mise en doute des arguments présentés par l’Israélien.
 
Ce petit cours illustré par le croquis ne fut pas inutile ; il servira à mettre les idées en place de ceux qui ne cernaient pas les enjeux du différend avec précision, et ils étaient bien plus nombreux qu’il n’y paraissait, même dans l’hémicycle des Nations Unies.
 
Sur le fond, personne n’a rien à redire.

 

On soulignera encore une fois la présence, l’élocution et l’anglais de Netanyahu à la tribune. Quand il parle, on ne peut que se taire et écouter, même lorsque l’on est l’ambassadeur d’un pays hostile à l’Etat hébreu.

 

Des observateurs politiques étasuniens ont remarqué que Barack Obama avait de la chance que Bibi ne soit pas né en Amérique ; parce qu’au niveau du discours, il surpasse le président-candidat de la tête et des épaules, sans même parler de Mitt Romney.
 
Et c’est quelqu’un comme moi, qui ne suis pas un netanyahiste inconditionnel – et c’est le moins que je puisse en dire – qui a relevé ces commentaires.
 
Notre premier ministre est un excellent acteur, un vendeur dans l’âme, un spécialiste du marketing, bien plus qu’un stratège ou qu’un grand homme d’Etat.

 

Mais c’était à Obama d’agiter le croquis de la "grenade atomique" sous le nez des mollahs. Quant au rôle de Netanyahu, il consistait à persuader le président étasunien de le faire, ce à quoi il n'est pas parvenu.

 

Et ça n’est pas faute d’avoir essayé, au point que le pensionnaire de la Maison Blanche appelle désormais ces tentatives en provenance de Jérusalem "du bruit", ce qui, entre les alliés les plus proches, sonne de manière particulièrement déplaisante lorsque c’est prononcé en public avec l’intention de blesser.

 

Le temps pressant avant que les Perses n’atteignent le point de non-retour, la cavité supérieure du sablier étant pratiquement vide, le chef du cabinet israélien et ses conseillers ont pris le risque d’effectuer une manœuvre de contournement d’Obama, en s’adressant, à sa place, à l’opinion publique du monde entier.

 

A y regarder de plus près, c’est plus que cela ; ce que Bibi a fait mercredi consiste, ni plus ni moins, à adresser l’ultimatum nécessaire, mais de la part de Jérusalem à Téhéran, par-dessus les larges épaules de l’Oncle Sam.

 

Ce qui nous oblige à la constatation suivante : même si l’Amérique décidait de ne pas participer à la cognée, Israël attaquera l’Iran le printemps prochain, période à laquelle, selon le speech de Netanyahu, les ayatollahs franchiront le point de non-retour, passant à un enrichissement de l’uranium à 90% et plus. 

 

Et si Israël ne le faisait pas, elle perdrait pour longtemps sa capacité de dissuasion, ce qui, dans la région où elle évolue, participerait d’une erreur stratégique critique. De plus, sur le plan personnel, Netanyahu n’aurait d’autre alternative que celle de rendre son tablier et d’aller cultiver des tomates dans le Négev. Si encore il reste de la place pour lui dans le Négev.

 

L’intervention de cette semaine aura donc un prix pour Israël : elle dispose d’environ six mois pour persuader Obama ou Romney d’émettre l’ultimatum, ou elle devra livrer bataille toute seule. Je désirais que vous ayez conscience de ce nouvel élément lorsqu’il s’agira d’observer l’évolution des choses. L’environnement stratégique a changé depuis mercredi dernier.

 

Certes, on peine à saisir la raison pour laquelle la Maison Blanche n’adresse pas le carton jaune à Khamenei sans tarder. Le rapport de force est tel, entre les USA et la "République" Islamique, que point n’est besoin d’attendre que Téhéran ait terminé la phase d’enrichissement moyen – à 20 pour cent – pour agir. Un simple avertissement public de la part d’Obama, du genre "vous avez jusqu’au quinze octobre pour cesser toute activité liée au développement de l’arme atomique !" suffirait, à notre sens, à persuader les Iraniens d’arrêter.

 

Il est même inutile de préciser ce qui se passerait s’ils n’obtempéraient pas, cela pourrait intervenir plus tard.
 
Depuis notre rocher au vent, que les rigueurs de l’automne ont jusqu’à présent épargné, nous n’entrevoyons pas non plus de retombées négatives pour l’Amérique et pour le président-candidat au cas où il délivrerait cette mise en garde. Au contraire, il marquerait des points face à son rival Républicain en faisant enfin preuve de fermeté.
 
Lorsque, ce printemps, les Iraniens avaient menacé de bloquer la passe d’Ormuz si les Yankees envoyaient un nouveau porte-avions dans le golfe arabo-persique, les Américains en envoyèrent deux et les Perses n’entreprirent rien de suicidaire.
 
La Ména avait disséqué cet incident à l’époque et en avait tiré les leçons ; Netanyahu en a fait de même mercredi, mais Washington n’a toujours pas pris la mesure de son adversaire.
 
Sûr, au micro de l’Assemblée Générale, deux jours avant le chef de l’exécutif israélien, le président US avait assuré, pour la cinquième fois, qu’il n’autorisera pas l’Iran à posséder des armes nucléaires et qu’il fera tout ce qui est indispensable pour l’en empêcher.

 

Hier aussi, lors d’un entretien téléphonique, M. Obama a réitéré l’engagement de son pays pour la sécurité d’Israël, et, pour la sixième fois, la même promesse qu’à Manhattan. A en croire un communiqué officiel de la Maison Blanche, les deux pays partageraient les mêmes points de vue au sujet de cette crise.

 

A entendre ces promesses, on devrait se sentir rassuré. Elles sont à la fois nécessaires et suffisantes, alors pourquoi avons-nous autant de difficultés à accorder notre confiance à l’homme le plus puissant de la planète ? Pourquoi continuons-nous à penser qu’il n’adresse ces paroles rassurantes que dans un souci électoraliste, pour attirer à lui les nombreux Américains qui se soucient du bien-être d’Israël ?

 

A cause de ces "bruits" dont Obama s’est plaint ; pour les brimades qu’il avait infligées au Président Pérès, l’une des personnalités les plus consensuelles de la planète, lors d’une visite à la Maison Blanche ; à cause de son refus de rencontrer Binyamin Netanyahu, alors que celui-ci se trouve à New-York, et que la menace nucléaire persane risque, à tout moment, de plonger le Moyen-Orient dans un conflit régional.

 

Et parce que Susan Rice, l’ambassadrice étasunienne à l’ONU, n’a pas jugé nécessaire d’être présente lors de l’intervention de mercredi du président du Conseil hébreu, que cela n’a pas pu se décider sans l’accord personnel du président, et que Mme Rice est pressentie pour remplacer Hillary Clinton au Département d’Etat en cas de succès électoral d’Obama en novembre.

 

Mais surtout, si nous ne pouvons pas placer notre confiance en M. Obama, c’est parce qu’il ne nous semble pas assimiler l’étendue du péril que constituerait, non plus uniquement pour Israël, mais pour les USA et l’ensemble du monde libre, une "République" Islamique d’Iran possédant l’arme atomique.

 

Parce que le candidat Démocrate paraît graviter dans un univers virtuel fort éloigné de celui que nous nous efforçons d’étudier sans relâche. Et qu’il nous donne l’impression de vouloir superposer ses visions au monde, en ne rechignant pas à employer son extraordinaire puissance politique et médiatique afin d’y parvenir.
 
Par exemple, le pensionnaire de la Maison Blanche fait montre d’une peine certaine pour accepter l’idée de l’existence d’un terrorisme islamique, pour en parler, et, a fortiori, pour le combattre. Et il a distribué les ordres pour que, dans son administration, on emboîte son pas.
 
Si bien que, longtemps après que les services de renseignement US eurent avisé le président de ce qu’à Benghazi, c’étaient des terroristes de la mouvance Al-Qaeda qui avaient assassiné l’ambassadeur américain, au terme d’une opération dûment planifiée pour commémorer le 11 Septembre, les porte-parole d’Obama continuèrent, plusieurs jours durant, à affirmer le contraire.

 

Susan Rice et Hillary Clinton en tête, prétendirent sur presque toutes les chaînes TV d’Amérique que Christopher Stevens, ainsi que trois autres fonctionnaires US avaient trouvé la mort suite à une manifestation spontanée contre le film islamophobe qui avait mal tourné. Susan Rice utilisa le terme d’ "accident".
 
Naturellement, cet incident, survenant en période électorale, fait scandale de l’autre côté de l’Atlantique, avec des élus Républicains qui demandent la démission de Susan Rice. Et d’autres, qui expliquent que le candidat-président ne saurait endosser la réalité, puisque, dans sa propagande électorale, il prétend avoir… éradiqué Al-Qaeda.
 
Or, dans ces conditions de distorsion des faits, les auteurs de l’assassinat et ceux qui l’ont planifié coulent des journées paisibles au Maghreb, sans que le bras puissant de l’Amérique ne se soucie de leur donner la chasse.
 
D’autre part, Barack Obama persiste à présenter les régimes issus des printemps arabes comme des "amis des Etats-Unis", en dépit de tous les efforts que ces régimes consentent pour lui démontrer le contraire. 

 

Il s’obstine à voir dans ces printemps un succès, et parmi les nouveaux dirigeants islamistes, des partenaires en puissance, en marche vers la démocratie et le progrès.
 
Il n’a ostensiblement rien à faire de la préservation des intérêts politiques, stratégiques et économiques du pays qu’il dirige, dans ces régions où les USA, sous sa présidence, ont perdu pied.

Nulle part Obama n’envisage l’urgence d’endiguer l’avancée islamiste ; c’est à croire qu’il se réjouirait presque de l’avènement de l’islam radical au détriment de ce que l’on considérait jusqu’à maintenant comme les intérêts essentiels de Washington.
 
Dans la même foulée, il ne démontre aucune empathie pour le sort des femmes dans ces contrées soumises à la Charia, aux excisions et aux viols en groupe, pour le destin des minorités, à l’instar des chrétiens, des Kurdes et des alaouites, pour le recul des droits de l’Homme et le sort terrible des homosexuels.

 

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