Le verdict des électeurs plébiscite Nétanyahou
Freddy Eytan
Jerusalem Center for Public Affairs 3/03/20
La troisième campagne électorale est enfin et heureusement dernière nous car elle a été la plus virulente et la plus indigne que nous ayons connue depuis plusieurs décennies. Il était triste d’observer comment les attaques et les insultes personnelles ont dominé les débats et négligé les questions graves sur l’avenir de l’Etat juif.
Le vote sanction contre Nétanyahou a donc échoué et le peuple israélien a prononcé son verdict et a plébiscité clairement le grand leader de la Droite, Benjamin Nétanyahou, pour former enfin un nouveau gouvernement.
La majorité des analystes de la presse a sous-estimé les capacités acrobatiques de Nétanyahou, son acharnement à s’accrocher à la tête du gouvernement, et la volonté de la Droite de le maintenir au pouvoir, et ce malgré et en dépit de son prochain procès au tribunal.
Dans ce contexte, les journalistes de la presse israélienne, et en particulier des chaînes de télévision, devraient avoir la hardiesse de réviser leur attitude à l’égard des hommes politiques. Ne pas les juger selon leur propre opinion personnelle ou par revanche cynique en raison d’un manque de considération de leur part.
Certes, les citoyens israéliens ont protesté et râlé mais, en fin de compte, ils ont compris que malgré toutes les difficultés, ils sont quand même heureux de vivre dans ce pays et ils ne veulent pas effacer les succès diplomatiques et économiques de Nétanyahou, remettre si facilement les commandes du pouvoir à des hommes politiques sans expérience, surtout s’ils devraient diriger le pays avec un gouvernement minoritaire soutenu par un « filet de sécurité » des partis arabes antisionistes.
Triste aussi de constater la débâcle de la Gauche et particulièrement du parti travailliste, celui de Ben Gourion, Eshkol, Golda, Rabin et Pérès, fondateurs de l’Etat d’Israël. La Gauche israélienne dans son ensemble n’est représentée aujourd’hui que par sept députés seulement.
Les résultats des élections ont renforcé les partis ultraorthodoxes et la liste commune des partis arabes. Le nombre et l’importance des petits partis charnières a été également réduit.
Malgré les clivages des opinions et les fortes divisions, nous constatons que la majorité de la population israélienne se place au centre et à droite de l’échiquier politique.
Bien que pour l’heure les chances soient minimes, nous pensons que dans un échiquier complexe comme le nôtre, et dans un Proche-Orient en pleine turbulences, et surtout devant l’application immédiate du nouveau plan de paix américain, il est préférable, voire urgent, que les deux grands partis mettent leurs querelles aux vestiaires.
Ils devraient penser sérieusement et sincèrement à l’avenir des générations futures. Former ensemble un gouvernement solide d’union nationale, capable de réformer dans tous les domaines, relever les grands défis et prendre des décisions sages et audacieuses et notamment un changement fondamental du système électoral.
Les affaires de l’Etat et surtout les questions sécuritaires ne peuvent attendre. Tous les ministères sont paralysés faute de budget sans parler de la pesante menace de l’épidémie du coronavirus. Seule la formation d’un gouvernement d’union nationale est envisageable dans le contexte actuel. C’est bien le vœu du peuple israélien dans les moments de crise.
Devant les circonstances et la complexité de la gestion des affaires de l’Etat, personne ne souhaite aller aux urnes pour la quatrième fois ni voir leur Premier ministre plaider son innocence devant les juges. Sans se dérober à la Justice, ni contester les résultats des élections, il est clair que le peuple israélien vient de trancher pour former sans délai un gouvernement dirigé par Nétanyahou.
En conclusion, respectons avant tout notre système démocratique mais surtout appliquer le clair verdict des électeurs.
POUR LIRE L’ARTICLE ORIGINAL, CLIQUEZ ICI https://jcpa-lecape.org/le-verdict-des-electeurs-plebiscite-netanyahou/
_____________________________________
Odeh remercie l’électorat arabe et juif pour le résultat « historique » du parti
Par AFP et TIMES OF ISRAEL STAFF3 mars 2020
La Liste arabe unie des partis arabes s’impose comme troisième force politique d’Israël avec 15 députés élus après dépouillement de 90 % des bulletins de vote.
Les partis arabes sont en voie mardi d’enregistrer le meilleur score de leur histoire à l’issue d’élections en Israël.
Aux législatives de septembre dernier, la Liste arabe unie des partis arabes avait surpris en s’imposant comme troisième force politique d’Israël avec 13 députés élus sur les 120 de la Knesset, le Parlement, le meilleur résultat combiné pour des formations arabes.
Six mois plus tard, les partis arabes espéraient obtenir 16 sièges en récoltant la colère chez l’électorat arabe liée au « plan Trump » pour le Proche-Orient, soutenu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Ce plan prévoit de faire de Jérusalem la capitale « indivisible » d’Israël, mais aussi de transférer le contrôle d’une dizaines de villes et villages arabes en Israël à un futur Etat palestinien, ce qui a choqué nombre des Arabes israéliens qui ont dit se sentir comme des citoyens de « second » rang.
La Liste arabe unie, qui rassemble des islamistes, des libéraux, des socialistes et des communistes, a conservé sa troisième place et devrait réaliser son meilleur score selon les dernières estimations, qui lui confèrent mardi 15 sièges.
« Il s’agit d’une réussite historique », s’est félicité Ayman Odeh, chef de la Liste arabe unie lors d’une conférence de presse dans sa ville natale de Haïfa. « Je veux remercier notre public, tant les électeurs arabes que juifs qui ont soutenu la Liste unie. »
Le député arabe Ahmad Tibi a déclaré à la radio militaire que Kakhol lavan a échoué aux élections en raison de sa stratégie de vouloir voler des voix à la droite.
« Il s’avère que le public préfère l’original que l’imitation », a-t-il dit.
La performance des partis arabes n’a toutefois pas réussi à diminuer le score de Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption, abus de confiance et malversation dans une série d’affaires, qui se dirige lui aussi vers sa meilleure performance à la tête du Likud, avec au moins 36 sièges selon les derniers résultats, non définitifs.
Le Premier ministre fait face à sept chefs d’accusation dans trois affaires criminelles : fraude et abus de confiance dans les affaires 1000 et 2000, et corruption, fraude et abus de confiance dans l’affaire 4000 – d’où la requête déposée mardi par l’ONG Mouvement pour un gouvernement de qualité.
« Nous ne connaissons pas les résultats définitifs mais le gouvernement que formera Netanyahu sera le plus dangereux de l’histoire d’Israël », a prévenu mardi M. Odeh, qui qualifie le Premier ministre sortant de « plus grand provocateur des citoyens arabes ».
« Nous sommes prêts à nous engager dans un véritable combat avec l’extrême-droite, ce combat doit être populaire et doit se mener avec la participation du peuple arabe et des partis juifs démocratiques », a-t-il ajouté.
Odeh et une partie de ses troupes avaient, sans succès, recommandé à l’automne Benny Gantz, le rival de M. Netanyahu, au poste de Premier ministre afin de mettre un terme au règne du chef du gouvernement, attendu par la justice pour son procès le 17 mars.
POUR LIRE L’ARTICLE ORIGINAL, CLIQUEZ ICI https://fr.timesofisrael.com/odeh-remercie-lelectorat-arabe-et-juif-pour-le-resultat-historique-du-parti/
____________________________________________________
Les transfuges potentiels que Netanyahu veut amener à droite
By Marc
JFORUM.FR, Mar 6, 2020
Qui le Likoud pourrait-il essayer de recruter? Que chercheraient les transfuges potentiels et que serait prêt à leur donner le Likoud?
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et ses associés ont immédiatement commencé à chercher des transfuges lorsque les sondages de sortie ont indiqué qu’il était à un ou deux sièges de l’obtention d’une majorité de blocage de droite, a déclaré mardi son porte-parole.
En raison de ses trois affaires de corruption criminelle, il ne semble pas y avoir un parti d’opposition tout entier désireux de rejoindre un gouvernement dirigé par Netanyahu, tandis que le recrutement d’un transfuge pourrait représenter un défi en raison d’un prix élevé à acquitter.
Les règles d’inscription des transfuges ont été modifiées après l’adoption de l’accord d’Oslo Bet en 1995, à cause de trois députés du parti de droite Tzomet qui ont rejoint la gauche. L’un, le futur contrebandier de drogues, Gonen Segev, est devenu ministre; un autre, Alex Goldfarb, est devenu vice-ministre et a reçu une Mitsubishi.
Le Dr Assaf Shapira, directeur du programme de réforme politique à l’Institut de la démocratie israélienne, a déclaré que les transfuges seraient passibles de sanctions importantes. Ils ne seraient pas en mesure d’obtenir des postes de ministres ou de vice-ministres dans la Knesset actuelle, de se présenter aux prochaines élections avec un parti représenté dans la Knesset actuelle, de créer une nouvelle faction ou de rejoindre une faction existante.
Néanmoins, un transfuge serait en mesure de remplir tous les rôles parlementaires, conformément au règlement intérieur de la Knesset, comme présider ou siéger à l’une des commissions de la Knesset. Si un parti indépendant décide de se séparer d’une liste commune après une élection, il ne s’exposera à aucune sanction.
Alors, qui le Likoud pourrait-il essayer de recruter? Que chercheraient les transfuges potentiels et que serait prêt à leur donner le Likoud?
Orly Levy-Abecassis
Elle dirige le parti Gesher qui a concouru avec les travaillistes et le Meretz aux élections de lundi. Parce que Gesher est un parti indépendant, si elle quittait la faction conjointe et rejoignait la coalition, elle ne s’exposerait à aucune sanction.
Levy-Abecassis a quitté Yisrael Beytenu après qu’elle n’a pas été nommée ministre lorsque le parti a rejoint la coalition, elle a donc clairement de l’ambition. Son travail de rêve est d’être ministre de la Santé.
La ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, qui a présidé la campagne du Likoud aux élections, a déclaré mardi qu’elle ferait une formidable ministre de la Santé. Son père, David Levy, était ministre du Likoud, – Et il pourrait se voir proposer la Présidence d’Israël- elle serait donc la bienvenue dans la fête.
Omer Yankelevich
Députée bleue et blanche, elle était la deuxième femme haredi (ultra-orthodoxe) de la Knesset après l’ancienne députée Meretz MK Tzvia Greenfield. Elle est grandement suspectée d’être sur le point de quitter Bleu et Blanc, car dans une bande sonore concernant le stratège bleu et blanc Israël Bachar, qui a été révélée la semaine dernière, elle a déclaré qu’elle pensait que le leader bleu et blanc Benny Gantz était un looser stupide incapable de devenir Premier ministre.
Le Likud aurait menacé Yankelevich que, si elle ne faisait pas défaut, d’autres enregistrements de Bachar seraient révélés, ce qui serait embarrassant pour elle, a rapporté le journal d’extrême-gauche Haaretz mardi. Yankelevich et Likud ont tous deux nié la véracité de ce reportage. Mais des sources qui connaissent bien Yankelevich ont déclaré qu’elle avait des problèmes personnels qu’elle voulait garder secrets.
En tant que transfuge individuelle, Yankelevich s’exposerait à des sanctions, mais il semble peu probable qu’elle se présente à la prochaine Knesset avec Bleu et Blanc. Un poste confortable à la Knesset pourrait en valoir la peine.
Orly Fruman
Membre du Telem Party de l’ancien ministre du Likud Moshe Ya’alon, qui fait partie de Bleu et Blanc, elle a été nommée directrice générale du ministère de la Culture et des Sports sous la ministre du Likud Limor Livnat en 2009. Elle a des vues de droite et a causé une tumulte mardi lorsqu’elle a appelé Bleu et Blanc à négocier l’entrée dans un gouvernement dirigé par Netanyahu.
La présidence de la commission de l’éducation et de la culture de la Knesset pourrait lui appartenir si elle rejoint la coalition.
Amir Peretz
Le leader travailliste a conduit le parti à seulement six sièges en septembre et pas plus de trois dans la liste Labor-Gesher-Meretz lundi. Il a rasé sa moustache de marque pour souligner qu’il ne rejoindrait pas un gouvernement dirigé par Netanyahu avant les élections de septembre.
Mais c’était à cette époque-là, les temps ont changé, et maintenant c’est sans aucun doute son dernier mandat à la Knesset. Il aura 68 ans la semaine prochaine.
Peut-être qu’un retour au ministère de la Défense (au grand dam de Bennett) pourrait suffire à courtiser Peretz, qui a déjà été ministre dans un gouvernement dirigé par Netanyahu.
POUR LIRE L’ARTICLE ORIGINAL, CLIQUEZ ICI: https://www.jforum.fr/les-transfuges-potentiels-que-netanyahu-veut-amener-a-droite.html
________________________________________________
Yisrael Beytenu soutient la loi interdisant à Netanyahu d’être Premier ministre
Avec le soutien du parti de Liberman, la législation empêchant un député inculpé de diriger le gouvernement disposera de la majorité à la Knesset
Par JACOB MAGID 5 mars 2020
Le parti Yisrael Beytenu a annoncé jeudi qu’il soutiendrait une loi empêchant le Premier ministre Benjamin Netanyahu de former le prochain gouvernement, laquelle rassemblerait probablement une majorité à la Knesset pour être adoptée.
« Lors de la réunion de faction qui vient de se terminer, il a été décidé de soutenir deux lois », a fait savoir le parti laïc de droite dans un communiqué. « La première loi limitera le mandat d’un Premier ministre à deux mandats. La seconde loi [empêchera] un député mis en accusation de former un gouvernement. »
La législation vise directement Netanyahu, qui a occupé quatre mandats de Premier ministre et est actuellement inculpé pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires pénales que la justice commencera à juger le 17 mars.
Yisrael Beytenu rejoint les députés de Kakhol lavan, de l’alliance travailliste-Gesher-Meretz et de la Liste arabe unie qui ont déclaré qu’ils soutiendraient la législation interdisant à Netanyahu de former une coalition. Si tous les membres des quatre partis la soutiennent, la loi sera adoptée avec une majorité de 62 voix.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’en est pris mercredi à cette initiative, accusant son rival Benny Gantz de vouloir voler les élections.
Le chef du parti Kakhol lavan, Benny Gantz, avait déjà proposé une telle loi après l’élection de septembre, mais elle avait été rejetée par le chef du parti Yisrael Beytenu Avidgor Liberman. Ce dernier pourrait bien soutenir le texte cette fois-ci, selon une source haut placée qui aurait parlé avec Liberman sur le sujet.
Contrairement à ce qu’elle prévoit pour les ministres, la loi israélienne n’empêche pas un Premier ministre poursuivi pénalement de rester en fonction.
« La loi ne prévoit rien pour un candidat inculpé pour corruption qui pourrait être chargé de former un cabinet », explique M. Fuchs à l’AFP.
« En règle générale, le plénum de la Knesset et les commissions de la Knesset n’ont pas pour habitude de se réunir pendant les deux semaines qui séparent les élections et la prestation de serment de la nouvelle Knesset », a commenté le conseiller juridique de la Knesset, Eyal Yinon dans une brève déclaration. « Quant aux projets de loi d’initiative parlementaire – ils sont totalement impossibles dans cette période ».
Selon M. Fuchs, le procureur général Avichaï Mandelblit, qui a inculpé M. Netanyahu, ne devrait pas se prononcer clairement sur la possibilité ou non pour une personne mise en examen de former un gouvernement.
Dans ce cas, « ce serait à la Cour suprême de décider », ajoute ce juriste.
Mais saisie mardi par une demande du « Mouvement pour un gouvernement de qualité » contre la possible désignation de M. Netanyahu, la Cour suprême l’a rejetée en disant qu’elle ne pouvait se prononcer tant que M. Netanyahu n’avait pas été effectivement désigné pour former le prochain gouvernement.
Le « Mouvement pour un gouvernement de qualité » a fait valoir qu’un « prévenu inculpé de corruption, malversation et abus de confiance ne peut assumer la tâche de former un gouvernement ». « Un homme comme lui ne peut pas servir de modèle et être Premier ministre. »
Mercredi, le parti de gauche Meretz s’est dit confiant qu’une loi empêchant une personne inculpée d’accéder à ce poste serait votée par le nouveau Parlement. Une telle loi « serait politiquement juste et moralement appropriée », a estimé sur Twitter Nitzan Horowitz, chef du parti.
M. Fuchs estime lui aussi qu’une telle loi serait juste, mais qu’il serait « inapproprié » de l’adopter dans un tel contexte, car elle s’adresserait directement à M. Netanyahu.
Les opposants du Premier ministre ont maintes fois averti que ce dernier chercherait à pousser à des décisions pour une immunité rétroactive, ce qui saperait l’indépendance de la justice.
Le président Reuven Rivlin a jusqu’au 17 mars pour décider qui aura la lourde tâche de former le cabinet. Ironie du calendrier, c’est à cette date-là que doit s’ouvrir le procès de Benjamin Netanyahu.
POUR LIRE L’ARTICLE ORIGINAL, CLIQUEZ ICI:
https://fr.timesofisrael.com/yisrael-beytenu-soutient-la-loi-interdisant-a-netanyahu-detre-premier-ministre/
APERÇU DE L’ACTUALITÉ
Coronavirus en Israël: annulation de défilés de Pourim et d’événements sportifs
Par TIMES OF ISRAEL STAFF4 mars 2020, 18:25
Israël interdit désormais les rassemblements de plus de 5 000 personnes, ce qui a provoqué une vague d’annulations d’évènements ; Jérusalem songe à annuler son marathon.
Des annulations de concerts, d’événements sportifs et de défilés de Pourim ont été annoncées ce mercredi, le ministère de la Santé interdisant désormais les rassemblements de plus de 5 000 personnes dans le but d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus.
Les recettes dues au gaz commencent à entrer…
Shraga Blum
LPHINFO.COM, mars 1, 2020
Durant l’année 2019, l’Etat a encaissé 842 millions de shekels dus aux taxes sur les ventes et exportations de gaz et de pétrole du gisement Tamar. Ces sommes sont conformes aux chiffres fixés par la Commission Shishinsky concernant la taxation des activités de ce gisement. Elles sont toutefois inférieures de 2,5% aux recettes encaissées par l’Etat en 2018, principalement à cause de la baisse du dollar et à une réduction momentanée de l’extraction au mois d’avril 2019 à cause de travaux effectués sur la plateforme.
“Nous vous souhaitons un joyeux Pourim
Shabbat Shalom!
|