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Communique: Oslo, 30 ans déjà…

Des archives déclassifiées témoignent de fortes réserves sur les accords d’Oslo                                                                                  MICHAEL BACHNER                                                                                                                                Times of Israel, 30 August 2023
Échec d’Oslo : 30 ans après l’accord de « paix », les experts affirment qu’il était toujours défectueux

news-24.fr

30 ans après les Accords d’Oslo : le rêve et le cauchemar        Freddy Eytan                                                                                                                           jcpa-com, 8/20/23
Les accords d’Oslo ont 30 ans : « Ne chantez pas une chanson pour la paix. Dites plutôt une prière ! »*

 

Des archives déclassifiées témoignent de fortes réserves sur les accords d’Oslo

Ce fut l’un des Conseils des ministres les plus retentissants depuis la création de l’État, la plus importante avancée vers la paix israélo-palestinienne et une décision qui allait modifier le cours de l’histoire.

Il donnera lieu à une poignée de main historique, mais aussi à l’assassinat d’un Premier ministre et d’innombrables attentats terroristes.

Un voile vieux de 30 ans a été levé mardi, par la déclassification du compte-rendu (en hébreu) du Conseil des ministres du 30 août 1993 qui approuva la première partie des accords d’Oslo avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Ce compte-rendu ne cache rien des importantes réserves des ministres, du Premier ministre Yitzhak Rabin et du chef d’état-major de Tsahal, Ehud Barak, s’agissant des répercussions de cet accord très controversé sur la sécurité du pays et sa cohésion, mise à mal par les manifestations de grande ampleur de l’aile droite dirigée par le chef de l’opposition de l’époque, Benjamin Netanyahu.

Les ministres décident finalement de donner une chance à la paix en dépit des risques, en l’absence de meilleure alternative. Ils sont seize à voter en faveur de l’accord, deux s’abstiennent. …source 


Échec d’Oslo : 30 ans après l’accord de « paix », les experts affirment qu’il était toujours défectueux

news-24.fr

JERUSALEM, Israël – Des décennies après un célèbre accord de paix, la violence continue entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Aujourd’hui, alors que le monde se prépare à célébrer le 30e anniversaire des accords d’Oslo, nombreux sont ceux qui pensent que cet accord n’a jamais eu aucune chance de réussir.

En 1993, le président Bill Clinton fondait de grands espoirs sur les accords d’Oslo.

L’analyste juridique Maurice Hirsch décrit pour Actualités CBN ce que les accords étaient censés accomplir. « L’objectif était d’instaurer la paix entre Israël et les Palestiniens, de mettre fin aux effusions de sang des deux côtés et d’arriver réellement à une situation où les deux côtés pourraient vivre ensemble en paix, l’un à côté de l’autre », a déclaré Hirsch.

Le président de l’OLP, Yasser Arafat, et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin se sont serré la main sur la pelouse de la Maison Blanche après avoir signé l’accord que Clinton lui-même a qualifié de « pari courageux ».

Hirsch a rappelé : « Alors qu’Israël et ses représentants étaient si désespérés en quête de paix, si affamés et si assoiffés de faire naître cette nouvelle génération, ce nouveau Moyen-Orient, l’Organisation de libération de la Palestine (et) Yasser Arafat sont restés des terroristes tout au long du processus »… SOURCE


30 ans après les Accords d’Oslo : le rêve et le cauchemar

Il y a trente ans, le désir ardent d’aboutir à la paix avec les Palestiniens avait aveuglé les dirigeants de l’époque. La vision romantique d’un nouveau Proche-Orient idyllique comme le souhaitait, coûte que coûte, Shimon Pérès, a réussi à bouleverser tous les esprits et la donne géopolitique. Des conseillers arrivistes cherchant la gloire rapide et la connivence de la presse ont entraîné Yitzhak Rabin, à signer les accords d’Oslo malgré ses nombreuses réticences. Rabin savait parfaitement que les accords signés à la hâte avec l’OLP seront, tôt ou tard, bafoués par Yasser Arafat et ses successeurs. Le chef d’état-major de la guerre des Six Jours a perdu la vie, assassiné brutalement, lâchement, par un fanatique juif…

La gravité des accords d’Oslo réside dans la naïveté des dirigeants de l’époque, en particulier Shimon Pérès et Bill Clinton. Abandonnant bêtement le sérieux processus de la Conférence de paix de Madrid, ils pensaient qu’avec ces nouveaux accords la page avec les Palestiniens était définitivement tournée et que le Proche-Orient avait enfin changé de visage. Pourtant, ils savaient qu’Arafat est venu de Tunis avec ses troupes et des terroristes notoires. Accueilli à Gaza et à Jéricho tel un triomphateur, il s’installa à nos portes en pensant à la conquête par étape de toute la Palestine. Manipulateur et rusé comme un vieux renard, il a lancé son Intifada meurtrière et permis au Hamas de commettre des attentats suicide. La justification d’accueillir Yasser Arafat par un président américain à la Maison Blanche, puis d’oser remettre à un chef terroriste le Prix Nobel, ont éclipsé la réalité sur le terrain et ont plongé les Israéliens dans l’insécurité, l’anxiété et le désespoir.

Depuis les années 1970, le problème palestinien a suscité une large sympathie au sein du monde arabe et dans les pays non-alignés. La crise pétrolière et les mouvements d’extrême gauche ont provoqué en Europe de nombreuses manifestations en faveur de la cause palestinienne. Même l’assassinat spectaculaire de 11 athlètes israéliens aux Jeux Olympiques de Munich en 1972 a été perçu par ces mouvements comme des actes légitimes de « résistance ».

Paris était devenue la capitale de la cause palestinienne. La France a été le premier pays occidental à reconnaître Arafat comme le seul dirigeant officiel des Palestiniens tandis qu’Israël, la majorité des pays européens, et les Etats-Unis considéraient Arafat comme chef d’une organisation terroriste. …source


Les accords d’Oslo ont 30 ans : « Ne chantez pas une chanson pour la paix. Dites plutôt une prière ! »*

En octobre 2009, moins d’un an après son entrée en fonction en tant que président des États-Unis, Barack Obama a reçu le prix Nobel de la paix. Les arguments étaient vagues dans leur nature, mais superlatifs dans leur enthousiasme, car Obama n’avait encore fait la paix nulle part. Il y a quand même eu une déclaration d’intention. En mai, le nouveau président a rencontré le roi Abdallah de Jordanie, le président israélien Shimon Peres, puis le Premier ministre Netanyahu, ainsi que le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. La direction d’Obama pour la paix était claire : déclarer son soutien à un État palestinien dès son premier discours international, à l’Université du Caire.

Le comité du prix Nobel a été très impressionné, car parfois le discours même de « paix » remplit l’âme d’un sentiment d’exaltation, sans parler de l’euphorie de « l’espoir ». La réalité est parfois trop déprimante, et puis, qui n’aime pas la paix ? Bien que le raisonnement du comité ne prétende pas que les réunions et les discours d’Obama ont effectivement apporté la paix entre Israël et les Palestiniens, le Président américain a réussi à capter l’attention du monde et à présenter à ses résidents l’espoir d’un avenir meilleur. Sa diplomatie est basée sur la conviction que les gens qui dirigent le monde devraient le faire sur la base de valeurs et d’attitudes partagées par la majorité de sa population. Et c’était écrit sur papier et proclamé à haute voix, les rêveurs pouvaient croire que la simple élection d’un président noir à la présidence des États-Unis était une solution miraculeuse à tous les problèmes. …SOURCE 

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