Langage diplomatique .Michèle Mazel
By Marc
Jforum.fr, Mar 22, 2018
Monsieur Abou Mazen tient à son franc parler et il ne mâche pas ses mots. En réponse à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par le président américain, qui annonçait le transfert prochain de son ambassade, il lui a lancé le 15 janvier un furibond « Ihrav beitak » – que ta maison soit détruite. Une insulte qui entre Arabes, fort chatouilleux sur les questions d’honneur comme on le sait, se doit d’être lavée dans le sang, ce que les médias occidentaux ignorent sans doute – ou font semblant d’ignorer. Il fallait voir comment les quotidiens français se bousculaient pour expliquer qu’il ne fallait pas prendre cette expression au premier degré ; qu’elle n’avait en fait rien de personnelle et qu’elle ne visait en aucun cas Donald Trump.
Non, répétaient les commentateurs à l’unisson, le président palestinien avait employé une formule usuelle et fort banale pour exprimer son ras-le-bol. Rien de bien naturel pour ces commentateurs avertis compte tenu de la décision scandaleuse qu’avait prise Trump.
Las, sans doute encouragé par la tiédeur, pour ne pas dire l’inexistence de la réaction occidentale, Monsieur Abou Mazen vient de récidiver.
Il a traité David Friedman, ambassadeur américain en Israël, de « Fils de Chien. » Excusez du peu. Là encore, des guerres ont éclaté pour moins dans le monde arabe. Pourtant la nouvelle ne fait pas la Une des journaux occidentaux, qui ne s’émeuvent pas outre-mesure de cette insulte.
Après tout, David Friedman, l’ambassadeur en question, est non seulement juif mais encore colon aux dires d’Abou Mazen- bien qu’il réside à Herzliyya, le faubourg huppé de Tel Aviv. La cause est entendue.
Certes l’affichette diffusée le même jour par le Fatah risquerait de provoquer un certain malaise si elle était publiée dans la presse occidentale. Il s’agit d’un portrait peu flatteur du diplomate américain avec la légende « Colonialiste… colon et fils de chien : David Friedman, ambassadeur américain auprès de l’Occupation. »
Le Fatah de Monsieur About Mazen préfère, on le sait, utiliser le terme« Occupation » pour désigner Israël. Gageons que la presse évitera d’offusquer la sensibilité de ses lecteurs en reproduisant ladite affiche. Âgé de 83 ans, le vénérable leader dont le mandat présidentiel a expiré depuis près de dix ans, a toujours bénéficié d’une bienveillante sympathie en Occident.
On lui pardonne sa thèse de fin d’études à l’université Patrice Lumumba de Moscou, « La relation secrète entre le Nazisme et le Sionisme » publiée sous le même nom en 1984 et jamais répudiée. Les Sionistes selon Abou Mazen, voulaient que le plus grand nombre possible de Juifs soient tués par les nazis pour encourager les autres à venir en Palestine.
Une opinion qu’il partage toujours à en juger par les propos qu’il a tenus dans le discours du 15 janvier précité. Les Juifs, a-t-il dit, ont choisi de rester en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, plutôt que d’aller sur la terre de leurs ancêtres. Une phrase scandaleuse pour ne pas dire ignoble qui n’a pas été relevée dans les commentaires de la presse occidentale. Il est vrai que celle-ci ne s’émeut pas non plus outre mesure des livres de classe de l’Autorité Palestinienne inculquant aux petits enfants dès l’enfance la haine du Juif, qui n’a de droit sur aucune parcelle de Palestine.
Chacun sait que s’il n’y a pas de solution au conflit palestinien, c’est la faute d’Israël qui se refuse à voir en Abou Mazen un partenaire pour la paix.
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Palestiniens : Jamais Nous ne Reconnaîtrons Israël comme un Etat Juifpar Khaled Abu Toameh
Gatestone Institute International Policy Council, 23 avril 2016
La dénonciation obsessionnelle des implantations est là pour détourner l’attention de sujets cruciaux comme la non reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif par les Palestiniens. Nombre de Palestiniens continuent de considérer Israël comme une grande et unique colonie qui doit être délogée du Proche Orient.
- Même ceux qui affirment accepter une solution à deux Etats ne sont pas prêts à reconnaitre que les juifs ont un lien ou une histoire avec cette terre.
- Aux yeux de Al-Husseini, reconnaître la judéité d’Israël reviendrait à reconnaître « des droits aux juifs sur la terre de Palestine » et ruinerait toute demande de « droit au retour » pour des millions de réfugiés.
- Les leaders arabes israéliens trahissent leur mandat électoral en privilégiant ce qu’ils croient être les intérêts des arabes palestiniens, pendant que les leaders arabes palestiniens trahissent leur mandat en niant tout lien entre les juifs et la terre d’Israël. Ces positions font que la paix n’a jamais vraiment commencée.
Israël en tant qu’Etat juif a valeur d’anathème pour toute la communauté des Palestiniens. Cette posture adoptée par l’Autorité Palestinienne, (PA) et son président Mahmoud Abbas est constamment communiquée et renouvelée.
Reconnaître Israël comme un Etat juif donnerait aux Palestiniens le sentiment de brader le « droit au retour » de millions de « réfugiés » en Israël. Il va de pair avec leur refus imperturbable de reconnaître un quelconque lien historique entre les juifs et ce territoire.
Ces dernières semaines, le président de l’Autorité Palestinienne a réitéré son opposition à une reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif.
Ce refus représente l’un des principaux obstacles à la paix entre Israël et les Palestiniens.
Les lamentations sur les implantations juives sont en réalité un rideau de fumée organisé par l’Autorité Palestinienne.
Le projet de l’Autorité Palestinienne d’exiger du Conseil de sécurité des Nations Unies une résolution condamnant les constructions d’Israël dans les implantations suscite en ce moment une grande agitation. Il n’est pas sur encore que le président de l’Autorité Palestinienne mette sa menace à exécution. Il est clair en revanche est que focaliser l’attention sur les implantations à l’avantage d’éviter d’aborder un sujet autrement plus important comme la reconnaissance d’Israël comme Etat juif par les Palestiniens. Nombre de Palestiniens continuent de considérer Israël comme une grande et unique colonie qui doit être délogée du Proche Orient.
Pourquoi les Palestiniens refusent-ils d’accepter Israël en tant qu’Etat juif ?
Abbas a toujours systématiquement refusé de lister les raisons de son refus. En janvier 2014, le président de l’AP a déclaré :
« Les Palestiniens ne reconnaîtront pas le caractère juif de l’Etat d’Israël et ne l’acceptent pas. Les Israéliens affirment que la non reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif fait du conflit une impasse. Et nous disons que nous ne reconnaissons pas ni n’acceptons Israël en tant qu’Etat juif. Et nous avons de bonnes raisons pour cela ».
En une autre occasion, Abbas a affirmé : « personne ne peut nous obliger à reconnaître Israël en tant qu’Etat juif. S’ils (Israël) veulent cette appellation, ils n’ont qu’à aller aux Nations Unies et demander à changer de nom pour un autre qui leur convient mieux, et pourquoi pas Etat Juif Sioniste si ça leur chante ». Mais là encore, Abbas a refusé de fonder le refus véhément des Palestiniens.
Le négociateur en chef de l’Autorité Palestinienne, Saeb Erekat, a éclairé quelque peu le débat. « Nous avons déjà reconnu l’existence d’Israël sur les frontières de 1948 de la Palestine occupée » a-t-il dit. Il a ajouté qu’il avait clairement expliqué à Tzipi Livni, à l’époque où elle était ministre des affaires étrangères, à l’occasion d’une réunion qui se tenait à Munich que les Palestiniens « ne changeront pas leur culture, leur histoire et leur religion en reconnaissant Israël en tant qu’Etat juif ».
Bien que les leaders palestiniens se montrent avares d’explications, d’autres font preuve de plus de générosité.
Saniyeh Al-Husseini, professeure de sciences politiques, a récemment publié un article intitulé « Pourquoi les Palestiniens refusent de reconnaître le caractère juif de l’Etat d’Israël ». L’article a été repris intégralement par l’agence de presse WAFA, organe official de communication de l’Autorité Palestinienne, ce qui représente un signe très sûr d’assentiment officiel.
Le texte d’Al-Husseini met l’accent sur le soutien que les Etats Unis apportent à une position israélienne qu’elle décrit comme une « exigence paralysante ».
« Accepter la judéité d’Israël reviendrait pour les Palestiniens à renoncer à tous leurs droits sur les terres palestiniennes, y compris celles qui ont été occupées en 1967 » écrit Al-Husseini. L’auteure ajoute que les Palestiniens ont deux objections fondamentales. La première concerne le « droit au retour » des réfugiés palestiniens dans leurs anciennes maisons et villages sur le territoire d’Israël. La seconde touche au statut des citoyens arabes d’Israël.
Concernant la première objection, Al-Husseini écrit :
« Valider le narratif israélien signifie que les Palestiniens renoncent à tous leurs droits sur la terre de Palestine et justifie les guerres qu’Israël a mené contre les Palestiniens. Reconnaître le caractère juif de l’Etat d’Israël reviendrait à reconnaître le narratif israélien sur le droit des juifs à la terre de Palestine et exempterait Israël de toute responsabilité sur les conséquences morales et légales de tous les crimes commis contre les Palestiniens ».
Selon Al-Husseini donc, reconnaître le caractère juif de l’Etat d’Israël reviendrait donc à légitimer « le droit des juifs sur la terre de Palestine » et porterait irrémédiablement atteinte au « droit au retour » de plusieurs millions de réfugiés palestiniens.
Essayons un instant de clarifier cette position : l’Autorité Palestinienne réclame un Etat palestinien à côté de l’Etat d’Israël, mais revendique simultanément le droit d’inonder Israël de plusieurs millions de réfugiés. Soit une demande que n’importe quel gouvernement israélien jugera inacceptable. Plus crucial encore est le refus palestinien de reconnaître à Israël la moindre légitimité territoriale. Un refus qui est au cœur du narratif palestinien. Même les partisans palestiniens d’une solution à deux Etat ne sont pas prêts à reconnaître que les juifs ont un lien ou une histoire avec cette terre.
La seconde raison touche aux citoyens arabes d’Israël et recoupe le raisonnement précédent. Selon Al-Husseini, la demande d’Israël trahit une intention cachée : se débarrasser de tous les citoyens arabes d’Israël.
Mais en réalité, l’intention cachée qui se trahit ici n’est en rien celle d’Israël. En republiant l’article et en le reprenant à son compte, l’Autorité Palestinienne « révèle » qu’elle s’est autoproclamée unique représentant des citoyens arabes d’Israël.
Dans la démocratie israélienne, les citoyens arabes d’Israël élisent leurs propres leaders et représentants à la Knesset – ce qui n’est pas le cas dans les dictatures palestiniennes –. La dernière chose dont les arabes israéliens ont besoin est que l’Autorité Palestinienne, le Hamas ou toute autre faction palestinienne vienne se mêler de leurs affaires.
Mais la trahison va plus loin encore. Les citoyens arabes d’Israël choisissent leurs représentants et ont même envoyé quelques députés à la Knesset, mais ces derniers sont si absorbés par les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza qu’ils ont oublient les intérêts de leurs électeurs.
Le député Zouheir Bahloul par exemple, consacre un temps inconsidéré à redéfinir le mot « terroriste ». Membre du parti travailliste, Bahoul semble avoir gouté le tollé qu’il a suscité quand il a affirmé qu’un Palestinien qui poignarde un soldat à Hébron n’est pas un terroriste.
Tout se passe comme si Bahloul et les autres élus arabes à la Knesset avaient déjà résolu tous les problèmes de la communauté arabe d’Israël et n’avaient rien d’autre à faire que de savoir comment nommer la personne qui tente d’égorger un soldat. Inutile de préciser je pense, que ce genre de sujet n’arrive pas en tête de liste des préoccupations des citoyens arabes d’Israël.
Les trahisons sont multiples et profondes. Les leaders arabes israéliens trahissent leurs électeurs en privilégiant ce qu’ils estiment être les intérêts des arabes palestiniens, pendant que les leaders arabes palestiniens trahissent le peuple qu’ils représentent en niant imperturbablement le lien que les juifs entretiennent avec cette terre. Ces positions expliquent pourquoi la paix n’a jamais réellement commencé au Moyen Orient. Quand la communauté internationale se voit demander de résoudre les problèmes d’implantations et autres, elle ferait bien réfléchir aussi à ces détails si importants.
Khaled Abu Toameh, journaliste titulaire de nombreuses récompenses, est basé à Jérusalem.
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Pierre Saba – ABBAS autoritaire et incompétent
1 février 2020, Tribune Juive
Mécontent du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump, celui de l’autorité palestinienne Abbas décide le 1er février 2020 de rompre toutes relations avec les Etats-Unis d’Amérique et l’Etat d’Israël, notamment avec ce dernier sur les plans sécuritaires.
Les relations israélo-palestiniennes s’effectuent dans le cadre des accords de paix dits d’Oslo. Elles sont réduites aux accords de sécurité et aux divers financements et fournitures en provenance d’Israël. L’Autorité palestinienne (AP) contrôle la terreur visant la population israélienne en échange des pourvois israéliens. Triste constat de ce que l’AP ne propose à l’Etat hébreu que la menace de la terreur en échange des bons services israéliens. En cas de désaccord de l’AP, la menace sécuritaire intervient. C’est le cas encore cette fois-ci.
Le président de l’AP est furieux contre le plan de paix américain? Il éructe, insulte, injurie et menace. Ce n’est pas la première fois. Cela durera tant que les palestiniens seront « représentés » par un autocrate publiquement antisémite et hostile à l’existence d’Israël. Il s’éloigne de son peuple et des intérêts de celui-ci.
Rappelons-lui que les refus successifs de l’AP de tous plans et propositions de paix écartent les palestiniens de leurs propres droits. Le refus en 2001 de l’offre israélienne (Jérusalem-Est comme capitale palestinienne-territoires perdus en agressant Israël) a constitué à cet égard l’avancée et la déception israéliennes les plus importantes.
Les dirigeants palestiniens ont opté depuis 1948 la voie de la destruction d’Israël. Ils ont usités des conflits armés qu’ils ont perdus en perdant des territoires. Quant Israël leur propose de les leur offrir en échange de la paix, ils refusent! Les palestiniens ont tout perdu à agresser l’Etat hébreu et à tenter de terroriser leur population. Ce qu’ils ont gagné, ils l’ont gagné par la paix (AP, territoires, aides financières et de matières premières). Ce qu’ils ont perdu, ils l’ont perdu par la guerre. A l’exception des mesures humanitaires, leur refus d’honorer les accords d’Oslo ont interrompu les obligations israéliennes.
Le problème réside décidément dans la nature des représentants palestiniens. Tant qu’ils s’exprimeront par la haine d’Israël, l’antisémitisme, la volonté de détruire Israël, ils confineront leur peuple dans une situation de plus en plus difficile. Les intérêts de l’AP sont conformes à ceux de leurs dirigeants. Ils sont distincts de ceux de leur peuple, du peuple israélien, de la paix et de la sécurité. Les développements économiques, diplomatiques, financiers, militaires de l’Etat hébreu sont tels qu’Israël souffre de moins en moins des oukases de plus en plus pathétiques et décalés de l’AP. Tel n’est pas le cas des civils palestiniens qui souffrent de telle situation.
Les alliances stratégiques régionales ne sont certes pas pérennes. Elles sont cependant favorables à Israël. A cet égard, le silence des milices djihadistes de Gaza sur le plan Trump sont patentes.
Les personnages politiques arabes ayant appelé à la paix avec l’Etat hébreu n’ont pas été écoutés (Bourguiba-Tunisie) ou ont été assassinés (Abdallah-Jordanie, Sadat-Egypte, Gemayel-Liban). Les refus d’accepter les minorités dans le monde arabe sont légions (Kurdes, Druzes, Juifs, chrétiens, etc). L’existence d’une minorité juive érigée en Etat est pour l’AP une aberration à supprimer. La lecture et l’écoute des propos de l’AP l’attestentquotidiennement.
L’AP asservit son peuple dans la guerre éternelle contre ce qu’elle appelle « les Juifs » ou « les Juifs de Palestine». Elle profite des aides israéliennes. Le seul moyen d’échange qu’elle propose à Israël est l’activation ou la désactivation de la terreur contre Israël.
Le comportement d’ Abbas est inacceptable en terme de Droit international public et de relations internationales. Il contrevient à la charte des Nations-Unies. Il constitue une menace pour son peuple et le peuple d’Israël comme pour la paix des peuples et de leurs Etats.
Il est grand temps que ce genre de personnel politique laisse la place à des représentants respectueux de la paix et des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Pierre Saba
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Actualité
Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue Arabe ont rejeté le plan de paix israélo-palestinien du président Donald Trump lors d’une réunion d’urgence au Caire, le 1er février, convoquée par le dirigeant palestinien.
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DERNIERE MINUTE: l’Ouganda va ouvrir son ambassade à Jérusalem
Shraga Blum
LPH INFO février 3, 2020
Nouveau succès diplomatique pour Binyamin Netanyahou: l’Ouganda va ouvrir son ambassade à Jérusalem et Israël ouvrira une ambassade à Kampala. L’information circulait déjà depuis l’annonce du voyage du Premier ministre ce pays africain et lundi matin, avant de s’envoler pour Kampala, le Premier ministre avait déclaré « espéré une bonne nouvelle dans le courant de la journée ».
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Europe-Israel News, Fév 02, 2020
« J’ai chargé l’Institut biologique et le ministère de la Santé de travailler à la production d’un vaccin »Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré dimanche qu’Israël commencerait à travailler sur un vaccin contre le coronavirus qui se répand en Chine.
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