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KIPPOUR DANS LE MONDE

  

    

 

 

L’UN DES MEILLEURS JOUEURS DE TENNIS ISRAÉLIEN ARRÊTE UN MATCH POUR KIPPOUR

Times of Israel, 29 sept. 2017

  

Dudi Sela, le joueur israélien le mieux classé à l’ATP, a quitté vendredi un match en milieu de rencontre à l’occasion du tournoi du Wuhan Open en Chine en raison du début imminent de Yom Kippour, le jour le plus saint du calendrier juif.

 

Sela a perdu 1 à 0 lors du troisième set de son match de quarts de finales face à l’Ukrainien Alexandr Dolgopolov. Les deux premiers sets avaient mis les deux joueurs à égalité, 6-3 et 4-6. Sela avait demandé que le match débute plus tôt en raison du jeûne qui débute vendredi à la tombée de la nuit, mais cela n’a pas suffi pour qu’il termine la rencontre dont il s’est finalement retiré. Il est donc sorti de la compétition. Haaretz a indiqué qu’en conséquence, Sela avait également abandonné la somme de 34 000 dollars en prix et la chance de gagner 90 points de classement.

 

 

 

DURANT YOM KIPPOUR, FORTE BAISSE

DE LA POLLUTION DE L’AIR EN ISRAËL.

Israel Valley, 23 mars 2017

 

 

Vendredi soir et toute la journée de Samedi, Israël a célébré Yom Kippour (le jour du Grand Pardon). Selon une enquête récente plus de 70 pour cent des Juifs israéliens jeûnent pendant lYom Kippour. Le pourcentage atteint 99 pour cent chez les orthodoxes.

 

En dépit des fortes chaleurs, les urgences ont connu un afflux important. Le jour de Yom Kippour, la circulation automobile est interdite et les ballades en vélo sont également proscrites du point de vue religieux, mais de nombreux Israéliens profitent des rues et routes totalement dégagées pour faire du vélo. L’absence de circulation automobile a des effets très positifs sur l’environnement. Une étude du Technion a montré une baisse significative du niveau de pollution de l’air dans tout le pays et particulièrement dans la région de Tel-Aviv le jour de Yom Kippour.

 

Selon lepoint.fr (archives en 2016). « Israël s’est mis totalement à l’arrêt pendant Kippour, la fête la plus solennelle du calendrier juif. Durant cet intervalle, toutes les voitures cessent de circuler, remplacées par les piétons et les cyclistes qui envahissent les rues des grandes villes.

 

À Tel-Aviv et à Jérusalem et dans les agglomérations qui les entourent, la pollution aux oxydes d’azote, émis par les véhicules, a baissé de façon drastique pour s’établir entre 7 et 17 ppm (partie par milliard de volume d’air), a indiqué l’agence dans un communiqué.

 

Avant Kippour, les niveaux d’oxydes d’azote s’établissaient à 178 ppm à Jérusalem et à 95 ppm dans l’agglomération de Tel-Aviv, soit une division par 10 de ces émissions polluantes. « L’amélioration significative de la qualité de l’air pendant Yom Kippour démontre l’impact des transports, principale source de pollution de l’air dans les grandes villes », souligne l’agence pour la protection de l’environnement.

 

Israël, où le réseau ferroviaire est peu développé, fait partie des pays de l’OCDE avec le nombre le plus élevé de véhicules par habitant et avec un des taux les plus importants de perte de temps dans les embouteillages ».

 

 

 

KIPPOUR : LE DANEMARK DÉPLOIE L’ARMÉE

POUR PROTÉGER LA SYNAGOGUE DE COPENHAGUE

Times of Israel, 29 sept. 2017

 

 

Le Danemark a déployé des soldats vendredi, premier jour de célébration de la fête juive de Yom Kippour, devant l’ambassade d’Israël et la grande synagogue de Copenhague, cible en 2015 d’un attentat qui avait fait un mort.

 

Ce déploiement de militaires en armes dans les rues de la capitale danoise, une première depuis la Seconde Guerre mondiale, ne résulte pas d’une menace accrue mais doit permettre de suppléer les forces de police dont les effectifs sont sous tension, selon les autorités.

 

Des soldats lourdement équipés, munis de fusils d’assaut, ont ainsi pris position tôt vendredi matin dans la Krystalgade, une rue étroite où se dresse la synagogue, a constaté un correspondant de l’AFP.

 

« C’est la première fois qu’ils sont affectés à ce genre de mission, c’est unique » dans l’histoire contemporaine du pays scandinave, a indiqué sur place à l’AFP le porte-parole de la police de Copenhague, Rasmus Bernt Skovsgaard.

 

La célébration de Yom Kippour, le jour le plus important du calendrier juif marqué par un jeûne, commence vendredi en fin d’après-midi et s’achève samedi soir. Les institutions, écoles et lieux de culte juifs de Copenhague sont sous haute protection depuis les attaques de février 2015.

 

Le 14 février 2015, Omar El-Hussein, un jeune Danois d’origine palestinienne de 22 ans, avait prêté allégeance sur internet à l’organisation Etat islamique, puis avait ouvert le feu dans l’après-midi sur un centre culturel où se déroulait un débat sur la religion et la liberté d’expression, tuant un cinéaste de 55 ans, Finn Nørgaard.

 

Dans la nuit, il s’était attaqué à la synagogue, tuant un juif de 37 ans, Dan Uzan, qui montait la garde à l’occasion d’une bat mitzvah, une cérémonie religieuse. Il avait également blessé deux policiers avant d’être abattu quelques heures plus tard.

 

La menace terroriste reste « élevée » au Danemark selon les services de renseignement PET. Le niveau d’alerte est à quatre sur une échelle de cinq. Quelque 160 soldats au total vont être déployés pendant au moins six mois à Copenhague mais aussi le long de la frontière avec l’Allemagne où les contrôles ont été rétablis fin 2015 pour endiguer l’arrivée de migrants.

 

 

 

 

UNE TRADITION DE YOM KIPPOUR À AMSTERDAM REMONTE À L’INVENTION DE L’ÉLECTRICITÉ

Cnaan Liphshiz

Times of Israel, 1 oct. 2017

 

 

 

L’une des plus anciennes et des plus impressionnantes synagogues juives d’Europe, la synagogue portugaise de la ville, est connue dans le monde pour sa beauté majestueuse. Construite en 1675 pour les descendants des Juifs qui avaient fui les persécutions religieuses dans la péninsule ibérique, la synagogue portugaise est aujourd’hui visitée par 200 000 touristes approximativement par an. A l’intérieur de son vaste sanctuaire, une arche de Torah massive faite de tours en bois de jacaranda brésilien au-dessus d’un mobilier datant du 17e siècle, et une multitude de chandeliers dorés accrochés entre 12 piliers en pierre.

 

L’architecte des lieux aurait tiré son inspiration du temple de Salomon et la synagogue serait la plus grande et la plus décorée d’Europe, selon les historiens. Tandis que la synagogue portugaise a été plus tard éclipsée par des lieux de culte plus magnifiques et plus vastes encore – comme celui de la rue Dohany à Budapest – cette bâtisse d’Amsterdam reste une découverte particulière et spectaculaire pendant toute l’année.

 

Et pourtant, la majorité des visiteurs de la synagogue ne sont pas là lorsque sa beauté éclate le plus : lors de Yom Kippour. Le jour le plus saint du calendrier juif, la salle est remplie à son comble alors que les fidèles prient sous la lumière chaude de centaines de bougies – une tradition qui remonte à l’invention de l’électricité – à l’occasion d’un service accompagné de mélodies religieuses uniques qui ressemblent à de l’opéra.

 

« C’est l’un des spectacles les plus profonds et les plus beaux offerts à la communauté juive européenne », selon Esther Voet, visiteuse régulière de la synagogue et rédactrice en chef de l’hebdomadaire juif néerlandais NIW. Le jour de Yom Kippour, entrer dans la synagogue éclairée aux bougies a un « effet de purification – ce qui est exactement le sens de Yom Kippour », ajoute-t-elle.

 

C’est également comme « entrer dans une machine à remonter le temps », poursuit-elle. « On a l’impression d’être un lien dans une très longue chaîne de tradition juive ».

 

Peu de fidèles font davantage l’expérience de cette dimension intergénérationnelle que Ronit Palache, dont les ancêtres ont fait partie des tous premiers responsables de la synagogue. « Venir ici signifie faire partie de l’histoire, et c’est mon histoire », explique Palache, dont l’arrière-arrière grand-père a été grand rabbin de la communauté juive portugaise.

 

Mais il n’est pas nécessaire d’avoir une connexion personnelle pour apprécier la dimension historique des services de Yom Kippour dans ce lieu de culte, estime Bart Wallet, historien à l’université d’Amsterdam et auteur d’un livre qui s’intitule « Histoire des Juifs aux Pays-bas », un ouvrage publié cette année en néerlandais. « Il y a un intérêt croissant pour l’office de Yom Kippour et, en réponse, la communauté a, il y a seulement quelques années, commencé à assigner des billets pré-commandés », dit-il.

 

Certains Juifs – parmi lesquels Lipika Pelham, auteure et journaliste d’origine indienne qui vit à Londres – font le voyage avec leurs familles pour se rendre au service de Yom Kippour au sein de la synagogue. Les billets coûtent seulement 22 dollars mais il faut les commander largement à l’avance.

Le jour de Yom Kippour, l’office est essentiellement dirigé par les hommes de la communauté, assis autour du bimah, ou chaire, dans la section centrale de l’allée principale. Les invités hommes sont assis sur des bancs qui entourent la section centrale. Les femmes sont installées à l’étage, dans le lieu qui leur est réservé, « où on se bat pour suivre la lecture du texte en-dessous, ce qui n’est pas facile à cause de l’acoustique », explique Voet.

 

Et pourtant, même si elle est loin d’être idéale pour la lecture des prières, l’acoustique, à la synagogue portugaise, est excellente lorsqu’il s’agit d’écouter de la musique et des chanteurs – ce qui a été un élément essentiel dans la décision prise par le conseil d’administration de la synagogue d’y accueillir occasionnellement des concerts. Durant ces événements, le public non-juif peut avoir un avant-goût de l’atmosphère de Yom Kippour, toutes les bougies étant allumées.

 

Les bougies sont aussi allumées lorsque d’importants dignitaires viennent à la synagogue. Cela a été le cas des souverains néerlandais et de leaders internationaux comme le Premier ministre israélien Netanyahu et feu le président Shimon Peres.

 

Le jour de Yom Kippour, les hommes mettent le haut de forme traditionnel juif portugais – un couvre-chef qui était porté par les Juifs qui avaient migré en Hollande depuis le Portugal, l’Espagne et leurs colonies lorsque ces pays avaient adopté la politique d’inquisition anti-juive de l’église. Le bois utilisé pour l’arche de Torah avait été amené de Recife par des Juifs qui avaient fui la ville brésilienne pour Amsterdam. Encadrant l’arche, deux canapés du 16e siècle venus du Moyen-Orient.

 

« L’intérieur forme un mélange très cosmopolite », s’exclame Wallet. « Vous y trouvez des objets fabriqués à de nombreux endroits du monde ». Nulle part ailleurs, dans l’Europe du 17e siècle, les Juifs n’ont eu le droit de construire une synagogue aussi large et aussi impressionnante que l’est la synagogue portugaise, ajoute Wallet, ce qui fait de la bâtisse le témoignage de la tolérance relative dont les Juifs ont profité aux Pays-bas pendant des siècles, avant que les nazis et leurs collaborateurs locaux n’exterminent presque la totalité de la communauté.

 

Parce que la synagogue est porteuse de tant d’histoire, le folklore a inévitablement grandi autour de presque chacun de ses aspects – même le sable fin répandu sur son sol qui, selon certains, est une référence au désert traversé par les Hébreux sur la route vers Canaan. En réalité toutefois, l’usage de sable sur les sols en bois était une méthode de nettoyage et de conservation commune au 17e siècle qui a disparu presque partout ailleurs.

L’office de Yom Kippour est également animé par les prières de Santo Servicio, le choeur de la synagogue portugaise, qui reprend les mélodies qui se sont développées ici au cours des siècles. Interprétés en hébreu, avec une inflexion portugaise, les chants sont mélodiques, composés aux 16e et au 17e siècle pour être agréables à écouter et pour concurrencer les choeurs chrétiens, explique Wallet.

 

Les leaders de la communauté à l’époque souhaitaient plus largement réhabiliter et préserver à Amsterdam ce que l’Inquisition avait détruit dans les pays ibériques. Preuve de cet effort, les milliers de manuscrits présents dans les rayons de la bibliothèque juive Ets Haim, la plus ancienne institution en son genre encore en fonctionnement et qui fait partie du complexe de la synagogue

 

« Vous pouvez voir dans les livres leur enthousiasme d’avoir à nouveau la capacité de se lier ouvertement aux traditions juives et de reprendre l’étude », indique Ruth Peeters, conservatrice à la bibliothèque. Le rôle central de la bibliothèque dans la vie quotidienne des fidèles de la synagogue est évident dans le nom qui est utilisé par les locaux pour désigner ce lieu de culte : Esnoga — un mélange du mot « escola », qui signifie école en portugais – et « sinagoga », qui veut dire synagogue.

 

Parfois, l’enthousiasme a pu égarer les fidèles et même les chefs de la communauté. Au moment de la construction de la synagogue, la communauté a été ainsi divisée entre les fidèles et les opposants de Shabbetai Zevi, un excentrique juif né en Turquie qui avait divisé le monde juif en clamant qu’il était le messie avant sa conversion à l’islam sous la contrainte.

 

Même Isaac Aboab da Fonseca, fondateur de cette communauté dont il a été le rabbin pendant 40 ans, avait suivi pendant un moment l’homme qui devait être ensuite connu sous le nom de « faux messie ». Wallet explique que le débat sur la question a marqué une « crise au sein de la communauté » mais a été largement sortie des registres officiels.

 

Mais le test ultime pour la communauté est arrivé en 1940, lorsque l’Allemagne nazie a envahi les Pays-Bas, initiant des politiques racistes qui se sont achevées par le meurtre de 75 % de la population juive néerlandaise faite de 140 000 personnes. La synagogue portugaise a alors été scellée et sa bibliothèque et ses trésors pillés.

 

Mais tandis que la synagogue ashkénaze d’Amsterdam a été rasée, la synagogue portugaise n’a pas vraiment subi de dégâts. « Je pense qu’ils ne savaient pas trop quoi faire avec », dit Wallet. « Et qu’en fin de compte, ils n’ont pas osé la détruire ».

 

 

 

Actualité 

 

 

 

 

 

LE CANADA OUVRE UN MÉMORIAL NATIONAL DE LA SHOAH

Times of Israel, 29 sept. 2017

 

 

Le Canada a inauguré un mémorial national de l’Holocauste à Ottawa alors que son gouvernement se préparerait à s’excuser officiellement pour avoir renvoyé 900 Juifs européens de ses frontières avant l’Holocauste.

 

Les travaux pour construire le monument national de l’Holocauste — qui a la forme d’une étoile de David stylisée — a pris une décennie et le coût s’élève à 7,2 millions de dollars répartis entre donateurs privés et publics. « Que ce monument nous rappelle de toujours ouvrir nos bras et nos cœurs à ceux qui en ont besoin », a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau mercredi lors de la cérémonie d’inauguration.

 

La présentation officielle du mémorial, situé en face du musée canadien de la guerre, est considéré comme historique. Le Canada était la seule nation alliée à ne pas avoir un mémorial national de l’Holocauste. Un étudiant de l’université d’Ottawa, en 2007, a noté l’absence d’un mémorial national de l’Holocauste et a travaillé sur une législation qui a rendu le monument possible.

 

Selon les médias, certains survivants ont été déçus que, lors de la cérémonie d’inauguration officielle du monument, Trudeau n’ait pas présenté d’excuses formelles de la part du Canada pour avoir renvoyé le M.S. Saint-Louis en 1939. Cuba et les États-Unis ont également refusé l’entrée aux réfugiés et, après leur retour en Europe, environ un quart des personnes à bord sont mortes pendant l’Holocauste.

 

Il y a un mémorial pour le navire dans un musée de guerre à Halifax, près du port où il n’a pas été autorisé à amarrer. Trudeau a indiqué dans un entretien avec le New York Times en juin que son gouvernement envisageait de présenter des excuses formelles. Cependant, d’autres sources ont affirmé que ce projet était toujours en cours d’étude.

 

« [Nous] exprimons une profonde reconnaissance à tous ceux qui ont joué un rôle dans la réalisation de ce monument », a déclaré le centre pour Israël et les Affaires juives et les Survivants et les descendants des Juifs canadiens dans un communiqué conjoint.

 

« Qu’il serve toujours à se montrer vigilant face aux dangers du mal non contrôlé et au coût indescriptible du silence face à l’antisémitisme et à la haine. »

 

 

 

 

MINISTRE NORVÉGIENNE :

"NOUS COMPRENONS MAINTENANT CE QUE TRAVERSE ISRAËL"

Juif.org, 28 sept., 2017

 

 

La ministre norvégienne de l'immigration a fait des comparaisons mercredi entre le sort des européens souffrant d'attaques terroristes de plus en plus fréquentes avec les expériences subies par Israël depuis des décennies.

 

"Nous comprenons maintenant la peur que vous avez vécu depuis des décennies," a déclaré Sylvi Listhaug dans un entretien donné au site israélien Ynet à Oslo. "Beaucoup de gens comprennent maintenant la situation dans laquelle vous vivez. Nous voyons ce qui se passe en Suède, en Grande-Bretagne et en France."

 

Les nations européennes, a-t-elle ajouté, "et leurs citoyens doivent mieux comprendre la situation en Israël en raison des attaques terroristes en Israël." Depuis son entrée en fonction, Listhaug a réprimé l'immigration clandestine dans le pays scandinave en adoptant des politiques rigoureuses qui ont entraîné l'entrée de "seulement" 1000 migrants illégaux en 2017, comparé à 30 000 en 2015.

 

Selon Listhaug, son parti Progrès, qui régit une coalition avec le parti conservateur, est un fervent partisan d'Israël. "Le parti Progrès a toujours soutenu le besoin d'Israël de se protéger dans une région où vous êtes la seule démocratie," a-t-elle affirmé.

 

"Cela ne signifie pas que nous soutenons tout ce que vous faites, mais vous avez le droit de défendre votre peuple et vos frontières, parce que vous vivez dans une région qui a beaucoup de problèmes," a-t-elle reconnu.

 

L'interview a eu lieu un jour après que la ministre de l'immigration du Danemark, Inger Stojberg, a affiché sur Facebook une capture d'écran de son iPad montrant une caricature de Mohamed, un des dessins humoristiques satiriques qui ont provoqué une flambée de violences musulmanes dans le monde il y a plus d'une décennie.

 

Tout en disant qu'elle n'était pas nécessairement d'accord avec la caricature, Listhaug a insisté sur le fait que son homologue danois avait le droit de la publier dans l'intérêt de la liberté d'expression.

 

"Des gens ont été assassinés parce qu'ils ont exprimé leur opinion comme à Charlie Hebdo," a-t-elle souligné en référence au journal français qui a été incendié en 2011 pour avoir publié une caricature de Mohamed et a été la cible d'un attentat musulman sanglant en 2015 lors duquel 12 personnes ont été massacrées.

 

"C'est la nouvelle norme," a conclu Listhaug, "pour les européens d'imposer des limites à la liberté d'expression afin d'éviter d'offenser les minorités."

 

 

 

NASRALLAH APPELLE LES JUIFS À FUIR

AVANT QU’ISRAËL NE SOIT DÉVASTÉ PAR LA GUERRE

Times of Israel, 1 oct., 2017

 

 

Le chef du groupe terroriste libanais du Hezbollah a mis en garde dimanche les Juifs vivant en Israël, leur conseillant de quitter le pays dès que possible avant une guerre destructrice entre l’Etat juif et son organisation.

 

Hassan Nasrallah, qui s’exprimait à l’occasion de la fête chiite de l’Ashoura, a affirmé que le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu menait la région à une guerre dévastatrice. S’adressant aux « Juifs non sionistes », Nasrallah a dit : « j’appelle tous ceux qui sont venus en Palestine occupée à partir et à rentrer dans les pays d’où vous venez, pour que vous n’alimentiez aucune guerre menée par votre gouvernement stupide. »

 

Il a ajouté que le conflit du Hezbollah n’était pas mené contre le peuple juif mais contre le gouvernement sioniste d’Israël, semblant offrir à ceux qui ne soutiennent pas l’idéologie politique d’Israël en tant que nation juive l’opportunité de fuir avant que le conflit armé ne commence.

 

Nasrallah a prévenu que « le gouvernement de Netanyahu mène votre peuple à la dévastation et la destruction », et a ajouté que le Premier ministre « tente de mener la région à la guerre en Syrie et au Liban. » Le chef du groupe terroriste, qui se vante fréquemment de ses forces prêtes pour un autre conflit contre Israël, a affirmé que l’armée israélienne n’avait pas correctement estimé la puissance militaire du Hezbollah.

 

« Netanyahu et son gouvernement ne savent pas comment la guerre finira s’ils en commencent une, et ils n’ont pas d’information correcte sur ce à quoi s’attendre s’ils devaient s’embarquer dans une guerre folle », a ajouté Nasrallah.

 

Des responsables israéliens ont prévenu le Hezbollah qu’il serait détruit par Israël s’il se lançait dans une guerre, alors que les tensions se sont intensifiées depuis que le groupe terroriste a établi un bastion dans le sud de Liban et le sud de la Syrie, aux côtés de l’Iran.

 

Israël a combattu le Hezbollah pour la dernière fois pendant la deuxième guerre du Liban de 2006, et les tensions restent élevées, même si la frontière nord est relativement calme depuis. Le Hezbollah serait en possession d’un arsenal de 100 000 à 150 000 missiles à courte, moyenne et longue portée, et compterait environ 50 000 soldats, dont des réservistes.

 

Un commandant du Hezbollah a dit le mois dernier que le groupe avait plus de 10 000 combattants dans le sud de la Syrie, prêt à combattre Israël. Israël s’inquiète que le Hezbollah et son soutien, l’Iran, ne lancent une guerre contre l’Etat juif depuis le sud de la Syrie.

 

Netanyahu aurait négocié avec les Etats-Unis et la Russie pour établir une zone interdite à l’Iran près de sa frontière, mais sans résultat. Le mois dernier, des dizaines de milliers de soldats israéliens ont participé au plus grand exercice militaire depuis 1998, qui a simulé pendant 10 jours une guerre contre le Hezbollah.

 

Samedi, Nasrallah a accusé Israël et les Etats-Unis d’avoir orchestré le référendum d’indépendance de la région autonome du Kurdistan irakien, largement remporté par le oui.

 

 

 

 

LONDRES APPELLE ISRAËL À INVESTIR DANS DES PROJETS ÉNERGÉTIQUES AU ROYAUME-UNI

Shoshanna Solomon

Times of Israel, 29 sept. 2017

 

 

Alors que la Grande-Bretagne est confrontée au Brexit et à la menace imminente d’évacuation des institutions financières vers d’autres supports, son gouvernement intensifie ses efforts pour susciter l’intérêt de nouveaux investisseurs et demande aux institutions financières et entreprises israéliennes d’investir dans des centaines de projets énergétiques au Royaume-Uni, axés sur le secteur de l’énergie propre.

 

Selon les données fournies par l’ambassade britannique en Israël, il y a eu un intérêt accru des entreprises israéliennes au Royaume-Uni depuis le vote du retrait de l’Union européenne. Au cours des 12 mois suivant le référendum, soit de juin 2016 à juin 2017, 32 sociétés israéliennes ont implanté des entreprises au Royaume-Uni, apportant un investissement supplémentaire de 152 millions de livres sterling, soit quelque 204 millions de dollars, contre 25 au cours des 12 mois précédents et un capital de 114 millions de livres sterling, soit une augmentation de 33 %.

 

Mardi, le Département du Commerce international du Royaume-Uni (DIT) a tenu, pour la première fois en Israël, un Forum des investisseurs en énergie. Un forum auquel ont assisté toutes les principales institutions financières israéliennes et un certain nombre de sociétés britanniques d’énergie verte et de représentants du gouvernement, qui ont présenté des opportunités d’investir dans des projets d’infrastructure et d’énergie au Royaume-Uni. Les participants ont été accueillis par l’ambassadeur britannique David Quarrey dans sa résidence à Ramat Gan.

 

Au cours de l’événement, la filiale israélienne Helios Energy Investments, Phoenix Insurance Company et Meitav Dash Investments Ltd. ont déclaré qu’ils augmenteraient leur investissement dans le Bioenergy Infrastructure Group (BIG), qui gère des projets d’élimination des déchets au Royaume-Uni, pour un montant de 110 millions de shekels (31,1 millions de dollars).

 

L’accord suit les efforts accrus du Royaume-Uni pour attirer les investissements israéliens pour des centaines de projets d’énergie propre, a déclaré l’ambassade britannique dans un communiqué. À la suite de cet investissement, BIG gérera un portefeuille de 22 installations d’énergie propre au Royaume-Uni, traitant plus d’un million de tonnes de déchets et les transformant en électricité et gaz.

 

BIG est détenu conjointement par trois sociétés leader d’investissement du Royaume-Uni et la filiale israélienne Helios, Phoenix et la société de gestion d’investissements Meitav Dash. Selon l’ambassade britannique, le Royaume-Uni « enregistre une énorme augmentation des investissements dans les infrastructures énergétiques », et seulement au cours des trois dernières années, les investisseurs israéliens ont injecté plus de 300 millions de livres sterling dans des projets d’infrastructure au Royaume-Uni.

 

La Grande-Bretagne estime qu’elle peut stimuler ces chiffres en offrant à ces investisseurs un point d’appui dans les projets d’énergie propre, de gestion des déchets, de recyclage et d’autres secteurs respectueux de l’environnement, a déclaré l’ambassade dans un communiqué. L’investissement BIG « représente une source fantastique pour les entreprises britanniques et israéliennes et en tant que département économique international, nous encourageons des investissements similaires au Royaume-Uni par le biais du Forum des investisseurs énergétiques », a déclaré Barry Grossman, directeur de DIT Israël.

 

Le commerce entre le Royaume-Uni et Israël a augmenté ces dernières années. En 2016, le commerce bilatéral des marchandises a atteint un niveau record de 7,2 milliards de dollars, selon le Bureau central des statistiques israélien.

 

 

 

RÉFÉRENDUM AU KURDISTAN IRAKIEN :

ISRAËL REJETTE LES ACCUSATIONS D’ERDOGAN

                                                Times of Israel, 1 oct. 2017

 

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté dimanche les accusations du président turc Recep Tayyip Erdogan qui avait suggéré un rôle des renseignements israéliens dans l’organisation du référendum controversé sur l’indépendance du Kurdistan irakien.

 

S’exprimant à l’ouverture de la réunion hebdomadaire du gouvernement, M. Netanyahu a démenti toute implication des services de renseignement de son pays dans le référendum du Kurdistan irakien tout en réitérant sa « sympathie » pour le peuple kurde.

 

M. Erdogan avait suggéré samedi que le Mossad israélien avait joué un rôle dans le référendum qui s’est tenu le 25 septembre dans la région autonome du Kurdistan.

 

Critiquant le fait que des Kurdes irakiens aient célébré le référendum avec des drapeaux israéliens à la main, M. Erdogan a déclaré : « Cela montre une chose : cette administration a une histoire commune avec le Mossad, ils avancent main dans la main ».

 

M. Netanyahu a souligné le soutien de la Turquie au mouvement terroriste du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza et considéré aussi comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne.

 

« Je peux comprendre pourquoi ceux qui soutiennent le Hamas veulent voir le Mossad partout où ça ne marche pas pour eux », a déclaré M. Netanyahu, selon un communiqué de ses services. « Mais Israël n’a eu aucun rôle dans le référendum au Kurdistan, mise à part la sympathie naturelle, profonde et datant de nombreuses années du peuple juif à l’égard du peuple kurde et de ses aspirations », a-t-il ajouté.

 

Alors que ce scrutin a été largement décrié à l’international, Israël est le seul pays à s’être prononcé publiquement pour un Etat kurde indépendant. Le « oui » à l’indépendance a remporté une majorité massive lors du vote de lundi, initié par le président de la région autonome du Kurdistan, Massoud Barzani.

 

Mais Ankara, important partenaire commercial d’Erbil, est fermement opposé à la création d’un Etat kurde à sa frontière, craignant que cela ne galvanise les séparatistes kurdes qui mènent une rébellion sanglante dans le sud-est de son territoire.

 

''Nous vous présentons nos voeux de Hag Sameah,

Bonne Fête, à l'occasion de Soukkote’'
 

 

 

 

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