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Communiqué: L’État d’Israël à l’écoute du Malaise des Juifs éthiopiens (19 juillet, 2019)

Ethiopian Jewish religious leaders attend the unveiling ceremony for a monument on Mount Herzl in Jerusalem March 14, 2007. The monument commemorates the 4,000 Ethiopian Jews who perished on their way to Israel more than two decades ago. (Source: Flickr)

 

 

 

 

Citation de la Semaine
« Qui cause sème, et qui écoute récolte. »
(Proverbe belge)
Netanyahu Convoque une Réunion sur L’intégration des Israéliens ÉthopiensTIMES OF ISRAEL STAFF, 3 juillet 2019

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi qu’il convoquerait une commission ministérielle consacrée à l’intégration des citoyens israéliens d’origine éthiopienne en réponse à la mort d’un jeune homme de la communauté qui a été abattu, dimanche, par un policier et aux émeutes qui ont suivi.

Le bureau du Premier ministre n’a pas précisé quelles actions pourraient être décidées par cette commission pendant sa réunion, mercredi soir, ou quelles étaient les propositions sur la table. Le mouvement de protestation qui a suivi la mort de Solomon Tekah devrait reprendre en milieu d’après-midi.

Ce sont plus de 135 000 Juifs d’origine éthiopienne qui vivent en Israël. Ils sont arrivés lors de deux vagues principales d’immigration, en 1984 et en 1991 – mais un grand nombre d’entre eux doivent lutter pour s’intégrer dans la société israélienne.

Les leaders communautaires et autres décrivent la persistance d’un schéma de racisme et de violences de la part de la police à l’encontre des Israéliens originaires d’Ethiopie, malgré des promesses répétées de déraciner le problème.Le président Reuven Rivlin a lancé mercredi un appel au calme, tout en avertissant que l’enquête sur la fusillade devait suivre son cours et que des changements étaient nécessaires.

« Nous devons nous arrêter, je le répète, nous devons nous arrêter – et réfléchir ensemble à comment, maintenant, nous pouvons aller de l’avant. Ce n’est pas une guerre civile. C’est une lutte partagée entre frères et sœurs pour le foyer qu’ils habitent tous, pour l’avenir commun qui les attend. Je demande à chacun d’entre nous d’agir avec responsabilité et avec modération », a dit Rivlin.

« Nous devons permettre à l’enquête sur la mort de Solomon de suivre son cours et nous devons empêcher la prochaine mort. La prochaine attaque. La prochaine humiliation. Nous sommes tous engagés à cela », a ajouté le président dans une déclaration.

La police a annoncé mercredi que 136 personnes avaient été arrêtées depuis le début, lundi, des manifestations qui ont suivi la mort de Solomon Tekah, 19 ans qui était survenue la veille.

Les individus qui ont été appréhendés sont soupçonnés d’avoir agressé les forces de l’ordre, d’actes de vandalisme et de trouble à l’ordre public.

Les services d’urgence du Magen David Adom ont fait savoir qu’ils avaient pris en charge 83 personnes – soit 47 policiers, 26 manifestants, 9 passants et un sapeur-pompier.

Selon la police, ce sont en tout 111 agents qui ont été blessés.

La police a noté avoir agi avec retenue pendant les premières heures des manifestations de mardi et avoir permis la liberté de protester mais elle a déclaré qu’elle « agira avec vigueur pour mettre un terme aux violences, en utilisant tous les moyens mis à notre disposition ».

Les manifestations avaient dégénéré en violences mardi, suite aux funérailles de Tekah.

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Les Juifs d’Ethiope sont tous nos fréres et Soeurs 
Freddy Eytan,

Le CAPE  de Jerusalem Centre des Affaires Publicques et de l’Etat, 07 juillet, 2019
 

Depuis la nuit des temps, ils vivaient isolés et abandonnés dans le désert et les villages d’Ethiopie. Ils avaient survécu aux régimes totalitaires, aux persécutions, aux épidémies, à la sécheresse, aux différents envahisseurs, et aux guerres civiles et tribales.

Pourtant la communauté « Beta Israel » est descendante de la tribu de Dan et elle n’a jamais renoncé à son judaïsme. Elle appartient, tout naturellement et de droit, au peuple juif.

En février 1973, 25 ans après la création de l’Etat d’Israël, le Grand rabbin Ovadia Yossef reconnaît leur judéité et le gouvernement Rabin leur accorde la « loi du retour ».

Cette noble communauté a accepté son destin dans la solidarité, souffrant sans plainte, et en pratiquant les lois civiles et divines. Dans la dignité humaine et avec une foi inébranlable, elle rêvait de s’installer un jour en Eretz Israel.

Au départ, une poignée d’hommes et de femmes seulement exaucèrent leur vœu pieu. A partir du mois de novembre 1984, tout bascule et le « chemin du retour » devient réalité. Une première opération extraordinaire, minutieusement montée par le Mossad, réussit à rapatrier par un pont aérien un nombre considérable de Juifs d’Ethiopie. Les conditions au départ étaient pénibles, atroces, des centaines de kilomètres à pied dans le désert accablant, plusieurs meurent en route avant de pouvoir arriver à destination.Nous avons vécu des scènes tirées d’un film biblique à la Cecil B. De Mille. Hommes, femmes, vieillards et enfants, visages bruns émaciés, vêtus de longues robes blanches et chaussés de sandales, livre de Torah à la main, sortent effarouchés des carlingues dans un silence religieux, puis s’agenouillent pour embrasser la Terre promise… Ils viennent de traverser la mer Rouge « sur les ailes de l’aigle »… comme il est annoncé dans les Ecritures.

Hélas, après un chaleureux accueil, l’intégration connaîtra problèmes, humiliation et rejets. Certes, ils vivaient dans leur pays d’origine dans des conditions de vie biblique, dans des villages lointains et perdus, sans eau potable, médicament, ni électricité, et il fallait qu’ils s’habituent rapidement à la modernité. Toutefois, nous devrions reconnaître que malgré les projets, les investissements et les budgets, les autorités ont finalement échoué dans leur mission. Devant une société israélienne indifférente et parfois violente l’intégration fut insurmontable. Pourtant, les revendications étaient modestes et l’argent seulement n’apporte pas le bonheur.

Cette communauté se contentait de peu, et souhaitait vivre avec respect et fierté ses traditions d’origine.

Dans les années 1950, le jeune Etat d’Israël avait réussi à absorber des centaines de milliers de Juifs venus d’Europe, du Moyen Orient et du Maghreb. Il existait une certaine discrimination surtout à l’égard des Juifs venus du Maroc. Cependant, il n’existe aucun rapport direct avec l’intégration des Juifs d’Ethiopie.

A l’époque, Israël venait de naître et tous vivaient dans des conditions difficiles et sur tous les plans. Aujourd’hui, en 2019, il est inadmissible et révoltant qu’une société moderne et riche comme la nôtre se montre indifférente à l’égard d’une communauté de 14 5000 âmes dont 58 000 sont des sabras. Pour qu’elle raison ? Leur couleur de peau ? Leur langue amharique ? Ou leur tradition ancestrale particulière ?

Cette communauté n’est guère étrangère ni à notre passé trimillénaire, ni à nos fêtes ou à nos livres sacrés hébraïques. Ses enfants sont des soldats courageux, dont plusieurs sont tombés sur le champ de bataille. Ils sont premiers dans les compétions sportives et s’intègrent parfaitement au sein des entreprises et dans tous les domaines.

Certes, il existe encore de nombreux jeunes délinquants, vivant toujours dans des villes dortoirs. Une mauvaise prise en charge des autorités locales et de graves lacunes existent dans les écoles. Un grand tort était de mettre en classe des élèves selon un critère ethnique et un laisser-faire durant de longues années.

La grogne et la colère de la nouvelle génération sont compréhensibles et même justifiées et elles ne datent pas d’aujourd’hui. Cette fois-ci, l’humiliation a débordé vers une violence inacceptable, manipulée à la fois par des casseurs, par les réseaux sociaux, par des politiciens, et amplifiée par les médias locaux et étrangers, sautant sur l’occasion pour accuser l’Etat juif de racisme.

Chaque citoyen a ici le privilège de manifester dans les rues, de protester contre les injustices et surtout contre la mort d’un jeune manifestant, mais sans pratiquer haine ni violence. La police devrait assurer ces manifestations de rue et permettre l’ordre et la libre circulation tout en évitant de tirer trop rapidement sur la gâchette.

La communauté venue d’Ethiopie sera très heureuse le jour où les préjugés et les préjudices seront mis définitivement aux vestiaires. Rendons-leur donc l’honneur et le respect qu’ils méritent et soyons fiers de les voir vivre avec le sourire parmi nous.

Contrairement aux autres sociétés qui ont connu le racisme et l’Apartheid, nous formons nous une grande famille, le peuple du Livre, des Dix commandements, une nation de frères et de sœurs venus du monde entier pour vivre dans la fraternité au sein du seul Etat juif de la planète.

Freddy Eytan

 

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Le Policier qui a abattu un Israélien ethiopien a été libere lundi

Times of Israel Staff, 15 juillet 2019Un policier dont l’assassinat d’un jeune Israélien d’origine éthiopienne de 19 ans a déclenché des manifestations dans tout le pays a été libéré de son assignation à résidence lundi, mais fait face à des restrictions imposées par le tribunal en raison des accusations probables d’homicide par imprudence.

Le suspect se voit interdire l’accès au poste de police de Zevulun pendant 45 jours et ne peut se rendre sur les lieux de l’assassinat. Un représentant du Département des enquêtes internes de la police du ministère de la Justice a déclaré au tribunal de première instance de Haïfa qu’aucune décision n’avait encore été prise quant à l’autorisation de retour au travail de l’agent, a rapporté la Treizième chaîne d’information.

 

L’officier, qui n’a pas été nommé publiquement, n’était pas en service lorsqu’il a abattu Solomon Tekah le 30 juin à Haïfa. Il a prétendu qu’il essayait de mettre fin à un combat de rue, mais qu’il a été attaqué par trois jeunes qui lui ont jeté des pierres, mettant sa vie en danger. Il a affirmé qu’il n’avait pas pris Tekah pour cible et qu’il avait plutôt tiré au sol.

On s’attend à ce que le policier soit accusé d’homicide par imprudence, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 12 ans d’emprisonnement. Cette nouvelle catégorisation, qui a vu le jour il y a cinq jours dans le cadre d’une réforme du système judiciaire, s’applique lorsqu’on croit qu’un suspect a pris un risque déraisonnable, mais sans intention de causer la mort – comme par exemple, jouer avec une arme chargée ou conduire dangereusement.

Selon les médias israéliens, le Département des enquêtes internes de la police a déclaré lundi que l’enquête sur les tirs était terminée et que l’affaire avait été transférée au bureau du Procureur de l’Etat.

 

La famille Tekah a réagi lundi au déclassement attendu de l’infraction d’homicide involontaire à homicide par imprudence, en affirmant : « Toute la famille cherche à ce que la vérité soit découverte et que justice soit faite, et malheureusement les décisions du Département des enquêtes internes de la police et du ministère public dans leurs déclarations publiques montrent une tendance à attribuer une responsabilité réduite à un policier qui a tué notre être cher dans la force de l’âge. »

L’avocat de la famille a également déploré le fait que la modification de la loi signifiait que le policier pouvait faire face à des accusations moins graves et a déclaré que la libération de ce dernier était une « continuation directe de la conduite inadmissible » des responsables.

L’enquête sur la fusillade aurait jusqu’à présent corroboré la version des faits de l’officier.

La semaine dernière, la Douzième chaîne a rapporté que l’ADN de Tekah avait été découvert sur une pierre retrouvée sur les lieux, ce qui pourrait indiquer que Tekah a lancé ou au moins tenu la pierre avant d’être abattu, et pourrait renforcer le dossier de l’agent de police.

Le Département des enquêtes internes de la police a indiqué que l’enquête sur la mort de Tekah a conclu que l’officier avait effectivement tiré au sol et que la balle a apparemment ricoché et touché Tekah.

La responsable du Département des enquêtes internes de la police, Keren Bar Menachem, a rencontré la semaine dernière les avocats de la famille et des proches de Tekah au ministère de la Justice à Jérusalem, où elle les a informés des progrès de l’enquête. Les avocats de la famille ont demandé à voir les rapports médico-légaux et les résultats de l’autopsie de Tekah et ont été informés que la demande serait prise en considération et qu’une réponse serait donnée prochainement, ont rapporté les médias israéliens.

 

L’incident de la fusillade a immédiatement déclenché de nouvelles accusations de brutalité policière et de racisme à l’égard de la communauté éthiopienne. Quelques jours après les tirs, des manifestants ont bloqué des routes, brûlé des pneus et dénoncé ce qu’ils ont qualifié de discrimination systémique contre les Israéliens d’origine éthiopienne.

Les manifestations se sont intensifiées après les funérailles de Tekah, lorsque des manifestants ont incendié des véhicules, renversé une voiture de police et ont affronté des policiers qui ont tenté de briser leurs barrages routiers de fortune.

Les manifestations se sont estompées après que la famille de Tekah a demandé qu’elles cessent jusqu’à la fin de la période de deuil juif de sept jours, qui s’est terminée la semaine dernière. La famille a également demandé que les futures manifestations restent non-violentes.

 

APERÇU DE L’ACTUALITÉ

** À NOTER : Pour Lire l’intégralité des Articles, Veuillez Cliquer sur Leur Titre en Bleu.

 

Certains Européens ne se révilleront pas avant que les missiles iraniens ne tombent dessus” (Netanyahou)

 i24 NEWS, 16 juillet 2019

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a condamné lundi la réponse de l’Union européenne aux violations de l’accord nucléaire par l’Iran, rappelant que celle-ci rappelait l’échec de la diplomatie avec l’Allemagne nazie avant la Seconde Guerre mondiale.
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Tel Aviv, la <<Ville blanche>> Façonnée par le Bauhaus

Times of Israel, 15 juillet 2019

Alors que de nombreux habitants ou touristes à Tel Aviv profitent du weekend en terrasse, ils sont une petite trentaine à déambuler dans les ruelles, nez en l’air, à l’affût des façades blanches et des balcons arrondis caractéristiques du Bauhaus.

Le crooner américano-canadien a indiqué qu’il allait bientôt se produire à nouveau en Israël

Le chanteur américano-canadien Paul Anka a déclaré jeudi qu’il comptait bien se produire en Israël en dépit des appels des partisans du boycott de l’Etat hébreu à annuler son prochain concert.

Je leur dit délicatement d’aller se faire voir” (” I told them very delicately to f– off”), a déclaré, espiègle, le chanteur âgé de 77 ans dans une interview accordée au site d’informations Mako.

Shabott Shalom!

 

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