Citation de la Semaine
« Vis aujourd’hui avec tes amis comme avec ceux qui peuvent être demain tes pires ennemis
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-Vers un Dégel des Relations entre l’Autorité Palestinienne et Washington?
La Propagande Mensongère des Palestiniens sur le Sommet de Bahreïn
Alan Baker, « La propagande mensongère des Palestiniens sur le Sommet de Bahreïn », Le CAPE de Jérusalem, publié le 24 juin 2019: http://jcpa-lecape.org/la-propagande-mensongere-des-palestiniens-sur-le-sommet-de-bahrein/
Les dirigeants palestiniens ont lancé une campagne de propagande tous azimuts visant à saper l’initiative des États-Unis qui organisent à Manama, au Bahreïn, un atelier économique sous la bannière : « Paix-Prospérité », dans le but essentiel de soutenir l’économie palestinienne.
Cette campagne consiste à tenter de présenter faussement l’initiative américaine et à la politiser. Elle est en effet présentée comme un complot colonial violant le droit international et les droits du peuple palestinien. Selon un responsable de l’Autorité palestinienne, les dirigeants palestiniens « feront échec à toutes les conspirations, ateliers et réunions ».
La logique présume que toute initiative positive visant à améliorer l’économie palestinienne ainsi que le bien-être et la prospérité d’une population soit la bienvenue et applaudie. Toutefois, les dirigeants palestiniens préfèrent s’engager dans une campagne de propagande insensée et autodestructrice contre l’initiative plutôt que de s’en féliciter.
En réalité, les dirigeants palestiniens agissent contrairement à leurs intérêts socio-économiques. Ils enfreignent les engagements pris dans les Accords d’Oslo et dans d’autres clauses du processus de paix, visant à renforcer la coopération économique, soutenir et promouvoir les entreprises communes – le tout, pour améliorer la vie de la population palestinienne et consolider la coopération régionale.
De telles violations sont irresponsables, mal avisées et contre-productives, car elles nuisent à tout un public que les dirigeants palestiniens sont censés servir et représenter.
Ils sapent également une tentative sérieuse de faire avancer le processus de paix, parrainé et approuvé par les principales puissances et organismes de la communauté internationale.
Une initiative logique et claire
Cette initiative s’inscrit dans un contexte économique grave et douloureux au sein des deux populations palestiniennes, celle de Cisjordanie, régie par l’Autorité palestinienne, et celle de la bande de Gaza, contrôlée par l’organisation terroriste Hamas.
Les pratiques de gouvernance, la mauvaise gestion des ressources, la pauvreté et le gaspillage ainsi que la corruption généralisée parmi les dirigeants palestiniens ne peuvent pas aider une population qui a désespérément besoin d’une stabilité économique et sociale. Ces éléments négatifs au sein de la gouvernance palestinienne n’encouragent aucun soutien à un processus de paix avec le voisin israélien.
L’affectation de fonds dans les infrastructures terroristes et dans les campagnes politiques négatives et destructrices fait partie intégrante de la mauvaise gestion de l’économie palestinienne. Les nombreuses incitations et campagnes politiques dans le monde entier dirigées contre Israël, plutôt que d’investir dans des services publics essentiels, compromettent le bien-être et la prospérité de la population palestinienne.
L’insistance illogique et égarée des Palestiniens à consacrer une partie importante de leur budget à payer des salaires aux terroristes incarcérés et à leurs familles, en signe de soutien institutionnel, de glorification et d’encouragement à la terreur, est l’antithèse de toute notion de gouvernance économique prudente.
Mais plus particulièrement, il s’agit également d’une grave violation des normes internationales reconnues, contenues dans des conventions antiterroristes interdisant le transfert de fonds à des terroristes et à l’usage d’organisations terroristes, ainsi que des résolutions et déclarations de l’ONU appelant les États à s’abstenir de financer des activités terroristes.
Le refus obstiné de l’Autorité palestinienne d’accepter les sommes auxquelles elle a droit en vertu des Accords d’Oslo, destinées à payer les salaires des fonctionnaires de l’administration palestinienne et à maintenir une vie publique quotidienne et des services de base (mais sans les subventions terroristes), prive la population palestinienne de ressources essentielles.
Alan Baker
La Normalisation avec des Pays Arabes est un Fait Accompli
Posted by Freddy Eytan on 6/30/19 • Categorized as Editorial
Le succès du sommet économique de Manama se mesure au nombre d’Etats représentés, aux projets et investissements étudiés, et à l’ouverture des pays arabes, et surtout des Emirats du Golfe pour normaliser leurs relations avec Israël, à la lumière du grand jour et devant les caméras.
Les nombreuses interviews qu’a accordées le ministre des Affaires étrangères du Bahreïn à la presse israélienne, ainsi que la manifestation de joie dans la synagogue locale en réaffirmant, tout naturellement, « Am Israel haï » (le peuple d’Israël est vivant), témoignent d’un tournant significatif dans les relations judéo-israélo-arabes. D’autant plus que ce sommet économique s’est déroulé dans un royaume dirigé par des sunnites, situé à quelques kilomètres seulement de la côte iranienne dont la population est en majorité chiite.
Désormais, à l’exception des islamistes, l’Etat juif n’est plus l’ennemi numéro un du monde arabe. Il ne représente plus un corps étranger au Proche-Orient. Le problème est ailleurs, la solution à leur inquiétude se trouve chez les Israéliens car ils leur offrent un gage de sécurité, une véritable solution pour assurer la stabilité et la paix dans toute la région.
“Am Israel Hai”, retentit dans la petite synagogue de Manama (capture d’écran i24 News)
Avec l’encouragement des Américains, la stratégie israélienne a réussi à renverser la vapeur et pointer du doigt le véritable ennemi, le vrai danger, l’obstacle permanent qui déstabilise le Moyen-Orient impunément. D’ores et déjà, une coalition maritime sécuritaire a été établie pour assurer la navigation dans le détroit d’Ormuz. D’autres projets et plans dans tous les domaines sont aussi planifiés et permettent une coopération prometteuse tout en serrant l’étau autour de l’Iran.
En refusant de participer au sommet économique de Manama, les Palestiniens, non seulement, ratent un nouveau rendez-vous de l’Histoire, ils deviennent concrètement insignifiants dans le jugement des leaders arabes à l’égard de la normalisation avec l’Etat juif.
Et pourtant, lsraël n’a cédé sur aucune de ses positions concernant le processus de paix avec l’Autorité palestinienne, et ne s’est retiré d’aucune parcelle des « Territoires ». Il a prouvé que les « implantations » ne représentent pas un obstacle à la paix.
Certes, les pays arabes se sont opposés au transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem et à la reconnaissance de la souveraineté sur le Golan – suivant d’ailleurs la position déclarée de l’Union européenne – mais, contrairement à la France, ils ont accepté de facto la politique pro-israélienne du président Trump sans broncher.
Quant au récent accord conclu avec le Hamas, nous devrions avouer qu’il n’existe, pour l’heure, aucune alternative réaliste. C’est clair, le mouvement terroriste palestinien ne changera pas son idéologie.
Le chef de la diplomatie du Bahreïn, Khalid bin Ahmed Al Khalifa (au centre, photo Maison royale)
Dans ce contexte, la tactique est de combiner tous les leviers et les moyens militaires pour pouvoir contenir le conflit dans la bande de Gaza avec le minimum de dégâts. Nous devrions éviter de tomber dans le piège de la provocation du Hamas, soutenu et encouragé par l’Iran, et ainsi provoquer des hostilités également dans le Nord avec le Hezbollah.
La stratégie, coordonnée étroitement avec les Américains et avec l’appui des pays et émirats arabes, vise à mettre en quarantaine les Ayatollahs et à mettre en échec leur politique désastreuse.
C’est clair, tant que les régimes islamistes sont au pouvoir à Téhéran, à Beyrouth et à Gaza, il ne pourra y avoir une paix véritable au Moyen-Orient.
Cependant, la victoire contre ces régimes obscurs est possible aujourd’hui puisqu’il existe un front commun, une coalition dont sont membres l’Amérique, Israël et les pays arabes.
Rappelons que durant l’année 2012, une attaque préventive contre les installations nucléaires iraniennes avait été planifiée minutieusement par Tsahal mais fut annulée principalement en raison du refus obstiné du président Obama. Il avait entamé dans les coulisses, sans consulter Israël, un mauvais accord avec l’Iran dont nous subissons les conséquences à ce jour.
Une victoire contre le régime islamiste sera obtenue sans trop de peine le jour où l’Europe et les leaders de toute la planète se réveilleront de leur torpeur et comprendront enfin que l’Iran est un Etat voyou et dangereux pour la paix dans le monde.
Freddy Eytan
La Conférence de Bahreïn pour Accélérer la Normalisation Entre Israël et Pays du Golfe
Dimanche 30 juin 2019
Les ressortissants de l’Etat hébreu sont généralement persona non grata dans les pays du Golfe, qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec Israël.
« Israël fait partie de l’héritage de cette région historiquement, le peuple juif a une place parmi nous et c’est la raison pour laquelle je veux leur dire (aux Israéliens): nous devrions parler », a dit cheikh Khaled ben Ahmed Al-Khalifa dans un entretien à la chaîne de télévision privée Channel 13 diffusé mercredi.
Pour Neil Partrick, spécialiste du Golfe, cette interview « est la principale réussite » de la conférence, du point de vue d’Israël et aussi des Etats-Unis, qui sont alliés à la fois de l’Etat hébreu et des pays du Golfe.
« Des pays comme Bahreïn sont plus disposés à s’engager ouvertement (vis-à-vis d’Israël) mais je pense qu’il serait très prématuré de s’attendre à autre chose qu’à un flirt sans changement significatif sur le terrain », tempère toutefois, dans une déclaration à l’AFP, Elizabeth Dickinson, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG).
Les Etats arabes du Golfe sont incités à faire cause commune avec Israël en raison d’une hostilité partagée pour l’Iran accusé de vouloir étendre son influence dans la région et de chercher à se doter de l’arme nucléaire.
« Le message du Golfe est en fait assez clair à mon avis: Israël pourrait être un allié utile et stable dans une région instable, mais seulement s’il y a un accord avec les Palestiniens », décrypte Mme Dickinson.
Neil Partrick va dans le même sens en estimant « peu probable de voir l’atelier de Bahreïn déboucher directement sur des relations diplomatiques complètes avec Israël sans le soutien des dirigeants palestiniens à un accord final et politique ».
Vers un Dégel des Relations Entre l’Autorité Palestinienne et Washington?
Par: Shraga Blum, LPH INFO, juillet 9, 2019
Après plusieurs années de rupture et d’insultes (de la part de l’Autorité Palestinienne), les relations tendues entre Washington et Ramallah pourraient connaître un certain dégel. Les médias du monde arabe ont largement diffusé l’information révélée en primeur par le quotidien Israël Hayom selon laquelle des messages « d’apaisement » ont été échangés ces derniers temps entre Washington et Ramallah et qu’il est maintenant question d’une délégation qui se rendrait à Washington sous la direction du chef des services de sécurité de l’AP, Majd Fredj.
A Ramallah on tient à préciser qu’il s’agit d’un processus qui prendra du temps et qui se fera dans la discrétion, au début en tout cas. Deux années de propos fiéleux et d’attitude négative de la part des dirigeants de l’AP ne seront pas oubliées si vite par le président américain et son administration.
Lors d’une interview au journal Al-Ayam, proche du Fatah, l’émissaire américain Jason Greenblatt avait annoncé que l’Administration Trump serait prête à rouvrir la représentation de l’Autorité Palestinienne à Washington dans le cadre d’un réchauffement des relations.
Ce changement d’attitude Abou Mazen, si virulent et grossier envers le président Donald Trump il n’y encore pas si longtemps, lui est dicté par plusieurs éléments: la quasi-suppression de l’aide américaine étrangle économiquement l’Autorité Palestinienne, et Abou Mazen, qui jouait le temps en espérant le retour des Démocrates au pouvoir aux Etats-Unis en 2020 commence à réaliser que Donald Trump a des chances d’être réélu. Le chef terroriste pense probablement aussi qu’il serait bon que ses relations avec l’Administration américaine s’améliorent avant que la partie politique du Plan Trump ne soit révélée. Enfin, Abou Mazen a subi une humiliation avec son échec cuisant à dissuader les pays arabes sunnites à participer au sommet de Bahreïn, l’isolant encore davantage qu’il ne l’était déjà.
APERÇU DE L’ACTUALITÉ
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La Banque Leumi Nomme Samer Haj-Yehia, un Arabe Israélien, à sa Présidence– Par:Guitel Benishay ,juillet 4, 2019
Haj-Yehia, 50 ans, membre du conseil d’administration de Bank Leumi, a enseigné au MIT, à Harvard, à l’Université hébraïque et à IDC Herzliya. Il a été le premier arabe à siéger au conseil d’administration de l’une des principales banques israéliennes.
Le conseil d’administration de la Banque Leumi (TASE: LUMI) a nommé Samer Haj-Yehia à la présidence. Il remplacera David Brodet qui se retire fin juillet.
Les systèmes de signalisation du métro de New York sont de plus en plus obsolètes, ce qui ralentit son trafic et le gouverneur Andrew Cuomo effectue une visite d’une journée en Israël pour rencontrer des entreprises qui développent des systèmes de navigation innovants.
Il était hier au Technion pour rencontrer 25 entrepreneurs, ingénieurs et universitaires spécialisés dans la biomédecine, la technologie des drones et le transport.
Shabott Shalom!