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BON ANNIVERSAIRE, ISRAËL

  

             

LA POPULATION PASSE À 8,5 MILLIONS D’HABITANTS

Times of Israel, 9 Mai, 2016

 

Israël accueille 8 522 000 personnes, selon les nouvelles données publiées par le bureau central des statistiques avant le Jour de l’Indépendance, soit 182 000 personnes de plus que l’année dernière. Le nombre comprend 6 377 000 juifs et 1 771 000 arabes, ainsi que 374 000 « autres ». Les données montrent que 36 000 immigrants se sont installés en Israël, 192 000 bébés sont nés et 47 000 personnes sont décédées depuis le dernier Jour de l’Indépendance.

 

Le bureau se vante aussi de la richesse croissante du pays depuis les années de jeunesse de l’Etat juif, notant qu’alors que le pays comptait 34 103 voitures en 1951, il y en a aujourd’hui 2 965 727 qui encombrent les routes israéliennes. De même, alors qu’en 1956-1957, seuls 12 % des Israéliens avaient une machine à laver, ils sont aujourd’hui 96 %. Le même nombre de personnes a un téléphone portable aujourd’hui, alors qu’en 1963, seuls 13 % des Israéliens avaient une ligne téléphonique.

 

 

A 68 ANS ISRAËL EST-IL ISOLE?

A EN CROIRE CERTAINES ECONOMIES IL EST PLUTOT BIEN ENTOURE….                                   

Yoram Ettinger                                                                                        

Israel Hayom, 12 mai, 2016

 

 

Le Secrétaire d'Etat américain John Kerry et d'autres décideurs politiques occidentaux, rejoints par la plupart des médias et les «élites» occidentales, ont à plusieurs reprises fait valoir qu'après 68 ans Israël est de plus en plus isolé en raison de son mépris pour la pression internationale d'évacuer les crêtes des montagnes de Judée et de Samarie, qui assurent largemenr la sécurité de Jérusalem, Tel-Aviv, et de l'aéroport international Ben-Gourion et 80% de la population, le transport, l'infrastructure technologique et commerciale d'Israël.

 

Depuis 1948, la pression mondiale exercée sur Israël l'engageant à faire des concessions dramatiques a été une partie intégrante de la politique étrangère d'Israël et de la diplomatie affichée, accompagnée d'avertissements qu'Israël se condamnait à l'isolement douloureux. Un examen de la situation globale d'Israël – économique,militaire et diplomatique – révèle qu' indépendamment des défis diplomatiques en hausse, la réalité réfutait systématiquement ces avertissements, démontrant qu'Israël s'intégrait parfaitement dans le contexte mondial.

 

Ainsi, tout au long de la conférence diplomatique âpre qui a toujours pilonné Israël, il y a eu toujours un bénéfice mutuel, géo-stratégique, fructueux. Cela est mis en évidence par la coopération civile et militaire sans précédent d'Israël avec la communauté internationale, en réponse à la demande internationale croissante de l'armée israélienne, économique, technologique, scientifique, médicale, pharmaceutique et des innovations agricoles.

 

L'intégration mondiale croissante d'Israël est clairement reflétée dans une série de développements récents, qui sont compatibles avec les antécédents bien documentés des 68 ans d'Israël: Malgré le soutien de l'Europe à l'Autorité palestinienne et ses critiques acerbes d'Israël, l'OTAN ne souscrit pas à la politique "isolement d'Israël". L'organisation suit son propre ordre de priorités géostratégiques et refuse donc de se couper l'herbe sous les pieds, invitant Jérusalem à établir une mission permanente en son siège de Bruxelles. Cette mise à jour permet d'élargir les relations entre Israël et l'OTAN qui est mutuellement bénéfique dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, les renseignements, la tactique de combat, la guerre non conventionnelle, la science, les technologies informatiques cybers et spaciales, les industries de la défense, où Israël possède un avantage concurrentiel unique.

 

Alors que le président turc, Recep Tayyip Erdogan incendie en permanence Israël dans l'arène diplomatique, la Turquie n'a pas bloqué l'accord récent entre l'OTAN et Israël. En outre, la balance du commerce entre Israël et la Turquie qui s'est élevée de 2,5 milliards $ en 2009 est passée à plus de 5 milliards $ en 2015. La Turquie n'a également pas été en mesure d'ignorer les niches uniques des exportations d'Israël dans les domaines de la défense, la médecine, la pharmacie et l'agriculture.

 

L'Inde, le septième plus grand pays, et l'une des économies émergentes les plus rapides dans le monde, est devenue l'un des partenaires d'Israël. Pour les ventes d'armes, l’Inde est devenue le plus grand consommateur de systèmes de défense d'Israël, Israël n'étant devancé seulement que par les États-Unis et la Russie en termes de ventes militaires à l'Inde. Le 29 Mars, 2016, Rafael Advance Defense Systems d'Israël a conclu un accord à long terme avec Reliance Defense Systems de l'Inde, ce qui devrait générer 10 milliards $ de ventes. Il y a un an et demi, Rafael a remporté un contrat de 500 millions $ pour la fourniture de missiles aux forces terrestres de l'Inde.

 

A la recherche d'intégrer et de tirer parti de la dynamique de la tendance«intégrer Israël», le conglomérat technologique Kuang-Chi, la Chine lance un fonds d'innovation international basé en Israël à investir très tôt et à mi-étape des entreprises israéliennes et internationales, ce qui reflète la forte participation chinoise à la maturité et au démarrage des entreprises israéliennes. Les investissements chinois dans les entreprises israéliennes ont pris du volume passant de 70 millions $ en 2010 à 2,7 milliards $ en 2015, alors que la balance commerciale Chine-Israël a fait un bond de 30 millions $ en 1992 à $ 11 milliards en 2015. La balance commerciale aurait pu être considérablement plus importante si ce n'était l'attitude prudente d'Israël à la lumière des liens étroits entre la Chine et les ennemis d'Israël.

 

La Chine a suivi les traces du magnat basé à Hong-Kong Li Ka-Shing, dont le capital de fonds à risque, d'Horizons Ventures, a investi dans 30 sociétés israéliennes, ce qui représente près de la moitié de son portefeuille.

 

Réaffirmant la réalité d'«intégrer Israël», Fitch Ratings – l'une des trois agences de notation de crédit désignées par la Securities and Exchange Commission des États-Unis – a récemment mis à jour la cote de crédit des perspectives d'Israël de "stable" à "positive", tout en maintenant sa cote de A. La mise à niveau génère un vent arrière robuste pour les investissements étrangers et le commerce extérieur.

 

En Avril, alors que toutes les économies avancées ont du mal, Fitch Ratings a salué l'économie florissante d'Israël par rapport aux autres pays de l'OCDE. Fitch a félicité Israël pour son succès à surmonter les défis de sécurité et de sécurité intérieure nationales intenses; la réduction du ratio de la dette publique au PIB de 95,2% en 2000 à 64,9% en 2015; la réduction du déficit budgétaire à 2,1% – le chiffre le plus bas depuis 2008; le renforcement des réserves de change à 90,6 G $ et le maintien de la force du shekel.

 

Le fait que 250 géants mondiaux de haute technologie ont créé des centres de recherche et développement en Israël expose le mensonge derrière l'argument selon lequel Israël risque un isolement croissant. Par exemple, le 22 Février, 2016, Oracle, qui exploite quatre centres en Israël, a acquis pour cinq ans le système Ravello d'Israël pour 500 millions $ – cinquième acquisition israélienne de l'entreprise. Le 3 Mars, 2016, Cisco Systems a acquis sa société israélienne 12, (…….) En 2015, les géants pharmaceutiques mondiaux tels que Merck, Bayer, AstraZeneca, Novartis, Pfizer, AbbVie, Janssencilag, Roche et Eli Lilly ont investi 150 millions $ (par rapport à 130 millions $ en 2014 et 100 millions $ en 2012) à l'inauguration de la recherche médicale, menée en leader des hôpitaux israéliens.

 

Les fonds d'investissements de premier plan sont des partisans vétérans de l'école  de la pensée «intégrer Israël». Par exemple, le Lightspeed dans la Silicon Valley a levé 1,2 milliard $ pour son 11ème fonds dédié aux Etats-Unis et aux startups israéliennes. Les fonds d'investissements israéliens, FIMI, Vertex Ventures et du Fonds-2 secondaire Israël ont levé 1,1 milliard $, 150 millions $ et 100 millions $, respectivement, pour la plupart des investisseurs étrangers.

 

A 68 ans, Israël est fortement intégré dans les principales disciplines mondiales, au mépris de l'avertissement de Kerry que " si nous ne résolvons pas les problèmes entre les Palestiniens et les Israéliens, il y aura un isolement croissant d'Israël." L'avertissement du secrétaire est massivement foulé par la réalité mondiale. En fait, 71% de la population des États-Unis considère Israël favorablement, selon le sondage annuel Gallup de Février 2016.

 

 

 

YOM HATSMAOUT :

86% DES ISRAELIENS SONT SATISFAITS DE LEUR VIE.

Jacques Bendelac

Israel Valley, 1 mai, 2016       

                                                          

Les Israéliens sont satisfaits de leur vie. Quel est secret de leur bien-être ? Une bonne santé, un niveau de vie élevé et l’optimisme des jeunes. Après 68 ans l’indépendance, l’État d’Israël peut se vanter d’une belle réussite : l’immense majorité de ses citoyens avoue être satisfaite à l’égard de la vie. Certes, tout n’est pas rose dans le quotidien des Israéliens : mais en dépit des guerres, des attentats, du coût de la vie, de la pénurie de logements et de la protestation sociale, l’Israélien reste optimiste. Heureux, satisfait et optimiste. Bref, le bonheur.

 

D’ailleurs, quel est le souhait le plus répandu parmi les Israéliens ? « Bonheur et Richesse » : voilà ce que se souhaitent mutuellement les Israéliens à l’occasion d’un évènement heureux. En hébreu : “Oshère Ve’Oshère”, puisque les deux mots sont des homonymes qui se prononcent de la même façon mais ont une orthographe différente.

À l’occasion de la fête de l’Indépendance israélienne célébrée ce jeudi, nous avons choisi de mettre l’accent sur les bons aspects de la société et de ses habitants. Et de révéler ainsi le secret du bonheur des Israéliens.

 

BONHEUR – On peut mesurer le bonheur (ou le bien-être subjectif) en termes de vie épanouie et de satisfaction à l’égard de la vie. L’OCDE vient de réaliser une vaste enquête sur la mesure du bien-être parmi ses 34 pays membres. Il en ressort que les Israéliens sont plus heureux de leur vie que la plupart des citoyens de l’OCDE. Lorsqu’on leur demande de noter de 0 à 10 leur niveau global de bonheur et de satisfaction, les Israéliens l’évaluent à 7,4, ce qui est supérieur à la note moyenne de 6,6 recueillie pour l’ensemble de l’OCDE.

 

SATISFACTION – L’évaluation de la satisfaction à l’égard de la vie mesure le jugement global que les individus portent sur leur vie. Selon l’Institut israélien de la Statistique, 86% des Israéliens sont satisfaits de leur vie. Ce taux monte à 88% parmi les Israéliens âgés de 20 à 44 ans. Adieu la dépression et le moral à zéro.

 

OPTIMISME – Qu’en est-il de l’avenir ? 70% des Israéliens âgés de 20 à 44 ans estiment que leur situation économique va s’améliorer. C’est un niveau d’optimisme particulièrement élevé, en comparaison à celui des autres pays occidentaux ; le record européen d’optimisme se trouve en Suède avec seulement 32% d’optimistes, deux fois moins qu’en Israël.

 

EMPLOI – Une des raisons principales de l’optimisme des Israéliens se trouve sur le marché de l’emploi ; le plein emploi actuel (ou presque plein emploi avec seulement 5,3% de chômage) est un facteur d’optimisme. L’emploi constitue une source de revenu, améliore l’insertion sociale et permet à l’Israélien de développer ses qualifications et compétences. Globalement, plus de 67% des Israéliens âgés de 15-64 ans ont un travail rémunéré ; c’est un niveau plus élevé que le taux d’emploi moyen de l’OCDE (65%). Environ 71 % des hommes ont un emploi rémunéré, contre 63 % des femmes.

 

ÉDUCATION – Pour trouver un emploi, il est essentiel d’avoir fait de bonnes études et d’avoir de bonnes compétences. En Israël, 85% des 25-64 ans sont diplômés du deuxième cycle du secondaire ou équivalent, soit plus que la moyenne de l’OCDE qui est de 75%. Au niveau universitaire, 52% femmes (25 à 64 ans) détiennent un diplôme d’enseignement supérieur, contre 43 % pour les hommes.

 

SANTÉ – À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 80 % des israéliens répondent “oui”, contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Une bonne santé est aussi le secret d’une vie plus longue : en Israël, l’espérance de vie à la naissance est de 82 ans, soit deux ans de plus que la moyenne de l’OCDE. L’espérance de vie chez les femmes est de 84 années contre 80 années chez les hommes.

 

ARGENT – S’il ne fait pas le bonheur, l’argent est tout de même important pour obtenir un meilleur niveau de vie. En Israël, le revenu moyen disponible ajusté net des ménages par habitant est de 25.908 USD ; c’est un niveau inférieur à la moyenne dans les pays de l’OCDE, mais une belle réussite après 68 ans d’indépendance. Quant au patrimoine financier d’un ménage, il est estimé en Israël à 52.933 USD par habitant, moins élevé que la moyenne de l’OCDE (67.139 USD).

 

SÉCURITÉ – Le taux d’homicides (ou nombre de meurtres pour 100.000 habitants) constitue un indicateur fiable du niveau de sécurité d’un pays car, à la différence d’autres crimes, les meurtres sont en principe signalés systématiquement à la police. En Israël, le taux d’homicides est de 2,3 pour 100.000 habitants, soit inférieur au taux moyen de l’OCDE qui est de 4,0.

 

Certes, il n’y a pas que des réussites dans la société israélienne qui fête ses 68 ans : selon les chiffres de l’OCDE, Israël se classe en dessous de la moyenne dans les domaines du logement, des écarts sociaux, de la pauvreté, du coût de la vie, de l’engagement civique, de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, de l’éducation, de la qualité de l’environnement, etc. Mais pourquoi entacher la fête ? On en reparlera avant le 69e anniversaire, promis.

 

 

UNE « LEÇON D’HISTOIRE JUIVE »

POUR LE PERSONNEL DE L’ONU EN ISRAËL

Times of Israel, 6 mai, 2016

 

e Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé vendredi l’organisation d’une conférence sur l’histoire du judaïsme pour le personnel des Nations unies, suite à l’adoption par l’Unesco d’une décision controversée sur le site le plus sacré pour les Juifs.

 

Le conseil exécutif de l’Unesco a adopté le mois dernier une résolution « condamnant fermement les agressions israéliennes et les mesures illégales limitant la liberté de culte et l’accès des musulmans au site sacré de la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif », nom qu’utilisent les musulmans pour le mont du Temple.

 

Le texte avait suscité la colère d’Israël, M. Netanyahu condamnant une résolution « absurde » qui « ignore le lien historique unique entre le judaïsme et le mont du Temple », appellation omise par le texte. Vendredi, le Premier ministre s’est à nouveau dit « choqué » par le fait que l’Unesco adopte « une décision niant tout lien entre les juifs et le mont du Temple, notre site le plus sacré ».

 

« C’est pourquoi j’annonce aujourd’hui un séminaire sur l’histoire juive pour l’ensemble du personnel de l’ONU en Israël », a-t-il déclaré dans un communiqué. « J’organiserai personnellement cette conférence au bureau du Premier ministre », a précisé M. Netanyahu, fils d’historien, ajoutant qu’elle serait assurée par un « éminent érudit de l’histoire du judaïsme ».

Des diplomates, « y compris de pays ayant voté pour cette décision scandaleuse » seront également conviés à cette conférence, dont la date n’a pas encore été fixée.

 

 

 

LORS D’UNE RARE APPARITION COMMUNE, UN PRINCE SAOUDIEN ET UN EX-CONSEILLER DE NETANYAHU ECHANGENT SUR LA PAIX

Eric Cortellessa

Times of Israel, 6 mai, 2016

 

A l’occasion d’une rare apparition commune, deux officiels israélien et saoudien, le Prince Turki al-Faisi et le militaire de Tsahal à la retraite, le Maj. Gen. Yaakov Amidror, ont profité de leur rencontre, jeudi soir à Washington, pour débattre sur les différents moyens d’avancer vers une solution à deux Etats, entre Israéliens et Palestiniens ; tout en exprimant leur préoccupation commune concernant l’accord sur le nucléaire iranien et l’instabilité grandissante dans la région.

Al-Faisal, ancien chef des renseignements saoudiens et ambassadeur à Washington, a insisté sur le fait que l’initiative de paix arabe, une proposition saoudienne visant à mettre fin au conflit israélo-palestinien, soutenue et reprise par la Ligue arabe en 2002, constituait la voie à suivre pour parvenir à un accord final.

 

Amidror, ancien conseiller spécial en matière de sécurité auprès du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a demandé au monde arabe de former « un parapluie de coopération » avec Israël dans le but de ramener les palestiniens à la table des négociations.

 

« Je ne parviens pas à comprendre pourquoi le gouvernement de Netanyahu ne cherche pas à saisir cette offre, présentée en 2002, afin de travailler non pas uniquement avec les Etats-Unis mais également avec le monde arabe afin de parvenir à la Paix », s’est interrogé al-Faisal lors du rassemblement organisé par le Washington Institute for Near East Policiy (l’Institut de Washington pour la Politique du Proche Orient).

 

« Il n’est pas nécessaire d’attendre une révélation divine ou de posséder une intelligence « Einsteinienne » pour savoir que la paix passe par deux Etats, des échanges (de territoires) mutuels, une reconnaissance réciproque et un véritable engagement des deux parties. »

 

En n’abordant pas les détails de la proposition de paix saoudienne, formellement rejetée par le gouvernement israélien, Amidror a rétorqué que l’échec à atteindre un accord final ne relevait pas de la responsabilité de Netanyahu.

 

Il a notamment cité les tentatives passées d’anciens Premiers ministres israéliens et a affirmé qu’ « au lieu de donner à Abu Mazen (ndlr le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas) les clefs du Moyen-Orient, nous nous devons de voir au-delà », avant d’ajouter que le chemin menant vers un accord passait, pour les Etats arabes, par « la coopération avec Israël et non par la sommation », ce qui signifie « amener les deux parties sous le même parapluie pour négocier ».

Pour al-Faisal, « aujourd’hui, Netanyahu ne reconnaît même plus la solution à deux Etats », se référant au commentaire pré-électoral de l’actuel Premier ministre, datant de mars 2015 et dans lequel il affirmait qu’un Etat palestinien ne verrait jamais le jour pendant la durée de son mandat.

 

Peu de temps après son élection, Netanyahu est revenu sur sa promesse de campagne – relative à un compromis pour deux Etats – en disant à la journaliste américaine de NBC, Andréa Mitchell, « Je ne veux pas d’une solution à un Etat. Je veux une solution à deux Etats durable et en paix, mais pour atteindre cet objectif, les circonstances doivent changer. »

 

« Nous avons besoin d’un partenaire israélien sérieux avec qui négocier » a lancé al-Faisal, « pas quelqu’un qui un jour se dit pour une solution à deux Etats et qui le lendemain ne l’est plus. » En réponse, Amidror a mis en avant le projet présenté par le président américain Barack Obama, soumis à Abbas en mars 2014 auquel, selon lui, le leader palestinien n’a jamais répondu.

« Les Américains ont présenté un projet concret, avant de dire : nous souhaitons que les deux parties négocient sur la base de celui-ci. Le Premier ministre a répondu « Je n’aime pas ça. J’ai des réserves. Mais si les Américains disent qu’il s’agit d’un bon projet, alors j’y participerai » se remémore Amidror. « Puis vint le tour d’Abu Mazen, ils (les Américains) lui donnèrent le papier, Abu Mazen dit alors : je dois consulter mes conseillers à Ramallah. Il les consulte encore aujourd’hui », ironise le militaire à la retraite.

 

Le Prince saoudien a, à maintes reprises, dénoncé la présence israélienne en Cisjordanie avant d’affirmer que la paix au Moyen-Orient ne pouvait être assurée avant l’établissement d’un Etat palestinien viable. « Il doit y avoir une levée de l’occupation » dit-il. « Les Palestiniens doivent avoir leur propre pays ».

 

Amidror réplique alors en s’adressant à l’ancien officiel saoudien « Peut-être que votre vision optimiste de la situation des Palestiniens est trop optimiste », en soulignant l’absence de volonté à négocier coté palestinien.

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GUITARISTE DE BRUCE SPRINGSTEEN:

« LES BOYCOTTEURS D’ISRAËL SONT DES IDIOTS ET DES IGNORANTS »

Cool Am News, 3 mai, 2016

 

Le guitariste de Bruce Springsteen ne s’est pas laissé impressionner par la campagne agressive dont lui et ses collègues ont fait l’objet de la part des boycotteurs antisémites du BDS. Alors qu’une rumeur courrait sur un concert de l’artiste à Tel Aviv cet été, lui et son groupe E Street étaient sous le feu des critiques des partisans du boycott d’Israël sur les réseaux sociaux.

 

Ce lundi, le guitariste du groupe Steven Van Zandt a répondu aux boycotteurs dans un style très direct. Dans une série de tweets, il a qualifié les boycotteurs d’Israël « d’idiots désagréables politiquement ignorants » et a suggéré à l’un d’entre eux « d’aller se faire e…… »

 

 

LES INTELLECTUELS AU SERVICE DE L’AUTISME

9 mai, 2016

 

Elhanan Yakira, dans son livre Post-Zionism, Post Holocaust [1], a nommé le phénomène qui permet à de nombreux intellectuels de se créer une nouvelle réalité : « autisme intellectuel ». Nous connaissons tous le professeur Tournesol et pouvons presque tous raconter avec sourire affable les déboires d’un proche ou d’un ami travaillant dans une université ou un centre académique quelconque : « Il a la tête dans son monde et oublie même d’accommoder ses chaussettes le matin ».

Nous connaissons aussi les différentes formes d’intelligences proposées par Howard Gardner en 1983. Il s’avère, lorsque nous suivons les publications qui ornementent le conflit israélo-arabe, que si certains intellectuels ont une forme poussée d’intelligence dans un domaine, elle vient sans aucun doute au détriment d’autres domaines laissés pour mort dans beaucoup de cas.

 

Les publications outrancières, voire même souvent scabreuses, qui, non contents de salir Israël, mettent au défit l’éthique déontologique la plus élémentaire, sont la preuve que les intellectuels, tout comme les artistes, peuvent souffrir d’un autisme soutenu. Dans notre cas, ce phénomène ne relève plus du pittoresque Tournesol, mais affecte directement les efforts de paix déployés pour régler l’un des conflits les plus médiatisés du monde.

 

Il ne s’agit pas d’une poignée de marginaux mais d’une myriade d’intellectuels qui mentent de façon effrontée sur le conflit israélo-arabe, sans jamais avoir à répondre de leurs actes, si grossiers qu’ils puissent être.

 

Ainsi, Ilan Pappé, universitaire israélien enseignant à Beer Sheva a publié en 2002 [2] dans le journal le plus distribué en Égypte, que des ministres du parti de gauche israélien ont officiellement proposé au gouvernement l’idée d’un transfert de la population arabe. Son article accusait aussi maints universitaires et journalistes de soutenir ouvertement le transfert. D’après lui, un institut universitaire encourageait moralement le transfert et il alla même jusqu’à affirmer que « très peu de personnes en Israël n’osaient s’y opposer ».

 

Juan Cole, universitaire américain, historien et intellectuel enseignant l’histoire à l’université du Michigan, nous explique de façon académique que « la bande de Gaza est le pire résultat du colonialisme occidental dans le monde, mis à part le Congo Belge » [3].

 

Nous avons aussi Joseph Masaad, professeur associé à l’imminente université de Columbia à New York, qui assure, entre autres perles diffusées dans un article publié dans Al Jazeera [4], que « Tel-Aviv est la seule ville de l’Ouest qui ne possède pas d’habitants arabes ou musulmans ». Ou encore Lev Grinberg qui nous affirme qu’un génocide symbolique est perpétré par Israël [5]. La liste est longue et exhaustive.

 

Noam Chomsky, choisi en 2005 comme l’intellectuel le plus influent du monde, Norman Finkelstein, conférencier des plus demandés en Amérique du nord, Dan Avnon de l’université Hébraïque, Ruth Kark, Miriam Schlesinger, anciennement présidente d’Amnesty International en Israël, Mona Baker, Judith Butler et Rashid Khalidi. Richard Falk, Lawrence Davidson de l’université de Westchester et le tristement célèbre Johan Galtung ou Ola Tunander de l’Institut de la recherche sur la paix d’Oslo. Raed Salah, Dennis Sullivan ou encore le sulfureux Gédéon Levy ne sont que quelques uns des intellectuels, académiciens, écrivains ou journalistes qui contribuent à la création d’une atmosphère étouffante quand à la légitimité même de l’existence de l’État d’Israël.

 

Pour revenir sur les mensonges, ou les actes cités plus haut, il est en général très simple de les réfuter ou de les comprendre. Il faut simplement avoir la curiosité de mettre en question les actes et les dires de gens qui sont en général pris au sérieux par les titres honorifiques qui ornent leurs CV. Rien n’est plus édifiant que d’aller dans les ressources ouvertes à tous pour remettre ces mensonges en face de la réalité. Il suffit trop simplement de le vouloir et de développer un sens critique des évidences. Ce trait sied à merveille aux Français et c’est la raison pour laquelle je sais que l’étude que Yemini a accomplie sera prisée de ce peuple qui a donné au monde une dimension indéniable à la critique intellectuelle et à la révolution, lorsqu’il y en avait lieu.

 

L’affirmation de Pappé, quant à la position officielle de ministres du parti travailliste (gauche) et d’autant plus ridicule que même s’il avait affirmé que des ministres du Likoud (droite) avaient soutenu officiellement cette position, elle aurait été dénuée de toute base véridique.

 

Moledet est la seule formation politique Israélienne, ayant réclamé un referendum national sur le transfert, qui a réussis à passer le seuil d’éligibilité avec 2 députés en 1988 et 3 en 1992. Faute d’électorat aux élections ultérieures, ils ont été intégrés dans un autre parti de droite ne prônant même pas cette idée tabou dans la société Israélienne. Toutes les autres formations politiques réclamant le transfert n’ont pas réussi à passer le seuil d’éligibilité requit et n’ont donc jamais eu de représentants parlementaires en Israël. Nous ne parlons même pas du gouvernement.

 

Affirmer que l’académie israélienne a embrassé le transfert comme solution préférable au conflit israélo-arabe est faire preuve d’une méconnaissance effarante de la société israélienne et surtout de l’académie ou alors d’une capacité mensongère faramineuse. Yemini témoigne lui-même qu’en tant qu’éditeur à Maariv, journal national israélien, aucun journal sérieux n’aurait publié un article préconisant le transfert car cette idée était rejetée par la quasi-totalité de la population israélienne comme l’ont prouvé les élections plus d’une fois. Le factuel donc, montre que l’affirmation de Pappé relève d’une réalité plus voulue qu’existante.

 

Cole et sa phrase malheureuse sur le Congo Belge peut faire lever bien des sourcils à ceux qui connaissent les chiffres. Le roi Léopold de Belgique a été, selon les différentes estimations, responsable de près de 10 millions de morts au Congo dans l’un des génocides les plus importants du siècle dernier. En Cisjordanie et dans la bande de Gaza pendant 47 années de contrôle israélien, les victimes palestiniennes s’élèvent à près de 12 000, y compris les deux dernières opérations contre le Hamas à Gaza. Il est superflu de revenir sur le génocide symbolique de Grinberg car avec de tels chiffres, souvent méconnus, il n’y a même pas besoin de commentaires.

 

Il en est de même pour le mensonge grossier de Massad. Une simple consultation des statistiques démographiques de Tel Aviv sur la toile nous enseigne que 4,1% de la population de Tel Aviv est arabe. Si nous prenons la municipalité de Tel Aviv-Jaffa, car c’est la métropole telle que nous la connaissons en Israël, Jaffa même, sur ses 46 000 résidents comprend 30 000 juifs et 16 000 arabes. Devons-nous ajouter quelque chose ?

 

Lorsque l’on ment pertinemment une fois on n’a pas de problèmes pour le faire une deuxième, puis une troisième fois. À la longue, cela devient une seconde nature.

 

C’est diffèrent des erreurs faites par manque de professionnalisme ou d’emportement ou encore celle qui sont engendrées par une passion ou une aversion. Ces dernières, en général, témoignent d’un manque de maturité intellectuelle, professionnelle ou encore sentimentale de l’auteur et elles peuvent être pardonnée dans un débat houleux. L’erreur est humaine et elle peut être légitime lorsqu’elle est reconnue et corrigée mais là il s’agit d’autre chose. Il s’agit d’une véritable industrie sapant les bases les plus élémentaires de la confiance que le public à envers ceux qui sont censés représenter une éthique morale et professionnelle comme l’académie ou le journalisme.

 

Il ne s’agit aucunement de dire qu’Israël ne commet pas de fautes ou ne doit pas être critiqué. La critique est la bienvenue, et elle est nécessaire à la démocratie surtout dans un contexte comme celui dans lequel évolue l’État Hébreu. Des erreurs sont faites et elles doivent être dénoncées et enseignées afin d’éviter qu’elles ne se reproduisent. Le problème est dans l’avalanche des mensonges provenant du monde académique et médiatique afin de noircir l’image d’Israël en créant une atmosphère nauséabonde de méfaits étatiques. Ce n’est pas le fait d’un groupe marginal mais bien d’un phénomène.

L’Industrie du Mensonge de Yemini décortique de façon méticuleuse et consciencieuse, sans détours et avec faits à l’appui, ce phénomène.

 

Shabbat Shalom!

 

 

 

 

 

 

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« Nous voulons faire de l’Ukraine un Israël européen »

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