Les fourbes paient bien souvent leur tromperie avant même d’en recueillir le fruit.
Issawi Frej : « Israël n’est pas un État d’apartheid »
Israël accuse Amnesty UK d’avoir publié un rapport « faux, biaisé et antisémite »
infos-israel.news, 01/02/2022
Saluée par l’AFP pour son « expérience internationale des droits humains », l’ex-experte de l’ONU a relayé des appels au boycott anti-israélien et diffusé des fake news sur un prétendu assassinat de Yasser Arafat par Israël.
C’est une femme, elle est Française, passée par l’université américaine, « rapporteure spéciale » de l’ONU sur des questions touchant aux droits de l’homme… La nomination d’Agnès Callamard à la tête d’Amnesty International a été salué comme il se doit par Le Monde et l’AFP.
Qui est Agnès Callamard ? A en juger par son CV, la quinquagénaire peut se flatter d’une carrière internationale fort honorable doublée d’un caractère bien trempé.
Sortie ans les années 80 de Sciences Po Grenoble, Agnès Callamard a déjà travaillé dans le passé pour Amnesty International, puis elle fondé dans les années 2000 une ONG assez confidentielle, (HAP International – Humanitarian Accountability Partnership), avant d’être nommée à Genève « rapporteure spéciale des Nations unies sur les exécutions extra-judiciaires, sommaires ou arbitraires ».
A ce titre elle a dirigée des enquêtes de l’ONU notamment sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
Parallèlement, elle enseigne à l’Université de Columbia, aux Etats-Unis où elle dirige le Global Freedom of Expression, un programme pour la liberté d’expression mondiale qui dispose d’un site internet.
Le communiqué d’Amnesty International annonçant la nomination d’Agnès Callamard souligne son « acuité intellectuelle, sa profonde expérience en matière de droits humains et son courage quand il s’agit de faire entendre sa voix »…
Experte impartiale ou militante engagée ?
Ce profil très positif colle en définitive à l’image qu’Amnesty International est parvenue à se forger depuis des décennies auprès d’une partie de l’opinion publique, celle d’une organisation de défense des droits de l’homme qui serait impartiale, objective et dénuée d’arrières-pensées politiques.
La réalité est peut-être plus nuancée.
Dans cet article, Le Figaro rappelle certaines prises de positions contestables de la rapporteure spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires.
L’an dernier, dans un rapport au Conseil des droits de l’homme à Genève, Agnès Callamard avait ainsi qualifié « d’illégale » la frappe de drone qui avait éliminé le général iranien Qassem Soleimani à Bagdad, le 1er janvier 2020.
Commandant de la force d’élite iranienne Al Qods, Qassem Soleimani était l’instigateur de nombreuses attaques menées notamment contre les Etats-Unis au Moyen-Orient.
Le député Issawi Frej (Meretz), membre arabe de la coalition au pouvoir, a rejeté mardi le nouveau rapport d’Amnesty UK accusant Israël « d’apartheid ».
« Israël a de nombreux problèmes qui doivent être résolus, à l’intérieur de la Ligne verte et certainement dans les territoires occupés, mais Israël n’est pas un État d’apartheid », a-t-il souligné.
Le Mouvement réformé a condamné mercredi avec force le rapport d’Amnesty International, disant qu’en tant que critique « de l’occupation » et défenseur des droits des Palestiniens, il ressentait une « profonde déception » face à l’organisation.
Il a indiqué que le document était « rempli d’affirmations inexactes et discréditées, avec notamment une accusation profondément mensongère d’apartheid ». Ce qui « reflète l’incapacité d’Amnesty à comprendre l’histoire, le contexte et la nuance de la situation en Israël et sur les territoires de l’Autorité palestinienne, ou à comprendre les menaces bien réelles qui planent sur la survie et sur la sécurité d’Israël, des menaces qu’affronte le pays depuis le premier jour de son établissement ».
L’accusation d’apartheid « est avancée par une fausse équivalence faite avec la ségrégation formelle et rigide, le déni des droits politiques et sociaux fondamentaux et la déshumanisation qui ont été pratiqués par le régime d’Afrique du sud au fil des décennies. Et quelle qu’ait été l’intention d’Amnesty de différencier l’usage de l’apartheid et l’Afrique du sud, ce à quoi l’apartheid est associé le plus communément, l’organisation a échoué à le faire. »
Israël accuse Amnesty UK d’avoir publié un rapport « faux, biaisé et antisémite »
Israël « rejette absolument toutes les fausses allégations » qui apparaissent dans le rapport qu’Amnesty qui devrait être publié aujourd’hui, a déclaré le ministère des Affaires étrangères.
Le rapport « consolide et recycle les mensonges, les incohérences et les affirmations non fondées provenant d’organisations haineuses anti-israéliennes bien connues, le tout dans le but de revendre les marchandises endommagées dans de nouveaux emballages. Répéter encore et encore les mêmes mensonges des organisations haineuses ne rend pas les mensonges réels, mais rend plutôt Amnesty illégitime », a déclaré le ministère des Affaires étrangères.
En publiant ce faux rapport, Amnesty UK « utilise deux poids deux mesures et la diabolisation afin de délégitimer Israël. Ce sont les composants exacts à partir desquels l’antisémitisme moderne est fait », a accusé le ministère des Affaires étrangères.
Le rapport qui n’a pas encore été publié accuse Israël de mener un régime d’apartheid et d’autres maux et actes répréhensibles, comme il l’a fait dans ses rapports précédents.
Le rapport « nie en outre le droit de l’État d’Israël à exister en tant qu’État-nation du peuple juif. Son langage extrémiste et sa distorsion du contexte historique ont été conçus pour diaboliser Israël et jeter de l’huile sur le feu de l’antisémitisme », indique encore le communiqué.
Portant de dures allégations contre Amnesty, la déclaration israélienne indique que « quelques jours après la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste, nous apprenons une fois de plus que l’antisémitisme ne fait pas seulement partie de l’histoire, mais malheureusement, fait également partie de la réalité d’aujourd’hui. Le rapport d’Amnesty sert effectivement de feu vert aux auteurs et à d’autres pour nuire non seulement à Israël, mais aux Juifs du monde entier.
Des changements qui se font attendre
J. Bauer
Décidément, il y a des choses qui ne changent pas en Israël , en particulier l’art des média de minimiser les bonnes nouvelles.
L’année la plus antisémite depuis une décennie
29 Janvier 2022 – Juif.org
L’année dernière a vu le plus grand nombre d’incidents anti-juifs dans le monde en une décennie, selon “Le rapport sur l’antisémitisme pour 2021” publié lundi par l’Organisation Sioniste Mondiale et l’Agence Juive.
Sobibor: découverte de pendentifs « Shema Yisrael »
Des pendentifs « Shema Yisrael » de l’époque de l’Holocauste découverts dans le camp d’extermination de Sobibor