Pandémie, source d’infantilisation ?
Julien Bauer
Texte rédigé le 3 juin 2020
La pandémie actuelle nous force à réévaluer la notion d’État-providence, d’État qui subvient aux besoins essentiels de ses citoyens. Dans le cas du coronavirus, la pandémie était inattendue et a pris tous les responsables par surprise. Il est facile, en citant les dirigeants politiques, sans exception, de les ridiculiser car ils ont tous changé d’avis, de problème mineur à crise épouvantable, de masque superflu à indispensable, de test inutile à recommandé, de confinement facultatif à imposé …
Comment les États ont-ils réagi? Il nous semble qu’avec quelques variations tous ont participé à une politique d’infantilisation de leurs citoyens. Ceci se constate à quatre niveaux: État-spectacle, État providence, État arbitraire et État oscillant entre simplisme et théorie du complot.
État-spectacle, selon l’expression de Roger-Gérard Schwartzenberg (1977)(1), nous le retrouvons dans les grandes messes quotidiennes des premiers ministres ( Canada, Québec) ou des discours interminables des président et premier ministre ( France), dans le style mortifère avec la liste solennelle des dégâts du jour: personnes infectées, en urgence, morts. Les leaders politiques étaient entourés de gourous, les experts en santé publique, garants que les choix politiques avaient l’ assentiment de la science. Le résultat, voulu ou non, a été de créer la panique dans la population. Ce spectacle n’a pas empêché les experts et décideurs de se contredire, pour ou contre le port du masque ou la présentation solennelle mais de fait irréaliste des mesures de déconfinement pour les très jeunes enfants en garderie (distanciation). L’objectif n’est pas de faire appel à l’intelligence des citoyens mais de leur imposer, sans justification, des régles. De plus, les pouvoirs ont organisé des cérémonies de sorcellerie comme d’applaudir tous les soirs à 20h le personnel traitant. Allez sur vos balcons, applaudissez, cela éloignera le danger.
État providence, c’est l’annonce, à chaque conférence de presse, d’une nouvelle aide à un groupe de citoyens. Présenter des mesures d’urgence, comme la Prestation canadienne d’urgence, est ce que la population attend des pouvoirs publics. Par contre, les annonces ciblées – étudiants, personnes âgées, pêcheurs de homards…- ressemble étrangement aux discours des partis politiques à la veille des élections. Comme chaque groupe attend la manne gouvernementale, il n’est pas question de remettre en cause la gestion publique de la pandémie.
Les réponses officielles à la pandémie, outre des mesures de salubrité publique, ont également compris un mélange de décisions loufoques et d’applications arbitraires. Dans le florilège d’inepties, quelques images émergent: deux policières, en France, regardant avec des jumelles une plage vide et, encore mieux, un employé, en tenue sanitaire, aspergeant le sable de la plage de Cannes, elle aussi totalement vide. Parmi les applications arbitraires, un peu partout dans le monde, des policiers pénalisent un cycliste roulant seul dans une zone où on ne voit personne, sans oublier le gardien de l’ordre à Paris vérifiant qu’un piéton a acheté une baguette et estimant que cela ne justifie pas sa présence dans la rue, ou celui de l’ile de Ré interdisant à un homme d’aller au chevet de son père mourant.
Dans tous les cas que j’ai pu suivre, dans plusieurs pays, mes correspondants ont tous exprimé la crainte d’être mis à l’amende par un agent de la force publique. Au plus fort de la pandémie, lorsque de rarissimes avions ont atterri à Montréal ou à Paris, des passagers ont déclaré que leur état de santé avait été vérifié au départ mais rien n’avait été fait à l’arrivée. En violation de la Charte des droits et libertés (6-2-a) qui guarantit la libre circulation et le droit de résidence à travers le Canada, trois provinces, Nouveau- Brunswick, Terre Neuve et Île- du-Prince Édouard, ont fermé leurs « frontières » sans aucune souplesse, Le 21 mai, une habitante d’ Ottawa s’est vu interdire de passer la « frontière » pour voir son père mourant.
Les mêmes autorités qui interdisent les rassemblements de plus de dix personnes, prévoient des amendes considérables pour les contrevenants, tolèrent, quand elles n’encouragent pas, des manifestations de masse, tant aux États-Unis qu’ au Canada, en France etc. Les citoyens ne peuvent qu’en conclure que les restrictions sont à géométrie variable et sont applicables au bon vouloir des politiciens et des policiers.
Autant des mesures pour assurer la santé publique sont justifiées, autant des mesures contradictoires et arbitraires contribuent à infantiliser les citoyens.
Dernière étape dans le processus d’infantilisation, l’État fait appel au simplisme et utilise les théories du complot(2). Simplisme, c’est de présenter, lors de la grande messe quotidienne, le cas local comme s’il était sans équivalent dans le monde. Comme il est peu vraisemblable que le virus choisisse ses victimes selon leurs origines, force est de constater des différences énormes dans les conséquences du virus dans des situations proches. Les chiffres sont ahurissants(3). Un exemple est fourni par la comparaison entre l’ Allemagne et la France. Pays limitrophes, avec des populations semblables (respectivement 83 millions et 65 millions), un niveau de vie équivalent, des budgets alloués à la santé assez proches…. Et pourtant les conséquences ont été extrêmement différentes : au 2 juin 2020, le virus avait causé 8.639 décès en Allemagne et 28.833 en France. Un autre exemple est fourni par la comparaison entre le Québec et Israël. Même s’ ils sont éloignés, leur population est à peu prés équivalente (respectivement 7 millions et 9 millions), le niveau de vie est comparable, le budget de santé proche… Et pourtant les conséquences ont été on ne peut plus différentes: au 31 mai 2020, le virus avait causé 4.641 décès au Québec et 290, vous avez bien lu 290, en Israël.
Dans les messages à la population, les politiciens ne se comparent à d’autres situations que si les chiffres leur sont momentanément favorables. Les citoyens qui se donnent la peine de voir ce qui se passe ailleurs peuvent se poser raisonnablement la question du rôle des décisions des dirigeants politiques dans les conséquences de la pandémie. Cette infantilisation a d’étonnants soutiens. Ainsi, un article du New York Times (5 juin) chante la gloire de la réponse française au Covid 19, constate que l’opinion publique en France y est réticente, compare avec les pires cas européens, Italie, Espagne et ne dit quasiment rien de l’ Allemagne.
Face à une situation qui panique l’opinion publique, sans explication rationnelle, il est tentant de recourir à la théorie du complot(4(. La controverse autour de la chloroquine fournit un exemple de l’instrumentalisation de cette approche(5). L’usage de ce remède n’est plus une décision médicale mais un choix politique. Son chantre, le professeur Didier Raoult est un génie, sinon un sauveur pour les uns, un charlatan pour les autres. Le Président Macron rend visite à Raoult, ce qui correspond à une reconnaissance officielle. Quelques jours plus tard, le ministre de la Santé, Véran, interdit l’usage de la chloroquine. Il s’appuie sur un article de Lancet, désavoué ensuite par trois de ses quatre auteurs. Ces virevoltes, si elles ne concernaient que les scientifiques, seraient déjà graves mais encadrées par des décisions politiques contradictoires, elles ne peuvent que favoriser le développement des théories du complot. Une théorie est de blâmer la Chine, une autre les entreprises pharmaceutiques qui veulent monopoliser le marché de la santé. Ces théories participent à l’infantilisation des citoyens. Pendant qu’ils débattent conspirations, ils oublient la gestion publique de la pandémie.
Que les citoyens soient paniqués par le coronavirus est compréhensible. Qu’ils s’en remettent aux dirigeants politiques et aux responsables de la santé publique pour les protéger est également de l’ordre du compréhensible. Que ces leaders changent régulièrement d’avis, se soient montrés , dans de nombreux cas, incompétents, aient imposé et continuent d’imposer des mesures contradictoires et souvent arbitraires, qu’ils laissent les forces de l’ordre interpréter à leur guise des lois, réglements et décrets peu clairs, qu’ils passent d’un extrême à l’autre sans explication, ne peut que nous induire à penser qu’ils sont responsables d’une politique d’infantilisation de la population. Aux citoyens d’en être conscients.
Julien Bauer est professeur à la retraite de l’ Université du Québec à Montréal.
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Retrouverons-nous un jour nos libertés perdues?Thierry Afschrift
Contrepoints.com, 18 MAI 2020
Il faut s’inquiéter lorsque les citoyens préfèrent que l’oppression soit générale plutôt que de défendre leurs libertés.
Depuis la mi-mars, dans presque toute l’Europe, c’est le même spectacle désolant. La quasi-totalité de la population est confinée chez elle, sans droit de sortir, sauf pour quelques actes à justifier, sans droit de rencontrer des tiers, même de sa propre famille, sauf rares exceptions.
TOUTES CES LIBERTÉS QUI ONT DISPARU
Il s’agit purement et simplement d’une assignation à résidence de la quasi-totalité de la population. La situation ressemble très fort à celle de condamnés placés sous bracelet électronique. Encore ceux-ci bénéficient-ils en général de libertés un peu plus larges que la population des pays d’Europe.
Cette atteinte aux libertés fondamentales est considérable. Il s’agit de la quasi-totalité des droits de l’individu qui sont mis en cause. Même l’habeas corpus, que protégeait déjà la Magna Carta de 1315 ne s’applique plus.
C’est le fondement même des libertés individuelles qui est dénié, avec une kyrielle d’autres, tout aussi fondamentales : la liberté d’enseignement, puisque les écoles ont été fermées par décret, la liberté du commerce, puisque la quasi-totalité d’entre eux ont été fermés, la liberté de réunion, puisque celles-ci ont été interdites, la liberté religieuse, puisque les cultes ne pouvaient plus être tenus, le droit de travailler et tant d’autres droits fondamentaux.
CONFINEMENT : LE CHOIX DE LA MÉTHODE LA PLUS LIBERTICIDE
Tout cela s’est fait, dans la plupart des pays, en quelques heures ou quelques jours, par simple décision gouvernementale, parfois accompagnée d’une très formelle autorisation parlementaire. Rares ont été les réactions négatives, les protestations, contre cette situation inédite en temps de paix.
L’objectif était évidemment justifié puisqu’il s’agissait de sauver des vies. Le choix de la méthode permet en revanche la discussion puisque les États avaient à choisir entre deux systèmes, dont les résultats avaient été très différents en Asie, où le virus avait frappé en premier lieu.
Face au Covid-19, la dictature communiste chinoise, où le mal a trouvé son origine, a choisi, dans la province concernée, une méthode autoritaire, le lockdown complet de la population. Des États voisins, comme Taïwan, la Corée du Sud et le Japon, et même le territoire de Hong Kong, se sont bien gardés, à l’image de Singapour, d’utiliser des méthodes aussi extrêmes.
Et ils semblent avoir obtenu des meilleurs résultats, en termes de vies sauvées, non seulement que la République Populaire de Chine (dont les chiffres paraissent, d’ailleurs, sans surprise, être falsifiés), mais aussi que l’ensemble des pays européens qui ont suivi la méthode « chinoise ».
L’ARGUMENT SANITAIRE QUI PERMET TOUT
On pourra discuter longtemps de l’opportunité, sur le plan scientifique, des mesures prises. Mais il est à tout le moins inquiétant de constater qu’aussi facilement, des États dits démocratiques, ont, sans hésiter, opté pour la méthode la plus liberticide, alors qu’il en existait visiblement d’autres.
En temps normal, l’abandon, même partiel, d’une seule des libertés ainsi mises à mal aurait engendré des réactions indignées à l’égard de l’État coupable d’avoir porté atteinte à des droits fondamentaux et cela aurait été fort bien ainsi.
Il a suffi qu’à tort ou à raison, des États brandissent un argument d’ordre sanitaire pour que tout le monde, en Europe occidentale, s’incline et que les citoyens se comportent comme de bons petits soldats. D’ailleurs, l’opinion publique n’a cessé de soutenir les mesures les plus extrêmes, allant parfois dans la surenchère.
On a pu constater que lorsque des foules étaient soumises à d’extrêmes contraintes, leur réaction n’était plus de combattre celles-ci ou de simplement protester, mais d’exiger que chacun soit soumis à des contraintes au moins équivalentes.
Il y a là, hélas, à n’en pas douter, un terrain fertile pour l’instauration de régimes totalitaires. Il faut s’inquiéter lorsque les citoyens préfèrent que l’oppression soit générale plutôt que de défendre leurs libertés.
DES MESURES PAS SI TEMPORAIRES…
Certes, les mesures ont été annoncées comme temporaires. D’abord, dans la plupart des États, l’on a prétendu qu’elles seraient édictées pour deux ou trois semaines seulement, alors que chacun savait qu’elles seraient plus longues. Lorsque les masses ont compris qu’il en serait ainsi, on a commencé par les laisser rêver à une hypothétique « Libération », à un jour où les libertés perdues seraient retrouvées.
Nous comprenons aujourd’hui que cette libération n’aura pas lieu, et qu’il restera, pendant très longtemps, des traces des mesures extrêmes dont nous avons été victimes. Ce n’est que pas à pas que le déconfinement sera toléré, alors que le confinement, lui, a été immédiat.
On trouve certes des motifs, répétés à satiété par des experts choisis par les gouvernements, à cette prudence dans le rétablissement de quelques libertés.
Mais on peut déjà se demander aujourd’hui si, comme c’est toujours le cas lors des graves crises, les États n’en profiteront pas pour augmenter, d’une manière ou d’une autre, leurs pouvoirs déjà grandissants dans nos sociétés que l’on éprouve beaucoup de peine à encore qualifier de « libérales ».
À chaque guerre, à chaque crise économique, les États en profitent systématiquement pour maintenir les atteintes à une partie des droits qu’ils ont bannis à titre provisoire sous la pression des nécessités qu’ils ont invoquées.
C’est particulièrement le cas dans le domaine des libertés économiques, qui est sans doute celui où la crise du confinement laissera le plus de traces durables.
C’EST L’ÉTAT QUI A TUÉ DES ENTREPRISES, NON LE VIRUS
Des secteurs économiques entiers ont été ravagés, en raison de l’interdiction qui leur a été faite de travailler, tout simplement. Il en est ainsi du secteur aéronautique, des cafés et des restaurants, du secteur événementiel, du sport et des spectacles, de la culture en général, et de la plupart des commerces de détail, à l’exception de l’alimentation et des pharmacies.
Il en est même ainsi du domaine médical, où des précautions excessives ont amené à la fermeture, dans la plupart des pays, de nombre d’hôpitaux et de cliniques, et où l’activité médicale elle-même s’est souvent trouvée interdite, à l’exception de la lutte contre une seule maladie et des cas d’extrême urgence.
Toutes ces professions se sont retrouvées, après quelques semaines seulement d’activité, en situation de devoir demander ce que les États ont, avec beaucoup d’audace, qualifié d’« aides ».
Ce mot est particulièrement injustifié. Les « aides » en question se sont en général limitées à l’octroi de crédits, ou de garanties à des crédits, voire à quelques primes souvent insuffisantes pour garantir la survie des professionnels, condamnés à ne plus percevoir aucune recette, tout en devant encore supporter l’essentiel de leurs frais fixes.
Lorsqu’on entend certains hommes politiques affirmer que ces prétendues aides doivent être limitées parce qu’il appartient aux entreprises de supporter leurs pertes, et non de recourir au système de la « collectivisation des pertes » après la « privatisation des bénéfices », on ne peut que constater une énorme erreur de raisonnement.
Certes, les entreprises doivent assumer les résultats de la gestion qui est la leur, et doivent même supporter les conséquences des aléas de la vie, en ce compris ceux liés à la concurrence, au climat, ou à l’évolution des marchés. Mais c’est à tort que les gouvernants affirment aujourd’hui que la ruine de nombreuses entreprises est due à un virus, qui serait un cas fortuit.
Le virus tue des gens ou les rend malades, et c’était une bonne raison pour que les États réagissent, d’une manière ou d’une autre. Les préjudices subis par les entreprises ne sont toutefois pas la conséquence du virus, mais celle du confinement, qui est une mesure imposée par les États, qui a causé d’autres dommages, à d’autres victimes, que le virus lui seul.
Ces préjudices résultant d’un choix, qui peut certes se justifier, fait par les États, mais les conséquences économiques sont le résultat de ce choix, et non d’un coronavirus.
Lorsque les États accordent quelques menus avantages aux entreprises, il s’agit d’une indemnisation très partielle du préjudice résultant de leurs décisions, et non d’une « aide ».
En appelant « aides » ces quelques mesures de réparation partielle, les États transforment des entreprises et des travailleurs indépendants en mendiants, contraints, en raison de leur attitude, à quémander quelques prétendues faveurs.
Il s’agit là d’une vérité qui doit être rétablie, parce qu’en continuant à affirmer que des entreprises sont victimes de la « crise du coronavirus », alors que leurs malheurs proviennent de décisions de confinement, on donne aux États un argumentaire idéal pour soumettre à l’avenir les entreprises privées à leurs diktats.
La libre entreprise est encore davantage en danger aujourd’hui que ne le sont les libertés individuelles des citoyens.
FIN DE LA LIBERTÉ D’ENTREPRENDRE ?
Elle l’est par exemple lorsque, non contents de qualifier leurs interventions d’ « aides », les États sont déjà aujourd’hui tout occupés à les soumettre à des conditions, à prétendre que les entreprises qu’ils indemnisent ainsi partiellement, devront s’abstenir d’investir dans certains pays ou de distribuer des dividendes, ou encore, comme dans le secteur aérien, se soumettre à des obligations d’ordre environnemental, qui, même à court terme, sont de nature à compromettre leur rentabilité.
Le problème se posera encore davantage, demain, lorsqu’il faudra payer les conséquences, non pas de la crise du virus, mais de la crise du confinement et de la quasi mise à l’arrêt de l’économie, par la volonté des États.
On entend déjà certains affirmer, comme d’habitude, qu’il faudra « faire payer les riches », ou permettre un plus grand contrôle de l’économie par les États.
Il est temps de réagir. Avant même la crise du confinement, les États européens s’étaient arrogés des pouvoirs considérables, notamment en matière économique, où il faut rappeler que les plus gourmands d’entre eux accaparaient déjà la moitié de ce que les citoyens et les entreprises produisent, et en dépensaient près de 60 %. Il faut craindre aujourd’hui une dégradation rapide de cette situation déjà inquiétante.
Octroyer aux États une part encore plus importante des revenus de chacun, leur permettre de dépenser encore davantage, et de réguler des pans encore plus importants de l’économie, c’est s’avancer dangereusement sur la voie de la collectivisation.
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APERÇU DE L’ACTUALITÉ
i24NEWS, 16 juillet 2020
Lors d’une réunion d’urgence convoquée jeudi midi à Jérusalem par le Premier ministre israélien Benyamin Netayahou, les ministres ont convenu d’une série de nouvelles restrictions pour freiner la propagation du coronavirus dans le pays, alors que plus de 1.700 nouveaux cas quotidiens sont recensés.
Si les mesures sont approuvées par le gouvernement, l’instauration d’un confinement généralisé rentrera en vigueur les week-ends, du vendredi matin au dimanche matin.
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En Israël, le père du bouclier “Dôme de fer” engagé contre le coronavirus
Ben Simon
TV5 MONDE , 12 JUIL 2020
Pour Daniel Gold, protéger Israël de ce qu’il considère comme des menaces existentielles est un engagement de longue date. Après avoir mis au point le bouclier antimissile “Dôme de fer”, cet ingénieur déploie désormais toute son énergie pour lutter contre le nouveau coronavirus.
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Le chef du commando naval s’enfuit sur un Zodiac de Tsahal!
JFORUM, 15 juillet 2020
Israël a-t-il infiltré la branche militaire du Hamas?
Selon des sources, un autre haut responsable militaire du Hamas a récemment été arrêté, soupçonné de collaborer avec Israël.
L’homme, qui dirigeait l’unité des hommes-grenouilles du commando du Hamas, a fui la Bande à bord d’un bateau de Tsahal, ont déclaré les sources au site d’information palestinien Amad.
Elles ont déclaré que le haut responsable du Hamas avait emporté avec lui un ordinateur portable contenant des “informations classifiées hyper-sensibles et dangereuses” sur l’unité des hommes-grenouilles du groupe, ainsi que des sommes d’argent et des appareils d’écoute qui étaient en sa possession. |