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ADIEU À DAVID BOWIE

 

 

 

 

UNE CELLULE DU HAMAS DE JÉRUSALEM EST PROJETAIT D’ASSASSINER NETANYAHU

Adiv sterman et Judah ari gross

                                                8 jan., 2016

 

Le bureau des procureurs du district de Jérusalem a inculpé avec la cour du district de la ville vendredi deux Arabes israéliens, résidents de Jérusalem Est, qui prévoyaient d’assassiner le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

 

Selon l’inculpation, Hazem Ziad Amran Sandouqa, un résident de 22 ans de la Vieille Ville de Jérusalem, et Fahdi Daoud Muhammad Abu Qaian, un bédouin israélien de 19 ans originaire du Néguev, prévoyaient, avec l’activiste du Hamas Ahmad Jamal Mousa Azzam, de placer des explosifs au Payis Arena de Jérusalem au moment où Netanyahu devait s’y exprimer, selon Ynet.

 

L’acte d’inculpation a affirmé que les trois hommes prévoyaient de placer les explosifs sous la scène sur laquelle Netanyahu aurait été présent, mais n’ont jamais sélectionné de date finale pour l’opération.

 

L’acte d’inculpation a ajouté que les activistes du Hamas ont loué un appartement dans le quartier Abu Dis de Jérusalem est et ont acheté des matériaux explosifs personnellement ainsi qu’avec l’aide de Sandouqa, selon la Deuxième chaîne.

 

Azzam, originaire de Qalqilya en Cisjordanie, a été arrêté le mois dernier après que le Shin Bet a mis à jour une large cellule terroriste du Hamas qui prévoyait de mener des attentats suicides et d’autres attaques terroristes en Israël. Le Shin Bet, aux côtés de l’armée et de la police israéliennes, a jusqu’à maintenant arrêté 25 agents du Hamas, dont la majorité étudiait à l’université al-Quds, à Abu Dis, et qui, suspectent-ils, préparaient des attaques contre des cibles israéliennes, a déclaré l’agence de sécurité intérieure dans un communiqué. La cellule était contrôlée par les dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza.

 

Sandouqa, a ajouté l’acte d’inculpation, a obtenu des douzaines de kilogrammes de produits chimiques afin d’assembler des engins explosifs, puis a transféré le matériel à Azzam. Abu Qaian, qui est marqué dans l’acte d’inculpation comme soutien du groupe terroriste Etat islamique, a été accusé de prévoir de transférer des armes en Israël et en Cisjordanie afin de mener des attaques contre des civils israéliens.

Les deux hommes, avec Azzam, prévoyaient aussi de mener une large attaque à Jérusalem plus tôt ce mois-ci, selon l’acte d’inculpation.

 

L’acte d’inculpation a également noté qu’Azzam se servait d’un laboratoire de fortune à Abu Dis, qui a été utilisé pour créer les explosifs nécessaires aux attaques. Azzam a été recruté par des agents du Hamas depuis la bande de Gaza pour monter une cellule terroriste en Cisjordanie. L’homme de 24 ans est resté en contact constant avec ses superviseurs dans la bande, selon le Shin Bet.

 

Le Hamas a appris à Azzam, étudiant de l’université Abu Dis dont les campus sont à Jérusalem est et al-Birah, comment créer des ceintures et des vestes à explosifs, ainsi qu’à improviser des engins explosifs qui pourraient être utilisés contre des civils et des forces de sécurité. Une fois devenu un membre du Hamas, Azzam a recruté d’autres étudiants de son université qui l’ont aidé dans tous les aspects de la cellule, de la location d’appartements pour servir de laboratoires à l’achat de réactifs chimiques et du matériel nécessaire à la création des explosifs, ainsi qu’en se portant volontaire pur agir comme kamikazes dans les attaques prévues, selon le Shin Bet.

 

Pendant l’interrogatoire d’Abu Qaian, il a révélé aux officiers qu’il avait accepté en octobre la demande d’Azzam de soit mener une attaque suicide avec une veste explosive, soit de conduire une voiture chargée d’explosifs contre une cible israélienne. En plus de la cellule terroriste Abu Dis, le Shin Bet a aussi arrêté un groupe basé à Bethléem qui était également associé avec Azzam. Certains de ses membres venaient aussi de l’université Abu Dis, et ont été recrutés afin de servir de kamikazes, selon l’agence.

 

Issa Nasser Issa Shoka, un étudiant de 19 ans de l’université Abu Dis, a accepté de mener une attaque suicide et également d’aider Azzam à transférer de l’argent entre la Cisjordanie et Gaza. Shoka était l’un des dirigeants de la cellule de Bethléem, il a recruté Muhammad Waleed Ahmad Sarhkhan, 20 ans, ainsi que Muhammad Na’im Issa Ali, 19 ans, pour mener des attaques suicides et d’autres types d’attaques, selon le Shin Bet. « La vague prévue d’attaques terroristes prouve que le Hamas, mené par sa branche militaire, s’est retiré de la terrible détresse de la population de la bande [de Gaza] », a ajouté l’agence.

 

 

IRAN : LES MARINS AMERICAINS « ONT ETE LIBERES »                        

Times of Israel, 13 jan., 2016

 

Les dix marins américains arrêtés mardi après s’être égarés dans les eaux territoriales iraniennes « ont été libérés », ont affirmé mercredi les Gardiens de la révolution dans un communiqué lu à la télévision d’Etat.  « Après examen, il s’est avéré que leur entrée dans les eaux territoriales du pays n’était pas intentionnelle. Après avoir présenté des excuses, ils ont été libérés dans les eaux internationales », indique le communiqué.

 

Selon le texte, « les Etats-Unis se sont engagés à ne plus répéter de telles erreurs ».  Les deux bateaux de guerre et les dix marins, neuf hommes et une femmes, avaient été interceptés mardi alors qu’ils étaient entrés dans les eaux territoriales iraniennes, selon Téhéran. Ils avaient été emmenés sur l’île Farsi située dans la partie nord du Golfe.

 

Les deux navires ont pénétré dans les eaux iraniennes en raison d' »une panne de leur système de navigation », a souligné l’amiral. Les Etats-Unis avaient annoncé mardi soir avoir « perdu le contact avec deux petits navires militaires qui naviguaient entre le Koweït et Bahreïn ».

 

Mais Washington avait évité de jeter de l’huile sur le feu en affirmant dès le début que les marins américains allaient bien et pourraient être libérés rapidement.

 

A Téhéran, les Gardiens de la révolution ont également réagi rapidement en publiant un communiqué dans la nuit pour confirmer l’interception des deux bateaux de guerre américains. Ils ont précisé que les dix marins, neuf hommes et une femme, étaient en « bonne santé » et avaient été emmenés sur l’île Farsi, située dans la partie nord du Golfe.

Signe toutefois de l’importance de l’incident, M. Kerry a eu au téléphone son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, a confié à l’AFP un diplomate du département d’Etat, sans rien révéler de la teneur de leur conversation. Les deux hommes ont appris à bien se connaître en ayant négocié durant des mois l’accord sur le nucléaire iranien signé le 14 juillet entre Téhéran et les grandes puissances.

 

L’amiral Fadavi a lui indiqué que M. Zarif avait exprimé « une position très ferme en soulignant que les marins se trouvaient dans les eaux territoriales de l’Iran et qu’il fallait que les Etats-Unis présentent des excuses ».

 

L’Iran et les Etats-Unis sont en principe toujours adversaires depuis la rupture de leurs relations diplomatiques en avril 1980 dans la foulée de la Révolution islamique. Dans le passé, des incidents ont déjà opposé la marine américaine aux forces navales des Gardiens de la révolution dans les eaux très stratégiques du Golfe. Fin décembre, un responsable américain a affirmé que la marine iranienne avait effectué des tirs d’essai à proximité de trois navires américains et français. Ce que les Gardiens de la révolution avaient démenti.

 

Cet incident survient alors que l’Iran et les grandes puissances finalisent l’application de l’accord qui vise à limiter le programme nucléaire de l’Iran, en échange d’une levée progressive et contrôlée des sanctions internationales. L’Iran a réduit le nombre de ses centrifugeuses, envoyé à l’étranger la quasi totalité de son stock d’uranium faiblement enrichi et doit enlever dans les prochains jours le coeur du réacteur à eau lourde d’Arak, autant de mesures nécessaires pour l’entrée en application de l’accord.

 

Cet accord a provoqué la colère des alliés traditionnels de l’Amérique, l’Arabie saoudite et Israël notamment, qui y voient l’amorce d’une réconciliation Washington-Téhéran. Même si l’administration Obama se défend de tout projet de rétablissement des relations diplomatiques avec la bête noire iranienne, elle cherche à ramener un certain « équilibre » au Moyen-Orient, dans l’espoir de régler les guerres de la région et d’abord celle qui ravage la Syrie, analysent des experts. Les Etats-Unis sont très présents militairement dans la région, leur Ve Flotte siégeant notamment à Bahreïn.

 

 

LA RUSSIE A COMMENCE A DIRECTEMENT ARMER LE HEZBOLLAH

Times of Israel, 11 jan., 2016

 

Le Hezbollah reçoit maintenant des armes directement de la Russie alors que l’armée russe et le groupe terroriste chiite a commencé à se rapprocher pendant la guerre civile syrienne.

 

The Daily Beast a rapporté l’histoire : « Les commandants libanais du Hezbollah sur le terrain avec des troupes combattant en Syrie ont affirmé au The Daily Beast qu’ils reçoivent des armes lourdes directement de la Russie sans aucune condition. Les commandants ont expliqué qu’il y a une relation de coordination complète entre le régime d’Assad à Damas, l’Iran, le Hezbollah, et la Russie. Dans le même temps, ils ont ajouté que l’interdépendance directe entre la Russie et le Hezbollah augmentait. […]

 

« Nous sommes des alliés stratégiques au Moyen-Orient en ce moment – les Russes sont nos alliés et nous donnent des armes », a déclaré l’un des officiers du Hezbollah qui a choisi de se faire appeler le commandant Bakr. Il est en charge de cinq unités en Syrie, environ 200 troupes. […]

 

Bakr a déclaré que la Russie a augmenté son soutien envers son mouvement armé depuis 2012 et que le ministre-adjoint des Affaires étrangères de la Russie, Mikhaïl Bogdanov, a rencontré le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à Beyrouth en 2014 pour discuter des développements régionaux ». Au mois de novembre dernier, Bogdanov a publié une déclaration précisant que la Russie ne considèrait pas l’organisation comme un groupe terroriste.

 

 

HOTOVELY : LES OFFICIELS SUEDOIS NE SONT PAS LES BIENVENUS EN ISRAËL

Raphael Ahren

Times of Israel, 13 jan., 2016

 

Le Consistoire a appelé la communauté juive de France à participer à un « hyper Shabbat » les 8 et 9 janvier en mémoire des quatre personnes assassinées lors de l’attentat contre l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes à Paris. Cette initiative s’adresse notamment à des personnes fréquentant peu les synagogues, a souligné le Consistoire. 

 

De nombreuses communautés ont déjà répondu à cet appel afin de témoigner leur solidarité et leur lutte face à la barbarie et pour honorer la mémoire de Yoav Hattab, Philippe Braham, Yohan Cohen et François-Michel Saada. Par ailleurs, les femmes juives se réuniront autour d’une Hyper Hallah le jeudi soir 7 janvier en présence des familles des victimes à Montrouge.

Cette initiative a été lancée par l’amie de l’une des victimes. Léa était une amie de Yoav Hattab. Avant de se rendre à l’Hyper Cacher, ils avaient échangé des messages dans lesquels ce dernier recommandait à son amie de respecter les commandements de Shabbat.

 

Pour respecter les derniers voeux de Yoav, Léa a adressé une lettre à Joel Mergui. « Un an après merci d’avoir repris l’hyper chabbat à leur mémoire. Recommençons tous unis l’hyper chabbat qui aura lieu le 8 et 9 janvier 2016. Nous avons l’habitude de pratiquer chabbat embellissons le, et petit à petit essayons de faire entrer chabbat dans notre vie, » a-t-elle déclaré dans sa lettre.

 

« Juifs, nous avons le devoir d’être toujours hyper vigilants, hyper engagés, hyperchabbat. Chabbat 8 et 9 janvier 2016 comme Léa, soyons tous Hyper Cacher, Hyper chabbat. A l’issue de Shabbat, le 9 janvier 2016 à 20h , à l’appel de toutes les grandes institutions juives, retrouvons-nous devant l’Hyper Cacher après nous être associés, les 7 et 8 janvier, à la peine des familles des terribles attentats qui ont ensanglanté notre capitale l’an dernier, précurseurs de la vague d’horreurs du 13 novembre 2015. » a déclaré Joël Mergui, président du Consistoire.

 
 
GARDER SA KIPPA OU LA RETIRER ?
                            
Times of Israel,  13 janvier, 2016

 

 

Face à la recrudescence des attaques antisémites dans la ville de Marseille et au lendemain de l’attaque d’un enseignant juif à la machette, le président du consistoire marseillais, Zvi Ammar, a vivement incité mardi les juifs de la ville à ne plus porter la kippa dans la rue, par mesure de précaution. Cette déclaration a fait l’objet de nombreuses réactions dans l’Hexagone, obligeant Zvi Ammar à se justifier.

 

« Ce n’est pas pour céder ni au terrorisme ni à ces barbares, mais uniquement pour préserver les vies humaines. Malheureusement, devant une situation exceptionnelle, il fallait prendre une décision exceptionnelle, » a-t-il déclaré sur iTélé mercredi matin, rapporte Le Monde.

 

Le grand rabbin de France Haïm Korsia est immédiatement intervenu après cette déclaration controversée en se désolidarisant des propos tenus par le responsable du consistoire de Marseille. « Cesser de porter la kippa, même temporairement, c’est intérioriser l’idée que la kippa serait une provocation, et on ne peut l’accepter. Je comprends évidemment l’émotion, la crainte, mais on ne prend aucune bonne décision, surtout lorsqu’elle est symboliquement aussi lourde de sens, dans la précipitation, » a-t-il déclaré sur sa page Facebook.

 

Puis, le président du Conseil représentatif des organisations juives de France (Crif), Roger Cukierman, a récusé toute « attitude défaitiste, de renoncement ». Quant à Joël Mergu

 

Comprenant cette déclaration, Joël Mergui a souligné « qu’il n’est pas question qu’aujourd’hui en France, on soit dans une position de renoncement de notre identité. Ce serait un signal gravissime pour notre pays. Aujourd’hui en France ce n’est pas la kippa qu’on doit enlever, c’est le terrorisme. »

 

 

ISRAËL ET LA GUERRE CIVILE TÉLÉVISUELLE

                                                Shmuel Trigano

ACTUJ, 08 janvier, 2016

 

Observer successivement le journal télévisé sur les trois chaînes israéliennes et sur France 2 est plein d'enseignements et … d'épreuve morale. Sur France 2, c'est le discours du gouvernement qui est promu dans un monde de bisounours où tout ira bien, où le chômage sera en régression, où les meurtriers sont des forcenés et des déséquilibrés qu'on va interner, où il y a le méchant FN et le bon républicain, où l'islam est absolument pacifique…

 

Sur les chaînes israéliennes, ce ne sont qu'affaires de mœurs, de harcèlement sexuel imputé à des personnalités politiques (une véritable épidémie ces jours-ci), de prévarication de fonctionnaires et de personnages de la vie publique, d'incarcération d'un ex-premier ministre, le tout interrompu par des publicités coup-de-poing et des annonces de Télé-réalité.

 

Ce qui frappe surtout, par contre,  ces jours-ci, dans un pays objectivement en guerre, c'est la mise en accusation permanente de l'Etat, et notamment de la coalition au pouvoir et de son leader. La violence à leur égard est brutale. Il faut dire qu'elle est d'abord le fait du chef de l'opposition, Herzog, qui manie à la tribune de la Knesset les accusations d'incompétence, de racisme et de tyrannie envers le premier ministre. La Liste arabe unifiée lui emboîte le pas avec une violence verbale inouïe et un rejet de la légitimité de l'Etat qui, en France, l'aurait mise au ban de la société. Le meurtre de Rabin est sans cesse instrumentalisé par la gauche pour accuser la droite israélienne de préparer de futurs meurtres et l'attentat commis par des militants de l'apocalypse imputé à tout le sionisme religieux. Débats à la Knesset et sur les plateaux sont ainsi des foires d'empoigne dont il ne nous parvient que des hurlements.

 

Dans tout ce brouhaha, je retire cependant, un trait marquant: les journalistes israéliens instruisent un procès permanent de racisme contre leur propre peuple, le petit peuple, celui qui est confronté quotidiennement à la crainte du couteau de cuisine de son voisin arabe et qui a le sentiment, qu'outre la compassion pour les victimes, il est abandonné par ses élites et son gouvernement. Le discours journalistique reste, par contre, remarquablement silencieux et très sobre sur les turpitudes palestiniennes, sur une société qui a éduqué plusieurs générations au meurtre, comme le révèlent chaque jour sa télévision et son discours publics sans compter les livres de ses écoles. Il reste très sobre sur l'hostilité religieuse et ethnique de tout un secteur de la société arabe israélienne, islamistes et nationalistes siégeant à la Knesset même mais récusant la légitimité de l'Etat, du drapeau, de l'hymne national. Là, point de scandale ni de reportages sensationnels qui replacerait dans le juste contexte la défiance du public juif.

 

 Mais la critique de soi est unilatérale, la plainte est le privilège des Arabes israéliens ou palestiniens (ce qui dans leur dire est la même chose). L'accusation de racisme lancée aux Juifs est une ritournelle, des journalistes mais aussi d'Arabes israéliens qui appartiennent pourtant aux populations les mieux loties aujourd'hui d'un monde arabe à feu et à sang!

 

Il est triste de constater que le politiquement correct israélien est du même acabit que celui de l'Europe. Sortant de sa fonction de communication des nouvelles, le journaliste est devenu un imprécateur public dont on se demande d'où il tire sa légitimité et sa légalité démocratiques.

 

Les temps de la Pravda communiste sont de retour. Vous vous souvenez?  Ce journal qui s'appelait "La vérité" et qui assénait un mensonge officiel? Au moins dans l'Union soviétique, il était sous la gouverne de l'Etat. Aujourd'hui c'est un pouvoir décérébré. Dans le cas d'Israël ce n'est pas comme celà qu'on gagne la guerre, à la fois sur le plan externe et sur le plan interne. On la perd plutôt!

 

 

UN MILITANT ISRAÉLIEN D'EXTRÊME-GAUCHE,

COMPLICE DE L'AP ARRÊTÉ

I24, janvier 11, 2016

 

Ezra Nawi, le militant d'extrême-gauche qui s'était proclamé courtier en immobilier pour faire exécuter des Palestiniens a été arrêté lundi à l'aéroport international de Ben Gourion en Israël. Il est soupçonné de complot en vue de commettre un crime. Nawi a été arrêté alors qu'il voulait se rendre en Europe. La police a pu retrouver ses traces en découvrant qu'il avait acheté un billet d'avion.

 

Il n'a pas été interrogé avant son arrestation et aucune ordonnance n'avait été émise lui interdisant de quitter le pays. Lundi après-midi, des sources policières israéliennes ont affirmé que Nawi ne faisait pas l'objet d'une enquête criminelle. Les vidéos diffusées par aroutz 2 jeudi dernier ont montré Nawi, membre du groupe israélo-palestinien Ta'ayush, dans le rôle d'un courtier en immobilier pour les services de sécurité palestiniens.

 

Au cours de ces derniers jours, la police a reçu plusieurs plaintes contre Ezra Nawi. Il n'y a pas de confirmation officielle concernant l'exécution de tous les Palestiniens à cause des actions de Nawi. La police a essayé de savoir si les déclarations de Nawi dans le reportage étaient fondées et a également recueilli des informations que Nawi aurait fourni à l'Autorité palestinienne.

 

La police a également estimé que si l'affaire implique des Palestiniens vivant dans les zones sous le contrôle de l'Autorité palestinienne, l'enquête n'est pas certaine d'aboutir car cela concerne la responsabilité de l'Autorité palestinienne.

 

 

DE “HEIL HITLER” À “SHALOM TEL AVIV”,

LES MULTIPLES PERSONNAGES DE DAVID BOWIE

Amanda Borschel-Dan

Times of Israel, 11 jan., 2016

 

est l’artiste unique qui étudiait la Kabbale tout en se décrivant lui-même comme un nationaliste aryen. Mais David Bowie, qui est mort dimanche après avoir lutté 18 mois contre le cancer, a sans doute réussi les deux avec son personnage de Thin White Duke (maigre duc blanc) en 1976, un « superman aryen sans émotion ».

 

Bowie a plus tard attribué son engagement envers ce personnage – complété par des saluts hitlériens supposés et des diatribes fascistes enregistrées pendant des entretiens avec Playboy et d’autres médias – aux drogues brouillant son jugement. Une fois plus cohérent, Bowie a retiré sa déclaration très citée « Adolf Hitler était l’une des premières rock stars », déclarant qu’il était drogué et « hors de mon esprit, totalement, complètement fou ».

 

De manière intéressante, alors que Bowie a autrefois joué Hitler jeune, Internet est bourré d’affirmations infondées sur ses racines juives. (Cependant, le demi-frère plus âgé de Bowie, Terry, aurait été le fils d’un juif français).

 

C’est juste une bizarrerie de la vie du musicien/acteur dont le truc était de tremper ses orteils dans le lac Bizarre. Qu’il joue Ziggy Stardust au début des années 1970 ou un chanteur de soul aux yeux bleus typique pendant des décennies, la carrière prolifique de Bowie a été marquée par l’innovation et la réinvention. Son 25e et dernier album, « Blackstar », est sorti dans le genre « jazz expérimental ou rock artistique » le 8 janvier 2016.

 

« Toute ma carrière, je n’ai vraiment travaillé que sur le même sujet, avait déclaré Bowie en 2002 dans un entretien avec l’Associated Press. Les pantalons peuvent changer, mais les vrais mots et les sujets sur lesquels j’ai toujours choisi d’écrire sont des choses qui ont à voir avec l’isolement, l’abandon, la peur et l’angoisse – tous les points culminants de la vie de quelqu’un ». Sans doute une fausse note de la longue carrière de Bowie, la période du Thin White Duke de 1976 a également produit certains de ses travaux les plus obsédants, y compris « Wild is the wind ».

 

Pendant cette période, Bowie, émacié et accro aux drogues, a joué son album « Station to station » dans une tournée politiquement controversée – qui a donné lieu à une détention par les agents des douanes de la frontière Pologne/Russie pour détention d’un attirail nazi. Et ce mois de mai, dans ce qui deviendra plus tard « l’incident de la station Victoria », Bowie a fait une entrée triomphante à Londres dans un cabriolet décapotable tout en faisant ce que des témoins ont affirmé être des saluts nazis.

 

Bowie a publiquement blâmé son comportement sous drogues, et selon Marc Spitz, auteur de la biographie « Bowie : une biographie » publiée en 2010, « L’on n’a pas besoin d’être spécialiste (ou superfan) pour voir que le soutien, affirmé publiquement et depuis abjuré, au charisme d’Hitler et aux mérites du leader fasciste s’abattant sur la Grande-Bretagne, tout en discutant avec Cameron Crowe dans un entretien célèbre pour Playboy en 1976, était le produit d’une psychose causée par la cocaïne plutôt qu’une réelle fidélité aux notions de pureté raciale ou d’insurrection gouvernementale ».

 

C’est l’un des plus grands mystères du cerveau de Bowie qui achète un attirail nazi en même temps que l’artiste chante la Kabbale dans la chanson éponyme de « Station to station »…Selon un article de 2013 publié dans The Forward par Seth Rogovoy, « L’histoire juive secrète de David Bowie », les paroles « font référence aux émanations divines de l’infini : Kether, ou ‘la couronne’ serait la volonté divine ou la lumière pure, et Malkhuth, ou ‘royauté’, le réceptacle nourricier de cette lumière ».

 

Rogovoy écrit que Bowie a été dépeint sur le dos de l’album en « dessinant un diagramme des 10 sefirot, une activité dans laquelle il se serait engagé fréquemment tout en enregistrant son album à Los Angeles – un moment pendant lequel il était supposé exploser hors de son esprit sous cocaïne ».

 

En 1996, n’exprimant apparemment plus aucun sentiment nazi, l’artiste a joué au parc HaYarkon en Israël. Dans une courte vidéo tournée après le spectacle, Bowie se plaint avec le sourire à son interviewer israélien qu’il fait « ham, ham, ham » (chaud) en Israël. Semblant en bonne santé et détendu, Bowie discute de ses projets et déclare « Je pense que je devrais être pressé très fort pour être plus heureux… Cela se voit ? Oui, tout est vraiment cool. »

 

La vie personnelle de Bowie, en plus de son intérêt pour la Kabbale, a eu plusieurs périodes spirituelles qui ont vu l’artiste explorer le rituel et la religion de différentes fois autour du monde. Dans une vidéo pour son dernier album, « Blackstar », Bowie se transforme en Lazare, le personnage du Nouveau Testament. C’est une chanson émouvante, du point de vue d’un homme récemment décédé qui parle de ce qui se passe « en dessous ». (La chanson est aussi utilisée dans la production co-écrite par Bowie, « Lazarus », avec Michael C. Hall à New York).

 

Bowie est dépeint dans la vidéo « Lazarus » portant un linceul, allongé sur un lit de bois avec des pièces sur les yeux – comme en mythologie grecque. Il était prêt, au moins artistiquement, à passer dans le monde souterrain. Et, dans ses nombreuses incarnations, il peut s’agir d’un endroit où il a été avant. Le biographe Spitz cite un souvenir de la mère de Bowie dans son livre : « La sage-femme m’a dit : ‘Cet enfant a déjà été sur Terre avant’. Je trouvais que c’était une chose plutôt étrange à dire, mais la sage-femme semblait inflexible ».

 

Peut-être. Mais comme Bowie l’a une fois dit lui-même : « Je ne sais pas où je vais depuis ici, mais je promets que ce ne sera pas ennuyeux ».

 

 

Shabbat Shalom !

 

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