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Communiqué: À quoi les Juifs de Turquie et Israël doivent-ils s’attendre de la réélection d’Erdogan?

Citation de la semaine: 

“Si l’on t’invite à table servie, un refus te fera prendre pour un ingrat.”

Proverbe turc
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       Table des Matières


 
Shimon Sherman. Que signifie l’élection de la Turquie pour Israël ?
 Tribune Juive20 mai 2023
La course présidentielle en Turquie : analyse des enjeux internes et internationaux
 Salomé Milhac, i24News, 28 mai 2023
Quand la Turquie se tourne à nouveau vers Israël
MOSTAFA SHALASH ,
orientxxi.info, 11 OCTOBRE 2022

Aperçu de l’actualité

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Shimon Sherman. Que signifie l’élection de la Turquie pour Israël ?

 Tribune Juive20 mai 2023

Recep Tayyip Erdoğan est presque certain de remporter le second tour des élections en mai, et les experts disent à JNS que c’est probablement une bonne chose pour l’État juif.

La haute commission électorale turque (YSK) a déclaré lundi que le pays se dirigerait vers un second tour des élections fin mai après que le président sortant Recep Tayyip Erdoğan n’ait pas obtenu plus de 50% des voix lors des élections de dimanche.

Erdoğan a peut-être fait face à son rival le plus redoutable lors de ce tour électoral, après près de 20 ans au service de la plus haute fonction de Turquie, le chef de l’opposition Kemal Kilicdaroglu. De nombreux sondages d’opinion avant les élections avaient placé Kilicdaroglu au-dessus de la barre des 50 %. Cependant, les résultats de lundi ont montré une histoire différente.

YSK a déclaré dans un communiqué lundi soir, heure locale, qu’avec 100% des bulletins de vote comptés, Eroğan avait obtenu 49,51% des voix, Kilicdaroglu 44,88% et le candidat à la troisième place Sinan Ogan, que beaucoup ont qualifié de “faiseur de rois” lors du second tour, 5,17 %.

Dans un discours post-électoral prononcé depuis le balcon du siège du parti au pouvoir AKP, Erdoğan a remercié ses partisans et a déclaré qu’il appréciait “le résultat de la volonté nationale et l’avance claire qui lui avait été donnée”, signalant sa confiance concernant le prochain second tour du 28 mai. vote….SOURCE
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La course présidentielle en Turquie : analyse des enjeux internes et internationaux

Salomé Michal
i24 NEWS, 28 mai 2023

Alors que se joue le second tour des présidentielles en Turquie ce 28 mai, retour sur les enjeux du scrutin avec Aurélien Denizeau, spécialiste de la Turquie

Aujourd’hui se joue un second tour inédit entre Erdoğan et Kılıçdaroğlu, pourquoi cette situation en Turquie est qualifiée d’exceptionnelle ?

 Aurélien Denizeau : Tout d’abord, elles se déroulent en 2023, et marquent le centenaire de la République turque, ce qui leur confère une valeur symbolique. Deuxièmement, il s’agit de la première fois que l’opposition turque, historiquement divisée depuis les années 2000, réussit à s’unifier derrière un candidat commun, Kemal Kılıçdaroğlu, pour les législatives. Ce qui a abouti à un second tour inédit pour Erdogan. Ces élections pourraient troubler la politique intérieure du pays en cas de départ de Recep Tayyip Erdoğan. Sa défaite ouvrirait une nouvelle page politique, avec des conséquences difficiles à prédire. L’opposition souhaitait théoriquement modifier la Constitution, mais cela nécessite, soit une large majorité parlementaire, qu’elle ne possède pas, soit un référendum, dont l’issue serait incertaine. Ainsi, le départ d’Erdoğan laisserait place à un espace politique fragmenté et instable et à l’émergence de nouveaux équilibres.

Quels sont les principaux enjeux internationaux de ces élections ? 

 Aurélien Denizeau : Au niveau international, ces élections sont scrutées, malgré l’absence de changements majeurs à attendre. En effet, il existe un consensus autour de la politique étrangère d’Erdoğan, que ce soit en termes de rapprochement avec la Syrie, Israël et l’Égypte, de neutralité dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie, ou de développement d’une armée autonome avec des équipements turcs. Ce consensus est soutenu par des institutions telles que l’armée et le corps diplomatique, qui maintiendraient une continuité dans la politique étrangère même en cas de victoire de l’opposition. De plus, la Turquie est contrainte par des impératifs tels que sa dépendance à 50 % à l’énergie fournie par la Russie, ce qui empêcherait toute rupture majeure.

Pourtant le candidat de l’opposition est pour un rapprochement avec l’Ukraine…

 Aurélien Denizeau : Le candidat de l’opposition en Turquie avait l’intention de donner des signes de rééquilibrage en faveur des Occidentaux, mais cela aurait été plus sous forme symbolique. Il aurait pu envisager quelques sanctions contre la Russie et le démantèlement des systèmes de missiles S-400, qui ne sont de toute façon pas activés. Cependant, il est important de noter que le soutien à l’Ukraine était déjà appliqué par Recep Tayyip Erdoğan lui-même, avec des envois réguliers d’armements, notamment des drones de haute technologie qui ont détruit des chars russes. Ainsi, la Turquie joue un rôle d’équilibriste en maintenant des relations avec les deux parties. En cas de victoire de l’opposition, celle-ci aurait tenté de rééquilibrer légèrement vers l’Occident, mais sans remettre en question les grandes lignes de la politique étrangère, en prenant des mesures symboliques pour satisfaire les Américains et relancer l’économie. …Source
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Quand la Turquie se tourne à nouveau vers Israël

MOSTAFA SHALASH ,
orientxxi.info, 11 OCTOBRE 2022

C’est par un appel téléphonique que le président turc Recep Tayyip Erdoğan et le premier ministre israélien Yair Lapid ont convenu le 17 août 2022 du rétablissement des relations diplomatiques complètes entre leurs deux pays, notamment en renommant des ambassadeurs dans leurs pays respectifs pour la première fois depuis 2018. Lapid a souligné que la reprise de ces relations est un facteur important pour la stabilité régionale, et qu’elle permettra de soutenir l’économie israélienne et renforcer la position d’Israël sur la scène internationale.

Ankara justifie cette décision en mettant en avant l’intérêt des Palestiniens. Dans une interview accordée à la radio turque Haber Global le 23 août, le ministre turc des affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a déclaré que l’Autorité palestinienne (AP) et le Hamas se félicitent de la normalisation des relations entre la Turquie et Israël, car elle permettra à Ankara de mieux soutenir la cause palestinienne. La Turquie peut compter sur l’AP pour la conforter dans sa décision, puisque ce commentaire intervient au moment où le président palestinien Mahmoud Abbas était en visite dans la capitale turque pour rencontrer son homologue Recep Tayyip Erdoğan. De son côté, le ministre palestinien des affaires étrangères Riyad Al-Maliki qualifie, dans une déclaration à la chaîne turque CNN, ce retour à la normalisation entre la Turquie et Israël d’étape utile pour la cause palestinienne en ajoutant : « Nous n’avons pas été surpris par la décision turque, et nous nous en félicitons, car elle aidera les Palestiniens ». Une réaction qui détonne avec celle d’août 2020, lorsque les Émirats arabes unis ont normalisé leurs relations avec Israël : la même AP avait alors exprimé, par l’intermédiaire de son porte-parole Nabil Abou Roudeina, son rejet de la décision d’Abou Dhabi, soulignant que cette décision torpillait les initiatives de paix arabes, et avait exigé son abandon. …Source

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          Aperçu de l’actualité

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Le rabbin Gershon Edelstein, architecte et gardien des liens entre haredim et laïcs

CANAAN LIDOR
Times of Israel, 30 mai 2023

En plus de son dévouement pour l’éducation ultra-orthodoxe, le rabbin s’est retrouvé à la tête de la politique des Juifs ashkénazes et défendait la coexistence et l’esprit pratique.

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La maire de Barcelone qui avait cessé le jumelage avec Tel Aviv perd les élections

i24NEWS, 29 mai 2023

La maire de Barcelone, Ada Colau, en poste depuis huit ans, a terminé à la troisième place des élections municipales qui ont eu lieu dimanche, ce qui ne lui laisse presque aucune chance de continuer à exercer ses fonctions.

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Le président israélien Herzog en Azerbaïdjan, “une nation qui a su préserver son identité”

i24NEWS, 31 mai 2023

Le président israélien Isaac Herzog a poursuivi mercredi sa visite d’État à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, à l’invitation du président de cet État musulman chiite, Ilham Aliyev.

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