Aperçu de l’actualité
L’accord d’Abraham, signe de dégel au Proche-Orient
Depuis longtemps, les pays du Golfe collaborent avec Israël sur le plan de l’économie et du renseignement. L’officialisation des relations entre les Émirats arabes unis (ÉAU), le Bahreïn et Israël dénote une nouvelle réalité, celle d’une nouvelle génération qui désire s’éloigner des rancœurs passées et désire la sécurité et une meilleure qualité de vie.
La nouvelle réalité
Les raisons derrière cet accord sont multiples. D’une part, la priorité des états de la région est l’ingérence iranienne ; de l’autre, il y a une fatigue du leadership palestinien qui n’a cessé de dire non à toutes les offres de paix ; enfin, les pays de la région veulent bénéficier de l’expertise israélienne dans de nombreux domaines. Les Émirats arabes unis ont décidé que la paix avec Israël était de leur intérêt et qu’il n’y avait pas de raison pour taire leur collaboration officieuse avec Israël.
L’argument selon lequel Israël était la cause de l’instabilité au Moyen-Orient a été martelé des décennies durant par les dictateurs de la région. Cet argument ne tient plus la route. Les guerres civiles en Syrie, en Libye et au Yémen ont mis à jour la brutalité des dictateurs et l’État islamique a mis à jour l’existence d’une mouvance islamiste radicale qui s’en prend avant tout aux musulmans qui n’adhèrent pas à leur doxa.
L’Iran qui continue sa politique antiaméricaine, mène des opérations de disruption dans le détroit d’Ormuz et arme à outrance le Hezbollah libanais à la frontière Nord d’Israël constitue une priorité pour les pays qu’il affronte.
Un dégel progressif
Les rencontres dans les forums internationaux ont permis aux chercheurs et aux hommes d’affaires israéliens, émiratis et bahreïniens de mieux se connaître et de s’apprécier. Au cours des années, plusieurs initiatives de rapprochement ont été prises.
Par le passé, le Bahreïn a invité des Israéliens à des forums interconfessionnels et a participé à des compétitions sportives en Israël. Le premier ministre israélien a été invité à Oman. Des vols directs existent entre le Maroc et Israël. Il existe une délégation commerciale israélienne au Qatar depuis 1990. En outre, le ton envers Israël a changé de façon positive dans les réseaux sociaux saoudiens.
L’accord d’Abraham
L’accord d’Abraham a été facilité par le parrainage américain. En marge de cet accord, il semblerait que les ÉAU aient accepté le principe de l’annexion de la vallée du Jourdain par Israël et qu’ils auraient demandé à ce qu’elle se fasse ultérieurement, ce qui fut agréé. Aussi et dans les faits, l’Autorité palestinienne est marginalisée.
Par ailleurs, les ÉAU espèrent également acquérir des avions furtifs F-35. Pour Israël qui tient à conserver son avantage militaire qualitatif, cela peut être prématuré ; en effet, le régime égyptien de Hosni Moubarak tomba pour être remplacé, fût-ce brièvement, par un régime de Frères musulmans. Qu’en serait-il si pareille expérience se reproduisait dans un Moyen-Orient instable ?
L’accord d’Abraham vient soulager le premier ministre israélien contre lequel une poursuite en justice a été intentée. Il est à l’actif du président Trump en veille de l’élection américaine. Pour les ÉAU et le Bahreïn, il consolide les liens entre Israël et les États-Unis dont ils recherchent l’appui en matière de défense et par ailleurs, le Bahreïn abrite la 5é flotte américaine.
Les possibilités de collaboration
Les pays du Golfe et l’Arabie ont cessé de rendre tabou tout ce qui touche à Israël et collaborent avec lui sur le plan de l’éducation, de l’agriculture, des procédés de désalinisation, de la sécurité et plus spécifiquement celui de la cybersécurité. Un grand nombre de citoyens de ces pays vient se faire soigner en Israël.
Les ÉAU et le Bahreïn gagnent l’accès aux technologies israéliennes et Israël gagne un accès accru à l’économie du Golfe. Le prince héritier émirati Mohamed ben Zayed rêve de faire de son pays une start-up nation sur le modèle israélien.
Doubaï est aujourd’hui un centre financier gérant un portefeuille de 424 milliards, ce qui le place au douzième rang mondial. Son taux d’imposition bas attire les investisseurs qui font confiance au système judiciaire connu pour son arbitrage décent, qui fait appel à des juges de Grande-Bretagne, d’Australie et d’ailleurs. Nul doute que la collaboration avec Israël qui existe déjà prendra de l’essor en vue de redresser la dette émiratie qui approche 160% du PNB ainsi que le ralentissement économique dû à la pandémie.
Les réactions au Moyen-Orient
Le monde a réagi avec surprise, mais de façon assez positive. Rappelons que lorsque le président Sadate se rendit à Jérusalem en 1979 et signa un traité de paix avec Israël, l’Égypte fut expulsée de la Ligue arabe et fut réintégrée grâce aux efforts déployés par le roi du Maroc Hassan II. La Jordanie fut le second pays arabe à signer un traité de paix en 1994.
Le Bahreïn se prépare à ratifier également le traité de paix avec Israël. Il est certain que le Bahreïn a eu l’accord de l’Arabie saoudite dont il dépend grandement en matière de tourisme. Bahreïn est une île du Golfe dont les champs pétroliers sont exploités par la compagnie saoudienne Aramco.
Selon toute probabilité, il sera suivi par Oman et peut-être par l’Arabie saoudite. Déjà, l’espace aérien de l’Arabie, des ÉAU et du Bahreïn est ouvert aux avions israéliens.
Que l’Iran soit opposé à cet accord ne surprend personne tant son obsession anti-israélienne est à tous crins. Par contre, l’opposition du président Erdogan qui menace de couper les relations diplomatiques avec les ÉAU a de quoi surprendre, car la Turquie maintient des échanges diplomatiques avec Israël. L’Iran et la Turquie s’accrochent encore à la rhétorique anti-israélienne dans l’espoir de plaire aux masses arabes qui, semble-t-il, sont de moins en moins dupes.
L’avenir
Le processus de paix s’oriente différemment. La position arabe officielle telle que formulée par la Ligue arabe voulait une paix en change de territoires. En amorçant la paix avec des états séparés, la marge de manœuvre d’Israël est meilleure. La ligue arabe n’a pas condamné l’accord d’Abraham.
Il est possible que le fait que le Bahreïn ait signé la paix avec Israël soit un ballon d’essai pour l’Arabie. Le roi Salman est âgé de 84 ans et sa santé est fragile. Le prince héritier Mohamed Ben Salman est connu pour son dégagisme des façons de faire traditionnelles dans son pays.
Mais il ne faut pas oublier que l’euphorie qui a suivi le traité de paix israélo-égyptien a fait place à une paix froide qui touche avant tout aux aspects militaires. En effet, les médias et la diplomatie égyptiens ont continué leur propagande anti-israélienne…
La paix doit se bâtir en passant par des ententes étatiques, mais surtout dans le respect mutuel sur le plan individuel. Il est essentiel que la paix avec les ÉAU et le Bahreïn soit réussie, car cela pourrait créer un climat propice au dégel de l’inimitié cumulée au cours des années dans l’ensemble de la région.
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Israël et ses voisins arabes : sous la bannière du «Tikkoun Olam…
Maurice-Ruben Hayoun
Times of Israel, SEP 17, 2020
Il y a quelques semaines, j’écoutais sur I24News les commentaires de Jean-Charles Banoun dans son émission sur l’Afrique. Il interrogeait un volontaire israélien qui effectuait des séjours réguliers dans ce continent afin d’alléger les souffrances de ses congénères.
Le présentateur de cette émission posa au médecin la question suivante : Mais pourquoi faites vous cela ? Le médecin répondit ainsi : par fidélité au principe juif sacro-saint : pour contribuer de mon mieux au tikkoun olam .
Cette réponse, toute naturelle, m’a tant ému. Et pourtant, le médecin secouriste n’était pas un religieux mais il avait intégré le message le plus humaniste que la tradition juive ait jamais générée au cours de son histoire trimillénaire. Que signifie l’expression tikkoun olam ?
C’est tout simplement réparer le monde, panser ses blessures, réparer les injustices, bannir l’iniquité, voler au secours de ceux qui en ont le plus besoin, changer le monde. Oui, changer notre monde, le faire accéder presque à un état post messianique, post rédemption, une sorte de métahistoire, où plus aucune trace de mal ou de guerre ne subsistera dans notre monde.
L’expression, comme toutes les autres formules idéalisées, est issue de la lexie religieuse, c’est un théologoumène laïcisé, sécularisé. Il existe un humanisme biblique, donc religieux et on peut expliquer certains thèmes de justice sociale par des notions provenant de la sphère religieuse. Cette méthode est très mal vue en France, en raison de notre socio-culture qui se méfie du religieux comme de la peste. C’est un aveuglement supplémentaire du monde moderne et contemporain.
La prière terminale, dite Alénou , qui clôture tous les offices quotidiens (le matin, l’après-midi, le soir) comporte une référence claire à cette mission, dévolue, selon la tradition, en premier lieu, au peuple juif : le-takken olam be-malkhout Shaddaï , réparer le monde sous la souveraineté divine. Comme si, Israël était promu au rang d’adjoint ou d’aide du Seigneur dans l’économie générale de la création. On peut aussi traduire cette expression, surtout dans son emploi par la kabbale lourianique, de la manière suivante : restaurer l’harmonie cosmique. Après le tsimtsoum , le bris des vases, c’est le tikkoun qui commence.
Certes, le mal est inséparable de la nature, et surtout de la nature humaine, mais par des efforts persévérants, on peut le combattre, le réduire, le ramener à sa plus simple expression. Ici s’enracine l’optimisme proverbial de la foi d’Israël. Le monde n’est pas irrémédiablement condamné à la violence et à l’injustice. Le droit et le bien finissent tout de même par l’emporter.
C’est cette mission messianique, rédemptrice et bienveillante qui est enfin reconnue par ceux qui se disaient les ennemis les plus féroces d’Israël, à savoir ses voisins arabes qui, aujourd’hui, comme touchés par la Grace dispensatrice de bienfaits, passent de l’état d’ennemi à l’état d’ami. La tradition juive enseigne que lorsque Dieu veut gratifier un homme d’une distinction particulière, il transforme ses ennemis en amis… En hébreu, c’est juste une consonne qui change : mé-oyév le ohév …
Il va de soi que ces transformations soudaines de la part des voisins arabes s’expliquent aussi par des considérations économiques, politiques et sécuritaires. Mais reconnaissons que ce mur granitique du refus d’accepter l’état d’Israël semblait indestructible.
On lisait même, quelquefois dans la presse nationale israélienne, de sombres prévisions concernant la possibilité (ou l’impossibilité ?) pour les Juifs de vivre enfin sur leur terre au sein du Moyen Ornent… On se souvient, par exemple, des triples NONs de Khartoum. Mais aujourd’hui que voyons-nous ? Ce même Soudan tente désespérément de sortir de son isolement en reconnaissant l’Etat d’Israël. L’ancien président de ce grand pays d’Afrique noire est mort en exil, le maréchal Jaafar al Numeiri et son successeur sinistre Mohammed el Béchir dort en prison, déposé par ses collègues qui entendent le juger devant une cour pénale.
Rêvons-nous ? Délirons-nous ? Non point. Mais nous vivons ce que le philosophe allemand Karl Jaspers a nommé un temps axial (en allemand Achsenzeit,) un temps qui apporte avec lui une vision radicalement nouvelle et ouvre des perspectives insoupçonnés jusqu’ici. Cela ne s’est pas fait en un jour. Comme l’a rappelé le Premier ministre Netanyahou, cela fait presque trois décennies que les diplomates de son pays déploient des efforts incessants pour convaincre les états arabes de la région de rejoindre le camp de la paix, le camp de l’intelligence, du progrès et de la concorde.
Et soudain, ces luttes souterraines éclatent au grand jour et des gens dont on n’attendait plus rien, brisent le consensus de la haine et du mal, ouvrent leur espace aérien, optent pour une connaissance réciproque et s’empressent de faire des affaires mutuellement profitables…
Que ne l’ont-ils pas fait un peu plus tôt ! On aurait évité tant de larmes et d’effusion de sang. Sans même parler du retard pris dans la conduite des affaires de leur pats respectifs. Cette rapidité, ce côté presque expéditif qui anime les deux parties ne laisse pas de m’étonner… Je sais que la tradition nous assure que le salut, l’aide de Dieu ne prend pas plus de temps qu’un battement de cils (ou teshu’at ha-Shem ké héréf ayin …).
Les anciens prophètes d’Israël parlaient il y a bien longtemps, d’une terre nouvelle et de cieux nouveaux, au VIIIe siècle avant l’ère chrétienne. Ils voulaient dire que le cœur et l’esprit de l’homme peuvent changer malgré le sombre constat du poète Baudelaire, les cœur des villes change plus vite que le coeur des hommes… Non, le cœur de pierre peut se transformer en cœur tendre et compatissant. Les voisins d’Israël se sont enfermés des années durant dans une attitude stérile de refus mais près de huit décennies après les faits, ils comprennent enfin que le train ne repassera pas une seconde fois, en gros que l’Histoire ne repasse jamais les plats.
Une aire nouvelle, une aube nouvelle se lèvre, avec ses promesses et ses défis. En prenant la courageuse initiative de reconnaître l’Etat d’Israël comme une entité politique légitime de la région, ces quelques Etats arabes (puisse leur nombre augmenter rapidement) ont fait un pari sur le futur. Désormais, nul ne pourra plus contester l’apport bénéfique des Israéliens à la région, une région qui semblait être maudite des dieux.
Je suis sidéré de voir le nombre incalculable d’opportunités nouvelles, et ce dans tous les domaines, y compris le domaine sécuritaire. On peut dire que l’Iran des mollahs a favorisé ce rapprochement par son attitude stupidement agressive envers Israël, se voulant le champion de la cause palestinienne afin de dominer le monde arabe et sunnite.
Le résultat est inverse : l’Iran ploie sous les sanctions, sa monnaie est dévaluée, son pétrole ne bouge pas, sa situation est aussi désespérée dans tant de domaines. Comme ce régime ne fait pas mystère de sa politique expansionniste, les Etat arabes de la région ne se sont pas trompés sur l’identité et la provenance du danger qui les menace. L’Iran est arrivé à un résultat contraire à celui qu’il escomptait. Israël devrait presque lui dire merci d’avoir jeté tant de pays arabes dans ses bras…
Que vont faire les Palestiniens qui apparaissent isolés, dépassés par les événements. Pour continuer d’exister, il leur faut changer de logiciel. Plus rien, pas même un terrorisme atroce, ne pourra pas nous ramener au statu quo ante. Leurs dirigeants devraient méditer la phrase que Gorbatchev avait dit aux dirigeants est allemands avant leur chute : ceux qui ne suivent pas le vent de l’Histoire, seront balayés par l’Histoire .
Un nouveau Moyen-Orient est en train de naître. Souhaitons-lui bonne chance avec ce Nouvel An juif qui approche : que s’éloignent les crises de l’année précédente et que commencent les bénédictions de l’année nouvelle .
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Qatar : 1er pays arabe à approuver le plan Trump?
JFORUM.FR, 22 septembre 2020
Palestiniens: le Qatar est le premier pays arabe à approuver le plan de paix de Trump.
Un haut responsable du département d’État a déclaré aux journalistes que Washington considérait le Qatar comme un autre pays du Golfe potentiellement prêt à normaliser ses relations avec Israël après les Émirats arabes unis et Bahreïn.
Les responsables palestiniens ont exprimé leur inquiétude quant au fait que le Qatar pourrait se diriger vers la normalisation de ses relations avec Israël et ont déclaré qu’une telle mesure faciliterait la mise en œuvre de la vision du président américain Donald Trump pour la paix au Moyen-Orient, la paix pour la prospérité, également connue sous le nom d’Accord du siècle.
La semaine dernière, les États-Unis et le Qatar ont publié une déclaration commune après avoir tenu leur troisième dialogue stratégique les 14 et 15 septembre. Les deux parties ont souligné la force de la relation bilatérale, les opportunités d’approfondir davantage la coopération au profit des deux pays.
Les deux gouvernements se sont déclarés préoccupés par les effets néfastes sur la sécurité, l’économie et la société de la crise du Golfe dans la région et ont affirmé leur soutien continu à un Conseil de coopération du Golfe fort et uni. Ils se sont concentrés sur la promotion de la paix et un avenir prospère pour tous dans la région et sur la lutte contre les menaces régionales. En outre, l’UA et le Qatar ont discuté des questions de sécurité régionale, y compris des efforts conjoints pour vaincre Daech; œuvrer pour la paix et mettre fin aux conflits en Libye, en Syrie et au Yémen; les développements politiques en Irak; et les perspectives d’une résolution négociée du conflit israélo-palestinien, comme indiqué dans la Vision américaine pour la paix.
Un haut responsable du département d’État a déclaré aux journalistes que Washington considérait le Qatar comme un autre pays du Golfe potentiellement prêt à normaliser ses relations avec Israël après les Emirats Arabes Unis et Bahreïn .
«Le Qatar a une expérience de travail avec Israël qui, selon nous, finira par les amener à un accord plus large avec les Israéliens», a déclaré le secrétaire d’État adjoint adjoint Tim Lenderking, cité par Bloomberg. «Nous pensons qu’il y a beaucoup de choses sur lesquelles bâtir, chaque pays progressera à son propre rythme en matière de normalisation, selon ses propres critères, mais nous avons hâte que cela se produise le plus tôt possible.»
La ministre adjointe des Affaires étrangères du Qatar, Lolwah Alkhater, a déclaré cette semaine que son pays n’établirait pas de relations diplomatiques avec Israël tant que le conflit israélo-palestinien ne serait pas résolu.
Les responsables palestiniens ont déclaré que la déclaration conjointe américano-qatarie, qui parle de résoudre le conflit israélo-palestinien sur la base de la vision de paix de Trump, est une approbation qatarie du plan, qui a été rejetée par les Palestiniens.
Les Palestiniens ont dénoncé la vision de la paix de Trump, dévoilée en janvier dernier, comme un «complot destiné à liquider la question palestinienne et les droits nationaux».
Les Palestiniens boycottent également l’administration américaine depuis décembre 2017, lorsque Trump a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et a décidé de déplacer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.
Les relations entre l’Autorité palestinienne et le Qatar ont été tendues ces dernières années en raison du soutien financier et politique continu de Doha au Hamas .
Monir al Jaghoub, un haut responsable de la faction au pouvoir palestinien Fatah, a déclaré que le Qatar semble avoir peur de rater le train de la normalisation avec Israël.
«Notre peuple et nos dirigeants ont catégoriquement rejeté le plan de Trump», a commenté al-Jaghoub sur Twitter. «Les dirigeants palestiniens ne peuvent pas entamer des négociations sur la base de ce plan, qui constitue une menace pour tous les peuples de la région, car il ignore l’essence du conflit, à savoir le droit du peuple palestinien à la liberté dans un État indépendant et pleinement souverain avec Jérusalem-Est comme sa capitale. Ce n’est pas un pas vers la paix. »
Ahmed Majdalani, membre du comité exécutif de l’OLP, qui dirige un groupe appelé Front de lutte populaire palestinienne, a également accusé le Qatar d’approuver le plan Trump, «qui est rejeté par les Palestiniens et la communauté internationale».
Majdalani a déclaré qu ‘ »il n’y aura ni sécurité ni stabilité dans la région sans mettre fin à l’occupation et établir l’État palestinien ».
Il a ajouté que la pression américaine continue sur certains pays arabes pour qu’ils emboîtent le pas aux Émirats arabes unis et à Bahreïn avant les prochaines élections présidentielles américaines.
Bassam al-Salhi, secrétaire général du Parti du peuple palestinien et membre du Comité exécutif de l’OLP, a déclaré que le Qatar était devenu le premier pays arabe à approuver officiellement la vision de paix de Trump.
Se référant à la déclaration conjointe américano-qatarie, al-Salhi a déclaré: «C’est une évolution très dangereuse qui confirme l’importance d’accélérer la mise en œuvre de tout ce qui a été convenu lors de la dernière réunion des factions palestiniennes et, surtout, de mobiliser les énergies de notre peuple pour affronter les dangers et renouveler notre projet national et les institutions de notre peuple.
Walid al-Awad, un autre haut responsable du Parti du peuple palestinien, a déclaré que «l’approbation par le Qatar de l’accord Trump représente une déclaration selon laquelle il a décidé de rejoindre la voie de la normalisation [avec Israël ]».
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Aperçu de l’actualité
Netafim va faire bénéficier l’Inde de l’irrigation par goutte à goutte
Publié le 23 septembre 2020 dans Economie & Innovation /Entre les Lignes
L’Israélien Netafim vient de décrocher un contrat de 85 millions de dollars qui permettra à 35 000 agriculteurs en Inde de bénéficier de son système d’irrigation développé en son temps dans le kibboutz Hatzerim où se trouve le siège de la compagnie. Le contrat porte sur trois grands projets impliquant la construction, en l’espace de deux ans, de systèmes d’irrigation pour 66 villages dans l’Etat du Karnataka. Par ailleurs, un soutien technique et agronomique sera apporté aux agriculteurs sur une période supplémentaire de cinq ans.
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Le conglomérat Al-Habtoor, aux EAU, annonce une collaboration avec Israël
TIMES OF ISRAEL , 20 septembre 2020,
La firme, qui s’occupe entre autres d’immobilier, d’éducation et d’automobile, annonce l’ouverture d’un bureau et dit travailler avec Israir sur des vols directs
Le groupe Al Habbot de Dubaï a annoncé samedi prévoyait d’ouvrir un bureau de représentation en Israël et qu’il travaillait sur la mise en place de vols directs entre l’Etat juif et les Emirats arabes unis, a rapporté l’agence Reuters.
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Manger « Glatt Casher » à Dubaï ? Dans la Tour Burj Khalifa.
Israelvalley Desk ,septembre 22nd, 2020
Dans la foulée des accords d’Abraham signés à Washington, le premier restaurant certifié casher aux Emirats arabes unis a ouvert ses portes le 17 septembre.
Baptisé Armani / Kaf, cet établissement de 40 places qui se trouve au rez-de-chaussée de l’hôtel cinq étoiles Armani Dubai situé dans la fameuse tour Burj Khalifa, propose des plats gastronomiques conformes aux lois alimentaires du judaïsme.