UN NOUVEAU RAPPORT TROMPEUR ET TROMPEUR DE L’ONU
Posted by Freddy Eytan on 3/03/19
Le JCPA-CAPE de Jérusalem (Centre des Affaires Publiques et de l’État)
Ce n’est pas la première fois que le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU publie un rapport partial et anti-israélien.
Souvenons-nous du fameux rapport du juge Goldstone sur l’opération Plomb Durci déclenchée en décembre 2008 dans la bande Gaza. 575 pages ont été écrites sur « la disproportion » de la riposte israélienne face aux tirs de milliers de roquettes et de missiles contre les localités juives par le Hamas.
Suite à une bataille juridique et une campagne d’information à laquelle le JCPA-CAPE de Jérusalem a pris part, le juge Goldstone fit publiquement cet aveu : « Si j’avais su ce que je sais maintenant, le rapport Goldstone aurait été différent. Israël n’a pas nui intentionnellement aux civils ».
Donc, tout ce qu’Israël a dit et répété s’est révélé exact. L’aveu, bien tardif du juge Goldstone a abouti, de facto, à classer son rapport. C’est clair, cela sera aussi le cas du nouveau rapport de l’ONU.
Comment cette commission ose-t-elle une fois encore affirmer que la réponse d’Israël aux « manifestations » le long de la frontière de Gaza, « peut constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité » ? Comment ses membres, qui ne sont pas venus en Israël pour enquêter, peuvent-ils affirmer que des tireurs d’élite de Tsahal « ont visé des civils, dont des enfants » ?
Comment le président de la Commission n’a-t-il pas eu honte d’ajouter : « Les soldats israéliens ont commis des violations du droit international humanitaire et des droits humains. Certaines de ces violations peuvent constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité et doivent immédiatement faire l’objet d’une enquête par Israël ».
Rappelons à cette commission partiale que nous n’avons pas attendue leur rapport pour enquêter sur toute possibilité de défaillance. Israël dispose d’une solide expérience de respect du Droit international et son système judiciaire implacable garantit qu’il continuera à l’appliquer scrupuleusement.
Soulignons que dans cette commission « indépendante » de l’ONU siègent toujours des pays, dont la majorité est musulmane, et dans lesquels sont commis quotidiennement de graves violations des droits de l’Homme et des crimes contre l’Humanité. Pourquoi cette Commission ignore-t-elle les massacres en Syrie et au Yémen, les déprédations au Soudan, ou le sort des réfugiés et immigrants cherchant refuge en Europe ?
Ce ne sont sans doute pas des Etats voyous et obscurs, tel que l’Iran, qui peuvent nous donner des leçons de morale ou nous expliquer qu’elles sont les valeurs humaines et démocratiques.
Comment nous accuser de « crime de guerre » quand le Hamas creuse des tunnels d’attaque, place les enfants et les femmes comme « bouclier humain », lance des cerfs-volants bourrés d’explosifs ? Comment ignorer, en revanche, qu’Israël adopte des mesures adéquates et scrupuleuses pour éviter au maximum les pertes civiles ? N’y-a-t-il pas manipulation du Droit international en déniant à Israël le droit de légitime défense contre les terroristes opérant à partir des territoires sous contrôle de l’Autorité palestinienne ?
Enfin, nous conseillons aux membres de la Commission onusienne de méditer sur les propos du juge Goldstone : « Je regrette que notre mission d’information n’ait pas eu ces éléments expliquant les circonstances dans lesquelles nous avons dit que des civils avaient été pris pour cible parce que cela aurait probablement influencé nos conclusions sur le caractère intentionnel et les crimes de guerre ».
Il est bien temps de mettre un terme aux mensonges et aux calomnies de nos détracteurs, à cette campagne systématique orchestrée et manipulée par les Palestiniens dans les instances internationales.
L’ONU TRAHIT SA MISSION HUMANITAIRE
Huffington Post Canada /Québec
14/08/2016
Par : David Bensoussan
À l’Assemblée générale des Nations unies, le mensonge a revêtu la forme d’un moyen de communication, tant les discours haineux et les accusations mensongères sont monnaie courante.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, plus de 55 000 personnes, dont près de 12 000 civils et de 2 500 enfants, ont perdu la vie en 2015 au cours de la guerre civile. Ce nombre n’inclut pas les disparus dans les prisons du régime syrien.
Qu’a fait l’ONU? L’ONU n’a voté aucune résolution sur la Syrie.
Par contre, l’ONU a voté 22 résolutions anti-israéliennes.
Le ridicule ne tuant plus, une de ces résolutions porte sur le statut de la femme, Israël étant accusé d’être la cause de la violence conjugale des… Palestiniens. Nul n’est besoin de faire un dessin pour tracer la condition des femmes dans les pays accusateurs…
Même la commission des droits de l’homme de l’ONU, dont l’Arabie saoudite fait partie du conseil élu à majorité, a condamné Israël plus que tous les pays réunis. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a adopté sa seule résolution portant spécifiquement sur un pays en condamnant Israël et en exigeant l’apport d’une «assistance technique sanitaire» à la population du Golan – qui bénéficie pleinement des services de santé israéliens – tout en gardant le silence sur le massacre de la population syrienne et le bombardement d’hôpitaux en Syrie.
Force nous est de reconnaître que le monopole de votes monolithiques d’une cinquantaine de pays et l’influence de ces pays sur le reste des 193 pays membres des Nations unies est un gaspillage de ressources et d’énergies qui ne font guère avancer l’agenda international.
À quoi sert l’ONU?
L’ONU est une arène internationale : les résolutions décisionnelles des Nations unies appartiennent au Conseil de sécurité dans lequel les grandes puissances ont droit de veto. En effet, sitôt les grandes puissances concernées, l’ONU est pour la plupart du temps ignoré, tout comme cela a été le cas en Irak pour les Américains ou pour l’Ossétie du Sud pour les Russes.
Certaines médiations onusiennes ont porté fruit, d’autres pas : elles représentent environ 23 % des tentatives de médiation entre États, les autres médiations étant l’apanage de pays, d’organisations régionales ou d’ONG. Ainsi, la paix israélo-égyptienne (1978), les accords d’Oslo (1993), les accords de Dayton sur la Bosnie-Herzégovine (1995), ceux portant sur le Kosovo (1998-99) et les accords de Sun City sur la République démocratique du Congo (2002) ont été conclus en dehors de l’ONU. Il n’en demeure pas moins que l’ONU peut jouer un rôle positif et contribuer au maintien de la paix.
Pendant ce temps-là, les conflits et les massacres perpétrés par les pays accusateurs sont tout simplement ignorés.
Les Canadiens chérissent les Nations unies pour son travail de conciliation dans plusieurs conflits, mais surtout pour le travail de médiation réussi des Casques bleus. Avec la collaboration de Lester Pearson, ministre des Affaires extérieures du Canada et prix Nobel de la paix, le président de l’ONU Dag Hammarskjöld a contribué à l’établissement de la force de maintien de la paix après la crise de Suez en 1956. C’est ainsi que les Casques bleus sont intervenus en Égypte, à Chypre, au Liban et au Kosovo, entre autres pays. Leur travail est admirable compte tenu des situations délicates où ils évoluent.
L’ONU est prise en otage
Il n’est point question de remettre en cause l’ensemble du travail des Nations Unies. Mais force est de constater qu’à l’Assemblée générale des Nations unies, le mensonge a revêtu la forme d’un moyen de communication tant les discours haineux, les accusations mensongères tout comme celles de génocide, de collection d’organes de Palestiniens ou même de présentations de fausses évidences1 et les résolutions anti-israéliennes unilatérales y sont monnaie courante. Hurler avec les loups est devenu le langage officiel de bien des ambassadeurs qui, bien qu’ils émettent de la sympathie pour Israël en privé, travestissent leur message en dénigrement dans les tribunes internationales.
Et pendant ce temps-là, les conflits et les massacres perpétrés par les pays accusateurs sont tout simplement ignorés, car ils se sont octroyé un passe-droit qui se soustrait au bon sens. Ainsi, la proposition d’enquête sur les crimes de guerre de l’Arabie saoudite au Yémen, où près de 2 500 civils ont péri lors des bombardements saoudiens, a été retirée en février 2016 lorsque l’Arabie a menacé de retirer son appui financier aux Nations unies2.
Comment expliquer ces votes majoritaires? Certains pays dépendent des promesses que leur font miroiter des pays associés à des puissances pétrolières ; d’autres ne comptent guère s’opposer à ces dernières, car elles veulent s’assurer de leur appui politique. Il va sans dire que la singularisation d’Israël à toute occasion ne fait rien pour avancer la paix au Moyen-Orient. Au milieu de ce matraquage politique et médiatique visant à présenter Israël comme symbole du mal, Israël doit s’en remettre à sa propre conscience pour survivre dans un milieu hostile.
L‘OBSESSION ONUSIENNE CONTRE ISRAEL ET L’ABSTENTION FRANCAISE
Le Figaro
Par Pierre Rehov
24/03/2017
Pierre Rehov est reporter de guerre, réalisateur de documentaires et romancier. Son dernier film Unveiling Temple Mount réalisé pour la 1ère chaîne de télévision Israélienne, sera prochainement disponible en France.
Le 20 mars de cette année, le Haut Conseil Aux Droits de l’homme des Nations Unies (UNHRC) s’est réuni une fois de plus autour de l’agenda numéro 7, un objet de cession obligatoire depuis juin 2006, dont le seul but est de condamner systématiquement la démocratie israélienne pour des crimes dont l’existence reste à prouver.
Israël est le seul pays de la planète à bénéficier du douteux privilège d’être scruté dans la moindre de ses actions.
Cet agenda, officiellement destiné à évaluer la situation humanitaire dans les territoires palestiniens, à l’aune des seuls rapports remis par le Fatah, l’OLP et diverses ONG acquises à leur cause, s’inscrit dans le cadre d’une campagne plus large, menée tambour battant par des pays champions des droits de l’homme, comme la Lybie, l’Algérie, le Koweït, l’Arabie Saoudite, l’Irak, ou encore le Soudan et le Yémen. Israël est ainsi le seul pays de la planète à bénéficier du douteux privilège d’être scruté dans la moindre de ses actions, par un agenda particulier, ratifié essentiellement par ses ennemis.
S’il ne s’agissait que d’exprimer cette obsession, née d’une vieille habitude pour les dictatures arabo-musulmanes de faire de l’État Hébreu leur bouc émissaire, responsable de tous les malheurs infligeant leurs sociétés, l’agenda numéro 7 se réduirait à une simple curiosité, d’autant que la cession est régulièrement boycottée par une majorité de pays occidentaux, et systématiquement par les États Unis.
Malheureusement, cette israélophobie, pendant d’une islamophobie imaginaire, et bien réelle quant à elle dans les quartiers généraux de l’ONU, est une tâche qui n’a cessé de se répandre depuis que les Nations Unies, du bout des lèvres, ont partitionné en 1947, les 20% restant d’une Palestine Mandataire, cœur de deux nationalismes concurrents.
Que l’on en juge plutôt: en 1948, alors qu’Israël venait de repousser l’agression à but génocidaire de 5 pays voisins, après avoir été officiellement reconnu comme état souverain par la quasi-totalité des démocraties occidentales et tandis que des centaines de milliers de Juifs, fuyaient l’oppression des dictatures arabes, quand ils n’en étaient pas chassés manu militari, l’ONU donnait naissance à l’UNRWA, une organisation destinée à venir en aide aux seuls réfugiés Palestiniens.
Le mandat de l’UNRWA était d’un an. Soixante-dix ans plus tard, l’avatar onusien continue de fonctionner à l’intérieur des territoires palestiniens, avec un budget annuel proche du milliard de dollars.
Le mandat de l’UNRWA était d’un an. Soixante-dix ans plus tard, l’avatar onusien continue de fonctionner à l’intérieur des territoires palestiniens et des pays avoisinant, avec un budget annuel proche du milliard de dollars, dont une partie couvre les salaires et les fonds de retraite de 25000 à 27000 employés, ( parmi lesquels de nombreux membres du Hamas ), des écoles dans lesquels les descendants de descendants de «réfugiés», installés dans des banlieues ou des villages portant le nom de «camps», apprennent que Tel Aviv et Haïfa leur a appartenu et devrait donc leur revenir, et où le mythe d’un droit au retour impossible continue de faire rêver des générations gardées en otage et incitées à la haine d’Israël et des Juifs.
Ainsi que l’indiquait Saïd Aburish, biographe d’Arafat et ancien conseiller de Saddam Hussein à l’auteur de cet article: «Afin de conserver les rations de l’UNRWA, les Palestiniens avaient pris l’habitude d’enterrer leurs morts la nuit, de sorte que jamais personne ne mourait dans les camps, sauf lorsqu’il était possible d’en accuser Israël. De ce fait, les chiffres des réfugiés ont toujours été faussés, ce qui arrange évidemment l’UNRWA, puisque leur budget annuel dépend du nombre d’âmes dont elle a la charge».
Il n’est de secret pour personne qu’en moins de 70 ans l’ONU a condamné plus souvent Israël que la totalité des pays de la planète.
Il n’est de secret pour personne qu’en moins de 70 ans l’ONU a condamné plus souvent Israël que la totalité des pays de la planète, y compris ceux coupables de génocides, à tel point que cet état de fait est à l’origine du plus grand nombre de vétos Américains, tous gouvernements confondus.
Il n’est pas inutile de rappeler qu’entre 1981 et 1986, alors qu’Israël avait mis en place un programme social destiné à réhabiliter les réfugiés arabes établis à Gaza, la seule réaction de l’ONU, sous la pression du Fatah de Yasser Arafat, fut de condamner l’État Hébreu pour son initiative, en concluant chacune de ses résolutions par cet ordre affligeant «Renvoyez les réfugiés dans les camps».
Il n’est pas non plus inutile de remonter à 1976, pour se souvenir de l’infamante résolution «Sionisme égale racisme» sous la responsabilité de l’ancien nazi Kurt Waldheim, alors secrétaire général, une semaine après que Idi Amin Dada a reçu un accueil triomphal au siège de l’ONU.
Il suffit, en revanche, de se reporter à l’Assemblée Générale du 21 décembre 2016 pour constater qu’Israël, une fois de plus, était condamné 20 fois tandis que l’ensemble des événements tragiques de la planète, des massacres en Syrie, aux menaces Nord Coréennes, en passant par la crise de Crimée, et par la maltraitance des femmes et des minorités aussi bien en Iran qu’en Arabie Saoudite, étaient sanctionnés, presque à contrecœur, par une toute petite demi-douzaine de résolutions.
La liste des injustices faites à l’État Juif par une organisation censée préserver la paix est si longue qu’il faudrait plusieurs volumes d’une encyclopédie pour les exposer.
La liste des injustices faites à l’État Juif par une organisation censée préserver la paix dans le monde et que De Gaulle appelait avec mépris «le machin», et par ses émanations, est si longue qu’il faudrait plusieurs volumes d’une encyclopédie réservée à ce thème pour les exposer.
De toutes, cependant, aucune n’a fait autant de bruit ni provoqué un tel rejet sur la scène internationale que celle édictée par l’UNESCO le 26 octobre 2016.
Soumis par l’Algérie, l’Égypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan, ce texte, ratifié par la majorité arabe automatique, et bénéficiant de l’abstention de la quasi-totalité des pays européens, y compris la France, offrait une réécriture aussi nouvelle qu’étonnante de l’histoire en niant toute connexion entre le Judaïsme et le Mont du Temple, y compris le mur des lamentations, soulignés dans chaque paragraphe par leurs seuls noms arabes, le Haram Al Sharif et le mur Al Buraq. Le degré d’absurdité de cette résolution a d’ailleurs conduit le nouveau secrétaire général de l’UNESCO, Antonio Guterres à la contredire, par une déclaration dont l’autorité Palestinienne a exigé le retrait, en même temps que des excuses.
Même s’il peut paraître outrancier de systématiser de façon ciblée les condamnations contre l’État hébreu, cela reste dans un cadre politiquement compréhensible si l’on tient compte de la composition des Nations Unies et des challenges provoqués par le marteau terroriste et l’enclume pétrolière. En revanche, pourquoi l’UNESCO, dont la fonction affirmée est justement la préservation de l’histoire et la préservation de la paix, devait-elle participer à une pantalonnade dont la conclusion, stricto sensu, serait que Jésus chassa les marchands de l’esplanade des mosquées, six siècles avant la naissance de l’Islam?
Tout d’abord, le contexte religieux. Jérusalem et plus particulièrement la vieille ville et le Mont du Temple, sont des lieux sacrés pour les trois monothéismes. En revanche, de l’avis même du Docteur Yussuf Natshe, responsable du Waqf, en charge des lieux saints musulmans de Jérusalem, et du Sheikh Omar Awadallah Kiswani, directeur de la mosquée Al Aqsa, ces lieux ne sont pas à partager, car «ils appartiennent à l’Islam de toute éternité, ainsi que Dieu et l’Unesco l’ont voulu» ( propos recueillis par l’auteur ). Le but des Palestiniens, soutenus par le monde musulman, serait de donner le nom de la mosquée Al Aqsa à tout le Haram Al Sharif ( le Mont du Temple ) de sorte que l’accès en devienne définitivement interdit à tout non-musulman, comme le sont La Mecque et Médine.
Pourquoi la France s’est-elle rendue complice, par abstention, d’une telle aberration ?
Dans ce cas, pourquoi la France s’est-elle rendue complice, par abstention, d’une telle aberration?
Celle-ci s’est inscrite dans un programme plus vaste, établi alors que tous les sondages donnaient Hilary Clinton victorieuse à la succession de Barak Hussein Obama. Le président américain d’alors avait défini une position relative au problème moyen oriental décalée par rapport à celle de ses prédécesseurs, qui devait changer la donne, par recalibrage positif en faveur des frères musulmans et de l’Iran. Au cœur du credo Obamien, les fameuses «colonies» israéliennes, censées symboliser le mal absolu, sans lesquelles la paix mondiale n’était qu’à une plume de colombe, tandis que le terrorisme international, y compris palestinien, ne pouvait en aucun cas émaner des excès d’une religion qualifiée de paix et d’amour.
Cette position, plus partisane qu’objective, et surtout en rupture avec la tradition américaine, était également considérée par nombre d’observateurs comme une façon de désengager progressivement les États Unis d’un processus de paix moribond, après l’échec, en 2014, des négociations engagées sous la houlette de John Kerry.
Le gouvernement de François Hollande avait alors sans doute pensé que l’opportunité était grande de remettre la France en première ligne de la diplomatie internationale, en plongeant dague à la main dans l’effroyable nœud gordien du conflit Israélo-Arabe. D’où le projet d’une conférence internationale dont le siège serait à Paris (mais dont les principaux concernés, Israël et les Palestiniens, seraient exclus). Politique arabe oblige – telle qu’instaurée par De Gaulle en 67, et suivie par les gouvernements français successifs – il n’était pas question de laisser la part belle à l’État Juif et bien qu’officiellement alliée d’Israël, ne serait-ce que sur le plan sécuritaire, la France se devait d’appuyer sa conférence par un appel du pied aux pays dont dépend sa fourniture énergétique.
Nul ne se doutait de la victoire de Donald Trump, et que celle-ci allait entraîner un repositionnement américain en faveur d’Israël.
Seulement, nul ne se doutait de la victoire de Donald Trump, et que celle-ci allait entraîner un repositionnement américain en faveur d’Israël, avec, sans doute prochainement, le déplacement de son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem, capitale officielle de l’État Hébreu, et des coups de semonce répétés contre la partialité systématique de l’ONU ( l’on se souviendra de la mise en garde de Nikky Haley, nouvellement nommée ambassadrice aux Nations Unies, le 27 janvier, contre l’infâme agenda 7 ).
Il s’agit donc, désormais, d’un authentique rééquilibrage de la position américaine et, par ricochet, de celles prises par l’Europe et la France, dans un conflit qui souffre depuis trop longtemps du deux poids deux mesures en faveur de l’Autorité Palestinienne, rendant de fait impossible toute avancée dans les négociations de paix.
Pourquoi, en effet, les Palestiniens feraient-ils la moindre concession, puisqu’il leur suffisait, jusqu’alors, d’exiger de la communauté internationale pour obtenir?
Obtenir quoi? L’indépendance d’un pays autonome, telle qu’exprimée par leurs déclarations officielles? S’il ne s’agissait que ce cela, Israël aurait depuis longtemps signé en bas de la page. Mais cette conclusion heureuse serait aller dans le sens d’une volontaire populaire palestinienne aux antipodes de celle de ses dirigeants. De l’avis de Bassem Eid, analyste politique et activiste des droits de l’homme palestinien, «L’autorité palestinienne est comme un parti d’opposition. Il lui suffit de critiquer et d’accuser Israël, elle n’a rien d’autre à faire ni à prouver, pour recevoir tout l’appui et tout l’argent dont elle a besoin. Et pendant que la France et l’Europe offrent des médailles à Mahmud Abbas, le peuple palestinien continue à souffrir sous sa dictature.»
Il serait temps que la France et l’Union Européenne reconnaissent qu’à une table de poker on ne donne pas tous les as au même joueur.
Il serait donc temps que la France, et l’Union Européenne, reconnaissent qu’à une table de poker on ne donne pas tous les as au même joueur. Même si celui-ci brandit diverses menaces, y compris celle du recours au terrorisme, avec l’approbation d’une organisation qu’il a depuis longtemps phagocytée.
Actualité
“IL N’Y AURA PAS DE DESENGAGMENT DE LA CISJORDAINE “(PROGRAMME DE BLEU BLANC)
06/03/2019
Écrit par
i24NEWS
La liste “Bleu-blanc” a annoncé que si elle est arrivait au pouvoir, elle s’engagera à ne pas procéder à un désengagement militaire unilatéral de Cisjordanie, comme celui qui avait été effectué en 2005 à Gaza.
Cette promesse est un des points phares de la nouvelle plateforme de la formation dirigée par Benny Gantz et Yaïr Lapid, qui a été rendue publique mercredi après-midi, et qui décline sa vision du monde sur les questions les plus importantes pour la population israélienne.
Le document de 45 pages traite notamment de la sécurité, de la diplomatie, de la société civile, de la santé et de l’économie.
De nombreux Israéliens attendaient avec impatience la publication de ce texte qui énumère les principales lignes du parti, alors que le programme de la formation placée au centre de l’échiquier politique était jusqu’à présent jugé flou.
En terme de sécurité, le parti Bleu Blanc s’engage ainsi, s’il arrivait au pouvoir, “à renforcer les blocs d’implantations (en Cisjordanie) et permettre une vie normale partout où vivent les Israéliens”.
“La vallée du Jourdain sera la frontière de sécurité orientale d’Israël, et Jérusalem unifiée sera la capitale éternelle d’Israël”, souligne le texte.
Séparation avec les Palestiniens
L’alliance Gantz-Lapid organisera par ailleurs “une conférence régionale avec les pays arabes qui cherchent la stabilité”, et poursuivra le processus de séparation des Palestiniens, “tout en protégeant sans concession les intérêts sécuritaires de l’Etat d’Israël, et la liberté d’action de Tsahal dans le monde entier”.
Le texte indique également que les décisions diplomatiques importantes concernant les Palestiniens ne seront prises qu’après un référendum national ou avec l’obtention d’une majorité spéciale à la Knesset.
Le plateforme ne mentionne par ailleurs, à aucun moment, la création d’Etat palestinien.
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité
Le parti souhaite également autoriser les autorités locales qui le souhaitent, à faire fonctionner les transports en commun de façon limitée pendant le shabbat, et s’engage à annuler la loi dite des “supermarchés”, adoptée l’année dernière, et qui prévoit de donner au ministère de l’Intérieur la possibilité de rejeter les ordonnances locales relatives à l’ouverture des commerces le jour du shabbat.
Sur le plan des institutions, l’union de Gantz et Lapid promet de limiter à trois le nombre de mandats d’un Premier ministre, ou à huit années consécutives.
La formation s’engage par ailleurs à injecter 12,5 milliards de shekels (3 milliards d’euros) dans le domaine de la santé, à construire de nouveaux hôpitaux, à nommer un commissaire de surveiller les évolutions du coût de la vie, à augmenter le parc immobilier et à renforcer le système éducatif.
La liste “Bleu-blanc”est donnée en tête des législatives du 9 avril en nombre de sièges, devant le Likoud de droite de M. Netanyahou.
Mais les sondages actuels prédisent à “Bleu-blanc” de grandes difficultés pour former une majorité de gouvernement.
Le Premier ministre sortant a publiquement brandi le spectre de la création d’un État palestinien si “Bleu-blanc” accédait au pouvoir, qualifiant la parti de Benny Gantz de “gauche faible”.
ET SI L’ON POUVAIT GUERIR LA MYOPIE AVEC DE SIMPLES GOUTTES OCULAIRES
4 mars 2019
Franceinter
par Véronique Julia
C’est encore un peu de la science-fiction et cela va nécessiter encore des mois d’expérimentations, mais le concept est prometteur : une équipe israélienne est en train d’essayer de concevoir un système de gouttes oculaires qui pourrait permettre aux myopes de se passer de lunettes, de lentilles ou de chirurgie.
Pour qui est obligé de mettre des lunettes ou de porter des lentilles, ou qui réfléchit à une opération correctrice, l’idée a de quoi faire rêver. Une start-up israélienne est en train d’essayer de transformer ce rêve en réalité. Ce n’est pas encore demain que ces gouttes seront disponibles, mais ça avance. De premiers essais prometteurs chez l’animal l’encouragent en tout cas à poursuivre, bientôt, avec un essai sur l’homme.
Pour la petite histoire, le docteur David Smadja, ophtalmologue à l’hôpital Shaare Zedek de Jérusalem et concepteur du projet, raconte avoir eu l’idée de ces gouttes il y a trois ans, au soir d’une grosse journée de travail, alors que ses yeux étaient secs et que sa vue fatiguait. “J’étais devant mon écran d’ordinateur, dit-il, j’avais mal à la tête et un petit souci de vision, les yeux secs. Et là, j’ai pensé aux gouttes. Pas de lunettes, quelques gouttes pour soulager, en même temps l’œil et la vision… Finalement, pourquoi pas ? Quelques jours plus tard, j’en parle à un chimiste et un physicien optique que je connaissais, à Jérusalem, ils n’ont pas trouvé mon idée absurde et m’ont même dit que ça pouvait se faire. C’est parti comme ça.”
Plusieurs réunions de travail plus tard, avec des chercheurs de l’université Bar Ilan de Jérusalem, le concept est né. Un premier essai sur des yeux de porcs morts (car leurs yeux sont assez proches de ceux de l’homme) s’avère concluant et les encourage à poursuivre l’aventure, à lever des fonds notamment.
Du laser et quelques gouttes
L’idée, pour corriger la vue, c’est de modifier le trajet de la lumière dans l’œil. Pour faire simple, la technique opère en deux temps : d’abord, un laser va faire des trous minuscules (de la taille d’une cellule) et sans danger sur la cornée, pour y tracer un motif optique, correspondant à la correction de chacun. Les gouttes oculaires, composées de nanoparticules, vont ensuite s’engouffrer dans ces trous, et conduire la lumière là où on le souhaite pour une correction optimale.
À ce stade, beaucoup de questions se posent encore : jusqu’à quel niveau peut on corriger la vue ? Peut on aller jusqu’à des myopies lourdes ? Combien de temps durent les petits trous sur la cornée et donc l’efficacité du système ? Le docteur David Smadja parle pour l’instant d’un effet d’une semaine. Le tracé des motifs au laser se fera dans un premier temps chez un spécialiste, mais à terme, on pourrait imaginer le faire chez soi, tout seul, d’autant que l’opération est sans douleur. “Un peu comme les diabétiques qui se piquent aujourd’hui chez eux, avec un système ultra léger pour mesurer leur glycémie, on peut imaginer un mini laser hyper simple”, précise David Smadja.
Science-fiction pour l’instant… mais technologie disponible, peut être, dans pas si longtemps. Le système est breveté depuis un an. D’autres études sur l’animal vivant doivent être menées dans les mois qui viennent. L’essai sur l’homme devrait théoriquement commencer début 2021.