L’ONU et le rôle du Canada, Par David Bensoussan
David Bensoussan,
infojmoderne.com, 15 décembre 2019
Le vote récent du Canada dans la foulée des résolutions anti israéliennes rituelles aux Nations unies a remis en question la continuité de la position canadienne qui consistait à ne pas participer aux résolutions unilatérales de cet organisme. En effet, depuis 2004, le gouvernement canadien sous Paul Martin avait décidé de se retirer des résolutions anti israéliennes unilatérales dans un but de réforme de l’ONU.
Les questions qui se posent sont les suivantes : quel crédit accorder à l’ONU quand il s’agit d’Israël ? Quelle résolution contribue à l’avancement de la paix ? Quelle serait la meilleure des façons de faire régner la paix ?
La fantasia des résolutions anti israéliennes à l’ONU
L’ONU a voté plus de 300 résolutions anti israéliennes et pas aucune qui critique les pays limitrophes. Ces résolutions qui portent sur tout et rien (y compris l’interdiction à Israël de creuser un canal allant de la Mer rouge à la Mer Morte qui fournirait de l’électricité à l’ensemble du Moyen-Orient !) passent avec des blocs de votes pré acquis et font penser à l’analogie suivante : imaginez que toute la police de Montréal se poste à chaque carrefour et vous suive à chaque pas pour mesurer les temps d’arrêt à votre stop ou la vitesse instantanée de votre véhicule tout en ignorant totalement les violations systématiques du Code de la route par les autres conducteurs et les accidents graves qu’ils causent. C’est exactement ce que l’ONU fait en ignorant complètement les massacres et les violations des droits de la personne dans les pays limitrophes d’Israël.
Quelle crédibilité accorder à cet organisme qu’est l’ONU, dans lequel les états qui sont les pires transgresseurs des droits de la personne sont élus au Conseil des droits de la femme ou des droits de l’Homme ? Il est vrai que les résolutions importantes se prennent au Conseil de sécurité. Or, le pouvoir de véto d’une des cinq puissances du Conseil de sécurité paralyse également cet organisme lorsque le problème abordé ne fait pas l’affaire de toutes.
Les votes du Canada à l’ONU
Comme par le passé, il a été avancé que le vote du Canada à l’ONU empêchait l’obtention d’un siège non permanent au Conseil de sécurité. En date du 19 octobre 2010, l’auteur de ces lignes écrivait dans le journal La presse l’article intitulé : Canada et ONU: revers diplomatique?
« C’est tout à l’honneur du Canada que de s’être élevé contre l’hypocrisie qui règne à l’échelle planétaire. L’ONU est paralysée par les votes automatiques et aveugles de l’Assemblée générale. Il est grand temps que tous les partis canadiens soutiennent la position du Canada en lançant un appel aux pays amis, y compris les pays arabo-musulmans, afin de montrer plus de discernement et d’impartialité et de faire de l’ONU un lieu de résolution de conflits plutôt qu’un lieu d’ostracisme vicieux. Qui plus est, dans le cas présent, les représentants des Émirats arabes unis auraient ouvertement fait campagne contre le Canada en raison du refus du Canada d’ouvrir davantage son espace aérien à leurs transporteurs. »
Il a été également avancé que le Canada prenait dorénavant une position plus équilibrée. Quelle valeur accorder à cet argument quand on sait que la balance de la justice onusienne est disproportionnellement déséquilibrée quand il s’agit d’Israël ? Une position plus équilibrée consisterait justement à dénoncer cet état de choses. Nul doute que cela mettrait plus de sérénité et de crédibilité à l’ONU dont l’agenda a été pris en otage par ces résolutions anti israéliennes au détriment de la recherche de solutions aux nombreux conflits et misères d’une planète en détresse.
Le conflit israélo-arabe
Avant la guerre des Six Jours, les appels à l’extermination d’Israël saturaient les ondes au Moyen-Orient. Le président Nasser avait décidé le renvoi des forces de l’ONU à la frontière israélo-égyptienne, l’entrée d’armes lourdes au Sinaï et la fermeture du détroit de Tiran. Contrairement à toute attente, Israël est sorti vainqueur. La résolution 242 fut adoptée par le Conseil de sécurité selon laquelle Israël devrait se retirer des territoires conquis à des frontières (et non pas de toutes les frontières) sures et reconnues. En d’autres mots, le statut de ces territoires ne peut être finalisé aux dépens de la sécurité d’Israël.
C’est pourquoi le vote canadien pour une résolution coparrainée par la Corée du Nord et définissant à l’avance le statut définitif des territoires de Cisjordanie passe mal. Des résolutions onusiennes biaisées orchestrées par des pays qui ne cherchent qu’à délégitimiser Israël ne font rien pour avancer la solution de deux états que beaucoup souhaitent.
Depuis la guerre des Six Jours, un accord de paix a été signé avec l’Égypte et la Jordanie et des compromis territoriaux ont été négociés. La Jordanie a renoncé à la Cisjordanie qu’elle occupait depuis 1948. La Syrie a continué de prôner une opposition radicale à tout accord de paix. À l’heure où l’argument selon lequel tous les malheurs des pays arabes sont attribuables à Israël ne porte plus, le Printemps arabe a été l’ expression de révolte populaire contre la corruption et les déficiences gouvernementales endogènes.
Qu’en est-il des Palestiniens ?
Les accords d’Oslo suivis des propositions d’accord de Taba avaient offert aux Palestiniens plus qu’ils n’espéraient, y compris sur la question de Jérusalem. La réponse palestinienne a été le déclenchement d’une série d’assassinats suicides qui a fait désespérer le public israélien et fait perdre le pouvoir à la gauche qui préconisait une formule de cessation de territoires en échange d’une paix. Cela a renforcé dans leur opinion ceux qui choisissent de s’établir dans des territoires de façon à mieux défendre le pays.
Comment expliquer le refus palestinien ? Le problème palestinien a été longtemps entretenu par les dictatures de la région pour subjuguer leur population et détourner leur attention. Qui plus est, les Palestiniens bénéficient d’une aide internationale importante et sont encouragés dans leur refus par la mitraille de votes anti israéliens à l’ONU. Ils n’arrêtent pas de manquer une occasion d’avancer les intérêts de la paix.
En outre, bien que les dizaines de millions de réfugiés dans le monde perdent leur statut sitôt qu’ils ont trouvé du travail, les réfugiés palestiniens conservent leur statut de génération en génération. Un organisme spécial (UNRWA) s’occupe exclusivement des Palestiniens. Un autre (UNHCR) s’occupe de l’ensemble des dizaines de millions de réfugiés dans 110 pays. Aucun organisme onusien ne s’occupe des réfugiés juifs des pays arabes. Alors qu’un travailleur de l’UNRWA dessert 160 réfugiés, un travailleur de l’UNHCR dessert 2 800 réfugiés. Il a été maintes fois déploré que les écoles financées par l’UNRWA attisaient l’enseignement de la haine. Il a été récemment découvert que cet organisme était gangréné par la corruption. Il va sans dire que si la paix survenait, le statut de réfugié serait perdu…
Qu’en est-il des Israéliens ?
Face aux refus de multiples propositions de paix de la part des Palestiniens, beaucoup sont arrivés à désespérer de parvenir à la paix. Comment envisager une paix alors que l’Autorité palestinienne récompense les auteurs d’assassinats suicides par des allocations de plusieurs centaines de millions de dollars qui minent son budget ?
On parle d’une solution de deux états. Quelle serait la viabilité d’une telle solution dans de telles conditions de haine inculquée et entretenue ? Imaginons que la Cisjordanie devienne indépendante. Demain, l’Iran enverra comme aide agricole des centaines de tanks en guise de tracteurs alors que la frontière ne se trouve qu’à 14 kilomètres de la Méditerranée… Qu’il soit clairement entendu qu’une telle solution est à écarter tant et aussi longtemps que l’enseignement de la haine prévaudra.
Comment contribuer à la paix ?
Il serait judicieux que les versements du Canada à l’UNRWA passent par l’UNHCR pour mettre fin à un système qui entretient la dépendance.
Il serait utile que le Canada incite à des initiatives encourageant la modération et la collaboration entre Palestiniens et Israéliens afin de rétablir plus de confiance entre eux.
Bien des pays européens veulent restaurer les bonnes relations avec la dictature des mullahs iraniens en ignorant souverainement les appels génocidaires répétés émanant de leur gouvernance et de leurs milices. Nul doute qu’une telle réalité, tout comme celle des votes onusiens unilatéraux, ne fait que renforcer le sentiment d’assiégés de ceux qui en Israël croient de moins en moins à la paix véritable.
La vraie paix passe par celle des cœurs. Aller à contre-courant de la noirceur onusienne, c’est donner une lueur d’espoir au bon sens et raviver la clarté que nous espérons tous voir en cette veille de la prochaine fête des Lumières.
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L‘obsession onusienne contre Israël et l’abstention française
Pierre Rehov,Le FIGARO.fr,24 mars 2017
Le Haut Conseil Aux Droits de l’homme des Nations Unies s’est réuni ce lundi à propos de la question palestinienne. Pierre Rehov estime que l’ONU est obsédée par les accusations contre l’État d’Israël, et dénonce les ambiguïtés françaises sur la question.
Le 20 mars de cette année, le Haut Conseil Aux Droits de l’homme des Nations Unies (UNHRC) s’est réuni une fois de plus autour de l’agenda numéro 7, un objet de cession obligatoire depuis juin 2006, dont le seul but est de condamner systématiquement la démocratie israélienne pour des crimes dont l’existence reste à prouver.
Israël est seul pays de la planète à bénéficier du douteux privilège d’être scruté dans la monde de ses actions.
Cet agenda, officiellement destiné à évaluer la situation humanitaire dans les territoires palestiniens, à l’aune des seuls rapports remis par le Fatah, l’OLP et diverses ONG acquises à leur cause, s’inscrit dans le cadre d’une campagne plus large, menée tambour battant par des pays champions des droits de l’homme, comme la Lybie, l’Algérie, le Koweït, l’Arabie Saoudite, l’Irak, ou encore le Soudan et le Yémen. Israël est ainsi le seul pays de la planète à bénéficier du douteux privilège d’être scruté dans la moindre de ses actions, par un agenda particulier, ratifié essentiellement par ses ennemis.
S’il ne s’agissait que d’exprimer cette obsession, née d’une vieille habitude pour les dictatures arabo-musulmanes de faire de l’État Hébreu leur bouc émissaire, responsable de tous les malheurs infligeant leurs sociétés, l’agenda numéro 7 se réduirait à une simple curiosité, d’autant que la cession est régulièrement boycottée par une majorité de pays occidentaux, et systématiquement par les États Unis.
Malheureusement, cette israélophobie, pendant d’une islamophobie imaginaire, et bien réelle quant à elle dans les quartiers généraux de l’ONU, est une tâche qui n’a cessé de se répandre depuis que les Nations Unies, du bout des lèvres, ont partitionné en 1947, les 20% restant d’une Palestine Mandataire, cœur de deux nationalismes concurrents.
Que l’on en juge plutôt: en 1948, alors qu’Israël venait de repousser l’agression à but génocidaire de 5 pays voisins, après avoir été officiellement reconnu comme état souverain par la quasi-totalité des démocraties occidentales et tandis que des centaines de milliers de Juifs, fuyaient l’oppression des dictatures arabes, quand ils n’en étaient pas chassés manu militari, l’ONU donnait naissance à l’UNRWA, une organisation destinée à venir en aide aux seuls réfugiés Palestiniens.
Le mandat de l’UNRWA était d’un an. Soixante-dix ans plus tard, l’avatar onusien continue de fonctionner à l’intérieur des territoires palestiniens et des pays avoisinant, avec un budget annuel proche du milliard de dollars, dont une partie couvre les salaires et les fonds de retraite de 25000 à 27000 employés, ( parmi lesquels de nombreux membres du Hamas ), des écoles dans lesquels les descendants de descendants de «réfugiés», installés dans des banlieues ou des villages portant le nom de «camps», apprennent que Tel Aviv et Haïfa leur a appartenu et devrait donc leur revenir, et où le mythe d’un droit au retour impossible continue de faire rêver des générations gardées en otage et incitées à la haine d’Israël et des Juifs.
Ainsi que l’indiquait Saïd Aburish, biographe d’Arafat et ancien conseiller de Saddam Hussein à l’auteur de cet article: «Afin de conserver les rations de l’UNRWA, les Palestiniens avaient pris l’habitude d’enterrer leurs morts la nuit, de sorte que jamais personne ne mourait dans les camps, sauf lorsqu’il était possible d’en accuser Israël. De ce fait, les chiffres des réfugiés ont toujours été faussés, ce qui arrange évidemment l’UNRWA, puisque leur budget annuel dépend du nombre d’âmes dont elle a la charge».
Il n’est de secret pour personne qu’en moins de 70 ans l’ONU a condamné plus souvent Israël que la totalité des pays de la planète, y compris ceux coupables de génocides, à tel point que cet état de fait est à l’origine du plus grand nombre de vétos Américains, tous gouvernements confondus.
Il n’est pas inutile de rappeler qu’entre 1981 et 1986, alors qu’Israël avait mis en place un programme social destiné à réhabiliter les réfugiés arabes établis à Gaza, la seule réaction de l’ONU, sous la pression du Fatah de Yasser Arafat, fut de condamner l’État Hébreu pour son initiative, en concluant chacune de ses résolutions par cet ordre affligeant «Renvoyez les réfugiés dans les camps».
Il n’est pas non plus inutile de remonter à 1976, pour se souvenir de l’infamante résolution «Sionisme égale racisme» sous la responsabilité de l’ancien nazi Kurt Waldheim, alors secrétaire général, une semaine après que Idi Amin Dada a reçu un accueil triomphal au siège de l’ONU.
Il suffit, en revanche, de se reporter à l’Assemblée Générale du 21 décembre 2016 pour constater qu’Israël, une fois de plus, était condamné 20 fois tandis que l’ensemble des événements tragiques de la planète, des massacres en Syrie, aux menaces Nord Coréennes, en passant par la crise de Crimée, et par la maltraitance des femmes et des minorités aussi bien en Iran qu’en Arabie Saoudite, étaient sanctionnés, presque à contrecœur, par une toute petite demi-douzaine de résolutions.
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Actualité
Echanges de messages d’amitié entre Israël et les Emirats arabes unis!
Shraga Blum
LPH info.com, décembre 21, 2019
Abdallah ben Zayed ben al-Nahyane, ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis a publié samedi sur Twitter l’article qu’il avait fait paraître dans le magazine britannique Spectator dans lequel il appelait à une normalisation des relations entre les pays arabes et Israël et confirmait l’existence d’une alliance de certains pays arabes sunnites avec Israël face à l’Iran. Le titre de l’article était éloquent: « Une réforme de l’islam: une alliance israélo-arabe se tisse au Moyen-Orient ». Son article était accompagné d’une photo du Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou.
L’astronaute Jessica Meir célèbre le premier jour de Hanoucca depuis la Station spatiale internationale
i24NEWS, 23 décembre 2019
L’astronaute de la Nasa, Jessica Meir, a célébré dimanche depuis l’espace le premier jour de Hanoucca dans la Station spatiale internationale (ISS).
Jessica Meir a publié sur Twitter une photo de ses pieds en chaussettes bleues et néon avec des motifs en forme de menorah et d’étoiles de David.
Kef Israel, DÉC 17, 2019
Maoz Tsour, Rocher puissant, est un poème qui aurait été écrit au XIIe ou au XIIIe siècle à l’époque des Croisades, chanté depuis les huit soirs de Hanouka, après l’allumage des bougies de la Hannoukia.
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