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Enquête de la CPI contre Israël: “De l’antisémitisme à l’état pur” (B. Netanyahou)
i24NEWS, 06 février 2021
La connivence des ONG palestiniennes avec la Cour pénale internationale-CPI
Yossi Kuperwasser and Dan Dyker
CAPE de Jérusalem, 5/14/20
CPI : Bensouda prépare le terrain pour son successeur Fergal Gaynor
lessakel, 7 février 2021
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Citation de la Semaine:
« Qu’il y ait simulacre, imitation et fable, et que plusieurs prennent plaisir, non seulement à jouer, mais à regarder et à s’étonner: le théâtre se définit par là tout entier. »
Michel Deutsch
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Enquête de la CPI contre Israël: “De l’antisémitisme à l’état pur” (B. Netanyahou)
“Je peux vous assurer ceci: nous lutterons de toutes nos forces contre cette perversion de la justice!”
“Lorsque la CPI (Cour pénale internationale) enquête sur Israël pour de faux crimes de guerre, c’est de l’antisémitisme à l’état pur”, a déclaré vendredi soir en anglais le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou dans un enregistrement vidéo.
Cette déclaration intervient quelques heures après que la Cour pénale internationale s’est déclarée compétente pour des faits survenus en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ouvrant la voie à une enquête pour des “crimes de guerre” présumés qu’aurait commis Israël contre les Palestiniens.
“Premièrement, la CPI prétend outrageusement que lorsque les Juifs vivent dans leur patrie, c’est un crime de guerre, et deuxièmement, elle affirme que lorsque l’Etat démocratique d’Israël se défend contre des terroristes qui assassinent nos enfants et tirent des roquettes sur nos villes – nous commettons un autre crime de guerre”, a contesté M. Netanyahou.
Le chef du gouvernement israélien a par ailleurs dénoncé “le refus” de la CPI d'”enquêter sur des dictatures brutales tel que l’Iran et la Syrie, qui commettent de terribles atrocités presque quotidiennement”.
“Je peux vous assurer ceci: nous lutterons de toutes nos forces contre cette perversion de la justice!”, a-t-il affirmé.
M. Netanyahou avait préalablement dénoncé le caractère politique derrière la décision de la Cour qui “a prouvé une fois de plus qu’elle était un organe politique et non une institution judiciaire”.
C’est “une attaque contre Israël et toutes les démocraties du monde, qui nuit aux efforts de protection des civils contre le terrorisme”, a de son côté ajouté l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis et aux Nations Unies, Gilad Erdan.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gabi Ashkenazi, a également dénoncé la décision de la CPI “qui fait de cette institution un outil politique entre les mains de la propagande anti-israélienne”.
“La décision des juges récompense le terrorisme palestinien et le refus de l’Autorité palestinienne de reprendre des négociations directes avec Israël”, a-t-il accusé.
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La connivence des ONG palestiniennes avec la Cour pénale internationale-CPI
Yossi Kuperwasser and Dan Dyker
CAPE de Jérusalem (Centre des Affaires Publiques et de l’État), 5/14/20
Le JCPA-CAPE de Jérusalem vient de publier une nouvelle étude qui décrit, avec l’appui de documents irréfutables, comment des ONG extrémistes palestiniennes, dont certaines sont affiliées à des organisations terroristes, ont collaboré étroitement avec la Cour pénale internationale (CPI) dans le but est de porter des plaintes contre les États-Unis et Israël.
Fatou Bensouda, principale procureure de la Cour pénale internationale (CPI), a employé tous ses efforts pour pouvoir ouvrir deux enquêtes simultanées sur des « crimes contre l’humanité » : l’une contre les États-Unis, pour des crimes éventuellement commis en Afghanistan, et l’autre contre Israël, pour des crimes soit disant commis dans les territoires contrôlés par l’Autorité palestinienne.
La procureure insiste que ces dit territoires sont considérés appartenant à « l’État de Palestine » bien qu’un tel État n’existe pas en réalité.
Il est bien étrange que dans ces deux enquêtes parallèles ces ONG sont étroitement liées. On constate donc que les ONG internationales qui ont porté plainte contre les États-Unis : la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et le Centre des droits constitutionnels (CCR), sont liées aux ONG palestiniennes qui ont porté plainte contre Israël.
Cette étude révèle que trois organismes palestiniens : Al-Haq, Centre palestinien pour les droits de l’Homme, ainsi que les ONG Al Mezan et Al-Dameer entretiennent des liens étroits avec des organisations terroristes tels que le Hamas et le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP). Elles ne sont guère des organisations dont le noble but est de défendre les droits de l’Homme comme elles se sont faussement représentées mais elles collaborent plutôt avec des mouvements terroristes inscrits sur une liste noire par le Département d’État américain et l’Union européenne.
Pour exemple, Shawan Jabarin, Directeur exécutif d’Al-Haq depuis 2006, est un ancien leader du Front populaire pour la libération de la Palestine qui a purgé de multiples peines de prison pour ses actes terroristes.
La Cour suprême israélienne avait qualifié Jabarin “Dr. Jekyl et M. Hyde” en raison de ses activités terroristes en parallèle à la direction du centre Al-Haq dont le but initial devrait être la défense des “Droits de l’homme”.
En mai 2018, les sociétés bancaires : Visa, Mastercard et American Express ont bloqué toutes les cartes de crédit à Al Haq en raison de ses liens avec le FPLP. Le directeur Shawan Jabarin s’est vu refuser par Israël et la Jordanie des visas de sortie à l’étranger.
Les dirigeants des autres ONG palestiniennes ont également maintenu des liens étroits avec le FPLP, le Hamas, et le Djihad islamique. Ils sont très actifs dans la campagne contre la politique américaine au Moyen-Orient. Notons que le directeur d’Al-Haq, Shawan Jabarin, est aussi Secrétaire général au sein de la FIDH. (Fédération internationale des droits de l’Homme).
Nada Kiswanson van Hooydonk et Katherine Gallagher, représentantes des victimes contre les États-Unis, ont également été engagées par les Palestiniens. Il convient de noter que le CCR et la FIDH sont profondément impliqués dans d’autres activités juridiques anti-israéliennes dont le BDS.
En outre, la présidente de la CPI Fatou Bensouda joue un rôle partial et ne peut juger dans ces affaires en raison de ses liens avec la FIDH. En 2015, Madame Bensouda s’est rendue au siège de la FIDH à Paris, et en 2019, elle a participé au 40e Congrès de cette organisme.
En conclusion, il est clair que toutes les plaintes déposées devant le tribunal pénal international sont de nature purement politiques et servent à la campagne anti-israélienne et anti-américaine. Les liens avec les organisations terroristes soulèvent aussi de sérieuses questions sur l’objectivité de la CPI et les réelles intentions de sa présidente Fatou Bensouda.
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CPI : Bensouda prépare le terrain pour son successeur Fergal Gaynor
lessakel, 7 février 2021
La procureure en chef du tribunal pour crimes de guerre de La Haye, Fatou Bensouda, aurait souscrit à la décision de lancer une enquête sur les crimes de guerre contre Israël, parce qu’elle s’apprête à passer la main à son successeur, avant qu’il ne soit nommé le mardi 9 février, soit dans 2 jours. Ainsi cherche tg-elle à lui lier les mains sur ce dossier, lorsqu’il prendra le relais en juin. L’avocat irlandais Fergal Gaynor, qui a participé aux procès pour crimes de guerre des Khmers rouges au Cambodge et de Radovan Karadzic au Kosovo, est l’un des candidats favoris de la CPI. Si Gaynor est choisi, il aura été bien préparé pour accélérer les poursuites contre les États-Unis et Israël, en tant que principal défenseur externe parmi les candidats.
L’ambassadeur d’Israël aux États-Unis / ONU, Gilead Erdan, fait activement pression dans les coulisses pour qu’un candidat plus équitable succède à la procureure gambienne, fortement portée par ses préjugés (anti-occidentaux et antisionistes, pour ne pas dire pire).
L’Australie s’est jointe aux États-Unis pour dénigrer la décision de la Cour internationale, la ministre des Affaires étrangères, Marise Payne, a déclaré que Canberra ne reconnaissait pas un « État de Palestine » qui avait saisi la Cour, et que les questions relatives au territoire et aux frontières ne pouvaient être résolues que par des négociations directes entre Israël et les Palestiniens.
«Les États-Unis s’opposent à la décision de la Cour pénale
internationale concernant la situation palestinienne, a déclaré le porte-parole du département d’État, Ned Price. Israël n’est pas un État partie prenante au Statut de Rome », qui a créé le tribunal Pénal International à La Haye, a-t-il déclaré. Il n’a pas compétence pour ouvrir une enquête pénale sur Israël et le Hamas palestinien pour des crimes de guerre présumés avoir eu lieu en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est.
Les États-Unis, qui comme Israël ne sont pas membres du Statut de Rome, ont fermement rejeté l’intention de la Cour d’enquêter sur la conduite militaire américaine en Afghanistan. L’administration Trump a répondu par des sanctions contre le tribunal, que l’administration Biden promet désormais de «revoir en profondeur».
Des experts américains de premier plan se sont opposés aux enquêtes internationales sur le bilan de la guerre des États-Unis, au motif que «toutes les allégations d’abus pour lesquelles il existe des informations crédibles» ont fait l’objet d’une enquête et «aucun pays n’a jamais autant enquêté ou déclaré davantage ses politiques et pratiques de détention que les États-Unis. »
Les États-Unis s’opposeront également à toute action visant à «cibler injustement Israël», a déclaré le porte-parole du département d’État. Le Premier ministre Binyamin Netanyahu a qualifié la décision du tribunal de La Haye de «politique» et de «non judiciaire». La CPI «ignore les véritables crimes de guerre du terrorisme contre les civils israéliens et poursuit plutôt l’État d’Israël, qui a un gouvernement démocratique fort qui sanctifie la primauté du droit».
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Aperçu de l’actualité
Coronavirus: un médicament mis au point à l’hôpital de Tel Aviv guérit 96% des patients
Pour la première fois, un médicament fabriqué à l’hôpital Ichilov de Tel Aviv en Israël a permis de guérir plus de 96% des patients atteints du coronavirus.
Le médicament EXO-CD24 a d’abord été testé sur plusieurs personnes dans la première phase clinique.
Il a été développé dans le laboratoire du professeur Nadir Arber, au centre médical de Tel Aviv et il est destiné aux personnes souffrant de formes moyennes à graves du Covid-19, évitant une détérioration critique de leur santé.
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Début du procès de Netanyahu aujourd’hui.
Après plusieurs reports liés aux confinements successifs, le Premier Ministre Benjamin Netanyahu comparaîtra ce matin (lundi) sous haute sécurité devant le tribunal de district de Jérusalem, pour répondre aux accusations de corruption portées contre lui.
Le premier ministre a lui-même demandé à ses partisans de ne pas venir au tribunal dans une vidéo publiée sur Facebook. » Je sais que vous prévoyez de venir au tribunal demain. Je sais que votre intention est de me donner de la force pour faire face à ces affaires montées de toutes pièces contre mois, mais pour votre santé, je vous le demande, ne venez pas »
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Shlomo Hillel – 1923-2021 : L’enfant de Bagdad
Freddy Eytan
Le JCPA-CAPE de Jérusalem (Centre des Affaires Publiques et de l’État), 2/10/21
Témoignage
J’ai suivi la brillante et riche carrière de Shlomo Hillel depuis de longue date. J’avais contribué à la publication de sa biographie le souffle du Levant aux Editions Didier Hatier. Lors de mes nombreuses rencontres avec lui, j’étais toujours stupéfait par son caractère doux et exemplaire et sa culture francophile. Petit de taille, humble, timide et intègre, il s’éloignait du public et des projecteurs.
Sur les rives des fleuves de Babylone s’installèrent ses ancêtres. Ils arrivèrent en 586 av. J-C, après la destruction du Premier temple de Jérusalem par le roi Nabuchodonosor. C’est ici, en Mésopotamie, sur les bords du Tigre et de l’Euphrate que naît Shlomo Hillel, l’enfant de Bagdad, fils d’Aaron, descendant de Hillel, l’illustre sage et président du Sanhédrin.
Nous sommes en 1923. Adolf Hitler est emprisonné à Munich et rédige « Mein Kampf » où il expose l’idéologie du nazisme. En Espagne, un coup d’Etat du général Primo de Rivera. En Sibérie, on construit des camps de travail. Au Japon, un séisme fait plus de 200 000 morts et en France, Marc Chagall commence à illustrer Les « Ames mortes » de Gogol.
Pendant le mandat britannique, instauré depuis 1917, la communauté juive d’Irak compte 135 000 âmes, dont plus de la moitié vit à Bagdad. Sous le règne de Fayçal 1er, roi libéral et tolérant à l’égard de la communauté, beaucoup de Juifs occupent des positions importantes au sein de l’administration de l’Etat et dans le commerce. Durant cette période prospère, l’éducation juive et l’enseignement de l’hébreu sont répandus dans tout le pays. Des professeurs de la langue hébraïque étaient venus spécialement de Palestine. Cependant, cette période florissante est de courte durée ; et en 1932, l’Irak devient indépendant. Sous la férule du successeur du roi, le Ghazi, le pays opta pour le nationalisme arabe et contre le mouvement sioniste.