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We welcome your comments to this and any other CIJR publication. Please address your response to:  Rob Coles, Publications Chairman, Canadian Institute for Jewish Research, PO Box 175, Station  H, Montreal QC H3G 2K7 – Tel: (514) 486-5544 – Fax:(514) 486-8284; E-mail: rob@isranet.wpsitie.com

 

 

EUROPE : LE SUICIDE EN DIRECT

Guy Millière

Dreuz, 5 sept, 2015

             

Mais ce n’est pas ce que disent les grands médias ces jours derniers. Non. Les grands médias ne disent pas que le père, son épouse et ses deux enfants vivaient en Turquie depuis trois ans et attendaient un visa pour le Canada, qui tardait à venir.

 

Ils ne disent pas que le père avait choisi de passer par l’Europe pour se faire refaire une dentition toute neuve aux frais des contribuables d’un pays d’Europe, sans débourser un centime. Ils ne disent pas que le père aurait pu continuer à vivre en Turquie, avec sa famille, et a fait un choix irresponsable, criminel.

 

Ils font de cet homme une victime : tout simplement parce qu’ils ont abandonné depuis longtemps l’idée même de responsabilité individuelle. Et ils en font une victime de l’Europe, bien sûr. Si les frontières de l’Europe étaient ouvertes, rien, nous dit-on, ne serait arrivé. Un enfant victime d’un homicide par imprudence commis par son propre père

 

L’Europe a bien des responsabilités : celle d’être militairement dans une situation de faiblesse lamentables. Celle d’avoir des Etats providence qui attirent des gens pouvant se faire soigner gratuitement. Celle d’être impuissante et de choisir l’apaisement et le défaitisme préventif face à ses ennemis. Celle de ne plus voir qui sont ses ennemis. Celle de créer des désastres à ses portes en renversant en Libye un régime qui servait de verrou à l’immigration clandestine et qui emprisonnait les islamistes. Mais elle n’a pas la responsabilité de ne pas ouvrir davantage ses frontières qui, d’ailleurs, sont d’ores et déjà très poreuses. Elle n’a pas la responsabilité d’avoir tué un enfant qui a, de fait, été victime d’un homicide par imprudence commis par son propre père.

 

Les grands médias, eux, jouent un jeu délétère et bien connu : ils focalisent l’attention sur une image aux fins d’en faire un symbole. En montrant un enfant mort en mer, ils veulent exacerber la compassion vis-à-vis des flots de ceux qu’ils appellent « migrants », ou « réfugiés », aux fins d’inciter à ce qui résulte de la compassion : non seulement l’ouverture des frontières, mais l’accueil. Inciter à accueillir toujours davantage est destructeur : un changement de population est déjà en cours en Europe, et l’accentuer ne peut que conduire ce continent vers le gouffre. Accueillir toujours davantage de musulmans ne peut qu’accélérer une islamisation dont on voit déjà les conséquences.

 

Accueillir des gens souvent sans qualifications et qui vivront, longtemps, d’assistances diverses, est plomber une situation économique déjà orientée vers une direction sinistre. Les dirigeants politiques, pour la plupart, ne savent guère comment réagir, parce qu’il y a manipulation des émotions, et qu’il est difficile de réagir rationnellement face à la manipulation des émotions. Il est vrai qu’il est très tard pour qu’ils réagissent. Peuvent-ils dans l’urgence remédier à la faiblesse militaire de l’Europe ? Non. Et les appels à une intervention européenne contre l’Etat Islamique qu’on entend ici ou là sont tristement risibles.

 

Peuvent-ils changer d’un seul coup les systèmes d’Etat providence existants ? Non. Peuvent-ils sortir de l’apaisement et du défaitisme préventif ? Non, n’en déplaise à ceux qui brandissent un sabre de carton pâte. L’apaisement et le défaitisme préventif sont les fruits amers de la faiblesse militaire, et tous ces gens qui ont applaudi il y aura bientôt sept ans l’élection d’un islamo-gauchiste adepte de l’apaisement et du défaitisme préventif aux Etats-Unis devraient s’interroger sur leurs enthousiasmes : ils ont chanté en novembre 2008, puis en novembre 2012, qu’ils dansent maintenant au son de leurs chants de l’époque. Peuvent-ils voir qui sont leurs ennemis ? Non. Ils n’osent même pas parler d’islam radical, et continuent à dire Daesh pour ne pas dire Etat Islamique, et ils pensent avoir signé le contrat du siècle avec Khamenei, l’islamiste iranien aux idées exterminationnistes. Peuvent-ils remettre en place en Libye un régime stable ? Non.

 

Que vont-ils faire dès lors ? Ce qu’ils font déjà au fond. Poursuivre le changement de population, et l’accentuer. Accueillir toujours davantage de musulmans et accélérer l’islamisation dont on voit déjà les conséquences. Accueillir des gens souvent sans qualifications et qui vivront, longtemps, d’assistances diverses. Plomber une situation économique déjà orientée vers une direction sinistre.

 

L’Etat Islamique en janvier dernier énonçait une stratégie : submerger l’Europe par une vague de cinq cent mille immigrants cette année, et continuer sur cette lancée. Mais qui se souvient de ce qu’a dit l’Etat Islamique en janvier ? Un enfant est mort en mer, entre la Turquie et la Grèce. C’est ce qui compte.

 

On a vu les images de l’enterrement à Kobane. Des milliers d’enfants ont été tués en Syrie et en Irak au cours de l’année écoulée. Ils sont oubliés. Ils n’étaient pas sur la photo. Ils ne pouvaient pas exacerber la compassion. Poussant l’obscénité un peu plus loin, certains commentateurs ont osé comparer la situation des immigrants qui submergent l’Europe à celle des Juifs sous le nazisme. Il fallait oser. Ils ont oser. Il y a des gens qui décidément osent tout.

 

 

NETANYAHU : KHAMENEI A TORT ; ISRAËL EST LA POUR RESTER

Times of Israel, 9 septembre 2015

 

Après son atterrissage à Londres pour une visite officielle, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé que le chef suprême iranien, qui a déclaré plus tôt mercredi qu’Israël aura cessé d’exister dans 25 ans, a eu tort, et que l’Etat juif est là pour rester. « Khamenei ne laisse même pas aux partisans de l’accord [nucléaire] une marge d’illusion », a déclaré Netanyahu en hébreu.

 

« Il souligne que les États-Unis est le grand Satan et que l’Iran a l’intention de détruire l’Etat d’Israël. Cela ne va pas arriver. Israël est un pays puissant et deviendra encore plus fort ». « Mais ce qui est à retirer des propos du despote à Téhéran est que toutes les nations responsables doivent coopérer pour arrêter l’agression iranienne, qui, à mon grand dam, ne fera que croître dans le sillage de l’accord ».

 

CE QUE DEVIENNENT LES COMBATTANTS DE L’ETAT ISLAMIQUE QUI RENTRENT EN OCCIDENT

Alain Rodier

Atlantico, 7 septembre 2015

 

Atlantico : Que deviennent ces combattants européens de l'EI qui reviennent ? Quels sont leurs profils ? Que font-ils en rentrant ? Alain Rodier : Tout d’abord, bien que les chiffres semblent élevés, il faut savoir que s’il est relativement facile de rejoindre la Syrie, le retour est beaucoup plus problématique. A savoir que les groupes salafistes-djihadistes -et tout particulièrement Daesh- ne laissent pas repartir les volontaires étrangers. La méthode est simple : leurs papiers d’identité sont confisqués à l’arrivée et les ressortissants étrangers (surtout les Européens) font l’objet d’une surveillance permanente. Par exemple, à Raqqa, la « capitale » de l’Etat Islamique, il leur est interdit de communiquer avec l’extérieur en dehors des quelques cybercafés qui sont désormais surveillés.

 

Il est facile d’en déduire que les communications et autres messages que peuvent recevoir les membres des familles et les amis des volontaires étrangers partis en Syrie passent par le filtre de la censure de l’EI. En décembre 2014, une centaine de volontaires étrangers qui souhaitaient abandonner le combat auraient été exécutés pour « espionnage ». Les djihadistes de la région accueillent bien les volontaires arabes et du Caucase voire d’Extrême-Orient mais se méfient de ceux qui viennent d’Occident en général et d’Europe en particulier.

 

Ceux qui parviennent à rentrer et qui sont repérés par les forces de sécurité sont débriefés. En France, c’est la DGSI qui est chargée de cette mission. Le but est de connaître les activités que les intéressés ont pu avoir en Syrie, s’ils ont eu des relations avec des groupes terroristes (ce qui permet de les inculper pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ») et quel rôle exact ils ont tenu. Il est curieux de constater que si l’on prend l’ensemble des déclarations, aucun n’a participé directement aux combats mais presque tous ont fait la cuisine et le ménage. Donc, parmi les volontaires étrangers, il n'y aurait que des cuisiniers, pas de combattants !

 

Il est très difficile pour les enquêteurs de définir quels sont vraiment les « désabusés » qui, partis pour soi-disant participer à l’« aide humanitaire » se sont retrouvés à faire le coup de feu. Leur prise en charge est, de l’aveu même des autorités, extrêmement lourde et la réhabilitation problématique. Enfin, il y a de véritables psychopathes qui ont trouvé dans le djihad la justification « morale » à leurs pulsions meurtrières. Eux sont souvent considérés comme irrécupérables. Ils étaient déjà des meurtriers en puissance.

 

Le problème réside dans le fait que dans les pays démocratiques, pour juger et condamner un suspect, il faut avoir des preuves recevables par un tribunal. Généralement, elles manquent cruellement (d’autant que les avocats se font un devoir de les rendre récusables lorsqu’ils repèrent le moindre vice de procédure). Le résultat est que très peu de returnees comme ils sont appelés en Grande Bretagne, ont été condamnés en Europe (à ma connaissance, un seul en France et moins d’une dizaine pour toute l’Europe). Aujourd’hui, les quelques 130 procédures judiciaires engagées pour des faits ayant trait au terrorisme d’origine islamique mettent en cause 660 détenus dont très peu sont des returnees. De plus, les juges d’application des peines s’opposent souvent au parquet antiterroriste et remettent des prévenus en liberté, certes sous le régime du contrôle judiciaire. En effet, dans de nombreux cas, l’application stricte du Droit qui est la base de notre système juridique, ne permet pas de garder bien longtemps un individu en détention si les charges retenues contre lui sont estimées insuffisantes. Sur les 220 Français interpellés à leur retour dans la mère Patrie, combien sont derrière les barreaux ?

 

LES PAYS DU GOLFE N'ONT ACCUEILLI AUCUN REFUGIE SYRIEN

Claire Levenson  

Slate, 2 septembre, 2015

 

Ce week-end, dans les pays du Golfe, le hashtag en arabe #Accueillir-des-réfugiés-syriens-est-un-devoir-du-Golfe a été très populaire sur Twitter. Le site Albawaba a recensé et traduit quelques-uns de ces tweets: «Les Syriens souffrent; ils sont bombardés par Assad et meurent noyés dans l'océan. Pourquoi est-ce que les pays du Golfe ne les accueillent pas?!!»

 

En décembre dernier, un rapport d'Amnesty international notait en effet que les six pays du Golfe –soit l'Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït, Oman, Bahreïn et les Émirats arabes unis– n'avaient proposé aucune place d'accueil aux réfugiés syriens. Dans un éditorial pour le magazine Quartz, le journaliste Bobby Ghosh écrit que ces pays devraient avoir honte. Selon les estimations d'Amnesty international, la Turquie a accueilli 1,6 million de réfugiés syriens, le Liban 1,1 million, la Jordanie 620.000, l'Irak 225.000 et l'Égypte 140.000.

 

Le journaliste admet que ces gouvernements ont donné beaucoup d'argent aux pays d'accueil pour soutenir leurs opérations humanitaires envers les demandeurs d'asile, mais, selon lui, cet argent ne doit pas remplacer des aides encore plus concrètes: «Le plus logique serait que de nombreux réfugiés soient acheminés de la Jordanie vers l'Arabie saoudite, via la longue frontière commune entre les deux pays.»

 

Bobby Ghosh explique que ces monarchies pétrolières sont particulièrement à même de construire rapidement des logements pour réfugiés: «Les grandes entreprises de BTP qui ont construit les tours étincelantes de Dubaï, Abou Dhabi et Riyadh devraient être appelées à créer des abris pour les réfugiés. L'Arabie saoudite a beaucoup d'expérience en matière de gestion de visiteurs en grand nombre: chaque année, le pays accueille des millions de pèlerins qui font le hajj à la Mecque. Il n'y a aucune raison que ce savoir faire ne puisse être utilisé à des fins humanitaires.»

 

Ghosh précise que cet appel à l'action ne revient pas à dédouaner les pays européens qui rechignent à faire des efforts ou ne veulent que des demandeurs d'asile chrétiens. Les critiques adressées aux pays d'Europe sont valables et doivent continuer, résume Ghosh, mais il faut aussi faire pression sur les pays du Golfe.

 

MACRON : « LES JUIFS SONT CHEZ EUX EN FRANCE… PAS LES ANTISEMITES »

Times of Israel, 7 septembre 2015

 

Le ministre français de l’Economie Emmanuel Macron a entamé dimanche une visite de deux jours en Israël et dans les Territoires palestiniens, sur fond de polémiques sur le boycott d’Israël et sur les produits fabriqués en Cisjordanie. Bien que la France étiquette les produits fabriqués en Cisjordanie, suivant la législation européenne, elle s’oppose néanmoins à tout boycott.

 

Le BDS a été condamné à de nombreuses reprises par le gouvernement français. Le boycott d’Israël est illégal en France a ainsi rappelé le ministre de l’Économie français à l’occasion de son voyage en Israël. Il a d’autre part encouragé les entreprises françaises à investir en Israël et à travailler avec des entreprises israéliennes.

Macron, également ministre de l’Industrie et du Numérique, doit s’exprimer mardi à Tel Aviv au « festival de l’innovation et du numérique », point de convergence annuel des start-ups israéliennes et des investisseurs mondiaux auquel 150 entreprises françaises doivent participer.

 

Une cinquantaine de dirigeants d’entreprises, d’institutions ou de grandes écoles accompagnent M. Macron lors de cette visite qui vise en partie à dynamiser les partenariats avec la « start-up nation », surnom d’Israël, deuxième pôle d’innovation au monde derrière la Silicon Valley américaine.

Macron a rencontré les ministres israéliens de l’Economie Aryeh Deri et de l’Energie Yuval Steinitz, et visité des incubateurs et des entreprises.

 

Les ministres de l’Économie français et israélien ont évoqué ensemble la volonté de développer différents partenariats dans le domaine économique entre les deux pays notamment dans les domaines de l’innovation et de la recherche. En Cisjordanie, il sera reçu lundi à Ramallah par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et inaugurera la zone industrielle de Bethléem. Cette visite dans les Territoires intervient avant la tenue le 10 septembre à Paris du séminaire intergouvernemental franco-palestinien.

 

Une réception avec la communauté française en Israël a eu lieu en fin de journée le dimanche au Collège-Lycée Franco-israélien Raymond Leven (Mikvé Israel, Holon). A l’occasion de cette rencontre avec la communauté franco-israélienne, le ministre a tenu à rappeler l’attachement indispensable de ces Français qui ont fait le choix de vivre en Israël.

 

Son intervention a commencé par une anecdote à propos du Général Caffarelli du Falga. Ce dernier tombé à Saint-Jean d’Acre, sera enterré sur place avec l’approbation de l’empereur Napoléon : « on peut l’enterrer à Saint-Jean d’Acre parce qu’il a gardé un pied en France ». Le général Caffarelli du Falga avait en effet perdu sa jambe dans la bataille de la Sambre.

 

Selon les propos du ministre, cette anecdote illustre cette relation complexe des Franco-israéliens.

Vivre en Israël ne signifie par couper les ponts avec le pays d’origine. Bien au contraire, les Franco-israéliens ont une double culture qu’il faut entretenir, chérir et qui constitue un véritable défi. Le lien avec la France doit rester vivace par-delà la distance, explique-t-il.

 

Pour Emmanuel Macron ce lien est d’autant plus simple à perpétuer du fait du partage de valeurs communes entre Israël et la France. Ces valeurs sont l’universalité et la dignité. Cette universalité s’observe dans les rues de Jérusalem, souligne le ministre de l’économie, toutes les cultures habitent cette ville millénaire. Il précise qu’aussi bien la France qu’Israël aspirent à représenter beaucoup plus grâce à leurs valeurs universelles.

 

Quant à la dignité, elle s’observe par le respect de l’être humain. En visite, plus tôt dans la journée au mémorial de la Shoah à Yad Vashem, le ministre tient à mesurer ce qui a touché le peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale : « quand l’homme oublie la dignité, il peut faire les pires choses ». Selon ses propos, à la lumière de la Shoah, il faut tirer les conséquences des événements récents, dans lesquels des dizaines de réfugiés ont perdu la vie dans des conditions inhumaines.

 

         

UN ADO GRIEVEMENT BLESSE LORS D’UNE ATTAQUE                                

ANTISEMITE A MANCHESTER                                                             

Times of Israel, 7 Septembre, 2015

 

Un adolescent juif de 17 ans a été battu jusqu’à en perdre connaissance à un arrêt de train à Manchester dans ce qui serait une attaque antisémite présumée samedi soir, a indiqué le Manchester Evening News. Trois autres Juifs – deux de 18 ans et l’autre de 20 ans – ont également été blessés pendant l’assaut. La police traite l’incident comme une attaque antisémite. La première victime est toujours hospitalisée et « souffre de ce qui pourrait être un saignement au cerveau », selon l’article. Aucun suspect n’a encore été appréhendé.

 

         

LA KNESSET APPROUVE L’ACCORD GAZIER A 59 VOIX CONTRE 51

Times of Israel, 7 septembre, 2015

 

Après des heures de débat, la Knesset a approuvé de justesse l’accord sur le gaz, avec 59 députés pour et 51 contre. Cependant, la Knesset ne votera pas lundi sur la motion visant à contourner l’autorité du ministre de l’Economie, Aryeh Deri, et transférer son autorité au cabinet car Netanyahu n’a pas réussi à obtenir une majorité à la Knesset pour faire approuver cette proposition.

 

Malgré un vote en sa faveur lundi, le gouvernement israélien continue de se débattre avec le Parlement pour sortir de l’ornière un accord pour l’exploitation des réserves naturelles de gaz en Méditerranée. La Knesset a donné lundi son feu vert de principe à cet accord, conclu cet été entre le gouvernement de Benjamin Netanyahu et le consortium formé du groupe américain Noble Energy et de l’Israélien Delek Group. Mais le vote a été serré avec 59 voix pour et 51 contre.

 

Cet avis consultatif n’est toutefois pas suffisant pour mettre en oeuvre rapidement un accord bloqué depuis des mois. Les responsabilités du ministre de l’Economie Aryeh Deri sur ce dossier doivent en effet être transférées à l’ensemble du gouvernement pour que l’accord puisse entrer en application.

Cette étape procédurale doit être elle aussi votée par la Knesset mais malgré les tractations, une majorité de députés y étaient toujours opposés lundi soir, selon les médias.

 

« Il reste un obstacle », a reconnu Le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué. « Mais quand je veux obtenir quelque chose, je l’obtiens », a-t-il poursuivi. Tout accord sur le gaz doit normalement être approuvé par le chef de l’autorité de la concurrence. Mais ce dernier, David Gilo, a remis en cause en décembre 2014 un accord préalable parce qu’il attentait selon lui aux règles anti-monopolistiques. M. Gilo a été poussé à la démission fin mai.

 

Son remplaçant définitif n’est toujours pas désigné. Dans ce contexte, M. Netanyahu comptait sur le ministre de l’Economie qui a la prérogative de circonvenir le commissaire à la concurrence sur les dossiers dont il estime qu’ils relèvent de la sécurité nationale. Mais l’ultra-orthodoxe Aryeh Deri, refuse obstinément de le faire au nom de l’intérêt des consommateurs, faisant ainsi barrage à un projet présenté comme essentiel par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

 

Les termes de l’accord ont depuis été renégociés et M. Netanyahu est sous pression. La semaine dernière Noble Energy a sous-entendu qu’il était prêt à entamer une procédure de litige si l’accord restait bloqué. Le groupe énergétique s’était déclaré « totalement préparé à prendre les mesures nécessaires » pour défendre ses intérêts.

 

La pression s’est encore accentuée fin août avec l’annonce par le géant italien de l’énergie ENI de la découverte du « plus grand » gisement offshore de gaz dans les eaux de l’Egypte, jetant le trouble sur les perspectives internationales du gaz israélien.

 

Noble Energy et Delek Group exploitent ensemble depuis 2013 le gisement osffshore de Tamar, à environ 80 kilomètres au large de Haïfa, et sont associés pour développer Leviathan, vaste champ au large de cette ville côtière dont l’exploitation devrait commencer quand les réserves de Tamar commenceront à se tarir.

 

         

ISRAËL DEVELOPPE UN DETECTEUR NUCLEAIRE

VOLANT DE LA TAILLE D’UNE MAIN

Times of Israel, 8 septembre, 2015

 

Les chercheurs nucléaires israéliens ont développé un micro-hélicoptère capable de suivre la radiation nucléaire en terrain difficile. Les drones, de la taille de la paume d’une main et développés grâce au financement du ministère américain de l’Energie, ont été inventés dans le Centre de recherche nucléaire du Neguev en Israël, mieux connu comme le centre nucléaire de Dimona, où les gouvernements étrangers estiment qu’Israël a développé et pourrait abriter un arsenal nucléaire, a annoncé Haaretz mardi.

 

Les micro-hélicoptères sont essentiellement indétectables et peuvent recueillir des données sur la radioactivité émanant de sites souterrains, même en terrain accidenté qui sont souvent difficiles à atteindre sur le terrain ou à être examinés de l’espace. Alors que les drones miniatures ont été développés pour suivre les niveaux de rayonnement dans les sites radioactifs sans risquer la vie des techniciens, des responsables israéliens ont affirmé qu’ils ont été développés à des fins purement défensives.

 

Son application pour surveiller le programme nucléaire de l’Iran est claire. La portée de vol du modèle actuel est limitée. Le drone israélien peut se déplacer à une vitesse atteignant les 55 km/h pendant une durée maximum de 20 minutes. Mais les responsables de Dimona seraient en train de travailler sur d’autres modèles qui pourraient offrir une plus grande portée.

 

Citant un article scientifique, Haaretz a repris les propos des responsables Dimona : « L’avantage du système est la collecte de données sur une grande surface avec une topographie difficile, synchronisés par GPS. Ces données peuvent servir à identifier les anomalies sur le terrain et suivre le rayonnement. Les données nous permettent de faire la distinction entre le rayonnement naturel et artificiel, et d’identifier les isotopes spécifiques, naturels ou artificiels ».

 

Le système aurait été testé dans le désert du Nevada en 2013, opposant le détecteur israélien à un hélicoptère américain équipé de matériel capable de mesurer l’intensité du rayonnement. Ses six bras d’hélice peuvent transporter jusqu’à 300 grammes d’équipement de détection.

 

GENIAAAAAL ! LA START-UP FRANCO-ISRAELIENNE TAGYOURCAR.

Israel Valley

 

La start-up franco-israélienne TagYourCar propose un système révolutionnaire de messagerie entre automobilistes. La plaque d’immatriculation sert d’identifiant aux utilisateurs. Pour entrer en contact avec le propriétaire d’un véhicule, il suffit d’entrer le numéro de sa plaque d’immatriculation dans le répertoire de l’application en choisissant parmi les logos représentant tous les types de véhicules, depuis le camion jusqu’au scooter. Tous les propriétaires enregistrés sous cette plaque reçoivent les messages qui lui sont destinés…. (Source : siliconwadi.fr/17661/tagyourcar-lance-la-solidarite-entre-automobilistes)

 

Pascale Laverton : "Comment entrer en contact avec le type qui, tous les jours, bloque le portail de votre entrée avec son gros 4X4 ? Vous pouvez, bien sûr, lui laisser un petit mot sur le pare-brise, mais aussi pourquoi pas tenter de lui envoyer un message en utilisant son numéro de plaque d’immatriculation.

 

C’est le principe de TagYourCar : une application qui permet d’accéder à tout un réseau d’automobilistes connectés. Autrement dit : au lieu d’entrer un numéro de téléphone pour joindre quelqu’un, vous entrez son numéro de plaque. Si ce dernier fait partie de la communauté, alors il recevra votre message.

 

Les utilisateurs s’en servent pour signaler, par exemple, un oubli de feu, pour indiquer qu’une place de parking se libère, ou encore si le véhicule est en train de se faire enlever par la fourrière. L’application intègre également une carte sur laquelle on peut poster des messages géolocalisés visibles par tous en cas de panne. Un concept inédit en France, disponible gratuitement sur Android.

La rédaction vous recommande".

 

Isranet présente ses voeux de Shana Tova Oumetouka, une bonne et douce année à tous ses lecteurs!

 

Shabbat Shalom  à tous nos lecteurs!

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