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Communique: Récapitulatif de l’année 5779 – 04 Octobre ,2019

Citation de la Semaine

Nuit de nouvel An sereine, signe une année pleine

 

IDF special units searched southern Lebanon during an operation north of Avivim in an effort to prevent Hezbollah groups from carrying out terror operations. Multiple hidden underground bunkers were found behind trees and bushes in the area. In the bunkers, Israeli troops found a non-recoiling cannon that was fired at Israel and tunnels that were used by the organization. (Source: Wikipedia)

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Antisémitisme: Paris appliquera la définition de l’IHRA intégrant l’antisionisme
 AFP et TIMES OF ISRAEL STAFF

21 février 2019

 

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Antisémitisme: Paris appliquera la définition de l’IHRA intégrant l’antisionisme

 AFP et TIMES OF ISRAEL STAFF

21 février 2019

Emmanuel Macron a annoncé mercredi que la France allait mettre en oeuvre une définition de l’antisémitisme élargie à l’anti-sionisme, sans toutefois modifier le Code pénal, dans un discours prononcé lors du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) à Paris.

« La France, qui l’a endossée en décembre avec ses partenaires européens, mettra en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah » (qui intègre l’anti-sionisme, NDLR), a dit le chef de l’État, en martelant que « l’anti-sionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme » – à l’instar de son discours lors de la 75e cérémonie du Vel d’Hiv.

Il s’agit de recommandations, qui permettront de mieux former les agents publics, les policiers ou les enseignants à lutter contre l’antisémitisme, mais pas d’une modification des textes juridiques, a expliqué l’Elysée. Le président de la République avait fait part de cette décision un peu plus tôt au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui avait alors envoyé un communiqué à la presse.

 Il ne s’agit pas de modifier le code pénal, encore moins d’empêcher ceux qui veulent critiquer la politique israélienne de le faire, non, ni de revenir sur des sujets que nous connaissons et qui sont ceux de la politique internationale (…), il s’agit de préciser et raffermir les pratiques de nos forces de l’ordre, de nos magistrats, de nos enseignants, de leur permettre de mieux lutter contre ceux qui cachent, derrière le rejet d’Israël, la négation même de l’existence d’Israël, la haine des juifs la plus primaire. »

 Le président Macron a informé le Premier ministre qu’il allait adopter la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), qui a fixé que l’antisionisme est une forme d’antisémitisme », a affirmé un communiqué du bureau de M. Netanyahu. Celui-ci a exprimé son « estime » pour cette décision, selon le communiqué.
 

Le président israélien Reuven Rivlin avait plus tôt apporté mercredi son soutien au président français et au philosophe français Alain Finkielkraut face aux actes antisémites, qu’il a qualifié d’ « affront » à la France.

Quelques minutes avant le discours de M. Macron, le président du Crif, Francis Kalifat, en avait fait la demande. « À l’unisson des autres pays européens, la France a voté en faveur de cette définition lors de son adoption par l’IHRA en 2016 et encore tout récemment fin 2018 dans la résolution du Conseil européen sur la lutte conte l’antisémitisme. Conformément aux recommandations du Parlement européen et du Conseil européen, plusieurs États membres l’ont déjà intégrée dans leurs propres textes de référence », avait-il dit.

« L’antisionisme aujourd’hui constitue le visage dissimulé de l’antisémitisme », a pour sa part déclaré le député Eric Ciotti (LR), qui salue cette décision mais estime « personnellement » qu’ »une résolution ne suffira pas » et demande « une traduction législative ».

Sur ce sujet, Gil Taïb et Joël Mergui ont dit leur satisfaction. « On demandait depuis des années la reconnaissance de l’antisionisme. Si les moyens sont mis en oeuvre pour que les paroles antisémites puissent être condamnées, c’est pour nous une avancée essentielle », a déclaré M. Taïeb.

A LIRE : L’Union européenne devient partenaire officielle de l’IHRA

« Depuis plusieurs années, et la situation s’est encore aggravée ces dernières semaines, notre pays – comme d’ailleurs l’ensemble de l’Europe et la quasi-totalité des démocraties occidentales – est confrontée à une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale ».

« À nouveau, depuis plusieurs années, l’antisémitisme tue en France ». C’est bien que les visages peuplant ce soir nos consciences ne sont pas seulement ceux des héros que je viens d’évoquer mais bien ceux des martyrs récemment assassinés parce qu’ils étaient juifs », a-t-il poursuivi.

 

Quelles différences entre antisémitisme et anti-sionisme ?

« Il n’y a pas en France de définition officielle de l’antisémitisme, tout comme il n’y a pas de définition officielle, par exemple, du racisme anti-musulman ou envers les personnes asiatiques. Notre droit est fondé sur une conception universaliste et globale, pas sur un ciblage explicite de chaque religion », explique Frédéric Potier, le Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah).

L’avocat Richard Malka abonde : « La loi n’utilise jamais le terme ‘antisémitisme’. De même qu’elle n’utilise jamais le mot ‘juif’ ou ‘musulman’ ou ‘catholique’ ».

L’antisémitisme est appréhendé par le droit pénal à travers la loi de 1881 sur la liberté de la presse, pour ce qui est des injures publiques, de la provocation publique à la haine et de la provocation publique à la discrimination fondées sur l’appartenance « à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

Pas de définition officielle non plus de l’antisionisme.

Selon la Chancellerie, les tribunaux peuvent déjà condamner des personnes qui, « sous couvert d’un anti-sionisme de circonstance, véhiculent en réalité un antisémitisme réel ». « A charge pour l’accusation d’établir que le mobile final vise bien à s’en prendre à un individu soit à raison de sa religion, soit à raison de sa nationalité ».

Une proposition de loi

Un texte qui « reprendra les propositions » faites dans un rapport remis en septembre au Premier ministre, dont une vise à renforcer la pression sur les opérateurs du Net, dans le cadre d’un renforcement de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur internet, sera déposé « dès le mois de mai » par la députée LREM Laëtitia Avia, a annoncé le président.

« La députée Laëtitia Avia déposera dès le mois de mai, c’est-à-dire dès la première fenêtre parlementaire possible au Parlement, une proposition de loi pour lutter contre la haine sur Internet reprenant les propositions de ce rapport », a expliqué le président.

« Nous devons à ce titre nous inspirer de ce que nos voisins allemands ont su faire de manière efficace et pragmatique : apporter des sanctions judiciaires, pénales et pécuniaires, appeler à la responsabilité des individus comme des plate-formes. Il s’agira de mettre fin aux stratégies d’éviction déployées par des sites étrangers qui, changeant régulièrement de serveurs, sont aujourd’hui très difficiles à bloquer. »

Ce texte « reprendra les propositions » faites dans un rapport remis en septembre au Premier ministre, qui vise à renforcer la pression sur les plateformes numériques dans le cadre d’un renforcement de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, a-t-il dit.

Cette loi imposera aux plateformes de retirer les contenus appelant à la haine « dans les meilleurs délais » et de « mettre en oeuvre toutes les techniques permettant de repérer l’identité » de leurs auteurs et enfin responsabilisera ces plateformes sur le plan juridique -une annonce saluée comme « fondamentale » par le président du Consistoire Joël Mergui et Gil Taïeb vice-président du Crif.

Gilles Taieb, co-auteur du rapport de septembre, a précisé à l’AFP « qu’on s’oriente sur un délai de 24 heures ».

Macron a accusé « des plateformes comme Twitter, pour citer des mauvais exemples, qui attend des semaines ou des mois pour donner les identifiants qui permettent de lancer les procédures judiciaires » et « parfois prend des jours, des semaines pour retirer les contenus ainsi identifiés ».

Il s’est prononcé en revanche contre l’interdiction générale de l’anonymat sur internet qui pourrait « aller vers le pire ».
 

Emmanuel Macron a demandé la dissolution d’ »associations ou groupements » racistes ou antisémites, à commencer par les organisations d’extrême droite Bastion social, Blood and Honour Hexagone et Combat 18.

« Parce que la période met en cause ce que nous sommes, la France doit tracer de nouvelles lignes rouges (…). J’ai demandé au ministre de l’Intérieur d’engager des procédures visant à dissoudre des associations ou groupements qui par leur comportement nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou appellent à l’action violente », a déclaré le chef de l’Etat, citant nommément les trois organisations « pour commencer ».

Enonçant une ligne de conduite « poursuivre, punir et éduquer », il a également annoncé avoir demandé au ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, « de procéder à un audit des établissement marqués par le phénomène de déscolarisation des enfants de confession juive ».

« Quand une telle déscolarisation se passe, elle dit quelque chose, parfois de ce que nous voulions ou ne pouvions voir, de ce qui ne se disait plus », a-t-il estimé.

« L’école doit jouer à plein son rôle de rempart républicain contre les préjugés et contre la haine, mais aussi contre ce qui en fait le lit: l’empire de l’immédiateté, le règne d’une forme de relativisme absolu. L’enseignement de la méthode scientifique, de la méthode historique sera renforcée. Tous les enfants de France seront sensibilisés au temps long des grandes civilisations », a-t-il souligné.

A LIRE : Stella: « Ce n’est pas pour rien qu’on met nos enfants dans des écoles juives »

« L’antisémitisme n’est pas le problème des Juifs, c’est le problème de la République », a martelé le chef de l’Etat.

« La honte doit changer de camp », a martelé le chef de l’État, ajoutant, ému : « Nous sommes chez nous. Nous tous ». Cette déclaration entendait répondre au slogan « On est chez nous », largement scandé dans divers rassemblements d’extrême droite depuis plusieurs années.

La France a connu récemment une multiplication d’actes antisémites – +74 % en 2018. Mardi, 96 tombes ont été découvertes profanées dans un cimetière juif alsacien.

L’intellectuel et membre de l’Académie française Alain Finkielkraut a été violemment pris à partie samedi en marge d’un défilé des « gilets jaunes » par des manifestants, dont l’un a notamment utilisé le mot « sioniste ». Cela a suscité un débat en France sur le sens à donner à ce mot dans ce contexte.
 

Quelques jours plus tôt, des portraits de Simone Veil, rescapée d’Auschwitz et figure récemment décédée de la vie politique française, avaient été barrés d’une croix gammée. Et un arbre planté à la mémoire d’Ilan Halimi, un jeune juif torturé à mort en 2006, avait été retrouvé scié.

Des rassemblements contre l’antisémitisme se sont tenus mardi dans de nombreuses villes à travers la France, notamment place de la République à Paris où près de 20 000 personnes ont dénoncé ces actes.

« La masse n’était pas là, la foule n’était pas là », a ainsi regretté à l’antenne de la chaîne CNews l’avocat Serge Klarsfeld, connu pour sa traque d’anciens nazis. « L’antisémitisme, ça ne se guérit pas facilement, c’est un travail très long ».

En 2018, l’Agence juive estimait à 45 000 – un dixième de la communauté – le nombre des juifs de France ayant fait leur alyah, l’émigration vers Israël, en une décennie.

Dans son discours, le président du Crif, Francis Kalifat, avait lancé un appel aux musulmans et aux imams à lutter contre l’antisémitisme et à « en finir avec la justification religieuse de la haine des juifs ».

Il avait également dénoncé « l’antisémitisme de certains musulmans, l’antisémitisme de certains gilets jaunes ».

 L’engagement du président français Macron d’adopter la définition de l’IHRA, reconnaissant ainsi que l’antisémitisme est un problème dominant qui doit être abordé de manière frontale et universelle, est une étape encourageante. Cependant, il ne s’agit que du début d’un long chemin à parcourir et nous devons tous continuer à être aussi vigilants que possible. Des actions, et non des mots, sont nécessaires pour éradiquer réellement ce problème. L’adoption de cette définition de l’antisémitisme doit être suivie de mesures concrètes pour légiférer et veiller à son application dans tous les domaines, » a déclaré Ronald S. Lauder, président du Congrès juif mondial, qui s’est dit prêt à aider le gouvernement français.
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L’élue islamiste au Congrès Ilhan Omar, l’antisémite intouchable des journalistes

europe-israel.org, Mar 03, 2019
 

« Quand les gens voient ma haine des juifs, il me suffit de les accuser d’être racistes parce que je suis noire, misogynes parce que je suis une femme, et islamophobes parce que je suis musulmane : je suis intouchable ».

Omar n’a pas prononcé ces paroles dans cet ordre, mais ses différentes interventions mises bout à bout disent exactement cela. Récemment, après avoir tenu des propos antisémites où elle reprenait ce vieux cliché que les juifs tiennent le monde par l’argent, propos qui ont été condamnés par un Congrès unanime, elle a déclaré qu’elle « craint que les gens la considèrent antisémite parce qu’elle est musulmane ». Non. Les gens la considèrent antisémite parce qu’elle tient des propos antisémites.

Mais les médias – la gauche – sont très hypocrites. Elle n’a malgré ses beaux discours, rien contre le racisme, ni contre l’antisémitisme. Les médias considèrent Omar comme irréprochable, parce qu’ils défendent cette politique identitaire qui permet d’être raciste et antisémite en toute impunité à condition d’être Noir aux Etats-Unis, musulman en France.

Je pourrais d’ailleurs facilement soutenir dans un débat contradictoire que les journalistes sont les vrais racistes, car s’ils acceptent le racisme d’un Noir et l’antisémitisme d’un musulman, c’est qu’ils les considèrent comme trop inférieurs pour que leur soient appliquées les mêmes exigences morales qu’aux Blancs.
 

De ce côté de l’Atlantique, le nazi noir Farrakhan, chouchou de la gauche, en est la quintessence. Chez vous, les mairies communistes qui lundi élèvent un tueur de juifs au rang de citoyen d’honneur et mardi manifestent contre l’antisémitisme en sont le pendant.

Après s’être excusée et d’avoir expliqué qu’elle ressent de la peine si ses propos ont été intolérants, l’hypocrisie d’Omar a vite refait surface.
 

 Je veux parler de l’influence politique dans ce pays qui dit qu’il n’y a pas de mal à faire pression pour l’allégeance à un pays étranger [Israël] ».

Washington Examiner

Et vlan ! Ilhan Omar remet ça. L’affaire Dreyfus en 2019 à New York, la double allégeance du juif, le traître.

Dans une lettre publiée par le Pioneer Press quotidien de St Paul, Maxine Baker, un lecteur qui regrette d’avoir voté pour Omar, et demandant même sa démission, écrit :

« J’ai voté pour Ilhan Omar. Je suis désolé de l’avoir fait.

J’espérais que ce serait une bonne chose, compte tenu de l’importance de la population somalienne du Minnesota.

Etre élue au Congrès des Etats-Unis est un tel honneur, elle aurait pu faire beaucoup pour promouvoir les relations entre les Somaliens et les autres immigrants. Mais faire des remarques antisémites sur nos alliés juifs est dégoûtant. »

Twin Cities

Omar a effacé ses tweets antisémites, confirmant les accusations. Elle prétend être la « première réfugiée élu au Congrès ». Les survivants de l’holocauste qui l’ont précédé comptent sans doute pour du beurre.
 

Dan Shapiro, ancien ambassadeur d’Obama

Dans Shapiro en a gros sur la patate avec les salades d’Omar. Il dénonce sans tendresse sa longue marche antisémite (1)

  1. Les commentaires scandaleux de @IlhanMN, qui assimilent le soutien des politiciens à Israël à l’argent juif américain, sont un vil cliché antisémite. Ils doivent être condamnés par tous les députés de notre parti.
  2. Certains d’entre nous sont restés inconfortablement silencieux après sa volte-face BDS et d’autres remarques offensantes, parce que nous étions conscients des efforts déployés pour travailler avec elle : par des collègues, des chefs de parti, sa communauté juive locale du Minnesota. Elle leur a indiqué qu’elle avait d’autres priorités en matière de politiques, et non les questions d’Israël/ Palestine.
  3. Mais ces efforts ont échoué. Son soutien à BDS est apparemment son essence même : blâmer Israël seul pour le conflit, absoudre les Palestiniens de toute responsabilité, délégitimer l’existence même d’Israël, accuser ses partisans de motifs superficiels de manipulation par l’argent juif.
  4. Son approche indique qu’elle ne veut pas être une bâtisseuse de consensus ou comprendre les points de vue des autres. Elle veut pousser son point de vue extrémiste, embarrassant ses collègues Démocrates auxquels on demande inévitablement de répondre. Elle s’est créé un paratonnerre. Ça va l’isoler. Et ça devrait.
  5. Il y a beaucoup de place pour les divergences de vues sur la politique israélienne, l’expansion des colonies, l’éloignement de la solution à deux États, etc. La critique des actions d’Israël n’est pas, par définition, anti-Israélienne ou antisémite. Il devrait également tenir compte des préoccupations légitimes d’Israël en matière de sécurité et des nombreuses menaces qui pèsent sur lui.
  6. Soutenir les aspirations légitimes des Palestiniens au statut d’État et la sympathie pour leurs difficultés actuelles sont des aspirations courantes et tout à fait raisonnables. Toute évaluation honnête tiendrait également compte de la responsabilité de leurs dirigeants en matière de terreur, d’incitation et de rejet de toute légitimité d’Israël.
  7. Omar a de nombreux collègues qui ont modelé la façon de trouver cet équilibre depuis des années : soutenir la sécurité et la légitimité d’Israël, soutenir deux États pour deux peuples, critiquer chaque partie lorsque cela est justifié, différer avec l’approche de Trump qui aide à enraciner le conflit.
  8. Si elle était venue à Washington, si elle avait manifesté de la sympathie et de l’empathie pour les Israéliens et les Palestiniens, si elle avait appris à attribuer des responsabilités de manière appropriée aux deux parties, si elle avait considéré la totalité des intérêts américains dans la région, si elle avait peut-être fait un voyage pour apprendre, elle aurait pu exercer une réelle influence.
  9. Elle aurait pu éviter de délégitimer ceux qui ne sont pas d’accord avec elle comme étant sous l’emprise des contributions électorales, au lieu d’agir selon leurs propres croyances et celles de leurs électeurs. Si elle l’avait fait, elle aurait aussi pu éduquer beaucoup de gens à tenir compte d’opinions qu’ils n’ont peut-être pas.
  10. Maintenant, au lieu de cela, elle aura beaucoup de Washington, beaucoup de membres de son propre parti, beaucoup de membres de la communauté juive, beaucoup d’autres qui se retourneront contre elle. C’est ce qu’elle a fait. C’est ce qu’elle a choisi. Elle avait peu d’influence sur les positions du parti Démocrate en Israël/Palestine auparavant. Heureusement, maintenant, elle en aura encore moins.
  11. Personne n’essaie de la faire taire. Elle peut défendre toutes les politiques qu’elle veut. Et si elle veut bien m’écouter, on devrait garder la porte ouverte. Entre-temps, ceux qui ne sont pas du tout d’accord avec ses opinions et qui les trouvent mal informées, offensantes et même antisémites doivent aussi s’exprimer. Nous devons le faire. Fin.

Conclusion

Avec son pedigree, je ne serais pas surpris qu’elle soit nommée citoyenne d’honneur d’une ville communiste française. Ils adorent les antisémites, les tueurs de juifs, les terroristes qui tuent des Israéliens.

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Opération israélienne à la frontière libanaise contre des tunnels du Hezbollah

Ladepeche.fr ,04/12/2018

Israël a annoncé avoir lancé mardi une opération pour détruire des tunnels souterrains du Hezbollah détectés de son côté de la frontière avec le Liban, au risque d’aviver les tensions avec ce mouvement soutenu par l’Iran.

L’opération baptisée “Bouclier du nord”, annoncée de manière inattendue au lendemain d’un entretien surprise entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo à Bruxelles, est le dernier épisode en date de la confrontation avec le Hezbollah, l’une des bêtes noires de l’Etat hébreu, de part et d’autre de la frontière libano-israélienne.
 

Malgré les travaux des engins de chantier israéliens, la situation est restée calme mardi dans un secteur pourtant volatil, ont constaté les journalistes de l’AFP.

Le Hezbollah n’a pas commenté l’opération israélienne. Mais son organe d’information militaire a publié des photos et une vidéo de plus de cinq minutes montrant des mouvements de soldats israéliens de l’autre côté de la frontière, au niveau de Kfar Kila. C’est d’une des maisons de ce village libanais que partait l’un des tunnels, selon Israël.

“Quiconque cherche à s’en prendre à la sécurité d’Israël le paiera cher”, a prévenu M. Netanyahu dans un communiqué.

Plus tard dans la soirée, le Premier ministre a dénoncé dans une intervention au journal télévisé israélien la main de l’Iran dans la construction des tunnels souterrains du Hezbollah.

Les tunnels à la frontière entre Israël et le Liban “font partie du réseau de terrorisme et d’agression régional et mondial dirigé par l’Iran”, a-t-il dit.

“Nous agissons avec détermination pour empêcher l’enracinement de l’Iran en Syrie (…) nous agissons aussi contre les agissements terroristes de l’Iran au Liban”, a-t-il ajouté.

Le chef du gouvernement israélien a par ailleurs indiqué qu’il s’entretiendrait du sujet “dans les jours qui viennent avec des responsables mondiaux, y compris avec le secrétaire général de l’ONU”.

Il a ajouté qu’il avait demandé à la représentation israélienne à l’ONU “d’exiger une réunion urgente du conseil de sécurité pour discuter de l’agression” du Hezbollah.

La Maison Blanche a dit mardi soutenir “avec force” l’entreprise israélienne, et appelé le Hezbollah à s’abstenir de “toute escalade”.

Selon un porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, le tunnel partant de Kafr Kila faisait deux mètres de haut sur deux mètres de large, courait sur 200 mètres, dont 40 en Israël, à environ 25 mètres sous le sol.

Il n’a pas spécifié le nombre exact des souterrains, ni indiqué comment ni quand les tunnels avaient été découverts.

Les tunnels, alimentés en électricité, approvisionnés en oxygène et dotés de lignes de communication, devaient servir aux combattants d’élite du Hezbollah à surprendre Israël et à tenter d’enlever des soldats ou à prendre des civils en otages, selon M. Conricus.
 

Bouclier du nord” se déroule seulement du côté israélien, a-t-il précisé.

L’armée a établi une zone militaire fermée dans le secteur concerné, proche de la ville israélienne de Metula, mais aucune consigne spécifique n’a été délivrée aux civils israéliens, a-t-il ajouté.

La Force de l’ONU au Liban (Finul) a annoncé avoir augmenté ses patrouilles à la frontière.

La dernière grande confrontation en date remonte à 2006 quand 33 jours de guerre avaient fait 1.200 morts côté libanais, et 160 côté israélien, sans neutraliser le Hezbollah, visé par une vaste offensive après l’enlèvement de deux soldats israéliens.

Elections “irresponsables”

Israël et le Liban demeurent techniquement en état de guerre mais la frontière est restée relativement calme ces dernières années.

L’animosité persistante s’est surtout manifestée en Syrie, où le Hezbollah, comme l’Iran, s’est allié au régime de Bachar al-Assad. Israël a frappé à de multiples reprises des convois d’armes destinés au Hezbollah ainsi que des intérêts iraniens.

Le 17 septembre, lors d’une de ces opérations israéliennes, des batteries syriennes ont abattu par erreur un avion russe, provoquant la mort des 15 soldats russes à bord et remettant en cause la liberté d’action revendiquée par Israël en Syrie.

Depuis, M. Netanyahu a davantage mis l’accent sur les agissements iraniens au Liban en soutien du Hezbollah.

En novembre, il avait justifié son refus de lancer au sud une opération d’ampleur contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, laissant entendre que d’autres mystérieux impératifs guidaient sa décision.

Le cessez-le-feu conclu avec le Hamas avait conduit à la démission du ministre de la Défense Avigdor Lieberman, et failli causer des législatives anticipées.

M. Netanyahu est en outre sur la sellette après la recommandation de la police dimanche de l’inculper dans une troisième affaire de corruption présumée.

 

Mais il a rejeté lors d’une intervention télévisée mardi soir tout calcul politicien dans le lancement de “Bouclier du nord” , assurant que l’opération avait été décidée “il y a plusieurs semaines”.

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Trump signe le décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le Golan
i24NEWS, 25 mars 2019
 

Le président américain Donald Trump a signé lundi à la Maison Blanche, en présence du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, le décret reconnaissant officiellement la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan.

M. Netanyahou a déclaré qu’Israël “ne renoncerait jamais” au Golan conquis par l’Etat hébreu lors de la guerre des Six Jours en 1967, avant de l’annexer en 1981. 

Le chef du gouvernement israélien devait toutefois regagner Israël, contraint d’écourter sa visite auprès de son “ami” américain, initialement prévue sur deux jours, à la suite d’un tir de roquette en provenance de la bande de Gaza dans la nuit de dimanche à lundi, qui a fait sept blessés près de Tel-Aviv.

“Israël ne tolérera pas cela”, a lancé Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche. “Au moment où nous parlons”, “Israël est en train de répondre avec force à cette agression aveugle”, a-t-il ajouté, promettant de tout faire “pour défendre” son “peuple” et son “Etat”.

Dénonçant une “attaque méprisable” et “horrible”, Donald Trump lui a fait écho en assurant reconnaître “le droit absolu d’Israël à se défendre”.

La semaine dernière, alors que son secrétaire d’Etat Mike Pompeo se trouvait lui-même en Israël auprès de Benyamin Netanyahou, Donald Trump a annoncé dans un tweet qu’il était “temps pour les Etats-Unis de reconnaître pleinement la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, qui a une importance stratégique pour l’Etat d’Israël et la stabilité régionale”.

“Notre président prend ces décisions dans l’intérêt des Etats-Unis, mais aussi car il pense qu’elles sont dans l’intérêt de la paix”, qui doit poser “ses fondations sur la vérité”, a ajouté Mike Pence lundi, après avoir rappelé les nombreux gestes symboliques en faveur de l’Etat hébreu pris par cette administration, à commencer par la reconnaissance de Jérusalem comme capitale, fin 2017.
 

Réactions hostiles de la Russie et du monde arabe

Le gouvernement syrien a déclaré que la reconnaissance de la souveraineté d’Israël constituait une “attaque flagrante contre sa souveraineté”.

“Trump n’a pas le droit ni l’autorité légale pour légitimer l’occupation” israélienne, a ajouté la source au sein du ministère des Affaires étrangères syrien.

La Russie, alliée du régime syrien, a dit craindre lundi “une nouvelle vague de tensions” au Proche-Orient à la suite de la reconnaissance par Washington.
 

“La signature de (Donald) Trump est pratiquement un cadeau électoral à (Benyamin) Netanyahou qui est en difficulté avant les élections”, a souligné le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu lors d’un discours prononcé à Antalya.

“Quoi que vous fassiez (pour Netanyahou) – qui divise jusqu’à son propre peuple, qui bombarde à Gaza, aujourd’hui, comme vous pouvez le voir, pour ce tyran, il n’y aura pas d’avantages. Les efforts de l’Amérique sont vains”, a poursuivi Mevlut Cavusoglu, dont les propos étaient retransmis à la télévision turque.

Le Koweït a estimé que la décision américaine n’aiderait pas à l’établissement de la paix et remettait en cause le rôle des Etats-Unis en tant que médiateur.

La Jordanie a elle dénoncé une “décision unilatérale qui provoquerait davantage de tensions dans la région”.  

A Beyrouth, le ministère des Affaires étrangères a rejeté une mesure qui “viole le droit international et nuit aux efforts pour une paix juste”.

“Les hauteurs du Golan sont un territoire syrien et arabe et (…) aucun pays ne peut changer l’Histoire en transférant la propriété d’un territoire d’un pays à un autre”, selon lui.

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Israël : le président Rivlin mandate Benyamin Netanyahou pour former le gouvernement
i24NEWS, 25 septembre 2019
 

Netanyahou a demandé à Gantz de le rejoindre dans un gouvernement d’union

Le président israélien Reuven Rivlin a demandé mercredi soir au Premier ministre sortant Benyamin Netanyahou de tenter de former le prochain gouvernement après des élections législatives qui ont plongé le pays dans une impasse politique.

“La responsabilité de former le prochain gouvernement sera donnée au Premier ministre et leader du Likoud Benyamin Netanyahou”, a déclaré la présidence dans un communiqué.
 

M. Netanyahou, avec ses alliés de droite et des partis religieux, compte pour l’instant 55 soutiens sur les 120 du Parlement et le centriste Benny Gantz, avec le ralliement des partis de gauche et majoritairement arabes, ne rassemble que 54 députés.

Aucun n’est parvenu pour l’instant à obtenir le soutien de 61 députés, seuil de la majorité absolue au Parlement israélien, d’où l’appel plus tôt cette semaine du président à un “gouvernement d’union”.

Mais à l’issue de pourparlers depuis lundi entre les camps de MM. Netanyahou et Gantz, chefs respectivement des partis Likoud (droite) et “Bleu-blanc” (centre), le président israélien a décidé d’accorder le mandat de former le gouvernement au Premier ministre sortant. 

“Celui qui a le plus de chances c’est Netanyahou soutenu par 55 députés alors que Gantz n’a que 54 mais 10 sur les 54 ont annoncé qu’ils ne siégeraient pas au gouvernement”, a déclaré M. Rivlin lors d’une conférence de presse aux côtés de Benjamin Netanyahou.

Dix députés de la Liste arabe unie, devenue la troisième force politique en Israël à l’issue des élections législatives du 17 septembre, avaient soutenu la candidature de Benny Gantz pour le Premier ministre sans toutefois s’engager à participer dans le prochain gouvernement.

 

 

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