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DANS UNE DÉMOCRATIE, C’EST LE PEUPLE QUI DÉCIDE

 

 

 

 

 

 

« ISRAËL AURA UN NOUVEAU GOUVERNEMENT AVANT LE JOUR DE L'INDÉPENDANCE »

Réd.

i24news, 19 mars 2015

           

"Israël aura un nouveau gouvernement en place, à temps pour célébrer le Jour de son Indépendance", ont assuré des proches du Premier ministre Benyamin Netanyahou mercredi.

 

Malgré les premières estimations de sortie d'urnes, le Likoud de Netanyahou a remporté une victoire écrasante sur l'Union sioniste de Herzog/Livni avec au moins cinq sièges de différence.

 

Cette avance s'est vue confirmée après le dépouillement des "enveloppes doubles"; ces bulletins de vote des soldats, des patients hospitalisés, des prisonniers et des diplomates, qui a eu lieu entre mercredi soir et jeudi.

 

Ces 200.000 votes ont profité au parti de gauche Meretz, qui gagne un siège supplémentaire (6 au lieu de 5) tandis que le Likoud récupère aussi un mandat (30 au lieu de 29).

 

Les soldats quant à eux ont voté massivement pour le parti nationaliste religieux "Foyer juif" de Naftali Bennett ainsi que "Ale Yarok" ("feuille verte"), un parti en faveur de la légalisation du cannabis, qui n'a pas franchi le seuil électoral.

 

Grace à sa victoire incontestable, Netanyahou ne fait l'objet d'aucune "pression" pour changer d'avis à propos de la formation d'une coalition de droite avec les partis Koulanou (Moshe Kahlon), le Foyer juif (Naftali Bennett), Yisrael Beitenou (Avigdor Lieberman), Shas (Aryeh Deri) et Judaïsme unifié de la Torah (Yaakov Litzmann).

 

Le président Rivlin devrait, quant à lui, entamer une série d'entretiens avec les différents partis élus dès dimanche, dans le but de nommer Netanyahou comme Premier ministre chargé de former un gouvernement.

 

Netanyahou aura, à partir de mercredi prochain, quatre semaines pour former son gouvernement, la date butoir étant fixée au 22 avril, veille de la fête de Yom Aatsmaut (Jour de l'Indépendance).

 

"La réalité n'attendra pas pour nous (…) la réalité ne prend pas de pause (…) le peuple d'Israël attend de nous que nous construisions rapidement une équipe qui va travailler pour eux sur les questions de sécurité et les problèmes socio-économiques", a annoncé le Likoud dans un communiqué officiel mardi.

 

Bibi in, Obama out!

Avraham Azoulay

http://www.leptithebdo.net, 18 mars 2015

           

Une nouvelle page de notre histoire vient d’être tournée. On se lève enfin du bon pied, le droit. La gauche, les partis arabes, l’administration américaine,  les ONG,  les sondages, Yediot, Aruts 2, les généraux en retraite …Tous se sont mobilisés dans une propagande sans limite,  tous se sont  trompés, ils ont lamentablement échoué. Ils viennent de recevoir  la réponse à  leur seule  question durant toute la campagne anti Bibi:  »Ou nous, ou lui ? Eh bien, c’est lui et en grand!

 

 Faisons à présent un petit » heshbon nefesh ». Qui a gagné et qui a perdu?

 

Bibi reste le grand vainqueur après  quatre jours de vraie campagne.  Le Bayit Hayeoudi ,entre le carton rouge de Ohana et les appels de détresse  de Bibi,  est passé de 16 [prévus] à  8 mandats…On peut  quand même  dire merci à  Bennett: Bibi, en voulant récupérer  les voix du monde sioniste religieux a renoncé officiellement  à l’Etat Palestinien.

 

Kahlon s’est assuré durant toute sa campagne, une place au chaud dans  les deux camps. Il va devoir nous prouver qu’il sait utiliser sa baguette magique pour faire ce qu’il a fait dans la téléphonie: faire baisser les prix des appartements, des voitures, des services, du super….On ne demande qu’à voir!

 

Derhy hésite à montrer trop de joie. On pourrait penser que la chute d’Ishay le préoccupe plus que ses 7 petits mandats d’un Shass en reconstruction.

 

Livni cherche déjà un nouveau parti, s’il en reste un qu’elle n’a pas fréquenté

 

La gauche finalement réalise qu’elle représente en tout 28 mandats sur les 120 de la Knesset, ce qui prouve bel et bien que le peuple d’Israël est bien encré à droite.

 

Une nouvelle union sacrée du grand Likoud, du sionisme religieux et des orthodoxes vient de naitre. Soyons tous ensemble garant de sa pérennité, au nom de la Torah, au nom de notre peuple, au nom d’Israël.

 

Enfin,le journal Israël Hayom peut respirer.

 

Les masques sont bien tombés, il est temps à présent  de faire du seder. Nous pouvons sereinement nous préparer à  fêter  ensemble la sortie d’Egypte…

 

LA GIFLE ISRAËLIENNE À LA POLITIQUE EXTÉRIEURE D'OBAMA !

Ariel Melles

JSSNews, 19 mars 2015

 

Il y a deux semaines, Benyamin Netanyahu défiait Barack Obama depuis le Congrès, le présentant comme un naïf et un opportuniste, prêt à négocier avec l’Iran un « mauvais et dangereux accord » pour la sécurité d’Israël. Mais si le président américain, furieux de ce défi, espérait se débarrasser de lui à la faveur des élections israéliennes, le voilà déçu. La claire victoire de « Bibi » est un camouflet politique et stratégique pour Obama, vu l’état catastrophique des relations bilatérales entre les deux hommes.

 

D’anciens conseillers électoraux du président avaient même fait le voyage à Jérusalem pour tenter d’éviter sa réélection… « Ils détestent Bibi, et ils prient pour qu’il quitte le pouvoir » , avait confié à Politico un ancien responsable de l’Administration Obama, juste avant les résultats.

 

Les nouvelles n’en sont que plus « amères » , note le Wall Street Journal. Signe des temps, les républicains ont été les premiers à se réjouir du succès de Netanyahu.

 

« Félicitations au premier ministre Netanyahu pour sa réélection. Il est un vrai leader qui continuera à assurer la sécurité et la force d’Israël » , a écrit Jeb Bush, candidat quasi officiel à la MaisonBlanche sur Twitter. « Son succès électoral est d’autant plus impressionnant que des forces puissantes ont tenté de l’affaiblir, notamment, tristement, tout le poids de l’équipe politique d’Obama » , a réagi le sénateur Ted Cruz. « Il aurait été ironique qu’Obama ait réussi à sortir Bibi mais pas Assad » , a carrément plaisanté le représentant républicain, Steve King.

 

Le maintien de Netanyahu va compliquer la politique iranienne d’Obama, prévoit Martin Indyk, l’un des anciens conseillers du président pour la région. Avec la volte-face de dernière minute de Netanyahu sur le fait qu’il n’accepterait jamais d’État palestinien – alors qu’il avait toujours affirmé soutenir ce projet défendu par Washington -, « assainir ses relations empoisonnées avec le président sera encore plus difficile » , écrit le New York Times, dénonçant aussi la « vilaine campagne » menée par Bibi contre les électeurs arabes d’Israël. Le New-York Time est connu pour ses prises de positions virulentes à l’égard de Netanyahu et refuse de publier les explications de ce dernier concernant la « petite phrase » sur les arabes israéliens. Ce quotidien ne dit pas non plus que des arabes ont été élus sur les listes des partis de droite !

 

« C’est une claque à la face des ÉtatsUnis » , confiait mardi au Figaro un ancien ambassadeur à Washington, évoquant les décennies passées par les présidents américains successifs à tenter d’arracher un État palestinien. Le secrétaire d’État, John Kerry, a lui aussi consacré des mois d’efforts à naviguer entre Israéliens, Palestiniens et pays arabes pour tenter d’aboutir à une paix basée sur le principe de deux États. Hier, la Maison-Blanche a fait savoir qu’elle soutenait toujours une solution à deux États. Les Européens ont aussi été indignés par la manoeuvre de dernière minute de Bibi sur la question palestinienne. Mais ceux qui connaissent Bibi savent que sa petite phrase était électoraliste et non réelle. Il va négocier… Et les étrangers le savent. Mais ils s’en servent pour dénoncer encore et toujours Israël.

 

« L’opinion israélienne n’a pas été suffisamment choquée par la détérioration des relations avec Washington pour en faire une raison de renvoyer son premier ministre, » écrit le Figaro ce matin… Ce qui montre que les journalistes français n’ont rien compris aux enjeux : les Israéliens savent à quel point les relations Israélo-américaines sont mauvaises… Mais ils savent aussi à quel point Obama est une nuisance pour l’Etat Juif : il cherche à imposer sa vision des choses, une vision qui mènerait Israël à la disparition.

 

D’ailleurs, sur la scène internationale, Obama a toujours eu faux: il n’a pas soutenu la révolution en Iran. Il n’a pas soutenu son allié en Egypte. Il n’a rien fait pour arrêter la boucherie en Syrie. Il a envoyé des messages de faiblesse au Qatar, au Koweït et à l’Arabie Saoudite. Il n’a rien fait contre les massacres au Yémen. Et l’Afrique ? Elle n’a jamais autant souffert du manque de considération des Etats-Unis que depuis qu’Obama est au pouvoir aux Etats-Unis.

 

 

NETANYAHU À LA TV AMÉRICAINE: « JE SUIS PERSUADÉ QU'OBAMA VA M'APPELER ! »

Jean-Patrick Grumberg

JSSNews, 19 mars 2015

 

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a été interviewé aujourd’hui (jeudi) par chaîne de télévision américaine NBC, sa première interview depuis sa victoire électorale.

 

Netanyahu s’est dit « persuadé que le président Obama va l’appeler bientôt » pour le féliciter.

 

L’interview complète soir sera diffusé plus tard dans la journée.

 

Toujours selon Netanyahu, « il y a beaucoup de points que nous devons évoquer ensemble. Nous sommes alliés, nous n’avons pas d’autre alternative. Nous devons nous consulter les uns avec les autres et éviter les mesures unilatérales. Les Etats-Unis sont les meilleurs alliés d’Israël et Israël est le meilleur allié des Etats-Unis. »

 

Pour l’instant, seul John Kerry a félicité Netanyahu pour son écrasante victoire.

 

Israël: un tel peuple, je l'aime!

Jean-Pierre Lledo

http://www.huffingtonpost.fr, 19 mars 2015

           

Jamais sans doute élections ne furent autant la défaite du perdant que la victoire du gagnant. La violence de la claque reçue par la coalition Herzog-Livni est équivalente à la violence qu'elle a exercé sur le réel. On appelle ça l'effet boomerang.

 

Car sa défaite est d'abord celle de l'idéologie du post-modernisme qui croit en la toute-puissance de la manipulation des "narratifs" et que l'on peut aisément ainsi évacuer le réel et substituer à la politique des stratégies de communication. Si cette coalition veut comprendre sa défaite, elle doit commencer par éloigner d'elle comme la peste ses conseillers en com', à commencer par le conseiller américain envoyé spécial d'Obama.

 

Mais apparemment cette claque n'a pas suffi, on continue dans ce camp, à accuser de machiavélisme… Bibi!

 

Avant les élections le vaincu d'avance "s'agitait frénétiquement" dans les médias pour rattraper un retard irrattrapable et aujourd'hui il l'aurait emporté justement par ''le forcing médiatique'' de dernière minute!

 

Emporté par leur élan postmoderniste cette coalition et tous les médias israéliens, européens et américains qui l'ont porté au pinacle continuent, malgré la claque, de mépriser le réel.

 

Et le réel, c'est quand même celui dont on sollicitait l'appui: le peuple d'Israël! Un peuple fait de femmes et d'hommes bien réels, pas encore devenus zombies pour se laisser téléguider comme dans un jeu vidéo!

 

Et inversement la victoire ne revient pas à un homme ni même à un parti, mais d'abord à ce peuple qui a voulu observer jusqu'à la fin jusqu'où on le prenait pour un imbécile et qui, un brin agacé, est allé glisser dans l'urne son verdict: trop c'est trop!

 

Jamais en effet on aura autant méprisé un peuple

 

A n'en faire qu'un vulgaire joujou manipulable à souhait. A vouloir le transformer en un animal pavlovien à qui on pourrait à force de petites clochettes fabriquer quelques réflexes conditionnés.

A vouloir lui dénier toutes capacités de réfléchir par soi-même et à tenter de le traiter comme un vulgaire ventre.

 

Durant cette campagne électorale, ce peuple découvrit donc un peu médusé qu'il n'était plus qu'un conglomérat de "problèmes sociaux"! Un corps blessé de diverses manières, et surtout un corps sans tête.

 

Et dans ces hauts lieux planants du postmodernisme électoral, on avait donc commencé par croire… à ses propres fables!

 

Ce peuple qui avait mal au ventre et n'avait ni le temps ni l'envie de penser, allait donc suivre aveuglément son nouveau guide

 

Comme le chien de Pavlov, il allait croire que rien n'était aussi important que son ventre, que tous ses malheurs ne pouvaient émaner que d'un seul homme, une sorte de monstre, TOUT SAUF BIBI, que demain on raserait gratis, que l'Iran n'était qu'une menace inventée, qu'Obama avait démontré qu'il était un maestro en matière de politique moyen-orientale, et que la paix, comme l'a dit dernièrement Amos Oz égratignant "ses amis de la gauche colombe" (Haaretz), était un article posé là sur l'étagère du supermarché, qu'il suffisait de saisir si tel était son désir.

 

Cette défaite est donc signée.

 

C'est celle du postmodernisme et de ses conseillers en com, des instituts de sondage et de tous ces media israéliens, européens et américains qui avaient oublié le vieil adage, lui bien fondé sur le réel, qu'il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

 

C'est celle de ces leaders bien falots que sont Herzog et Tipi Livni, celle-ci à ce point déconsidérée qu'elle avait dû annoncer, dans les derniers moments, qu'elle renonçait à la rotation du poste de Premier Ministre, sans doute quand le fumet du réel commença à titiller l'odorat des conseillers en com'.

 

C'est celle bien sûr, d'Obama, car jamais chef d'Etat américain ou même étranger ne se mêla autant de la vie politique d'un autre pays.

 

C'est celle de tous ceux qui ont cru qu'il suffisait de démoniser pour abattre.

 

Un journaliste comme Ben Dror Yemini qui, dans son livre L'Industrie du mensonge a démonté les mécanismes de la démonisation d'Israël, entreprise planétaire a laquelle a participé largement le Haaretz, aura avec cette campagne électorale une abondante matière, pour mettre à jour les techniques employées pour tuer un dirigeant.

 

Le bon sens du Peuple d'Israël a donc triomphé de tant d'adversités et de perversités. Sa prise de position, elle, n'est pas un effet de com'

 

Il a assez vite vu que ce post-modernisme électoral dissimulait, mal, un post-sionisme antisioniste, que justement la dénomination "Camp sioniste" n'était arrivé qu'à révéler: toujours ce sacré retour du refoulé!

 

Il n'a pas échappé à ce peuple que, comme il arrive souvent dans les campagnes de pub, le nom du produit visait précisément à en masquer sa nature véritable.

 

Car comme par hasard c'est dans ce Camp soit-disant "sioniste" (qui venait de se doter d'un nouveau parrain, représenté sur ses affiches par Guevara en personne!), que l'on pouvait apprendre qu'un tel n'enverrait pas son enfant à l'armée, qu'un tel était contre la Loi du retour, qu'un tel ne jurait que par la "Palestine", qu'un tel trouvait raciste de parler du "peuple juif", qu'un tel voulait supprimer l'hymne national Hatikva…

 

Et que tous ensemble, ces "dirigeants" et prétendants à la Knesset, représentant un parti dont on aurait pu attendre la plus grande vigilance en raison même du nom qu'ils avaient adopté, loin de dénoncer le fait qu'un ensemble politique s'est donné officiellement pour but de détruire l'Etat d'Israël dans son fondement même, le sionisme, je veux parler de la coalition arabe, qui pour cette raison aurait dû être aussitôt déclarée illégale, allèrent même jusqu'à proposer à une de leurs figures de proue, Ahmed Tibi qui ne s'arbore jamais qu'avec un seul drapeau, vert, rouge et noir, d'entrer dans la Commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset d'Israël!

 

J'abrège les reproches sensés que l'on pourrait adresser à cette mouvance, mais le peuple lui a fait le compte total, avec un boulier, à la mode antique!

 

Et, comme on devrait le savoir depuis plus de 3000 ans, ce peuple a plutôt bonne mémoire…

 

Un tel peuple capable de tant de discernement, de lucidité et de tant de dignité, un tel peuple doté d'un profond sens de la VIE, dans un contexte moyen-oriental arabe et musulman miné par la mort et sa glorification, un tel peuple refusant donc de se prêter à des expériences suicidaires, un tel peuple je le souhaite à bien des pays!

 

Un tel peuple, je l'aime!

 

Shabbat Shalom  à tous nos lecteurs!

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