Citation de la semaine:
“Un fourbe me tend un piège dont je sais me garantir : je ris de sa mauvaise volonté. Je n’en tirerai pas d’autre vengeance, ni de honteuses pensées, je m’en moque.”
Citation chinoise – Les sentences et pensées morales chinoises (1832)
Le Double Jeu du Qatar : Financer des Islamistes et Jouer à l’Allié de l’Amérique
Qatar 2022: la Coupe du monde de l’islamisme?
Le Journal De Montreal,
Al Jazeera, un écho de la diplomatie qatarie
Le Double Jeu du Qatar : Financer des Islamistes et Jouer à l’Allié de l’Amérique
La réunion qui a eu lieu à Doha (Qatar), le mois dernier, entre le groupe palestinien, Hamas et les Talibans afghans, rappelle une fois de plus le double jeu du Qatar : ce pays héberge et parraine des extrémistes islamiques tout en prétendant être l’allié des États-Unis et d’autres pays occidentaux.
Cette réunion a eu lieu le 26 octobre. Ismail Haniyeh, leader du Hamas et plusieurs autres responsables du Hamas, qui ont également emménagé au Qatar il y a plusieurs années de cela, y ont participé.
L’an dernier, de Doha, Haniyeh, s’était empressé de téléphoner aux dirigeants du mouvement Taliban pour les « féliciter » de la « défaite de l’occupant américain de l’Afghanistan ». Pour Haniyeh, le retrait américain de l’Afghanistan est un prélude à l’élimination de « toutes les forces liées à l’injustice », en particulier Israël.
Les dirigeants du Qatar contrôlent chaque déclaration publique des dirigeants du Hamas. S’ils estimaient que les dirigeants du Hamas ne devaient pas inciter à la violence contre Israël ou contre les États-Unis, cela fait belle lurette qu’ils leur auraient retiré le micro.
Pour faire court, disons que les dirigeants du Hamas ont établi leur quartier général au Qatar pour appeler à la destruction d’Israël. Et cela ne dérange ni les dirigeants du Qatar, ni leurs alliés occidentaux, à commencer par les États-Unis. …Source
Qatar 2022: la Coupe du monde de l’islamisme?
Le Journal De Montreal,
Alors que les messages de soutien aux droits LGBTQ+ ont été bannis par la FIFA pour la Coupe du monde de soccer au Qatar, le pays hôte, lui, n’aurait aucune difficulté à utiliser la tenue du tournoi pour promouvoir sa vision reconnue comme rigoriste de l’islam.
C’est du moins ce que nous explique l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI), organisation non gouvernementale de surveillance des médias islamiques considéré par certains comme «indispensable», et part d’autres comme une «opération de propagande» néo-conservatrice.
L’éclosion de cette polémique en Occident part au départ d’une fausse nouvelle. Dans une vidéo relayée la semaine dernière, un prédicateur profiterait de la Coupe du monde pour convertir des visiteurs à l’islam.
Néanmoins, cette fausse nouvelle en a incité certains à se poser cette question: et si ce pays conservateur profitait de l’événement pour déployer son soft power et faire du prosélytisme religieux? En plus de l’organisation MEMRI, une personnalité comme la chroniqueuse et essayiste Caroline Fourest a aussi souhaiter aborder cette question.
Premièrement, le pays aurait donné plus de moyens à l’organisation Qatar Guest Center pour inviter les non-musulmans visitant le pays pendant la Coupe du monde à se convertir à l’islam.
Deuxièmement, le pays utiliserait une exposition ouverte pour la Coupe du monde, à la mosquée de l’imam Muhammad ibn Abd al-Wahhab, pour introduire les visiteurs aux «bienfaits» de la vision de l’islam au Qatar, connue comme étant d’inspiration conservatrice et wahhabite. …source
Al Jazeera, un écho de la diplomatie qatarie
“Raconter l’histoire d’Al Jazeera, c’est inévitablement raconter l’histoire du petit émirat pétrolier”
Entouré par ses adversaires historiques, l’Iran et l’Arabie saoudite, au milieu du golfe Persique, le petit État du Qatar a consacré tous ses efforts, au cours des dernières décennies, à la construction d’un leadership arabo-musulman qui dépasse la scène régionale et s’étend à l’échiquier international. Ce pivot stratégique et diplomatique profus a commencé avec l’arrivée au pouvoir de l’émir Hamad bin Khalifa, membre de la dynastie Al Thani, qui a renversé son père, Khalifa bin Hamad, par un coup d’État pacifique en 1995. Après l’abdication du cheikh en 2013, son fils et héritier, Tamim bin Hamad, a décidé de poursuivre la feuille de route de son prédécesseur.
À cet égard, Doha a maintenu une coopération étroite avec les États-Unis. Ses stratégies diplomatiques et de politique étrangère avec le géant américain ont conduit Washington à installer la plus grande de ses bases militaires dans la région, où se trouve le Commandement central américain (CENTCOM) au Moyen-Orient et en Asie centrale. De même, la “diplomatie du ballon”, qui a utilisé le football pour projeter l’image d’un Qatar islamique avancé et modéré, a finalement permis à ce pays d’accueillir la Coupe du monde de la FIFA, Qatar 2022.
Hamad bin Khalifa et son fils, Tamim bin Hamad, se sont tous deux efforcés d’éloigner Doha de l’influence saoudienne et de la consolider en tant que puissance régionale indépendante, avec une projection dans l’ensemble du monde arabe, remettant en question le statu quo au Moyen-Orient par le biais du “soft power”. Un modèle diplomatique basé sur l’amélioration de la capacité d’un pays à persuader les autres par le biais de la culture, des valeurs politiques ou du modèle social. En bref, pour influencer les autres États. Et c’est quelque chose que le Qatar fait depuis 1996 avec la chaîne de télévision Al Jazeera.
Raconter l’histoire d’Al Jazeera, c’est inévitablement raconter l’histoire du petit émirat pétrolier. Cette chaîne d’information est étroitement liée à la dynastie Al Thani, à tel point que c’est Hamad bin Khalifa, père de l’émir actuel, qui a créé Al Jazeera, et qu’aujourd’hui la famille royale finance près de 90% de la chaîne. Selon le professeur et journaliste Massimo di Ricco, la création d’Al Jazeera a été une “représentation directe de l’évolution du Qatar” : un pays dont la population ne dépasse pas 3 millions d’habitants et qui était menacé d’être avalé par le géant saoudien, a fini par devenir une force perturbatrice, générant des changements sans précédent dans les règles de la région. …SOURCE
Aperçu de l’actualité:
La Commissaire des Nations Unies qui soutient le terrorisme
Jforum.fr, 2 décembre 2022
Francesca Albanza s’est prononcée à plusieurs reprises contre Israël dans le passé, et lors d’une conférence d’une organisation liée au Hamas, elle a soutenu des actions contre Israël • Parmi les participants figurent des membres éminents des organisations terroristes à Gaza.
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU présente une exposition montrant l’expulsion des juifs des pays arabes comme la vraie « nakba »
i24NEWS,
Itamar Ben Gvir a été convié jeudi à une réception organisée par l’ambassadeur des Émirats arabes unis Mohamed Al Khaja à l’occasion de la fête nationale, dans les salons de l’hôtel Hilton de Tel Aviv.