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L'institut Canadien de Recherches sur le Judaisme

Isranet Daily Briefing

Communiqué: Le Deal du Siècle: Plan de Paix ou Plan Marschall (5 juillet, 2019)

Israel says Trump’s Middle East peace plan to be rolled out in early 2019
(Source: CBS News)

 

Citation de la Semaine

“Bien savoir ce que l’on ne veut pas est souvent beaucoup plus malaisé que de savoir ce que l’on veut réellement.”

Citation de Hyacinthe de Charencey ; Les esquisses et sentences (1891)

 

Articles Suggérés

 

Si le Plan Économique est Flou, il fait Allusion à des Concessions Israéliennes
-Par RAPHAEL AHREN
Times of Israel, 23 juin 2019,

La Lettre de Trump aux Palestiniens : « C’est ce que vous allez Jeter »
– Par David Horovitz
Times of Israel, 24 Juin, 2019

J. Kushner défend “une Solution Politique juste pour la Sécurité d’Israël et la Dignité du Peuple Palestinien”
i24 NEWS, 26 juin,2019

 

APERÇU DE L’ACTUALITÉ

 

 

Si le Plan Économique est Flou, il fait Allusion à des Concessions Israéliennes

RAPHAEL AHREN
Times of Israel, 23 juin 2019,

Attendu depuis longtemps, le document au langage pompeux compte des critiques indirectes d’Israël et n’offre que peu de détails sur sa mise en pratique

Le plan économique de l’Administration américaine pour améliorer l’économie palestinienne – la première étape d’un plan de paix en deux parties – compte de nombreuses phrases et expressions ronflantes qui permettent habilement de ne rien dire de spécifique : donner du pouvoir au peuple, débloquer du potentiel, améliorer la gouvernance et la capacité à lancer des programmes, et parle de cadre politique institutionnalisé pro-croissance.

Le document de 40 pages publié samedi, qui promet d’investir 50 milliards de dollars pour développer l’économie palestinienne – après l’aboutissement des négociations de paix avec les Israéliens – est le premier élément tangible des efforts de paix de l’administration Trump, après plus de deux ans de rencontres, de promesses et de retards.

Malheureusement, quiconque voulant comprendre comment la Maison-Blanche envisage cet accord de paix trouvera le document profondément frustrant.

Et pourtant, s’ils font un effort pour plisser les yeux, les Palestiniens, constamment frustrés par les politiques de l’administration Trump, vont peut-être y trouver quelques rares points positifs. Le document présente bien des critiques sous-entendues d’Israël et des recommandations qui font peut-être référence à des concessions substantielles de la part de Jérusalem.

Le Plan de paix pour la prospérité, qui se focalise sur trois « piliers distinctifs de la société palestinienne : l’économie, le peuple et le gouvernement » et qui promet plus de 50 milliards de dollars d’investissements internationaux sur une décennie, a le potentiel « d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire palestinienne – une histoire définie, non pas par l’adversité et la perte, mais par la liberté et la dignité », annonce l’avant-propos du plan.

Samedi, des officiels à Ramallah ont rapidement rejeté le plan, avançant l’argument que l’économie palestinienne fleurira seulement une fois que l’occupation israélienne sera terminée. Husam Zomlot, l’ambassadeur palestinien à Londres, a déclaré : « La base de l’économie est qu’aucune valeur monétaire ne peut se substituer à la souveraineté économique qui est le premier pré-requis pour la prospérité. »

Pourtant, comme le dit depuis longtemps Jared Kushner, beau-fils et conseiller proche du président américain Donald Trump, qui dirige les efforts de l’administration pour négocier un accord de paix au Moyen-Orient, le premier volet économique de ce qui a été appelé « l’Accord du siècle » vise à éviter de se laisser piéger dans les aspects politiques du conflit israélo-palestinien.
Le plan choisit soigneusement d’éviter des termes comme « Palestine », « Etat », « solution à deux Etats », « Etat juif », « implantations », « occupation » ou « annexion ». Il mentionne Israël six fois, et seulement dans le contexte des pays voisins de la « Cisjordanie et de Gaza ». Le texte évite l’emploi de termes comme « Territoires palestiniens », et ne mentionne pas les zones A, B et C entre lesquelles la Cisjordanie est actuellement divisée, en respect des accords d’Oslo.

La seconde partie du plan, qui traite des questions centrales du conflit comme les frontières et la sécurité, doit être dévoilée dans une phase ultérieure (probablement vers la fin de l’année, après qu’un nouveau gouvernement israélien aura été formé).
Pourtant, le Plan de paix pour la prospérité, dont les détails seront discutés précisément lors de l’atelier de travail économique de la semaine prochaine au Bahreïn, inclut bien des critiques implicites d’Israël, et des références à des recommandations qui pourraient bien ne pas plaire à Jérusalem.
A titre d’exemple, le plan de Kushner soutient des « mesures pour améliorer la coopération palestinienne avec l’Egypte, Israël, la Jordanie, avec l’objectif de réduire les barrières régulatrices de mouvements des biens et de personnes palestiniens ».
Cela pourrait impliquer des politiques qui nécessitent une levée du blocus maritime d’Israël sur Gaza, et d’enlever les barrages routiers et autres entraves à la liberté de mouvement.
« Le peuple palestinien est quotidiennement confronté à des difficultés logistiques en Cisjordanie et à Gaza, l’empêchant de voyager, limitant son développement économique, réduisant ses exportations, et bloquant l’investissement étrange direct », précise le document.

Selon Yair Lapid, co-dirigeant du parti Kakhol lavan, cette partie du plan est un « message direct au gouvernement israélien qu’il devra faire certaines concessions sérieuses ». Lapid a écrit sur Facebook : « Nous devons clairement expliquer à l’avance que toutes les concessions sont conditionnées au fait que la liberté d’action de Tsahal en Cisjordanie reste intacte. »
Pour soulager les restrictions qui bloquent la croissance, le plan de paix pour la prospérité propose non seulement la construction de routes supplémentaires à travers la Cisjordanie et Gaza, mais aussi un nouvel « axe de circulation qui relie directement la Cisjordanie et Gaza grâce à une route principale, et éventuellement, une ligne de train moderne ».

Ce projet va « réduire les difficultés de mouvement pour les Palestiniens et enlever les obstacles qui retardent et empêchent les biens d’aller sur les marchés en reliant directement les centres de population et en assouplissant les restrictions de mouvement ».

L’axe reliant Gaza à la Cisjordanie est l’un des projets les plus tangibles du programme. L’autre élément très concret est la construction prévue et le développement d’une « nouvelle université modèle pour les sciences humaines et la science en Cisjordanie et à Gaza » qui pourrait coûter jusqu’à 500 millions de dollars.

Un autre point offrant une critique implicite mais forte d’Israël est à retrouver dans la proposition du plan de développer l’agriculture palestinienne. Actuellement, l’agriculture représente moins de 10 % des emplois palestiniens, et ce secteur n’a pas encore atteint son potentiel complet « à cause de l’accès limité des fermiers palestiniens à la terre, l’eau et la technologie », explique le document.

Sans le dire avec beaucoup de mots, le plan de Kushner semble faire écho aux critiques qui accusent Israël d’empêcher les fermiers palestiniens de profiter des ressources naturelles déjà réduites qui sont à leur disposition.

Pour remédier à cette situation, le plan de paix pour la prospérité propose « un environnement d’affaires amélioré en Cisjordanie et à Gaza et un accès à plus de terres ».
Le plan propose aussi d’apporter son soutien à des start-ups palestiniennes en développement qui font face à des « entraves pour se développer [à cause] des contraintes en terme de ressources auxquelles elles sont actuellement confrontées ».
Il est intéressant de noter que l’administration américaine, qui a coupé les financements pour l’art aux Etats-Unis, cherche à encourager les artistes palestiniens.

La Cisjordanie et Gaza sont « les foyers de beaucoup des artistes et poètes les plus célèbres de la région », a expliqué le texte, en soulignant que « le grand héritage culturel [des Palestiniens] devrait être célébré et soutenu ».
Le document a aussi recours à de la douce flatterie, en vantant le potentiel touristique de la cuisine palestinienne.
Mais s’il y a bien certaines parties du document que les Palestiniens trouveront inoffensives, et peut-être dignes d’intérêt, certaines parties – et les Israéliens aussi, pour cette raison – seront peut-être plus difficiles à analyser en détails.
Et tout cela parce que, jusqu’à présent, le plan, et tout son vocabulaire pompeux, est seulement disponible en anglais. On ne sait pas si la Maison-Blanche publiera des versions en arabe et hébreu.

 

La Lettre de Trump aux Palestiniens : « C’est ce que vous allez Jeter » –  par David Horovitz
Times of Israel, 24 Juin, 2019

En théorie, le plan de “Paix pour la Prospérité” avantage largement les Palestiniens ; en pratique, l’Autorité palestinienne l’a déjà rejeté ; que va faire l’administration Trump?

Jared Kushner a tenu parole. Dans une interview accordée le mois dernier, il a exprimé sa méfiance vis-à-vis de l’expression « deux États » pour décrire la résolution attendue du conflit israélo-palestinien. « Si vous dites ‘deux États’ aux Israéliens cela signifie une chose, et si vous dites ‘deux États’ aux Palestiniens cela veut dire autre chose, a-t-il expliqué. Alors nous avons dit, ‘n’utilisons pas cette expression’. Contentons-nous de travailler sur ce que cela signifie précisément ».

Et, de fait, le plan économique de « Paix pour la Prospérité » de 40 pages, dévoilé samedi par la Maison Blanche à l’approche d’un sommet économique focalisé sur les Palestiniens cette semaine au Bahreïn, foisonne de propositions pour libérer le potentiel des Palestiniens. Le plan est accompagné d’un document « de programmes et de projets » de 96 pages qui détaille une refonte économique régionale à hauteur de 50 milliards de dollars jusqu’au moindre dollar alloué dans tous les sujets possibles, en partant des programmes de formations jusqu’aux réfections de routes.

Mais il ne fait aucune mention d’une solution à deux États. Il ne parle pas d’État palestinien
Tout cela n’aura probablement pas surpris les dirigeants de l’Autorité palestinienne qui ont décrété en décembre 2017, quand le président américain Donald Trump a reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël, qu’il s’agissait d’une administration si biaisée vis-à-vis des Palestiniens et tellement en faveur d’Israël, que la seule possibilité d’action était tout simplement de la boycotter.

Trump avait déjà provoqué la colère de Ramallah en nommant un ambassadeur en Israël qui soutient fortement le projet d’implantation et en devenant le premier président américain en fonction à visiter le mur Occidental en présence d’officiels israéliens. Il a ensuite davantage agacé l’Autorité palestinienne et son président, Mahmoud Abbas, en fermant la mission diplomatique de l’OLP à Washington et en expulsant son représentant. Il a aussi coupé les aides américaines, tout particulièrement celles versées à l’agence d’aide aux réfugiés palestiniens des Nations unies, puisque l’administration considérait que cette institution entretenait et aggravait, plutôt que contribuait à régler, le problème des réfugiés palestiniens.

Dès que les Etats-Unis et le Bahreïn ont annoncé l’organisation de l’atelier de travail de cette semaine, l’Autorité palestinienne a fait savoir qu’elle n’y participerait pas et a appelé ses alliés arabes à ne pas s’y rendre. Dans la même logique, dès que Kushner et son équipe ont publié leur plan samedi, les Palestiniens l’ont rejeté, le critiquant en disant qu’il tentait d’acheter leurs aspirations à un Etat.

Examiné hors contexte, le programme de « Paix pour la Prospérité » est, en théorie, très largement positif pour les Palestiniens, promouvant une fin de la victimisation et la voie vers l’émancipation. Il pose un cadre de travail pour une amélioration révolutionnaire de la vie quotidienne des Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza, y compris grâce à des investissements pour relier physiquement la Cisjordanie à Gaza. En réalité, cela suggère la reconnaissance d’une nation palestinienne. Le chapitre deux du document principal est intitulé : « Émanciper le peuple palestinien : la plus grande ressource de chaque nation est son peuple ». Et s’il ne soutient pas un État palestinien indépendant, le plan ne s’y oppose pas non plus. Ses auteurs ont clairement exprimé qu’une résolution politique mutuellement acceptable du conflit israélo-palestinien était un pré-requis à ces réformes et projets économiques.

Bien sûr, la « Paix pour la Prospérité » n’existe pas hors contexte. Le plan est publié après 29 mois d’administration Trump, à un moment où le Premier ministre Benjamin Netanyahu ne pourrait pas être plus satisfait de sa relation avec l’administration, et à un moment où les Palestiniens ne pourraient pas en être plus insatisfaits.

On peut donc raisonnablement interpréter le programme de « Paix pour la Prospérité », tout d’abord, comme une lettre de Trump « c’est ce que vous êtes en train de jeter » adressée à Abbas : vous pouvez travailler avec nous, et avec d’autres acteurs bien intentionnés, dit l’administration, et aboutir à ce que le paragraphe d’ouverture du plan évoque, à savoir « le projet historique [du peuple palestinien] pour construire un avenir meilleur pour ses enfants ». Ce à quoi Abbas, l’homme qui a choisi de ne pas accepter l’offre inégalable de création d’un État palestinien faite par le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, en 2008, a déjà répondu par un retentissant et prévisible : allez au diable.

La question devient donc : que peut faire l’administration maintenant ?

Armés de cette vision d’un avenir palestinien meilleur et assistés par certains de ses alliés régionaux les plus puissants, les États-Unis vont-ils chercher à court-circuiter une Autorité palestinienne synonyme de rejet et encourager le développement d’une alternative politique palestinienne ? A ce stade, cette voie semble très improbable. De fait, les Palestiniens crédibles, prêts et capables de défier l’Autorité palestinienne ne sont pas légion.

L’administration a-t-elle une stratégie de secours, donc – un chemin pour aller de l’avant qu’elle a sagement développé en sachant qu’Abbas se révélerait un partenaire réfractaire ? On voudrait pouvoir dire que la réponse est oui, même s’il est extrêmement difficile d’imaginer à quoi cette voie pourrait ressembler.
A l’inverse, verrons-nous tôt ou tard, le président américain étriller Abbas et faire une annonce spectaculaire en permettant à Netanyahu de procéder à l’exécution de sa promesse d’annexer progressivement des implantations – projet déjà à moitié soutenu par l’ambassadeur David Friedman et par l’envoyé spécial au Moyen-Orient, Jason Greenblatt ?

Si c’était le cas, alors l’administration ne ferait pas qu’éviter l’expression « solution à deux États ». Elle pourrait mettre le cap vers un désastre à un seul État dans lequel Israël et les Palestiniens seraient à la fois en désaccord profond et inextricablement entremêlés, et la nature essentielle juive démocratique d’Israël serait en danger.

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J. Kushner défend “une Solution Politique juste pour la Sécurité d’Israël et la Dignité du Peuple Palestinien”

i24 NEWS, 26 juin

Le plan économique qu’il propose est une “condition préalable” à la paix
“Il faut être clair, la croissance économique et la prospérité pour le peuple palestinien ne pourront être atteints sans une solution politique juste et durable, qui garantisse la sécurité d’Israël et respecte la dignité du peuple palestinien”, a déclaré mardi Jared Kushner, lors de l’ouverture à Bahreïn d’une conférence économique sur le conflit au Proche-Orient.

Le conseiller et gendre du président américain Donald Trump a également précisé que le plan économique qu’il propose est une “condition préalable” à la paix.

“L’Amérique ne vous a pas abandonnés”, a-t-il insisté à l’adresse des Palestiniens tandis que l’Autorité palestinienne a fait le choix de boycotter la conférence.

Des représentants des Etats du Golfe, censés financer l’essentiel du plan s’il était appliqué étaient présents ainsi que la Jordanie, l’Egypte, et des hommes d’affaires israéliens.

La plupart des pays européens ont quant à eux choisi de ne pas assister à la conférence.

Le plan de développement économique pourrait être “l’occasion du siècle, si la direction (palestinienne) a le courage de la saisir”.

Révélé samedi par la Maison Blanche, ce plan fait miroiter 50 milliards de dollars d’investissements internationaux dans les Territoires palestiniens et les pays arabes voisins sur dix ans.

 

 

APERÇU DE L’ACTUALITÉ

 

 

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Voie des Pèlerins: Jason Greenblatt Remet l’Autorité Palestinienne en Place
Shraga Blum
LPH INFO juin 30, 2019

L’inauguration de la Voie des Pèlerins qui a lieu dimanche dans la Ville de David a entraîné de fortes critiques de la part de l’Autorité Palestinienne. A Ramallah on fulmine aussi contre le fait que cette cérémonie se déroule en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis David Friedman et de l’émissaire spécial Jason Greenblatt « qui apportent ainsi leur soutien à la ‘judaïsation’ de Jérusalem et provoquent les Palestiniens ».

 

Israël: Amir Peretz Remporte les Primaires du Parti Travailliste 

i24 NEWS, 03 Juillet,2019

Les sympathisants du Parti travailliste israélien ont élu mardi leur nouveau président, Amir Peretz, victorieux avec 47% des voix.

L’ancien ministre de la Défense va donc remplacer Avi Gabbay, qui avait annoncé début juin ne pas se représenter à la tête de la formation politique HaAvoda.

Israël: Le Ministre de la Sécurité Publique Rencontre des Dirigeants Ethiopiens

 

i24NEWS, 03 juillet 2019

Il a promis la création d’un nouveau corps de police anti-raciste
Le ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, responsable de la police a rencontré mercredi des dirigeants israélo-éthiopiens et a promis la création d’un nouveau corps de police anti-raciste.
Les dirigeants de la communauté israélo-éthiopienne ont rencontré le ministre de la Sécurité publique ainsi que le commissaire de police par intérim, Motti Cohen, pour demander aux manifestants de ne pas recourir à la violence.

 

 

Shabott Shalom!

 

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