Citation de la semaine:
« un carnaval, un flot de démagogie, d’utopie ou de rêve, gonflé par l’illusion de vivre des journées historiques ».
Raymond Aron, à propos de Mai 68
Table des Matières
Le Hamas diffuse une vidéo montrant les otages Keith Siegel et Omri Miran en vie:Emanuel Fabian, Times Of Israel, 27 April 2024
Columbia, Sciences-Po: les étudiants, les idiots utiles du Hamas Jeremy Stubbs,Causeur,27 avril 2024
Qui se cache vraiment derrière les manifestations anti-israéliennes dans les universités américaines et françaises ?Simone Rodan-Benzaquen,Atlantico.fr, 25 Avril, 2024
L’antisémitisme bête des pseudo-révolutionnaires de Sciences Po: Gilles William Goldnadel, Dreuz.Info, LE 30 Avril, 2024
Des étudiants juifs de Columbia disent que l’escalade était « inévitable »:Cathryn J. Prince,Times of Israel,1 mai 2024
Le représentant diplomatique du Québec s’installera en Israël: Patrice Bergeron,LaPresse.ca, 24 avril, 2024
Le Hamas diffuse une vidéo montrant les otages Keith Siegel et Omri Miran en vie Emanuel Fabian Times Of Israel, 27 April 2024
Le groupe terroriste palestinien du Hamas a publié samedi une nouvelle vidéo de propagande montrant des signes de vie des otages Keith Siegel, 64 ans, et Omri Miran, 46 ans.
Dans cette vidéo de trois minutes, Siegel et Miran s’identifient et disent qu’ils espèrent un accord qui leur permettrait, ainsi qu’à d’autres otages, de rentrer chez eux.
La vidéo n’est pas datée, mais Miran indique qu’il est retenu en captivité depuis 202 jours et Siegel mentionne la fête de Pessah, ce qui indique que les séquences ont été filmées récemment.
Siegel, citoyen américain, a été capturé avec son épouse dans leur maison du kibboutz Kfar Aza le 7 octobre. Sa femme, Aviva Siegel, a été libérée plus tard dans le cadre d’une trêve d’une semaine conclue fin novembre. …SOURCE
Columbia, Sciences-Po: les étudiants, les idiots utiles du Hamas Jeremy Stubbs, Causeur,27 avril 2024
Depuis le 7 octobre, le souhait de toute institution et de tout être civilisés doit être de voir la fin du Hamas. La défaite de ce dernier n’est pas seulement vitale pour la sécurité des Israéliens – et Dieu sait si elle est vitale. Elle est nécessaire aussi afin de garantir un avenir normal pour les Palestiniens et améliorer leurs chances de fonder un jour leur propre État. Enfin, au-delà du conflit israélo-palestinien, la réduction à l’impuissance du Hamas est essentielle à la stabilité de tout le Moyen Orient ainsi qu’au renforcement de l’image de la démocratie dans le monde, durement éprouvée ces derniers temps par les tactiques agressives des régimes autoritaires.
Pourtant, même si Israël arrive à vaincre les forces armées de cette organisation terroriste, la défaite matérielle du Hamas ne signifiera pas la défaite de l’esprit du Hamas. Car cet esprit vit et évolue en toute liberté sur les campus des universités occidentales. Depuis une dizaine de jours, la vague de manifestations et de sit ins, accompagnés par l’érection de tentes et par des actions d’agitprop empreintes d’un antisémitisme décomplexé, qui a déferlé sur les universités américaines a trouvé des émules ailleurs. En Italie, à la Sapienza à Rome. En Australie, aux universités de Sydney et de Melbourne. Au Royaume Uni, au Collège universitaire de Londres (UCL) et aux universités de Warwick et d’Oxford. Et bien sûr en France, sur deux des campus parisiens de Sciences Po. A Berlin, la police vient de démanteler un camp de tentes créé le 8 avril par un groupe comprenant au moins un doctorant antisioniste de l’université libre de cette ville, la Freie Universität. Il ne s’agit nullement d’un phénomène anodin. Ces étudiants et militants – qui, aux États-Unis, jouissent souvent du soutien d’une grande partie du corps professoral – ne sont pas simplement des jeunes naïfs qui traversent une phase de rébellion avant de devenir des adultes au sens plein du terme. Quel que soit leur destin ultérieur, ils sont actuellement en train de pactiser avec le diable, en cautionnant les atrocités du Hamas, en prônant le recours à la violence et – au nom de la cause palestinienne – en se faisant les porte-parole complaisants des pires des terroristes. Comme nous le verrons, ils ont du sang sur les mains. Pour l’instant, c’est du sang métaphorique mais qui pourrait facilement se transformer en sang littéral. …SOURCE
Qui se cache vraiment derrière les manifestations anti-israéliennes dans les universités américaines et françaises ?Simone Rodan-Benzaquen Atlantico.fr, 25 Avril, 2024
Atlantico : Aux États-Unis ou en France, les manifestations de soutien au peuple palestinien se multiplient. Mais les militants qui y participent ne se bornent pas à leur indignation de la situation dans la bande de Gaza. Ils scandent des slogans particulièrement violents contre l’Occident et Israël. Est-ce que cette situation témoigne de la force du Hamas dans la guerre de communication que l’organisation terroriste a engagé ?
Simone Rodan-Benzaquen : Le soutien au peuple palestinien est parfaitement légitime. On peut comprendre que les gens soient concernés par la souffrance humaine des Palestiniens à Gaza et se passionnent pour la question israélo-palestinienne, surtout depuis les événements du 7 octobre. Cependant, ce qui se passe depuis cette date n’est qu’un reflet de ce qui existait déjà bien avant, et qui est plus répandu dans le monde anglo-saxon, notamment dans les universités et dans la rue. Une passion exacerbée pro-palestinienne, même pro Hamas, souvent teintée de propos ouvertement pro terroristes et antisémites, se déchaîne. C’est un mélange de plusieurs facteurs, dont une communication extrêmement ciblée par le Hamas lui-même, qui dès le matin du 7 octobre a utilisé deux formes de communication différentes. D’un côté, toutes les horreurs du pogrom du 7 octobre diffusées sur les réseaux du Hamas, notamment les chaînes Telegram, ont créé une forme de passion violente et antisémite. Ce n’est pas par hasard que dès le 7 octobre, on a vu les manifestations d’explosion de joie dans les rues de Londres, de New York ou de Sydney et une explosion des actes antisémites dès les premiers jours et avant même la réplique militaire israélienne.
D’un autre côté, une communication officielle de Mohammed Deif dès le matin du 7 octobre utilisait des éléments de langage proches des organisations de droits de l’homme, en parlant de colonisation, de droits, de liberté, d’apartheid et de génocide. C’est ce discours qui a particulièrement résonné dans les universités américaines, influencées depuis des années par ce qui a été appelé une culture du wokisme, c’est-à-dire une forme de post-marxisme qui classe les gens en catégories de race et de genre, pour qui la glorification de la victimisation prend toute la place et qui, dès 2016, pendant le Women’s March avait identifié le sionisme et les Juifs comme des catégories opprimantes, qui sont automatiquement devenues des ‘Uber blancs’. ….SOURCE
L’antisémitisme bête des pseudo-révolutionnaires de Sciences Po
Gilles William Goldnadel Dreuz.Info, LE 30 Avril, 2024
Les Juifs français ont peur. Ils ont deux fois raison. Ils sont Juifs et Français. D’aucuns pensent que nous sommes en 1940. Au bord du précipice. Ils ont tort. Il est vrai que la situation leur donne quelques arguments sur la similitude : la haine purulente, le mensonge pestilentiel et la collaboration complice d’une partie de la population.
Commençons par la haine. Elle est partout, des rives du Potomac jusqu’au bord de la Seine. Et de Sciences Po aux universités américaines. Moins de monde ici que là-bas, mais rigoureusement la même farine de haine. Les mêmes slogans qui proposent aux Israéliens de rentrer en Pologne et à la Palestine, enfin libérée de ses « intrus », de s’étendre de la mer jusqu’au Jourdain. D’autres slogans sont encore moins aimables envers les Juifs ou les Blancs. Ce qui représente tout de même une belle libération de la parole. Celle-ci ne s’embarrasse pas de précautions hypocrites sur la souffrance juive d’hier ou d’aujourd’hui, comme nous l’avons vu avec le grand pogrom du mois d’octobre, et alors que le Hamas agit encore.
La composition des étudiants diffuseurs de haine est de la même mauvaise graine, du Potomac jusqu’à la Seine : islamiste et gauchiste. Ceux-ci sont cornaqués dans un bel esprit de concorde, qui par les Frères Musulmans, qui par les Insoumis. Jusqu’à Rima Hassan qui prône tranquillement « le soulèvement ». Le Mal court. Il est bête. Bête comme ces révolutionnaires en peau de lapin qui célébraient Pol Pot ou Che Guevara mais qui pleurent pour un rien. Comme d’être convoqués au commissariat. Partout le wokisme sévit, avec souvent un racisme décomplexé qui voit sous le Juif déterminé, un blanc privilégié. Raison pourquoi, à côté de musulmans encolérés, l’on peut parfaitement trouver quelques Juifs blancs repentants, avides d’êtres aimés et pardonnés. Certains optimistes ont fait remarquer que la situation française était plus enviable que la situation dans les pays anglo-saxons, quant au nombre de diffuseurs de haine dans les facultés. ….SOURCE
Des étudiants juifs de Columbia disent que l’escalade était « inévitable »
Cathryn J. Prince, Times of Israel,1 mai 2024
NEW YORK – Nick Baum, étudiant de première année à l’université de Columbia, s’est réveillé mardi matin dans sa chambre sur le campus avec la nouvelle que des manifestants anti-Israël avaient pris possession du Hamilton Hall et en avaient barricadé les portes à l’aide de tyroliennes et de planches de bois.
Le 30 avril, à l’aube, des dizaines d’étudiants portant des cagoules noires ont envahi le bâtiment de l’université.
L’occupation du bâtiment a commencé lundi en fin de journée, quelque 12 heures après l’ultimatum de 14 heures accordé par l’université aux étudiants du camp pour qu’ils quittent volontairement les lieux sans quoi ils s’exposeraient à des mesures disciplinaires. En début de soirée, l’université a commencé à suspendre des étudiants.
Mardi, l’université a indiqué qu’elle avait l’intention de durcir le ton à l’égard des étudiants protestataires : « Les étudiants qui occupent le bâtiment risquent l’expulsion », a déclaré le bureau de la communication et des affaires publiques de Columbia dans un communiqué, ajoutant que les manifestants avaient eu « la possibilité de partir pacifiquement », mais qu’ils avaient refusé et que la situation s’était envenimée. …. SOURCE
Le représentant diplomatique du Québec s’installera en Israël:
Patrice Bergeron, LaPresse.ca, 24 avril, 2024
L’automne dernier, elle disait pourtant qu’elle voulait attendre le retour de la paix avant que le Bureau du Québec soit pleinement fonctionnel.
Mais en commission parlementaire mercredi matin, elle a indiqué que « les choses se sont placées » et que « l’économie a repris », selon elle.
« La prudence ne requiert-elle pas du Québec de faire un gel sur le déploiement du Bureau en Israël ? » a demandé le député péquiste Pascal Paradis.
« Pas pour des raisons politiques »
« Il y a un potentiel énorme » en Israël en matière d’échanges commerciaux, a plaidé Mme Biron, en ajoutant : « nos intérêts en Israël sont économiques, nous ne sommes pas en Israël pour des raisons politiques. » ….SOURCE