Israël offre son aide médicale au Liban et propose d’accueillir les blessés dans les hôpitaux israéliens après l’explosion de Beyrouth
Europe Israel News, Août 05, 2020
Des dizaines de morts, des milliers de blessés après l’explosion d’une usine de feux d’artifice dans la capitale libanaise.
Israël a offert une aide civile au Liban quelques heures après qu’une énorme explosion a secoué Beyrouth mardi soir, tuant plus d’une centaine et en blessant des milliers.
«Israël s’est rapproché du Liban par la sécurité internationale et les voies diplomatiques et a offert au gouvernement libanais une aide médicale et humanitaire», ont déclaré le ministre de la Défense Benny Gantz et le ministre des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi dans un communiqué conjoint.
Le bilan de l’explosion, considéré jusqu’ici comme un accident par les autorités libanaises, est de plus de 100 et 4 000 blessés. Ce nombre est presque sûr d’augmenter alors que le personnel de sauvetage passe au peigne fin l’épave dans la zone portuaire – point zéro pour l’explosion.
Les responsables israéliens ont proposé d’envoyer des fournitures médicales, peut-être par l’intermédiaire des forces de la FINUL stationnées dans le sud du Liban à la frontière nord d’Israël. Ils ont également proposé de soigner certains des blessés dans les hôpitaux israéliens.
Les officiels ont également veillé à se distancer de toute responsabilité dans l’explosion. La nécessité d’un déni ferme est apparue puisque la tension à la frontière nord est élevée ces derniers jours, à la suite d’ une tentative d’infiltration déjouée du Hezbollah le 27 juillet.
L’organisation terroriste soutenue par l’Iran fait partie intégrante du gouvernement libanais, et Jérusalem a souvent averti que si le Hezbollah entamait des hostilités ouvertes avec l’État juif, Tsahal ciblerait l’infrastructure libanaise en représailles.
Un rapport d’ Ynet a cité le chef du service de sécurité générale au Liban comme spéculant que la cause de l’explosion pourrait avoir été un «matériel hautement explosif» qui avait été saisi il y a six ans sur un navire sans nom et stocké au port.
Le ministre libanais de la Santé, Hamad Hassan, a déclaré qu’il y avait eu deux explosions. D’abord, un navire contenant des matières inflammables aurait explosé, puis l’usine a explosé.
Cela serait en accord avec la vidéo de l’explosion, qui montrait un petit panache de fumée s’élevant d’abord dans l’air, suivi très rapidement d’un énorme nuage de champignon accompagné d’un rugissement de bruit et d’une onde de choc visible.
Malgré le manque de relations diplomatiques entre les pays, le président israélien Reuven Rivlin a adressé ses condoléances au nom du peuple israélien.
«Nous partageons la douleur du peuple libanais en son heure de tragédie et tendons la main sincèrement pour aider en cette période difficile», a tweeté Rivlin à 22h40.
Sa déclaration a suscité la controverse sur le site de médias sociaux, car certains l’ont commenté avec approbation tandis que d’autres n’étaient pas d’accord.
Les critiques ont cité des raisons allant du fait que le Liban est un pays ennemi à partir duquel les forces du Hezbollah menacent continuellement Israël d’actes terroristes à la nécessité pour Israël de traiter d’abord ses propres problèmes liés au Covid.
Par coïncidence, le professeur Eyal Zisser de l’Université de Tel Aviv, écrivant mardi en Israël Hayom , a déclaré qu’Israël devrait cesser de faire la distinction entre le Liban, le pays et le Hezbollah, l’organisation terroriste, car les deux sont inextricablement liés.
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Nitratsrallah Inc., une affaire d’import-export qui roule
JFORUM.FR, 5 AOÛT 2020
Nasrallah a menacé de faire exploser Israël avec les mêmes produits chimiques que ceux impliqués dans l’explosion de Beyrouth
Le Hezbollah a également cherché à importer du nitrate d’ammonium via la Syrie en le faisant passer sous l’influence du ministère libanais de l’Agriculture
Le chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah s’adresse à ses partisans lors d’une apparition publique au cours d’une procession religieuse (crédit photo: AZIZ TAHER / REUTERS)
Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a menacé, par le passé, de détruire Israël en provoquant une explosion massive dans le port de Haïfa grâce à l’utilisation des réservoirs d’ammoniac qui, selon lui, garantiraient comme une explosion «nucléaire». En outre, le Hezbollah aurait cherché à acquérir du nitrate d’ammonium via la Syrie depuis 2009 et aurait tenté d’infiltrer ses hommes de main au ministère de l’Agriculture du Liban pour le faire, selon des câbles diplomatiques divulgués.
Les images d’archives ont circulé à la suite de l’explosion massive au Liban qui a fait plus de 100 morts et 4 000 blessés et fait des centaines de disparus. Elle illustre la stratégie terroriste du Hezbollah visant à cibler des civils pour commettre des meurtres de masse, malgré l’affirmation de l’organisation selon laquelle elle «résiste» à Israël en défendant le Liban (preuve en est!).
Une source citée dans un des câbles diplomatiques divulgués et d’autres rapports a noté que l’approvisionnement du Hezbollah de certains matériaux explosifs avait été interrompu au cours de la dernière décennie. Le Hezbollah aurait également cherché à obtenir du nitrate d’ammonium via la Syrie, en en rapportant des milliers de tonnes de Homs. Le Hezbollah a cherché à dominer le ministère de l’Agriculture au Liban depuis 2009 pour mettre la main sur ce matériel détonnant.
Le 16 février 2016, Nasrallah a également déclaré que l’ammoniac était stocké à Haïfa et qu’il y avait 15 000 tonnes de gaz à Haïfa et que des explosions pourraient causer la mort de dizaines de milliers de personnes. «L’expert a ajouté que c’était exactement comme une bombe nucléaire. En d’autres termes, le Liban dispose d’une bombe nucléaire! Ce n’est pas une exagération. » Nasrallah a ri en disant cela dans la vidéo, notant que le Hezbollah s’est abstenu de frapper ces stocks d’ammoniac pendant la guerre de 2006.
Nasrallah a déclaré à son auditoire qu’avec plusieurs missiles, son groupe terroriste pouvait déclencher l’embrasement de l’ammoniac avec le même impact qu’une arme nucléaire. Il a dit qu’il avait consulté des experts et que 800 000 personnes seraient touchées et des dizaines de milliers tuées. En février 2017, il a prononcé un autre discours mentionnant l’ammoniac stocké à Haïfa. Sur la chaîne Al-Mayadeen, il a déclaré qu’une décision avait été prise «il y a plusieurs jours, selon laquelle les réservoirs de stockage d’ammoniac devaient être vidés». Il a affirmé que c’était parce que la «résistance» avait parlé des réservoirs de stockage.
«De plus, il y a un navire qui apporte l’ammoniac et l’a distribué à l’installation de Haïfa et j’ai dit que l’installation de Haïfa est l’équivalent d’une bombe nucléaire, mais le navire qui transporte de l’ammoniac vers la Palestine occupée correspond à cinq bombes nucléaires», a dit Nasrallah en 2017.
Les images des discours qui ont été révélés après l’explosion de nitrate d’ammonium qui a été mal stocké pendant des années dans le port de Beyrouth suggèrent que le Hezbollah a étudié l’utilisation de l’ammoniac comme accélérateur qui multiplierait de façon exponentielle la puissance de ses missiles. Il se peut que le Hezbollah se soit servi de l’entrepôt de Beyrouth et des navires qui livrent ce produit chimique comme d’un laboratoire in vivo, prêt à l’utilisation contre son ennemi juré : Israël. Le nitrate d’ammonium est couramment utilisé dans les engrais, mais peut également être utilisé dans les explosifs.
“L’expérience” à grande échelle n’a pas apporté les résultats escomptés, en termes de cible…
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L’Iran utilise-t-il la catastrophe de Beyrouth comme couverture pour faire passer plus d’armes au Hezbollah ?
CQVC, 6 août 2020
Le porte-parole du Hezbollah, Al Manar, a publié un article sur la manière dont l’Iran envoie une aide médicale à Beyrouth.
Un avion humanitaire est arrivé dans la capitale libanaise Beyrouth, envoyé par la République islamique d’Iran, comme une affirmation de la solidarité du peuple iranien avec le peuple libanais résistant et honorable, et pour apporter le soutien nécessaire à la suite de l’explosion qui s’est produite mardi dans le port de Beyrouth.
L’avion Mahan transporte de l’aide médicale et du matériel à l’Etat libanais, dans le cadre de l’assistance à la suite de l’explosion qui a eu lieu mardi soir dans le port de Beyrouth. Il a été reçu par le représentant de l’ambassadeur iranien Ali Asgari, le représentant du «Croissant-Rouge iranien» au Liban, Jawad Falah, et le conseiller du ministre de la Santé publique Hamad Hassan, Hussein Mehaidly.
Mahan Air est une organisation de front terroriste, probablement détenue par la Force des Gardiens de la Révolution iranienne Qods.
La compagnie aérienne joue un rôle clé dans la contrebande d’armes en Iran depuis des années. Le Département du Trésor américain a désigné Mahan Air en 2011 pour son soutien à la Force Qods des Gardiens de la Révolution iranienne. En décembre, le département d’État américain a également désigné Mahan Air en vertu du décret 13382, qui cible les proliférateurs d’armes de destruction massive et leurs partisans.
Mahan Air a été désignée en octobre 2011 conformément à l’OE 13224 pour fournir un soutien financier, matériel ou technologique pour ou au CGRI-QF. Mahan Air a transporté des membres du CGRI-QF, des armes, de l’équipement et des fonds à l’étranger pour soutenir les opérations régionales du CGRI-QF, et a également déplacé des armes et du personnel pour le Hezbollah. Depuis le début de la guerre civile syrienne, Mahan Air a régulièrement transporté des combattants et du matériel en Syrie pour soutenir le régime d’Assad, ce qui a contribué aux atrocités massives et au déplacement de civils.
Quartz a rapporté:
«Il est assez clair d’après les itinéraires de vol et les activités de la compagnie aérienne qu’elle soutient les opérations du CGRI-QF», a déclaré l’ ancien colonel de l’US Air Force et officier du renseignement Cedric Leighton à Quartz, en utilisant l’acronyme de Qods Force. «Il est fort probable que la propriété privée de la compagnie aérienne ne soit qu’une façade pour l’activité du CGRI-QF.»
Israël a déclaré à l’ONU en 2016 que Mahan Air faisait de la contrebande d’armes au Hezbollah sur des vols commerciaux.
Et l’ Iran l’a admis :
Le pilote de Mahan Air, Amir Assadollahi, a déclaré jeudi à un site Web affilié au Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) qu’il avait déjà piloté un avion de passagers transportant sept tonnes de «fret illicite» vers la capitale syrienne Damas en 2013 avec Soleimani dans le cockpit.
Donc, cette livraison d’aide au «Croissant-Rouge iranien» au Liban pourrait facilement être une couverture pour augmenter la quantité d’armes envoyées au groupe terroriste du Hezbollah, car il est peu probable que les responsables libanais inspectent les envois d’aide d’urgence. Et est-ce que quelqu’un pense pendant une minute que le Croissant-Rouge iranien au Liban est autre chose qu’une façade pour les activités du Hezbollah ?
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APERÇU DE L’ACTUALITÉ
