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DE L’EAU DANS LE GAZ?

We welcome your comments to this and any other CIJR publication. Please address your response to:  Rob Coles, Publications Chairman, Canadian Institute for Jewish Research, PO Box 175, Station  H, Montreal QC H3G 2K7 – Tel: (514) 486-5544 – Fax:(514) 486-8284; E-mail: rob@isranet.wpsitie.com

 

 

LE GAZ EGYPTIEN DESTABILISE LE GOUVERNEMENT NETANYAHOU

Emmanuel Navon

2 sept, 2015

             

L’annonce en début de semaine de la découverte d’immenses ressources de gaz naturel au large des côtes égyptiennes a changé la donne régionale et aura des répercussions tant sur la politique étrangère d’Israël que sur sa politique interne. Israël n’est plus l’exportateur dominant potentiel de gaz naturel en Méditerranée orientale. L’une des conséquences de cette nouvelle réalité est que l’accord sur le gaz naturel proposé par le Premier ministre Benyamin Netanyahou risque de ne pas être adopté à court terme. Ce retard va contribuer à la détérioration des relations déjà tendues entre Netanyahou et son partenaire de coalition, Aryé Déri.

 

En tant que ministre israélien de l’Economie, Déri détient la clé de l’approbation de l’accord laborieusement conclu entre le gouvernement israélien et le consortium propriétaire des champs de gaz Tamar et Leviathan. En effet, selon la loi, le ministre de l’Economie est autorisé à passer outre les décisions du régulateur antitrust s’il considère que tel est l’intérêt suprême de l’État. David Gilo, le régulateur antitrust sortant, a décrété avant sa démission il y a quelques mois que le consortium qui exploite les champs de gaz Tamar et Leviathan constitue un monopole. À la surprise et à la déception de Netanyahou, Déri a refusé d’exercer sa prérogative sur les conclusions de Gilo. La semaine dernière, Déri a déclaré que même si la Knesset (parlement israélien, ndlr) votait en faveur de l’accord gazier approuvé par le gouvernement, il ne passerait pas pour autant outre la décision de Gilo mais attendrait plutôt l’avis du prochain régulateur antitrust. Netanyahou, qui pensait que Déri ne ferait plus de problèmes après vote de la Knesset, est furieux.

 

La découverte de gaz naturel en Egypte a à la fois renforcé et affaibli l’argument de Netanyahou. D’un côté, le Premier ministre a raison de dire que le processus décisionnel lent et compliqué d’Israël a fatigué les investisseurs qui ont à présent toutes les raisons de se tourner vers l’Égypte, avec ses ressources gazières plus vastes et son processus décisionnel très prévisible. D’un autre côté, l’un des principaux arguments pour justifier le contournement du régulateur antitrust s’est effondré comme un soufflé. Dore Gold, le directeur général du ministère des Affaires étrangères, a expliqué récemment au cabinet israélien qu’il faut passer outre la décision du régulateur antitrust afin d’éviter que l’Iran ne vende son gaz naturel aux pays voisins d’Israël.

 

D’après le ministère des Affaires étrangères, l’Iran est sur le point de combler le vide des ressources de gaz égyptiennes soi-disant asséchées en doublant sa production de gaz et en la vendant à la Jordanie, et même à l’Egypte. D’où l’urgence d’approuver l’accord pour vendre du gaz israélien aux pays voisins. Maintenant que l’Égypte est sur le point de devenir le principal producteur de gaz naturel de la région, cet argument n’a plus de sens. Peu après que le cabinet israélien ait pris une décision sur la base de l’ « information » selon laquelle l’Égypte n’a plus de gaz, la compagnie italienne d’énergie ENI a annoncé la découverte d’un immense champ de gaz naturel dans les eaux territoriales égyptiennes (un champ connu sous le nom de “Zohr”). Selon l’ENI, ce champ de gaz est le plus grand jamais découvert en Méditerranée. Estimé à 850 milliards de mètres cubes de gaz, il est presque deux fois plus grand que le Leviathan.

 

L’accord approuvé récemment par le gouvernement israélien (mais qui reste toujours en attente tant que Déri refuse d’exercer sa prérogative sur le régulateur antitrust) fixe également le prix du gaz sans prendre en compte la demande croissante (et la compétition) que le champ de gaz Zohr devrait engendrer. En d’autres termes, Déri détient aujourd’hui un argument plus que raisonnable pour défier le Premier ministre. Et c’est dans son intérêt politique que de se servir de cette carte.

 

PHARAONIQUE OBAMA

Shmuel Trigano

L'actualité Juive, 24 août 2015

 

Le pacte nucléaire avec l'Iran caractérisera la fin de l'ère Obama. Elle est digne d'une saga shakespearienne. Monté au pouvoir à l'instar d'un dieu inaugurant une ère de paix mirifique – rappelons-nous le Prix Nobel reçu avant même d'avoir accompli quoi que ce soit! -, il termine sa deuxième cadence comme un Caligula jetant son pays et le monde entier dans une adversité violente et sans précédent dans l'histoire.

 

Etrange histoire, en effet, d'une puissance impériale apaisant son ennemi irréductible -pourtant un nain militaire face à elle – et abandonnant ses alliés les plus fidèles! Obama l'empereur fou, le Caligula de notre temps! Le pharaon hiératique et erratique! Il faut voir de plus près le personnage théâtral. Son discours a toujours été évanescent et narcissique, centré sur son nombril; "Regardez-moi. Je suis un métis, Barack Hussein Obama, et mon père était kényan" Ce fut le seul argument de sa montée au pouvoir. Relisez bien ses discours de présentation, bien en phase avec la post-démocratie des postmodernistes où la valeur se fonde  dans la race ou le genre, voire la religion ("de paix"). Il exorcisait adroitement la conscience coupable de l'Amérique envers son passé ségrégationniste. C'est parce qu'il était noir, avant même tout argument rationnel, qu'il souleva l'enthousiasme quasi messianique de ses supporters dans le monde, et notamment en Europe…

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L'IMPACT DES AMBITIONS IMPERIALES

DE L'IRAN SUR LE MONDE ARABE

Ramy Aziz

I24, 24 août 2015

 

Le désir de l'Iran de rétablir son empire perse pousse le monde arabe dans une course aux armements

Si l’on veut analyser les comportements dans le monde arabe à l'égard de l'Iran, à la lumière de l'accord sur le nucléaire iranien, il est d'abord important de se rappeler qu’elles ont une longue histoire. Du temps de la Perse à l'Iran islamique, le pays a constamment convoité les terres et les richesses des Etats arabes et du reste de la région. Les vues du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, ne sont ainsi que la version la plus récente de ces intentions.

 

Dans son discours prononcé à l'occasion de l’Aïd al-Fitr en juillet, Khamenei a déclaré: "que le projet d'accord nucléaire soit ratifié ou non, l'Iran ne renoncera pas à soutenir le gouvernement de la Syrie, les peuples opprimés du Yémen et de Bahreïn ou les fidèles combattants du Liban et de la Palestine". Les paroles de Khamenei rappellent la vieille politique de l’Iran: l'occupation des trois îles émiraties et son ingérence indirecte par le soutien à des groupes comme le Hezbollah au Liban, les Forces populaires de mobilisation en Irak, les Houthis au Yémen et le Djihad islamique en Palestine.

 

L'Iran est particulièrement visible au Bahreïn, où, selon Sky News Arabia, le ministre de l'Intérieur, Rashid bin Abdullah Al Khalifa, a récemment accusé Téhéran d'avoir ouvert des camps d'entraînement pour terroristes dans le pays, dans lesquels se trouvent des personnes recherchées, des explosifs de contrebande, des armes et des munitions. En outre, certains responsables iraniens placent l'expansionnisme iranien dans le contexte des anciens objectifs territoriaux persans. Le conseiller de Rouhani et ancien ministre du Renseignement Ali Younis, dans une conférence intitulée “L'identité iranienne" qui s'est tenue à Téhéran en mars, a déclaré: "aujourd'hui, l'Iran est redevenu un empire tel qu'il l'a été dans l'histoire. La capitale de cet empire est Bagdad, le centre de notre civilisation, de notre culture et de notre identité aujourd'hui telle qu'elle l'était dans le passé".

 

Ces remarques sont une référence claire à une tentative de restauration de l’Empire préislamique sassanide, qui occupait l'Irak. Younis a continué dans cette veine, déclarant que “l'ensemble de la région du Moyen-Orient est iranienne. (…) Nous allons défendre tous les peuples de la région parce que nous les considérons comme une partie de l'Iran. Nous allons les défendre contre les extrémistes islamiques qui considèrent les autres comme des infidèles ainsi que contre les néo-Ottomans, les wahhabites, l'Occident et les sionistes."

 

Il est regrettable que l'Etat iranien n'ait pas choisi une politique de bon voisinage, soutenue par de nombreux pays arabes et même par des politiciens iraniens comme le président Rouhani, car la proximité entre l'Iran et les États arabes dans la région pourrait mener à des relations économiques et territoriales nuancées. Malgré l'occupation par l'Iran des îles émiraties, les Emirats sont en tête de liste du commerce de l’Iran avec les pays arabes, avec 17 milliards de dollars en 2014. Le Koweït et Bahreïn font également du commerce et coopèrent économiquement avec Téhéran, mais dans une moindre mesure.

 

Téhéran et Doha sont reliés par une réserve de gaz naturel massive. 38% de celle-ci se trouve dans les eaux iraniennes et le reste appartient au Qatar. Selon une étude menée par le Arab-Gulf Center for Strategy Research, la réserve est considérée comme la plus importante au monde et pourrait fournir les besoins en gaz naturel de la planète pendant une décennie…

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ALIZA BIN NOUN, LE NOUVEAU VISAGE D'ISRAËL EN FRANCE

Jonathan Aleksandrowicz      

L'actualité Juive, 1 septembre, 2015

 

« Servir mon pays, servir Israël en France, c’est un privilège ». C’est par ces mots que Son Excellence Aliza Bin Noun a mesuré l’ampleur de la tâche qui l’attend. Car présenter ses lettres de créance en France à l’été 2015 a tout d’une gageure. Depuis douze mois, la haine antisioniste exprimée en France à l’encontre de l’Etat hébreu a souvent tourné à l’antisémitisme affiché. En plus des violentes manifestations parisiennes qui se sont tenues à l’occasion de l’opération « Bordure protectrice », et les attentats qui ont ensanglanté Paris dont l’HyperCacher de la Porte de Vincennes, les relations des deux gouvernements ont également souffert de l’issue des négociations sur le nucléaire iranien. En somme, la nouvelle ambassadrice n’arrive pas en terrain conquis.

 

Cela tombe bien, puisque son nom de famille « Bin Noun » est celui de Josué, le successeur de Moïse qui conquit naguère la Terre Sainte. Néanmoins, point de luttes violentes en perspective, mais un sourire qui ne se dément pas et qui illumine à chaque image de la très originale vidéo de présentation de celle qui fut nommée en 2007 ambassadrice d’Israël en Hongrie. Nomination d’ailleurs symboliquement chargée puisqu’elle offrait à celle dont la famille souffrit de la Shoah en Hongrie d’y revenir en tant que représentante d’un Etat souverain, comme elle aime à le préciser…

 

Sa tâche en France sera de restaurer l’image défaillante dont pâtit Israël dans l’Hexagone et d’y permettre à nouveau une visibilité de la diplomatie israélienne. Aliza Bin Noun arrive consciente des difficultés, mais aura pour viatique le fait qu’« Israël ne nous a pas été donné sur un plateau d’argent et chaque jour et à chaque heure on nous le rappelle, et chaque jour et à chaque heure nous devons le mériter ». De fait, elle assure avoir « foi en (sa) mission » et « (voudrait) permettre aux citoyens de nos pays de se connaître et de mieux se comprendre ». Avec tant de « valeurs communes », les deux pays « ont toujours eu des liens d’amitié ». Et de conclure en rappelant que l’on se salue en hébreu en se disant « Shalom », « la paix », comme « une invitation offerte à nos voisins et à chacun ». Hatslaha rabah !

 

 

DANS LE TRAVAIL, QUEL NIVEAU DE COEXISTENCE ENTRE JUIFS ET ARABES D'ISRAËL ?

Ariel Aviv

Jerusalem Post, aout 2015

 

Les experts étudiant le marché du travail israélo-arabe ont déclaré au Jerusalem Post que la population arabe a bien intégré la profession de pharmacien, et qu’il y a maintenant un besoin de diversifier et d’accéder à d’autres métiers. Sami Miaari, un conférencier arabe israélien au département d’études du travail de l’Université de Tel Aviv et un chercheur à l’Institut de la démocratie d’Israël, a déclaré au Post que les pharmaciens juifs qui avaient travaillé dans les pharmacies sont passés à des postes de recherche à de grandes entreprises pharmaceutiques comme Teva.

 

Aujourd’hui, jusqu’à 70% des pharmaciens de la chaîne de pharmacies Super- Pharm sont des Arabes selon lui. Malgré une évolution positive, il démontre aussi que « les grandes sociétés pharmaceutiques de médicaments ne recrutent pas les Arabes. » Le conférencier a dit que pour quelqu’un ayant réalisé des études avancées à Université de Tel Aviv ou à l’Université hébraïque, afin de travailler pour des compagnies pharmaceutiques – plutôt que simplement dans les chaînes de vente au détail – cela doit être réalisable.

 

Amnon Beéri-Sulitzeanu, co-directeur exécutif de l’Initiative Abraham Fund, une ONG qui se consacre à l’amélioration de la coexistence entre les citoyens juifs et arabes d’Israël, a déclaré au Post que son organisation a mené une étude il y a quelques années pour examiner la façon dont les Arabes ont été absorbés dans les professions médicales. « La principale conclusion est que la situation est meilleure que dans les autres professions, comme dans l’éducation, mais il y a encore un long chemin à parcourir [pour atteindre la parité avec les juifs israéliens] » a t-il dit.

 

Deux facteurs importants à prendre en compte, dit-il, sont que si les Arabes intègrent en grand nombre une profession, les Juifs la délaissent et les salaires diminuent. L’afflux des pharmaciens arabes au sein du marché de la pharmacie de détail a entraîné une baisse des salaires, at-il dit. Beéri-Sulitzeanu a déclaré que l’organisation va commencer un programme d’aide aux lycéens arabes qui choisissent un diplôme universitaire menant à un emploi s’accordant avec les demandes du marché, at-il dit.

 

         

INDEX INTERNATIONS. POUR LE COUT DE LA VIE, ISRAËL SE                                     

TROUVE EN 61E POSITION SUR 64 PAYS.

Israel Valley, 2 Septembre, 2015

 

Israël figure dans le top 4 mondial des pays où il fait bon élever ses enfants, d’après le rapport annuel publié par InterNations, un réseau d’aide aux expatriés. Établi sur des critères précis notés par des familles expatriées – l’existence et la diversité des structures d’accueil pour la petite enfance et des établissements d’éducation, le coût de ces structures, la qualité de l’éducation et le bien-être de la famille – le Family Life Index d’InterNations révèle que l’Autriche est le meilleur pays pour élever ses enfants, suivie de la Finlande, la Suède et Israël.

 

Sur les 41 pays inclus dans ce classement, Israël se trouve en 4e position en ce qui concerne l’existence et la diversité des structures d’accueil et d’éducation et même en 3e position pour le bien-être de la famille. En revanche, le coût et la qualité de l’éducation sont moins intéressants pour les expatriés résidant en Israël. L’État hébreu n’est plus qu’en 13e position lorsqu’on en vient aux frais d’accueil en structures pour les enfants et en établissements scolaires, et en 16e position pour la qualité de l’éducation dispensée dans ces établissements.

 

Le rapport « le Monde vu par les expatriés » 2015 d’InterNations, qui synthétise les réponses de quelque 14 400 personnes expatriées dans 170 pays à travers le monde, comprend des questions sur divers aspects de la vie à l’étranger. Dans la catégorie qualité de la vie (adultes et enfants confondus) – qui comprend les sous-catégories possibilités de loisir, bonheur personnel, transports, ainsi que santé, sécurité et bien-être – Israël est à la 15e place sur 64 pays. L’État hébreu est en 6e position pour le choix des loisirs, en 11e position en matière de bonheur personnel, en 26e position pour les transports et en 25e position lorsqu’il s’agit de la santé, la sécurité et le bien-être.

 

Les pays où la population est la plus accueillante à l’égard des expatriés sont le Myanmar, Mexico et le Portugal. Dans cette catégorie, Israël est classé en 27e position. Concernant le travail à l’étranger pour les expatriés, Israël est en 28e position et la semaine de travail y est parmi les plus longues pour les expatriés, à savoir 47,9 heures contre 40,4 heures en Norvège. Concernant le coût de la vie, Israël se trouve en 61e position sur 64 pays, devant le Brésil, le Niger et le Mozambique, alors que l’Équateur, la Pologne et la République tchèque sont les pays où la vie coûte le moins cher.          

 

         

LES ISRAELIENS SONT PORTES VERS LE "LEAN START-UP", LA                                 

CREATION DANS LA FRUGALITE.    

Nora Poggi

Israel Valley, 28 Aout, 2015

 

Comment créer “the next big thing” ? Le fondateur de Waze, la start-up israélienne rachetée par Google, explique les avantages et inconvénient d’un écosystème comme celui d’Israël par rapport à la Silicon Valley. Un articlede Nora Poggi : "Noam Bardin, le fondateur de Waze, la startup israélienne rachetée par Google pour 1,1 milliard de dollars, veut faire profiter le monde de son expérience et tente d’identifier les avantages et inconvénients de l’écosystème israélien par rapport à la Silicon Valley dans un post Linkedin.

 

Le prémice : personne ne pensait qu’une acquisition comme celle de Waze pourrait se faire en Israël, selon lui. A partir d’une évaluation à 1 milliard de dollars, la start-up est entrée dans la catégorie renommée des “licornes”, comme les appelle l’investisseuse américaine Aileen Lee. Les rares start-up qui touchent le jackpot, en somme. Le premier mythe auquel l’entrepreneur s’attaque : Israël ne pourrait produire que des “petites” marques, et non des marques globales pour le grand public. En effet, il s’agit seulement de la troisième “licorne” en Israël, et Waze est la premiere d’entre elles tournée vers le “B2C”, le consommateur. Pourtant, Israël arrive juste derrière la Silicon Valley en terme de nombre de start-up avec plus de 6 000 start-up créées ces 10 dernières années.

 

Alors, où est le problème ? Israël est à l’aube d’une nouvelle ère, estime l’auteur. La culture populaire voulait que les Israéliens échouent à créer des produits grand public car ils ne comprennent pas le consommateur américain. Pourtant, rappelle Noam Bardin, la génération d’entrepreneurs actuelle bénéficie de liens forts avec l’Amérique…La culture israélienne, selon l’auteur, et notamment celle de ses ingénieurs, est idéalement positionnée pour créer “the next big thing”. Les Israéliens sont avant tout culturellement portés vers le concept de “lean start-up”, la création dans la frugalité. Ils préfèrent tester tout de suite une idée…

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DANS LE SEUL VIGNOBLE CASHER DE TOSCANE,

LES PROPRIETAIRES PEUVENT TOUCHER LE CHIANTI

Ben Sales

Times of Israel, 29 aout, 2015

 

Castelnuovo Berardenga, Italie (JTA) – Sur une route sinueuse dans les paisibles collines toscanes, un chemin de gravier et des kilomètres de vignes, un visiteur peut voir une porte en acier inoxydable sécurisée par un morceau de ruban adhésif transparent. Presque personne ne peut enlever ce ruban, ouvrir la porte ou utiliser l’équipement de vinification dans la salle de l’autre côté. Une autre porte de la même pièce, scellée d’une bande de plastique blanc portant un K à l’intérieur d’un cercle, reste également bloquée, mais les visiteurs peuvent regarder dans la pièce à travers les panneaux de verre.

 

Lors d’une récente visite, la propriétaire de la cave, Maria Pellegrini, aligne de fines tranches de pain toscan et les garnit de tomates cultivées dans son jardin. Elle a coupé des morceaux de parmesan casher frais qu’elle présente dans un petit plat. Mais pour ouvrir sa bouteille signée, la Terra Di Seta Winery’s Chianti Classico 2010 Reserve, elle se tourne vers Yossi Metzger, un stagiaire ayant peu d’expérience de la vinification mais une kippa sur la tête. Metzger tort le tire-bouchon et la bouteille s’ouvre.

 

« Nous devons être fous pour faire du vin casher en Toscane, » rit Pellegrini, qui, selon la Loi juive, ne peut toucher le vin parce qu’elle n’est pas juive. « D’autres ont essayé de faire du vin casher, mais ce n’est pas facile. Ce n’est pas une blague.  » D’autres vignobles toscans non casher ont déjà produit une série de vin casher, mais depuis le début de sa production de bouteilles il y a huit ans, Terra di Seta est la seule cave entièrement casher de la région de l’Italie centrale de Chianti. C’est une zone connue pour ses vins rouges de qualité produits par ses familles depuis des siècles, dans un paysage qui évoque la toile de fond d’une peinture de la Renaissance…

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Shabbat Shalom  à tous nos lecteurs!

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