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Communique: L’échec de la politique d’apaisement américaine en Iran (23 juillet, 2021)

Citation de la semaine:

“Le propre de la vérité, c’est de manquer de complaisance.”
Victor Hugo

Antoine Basbous: «Joe Biden rompt avec la stratégie de Donald Trump en Iran»

Antoine Basbous

FIGAROVOX/TRIBUNE, 20/07/2021

Nucléaire iranien: l’Agence internationale de l’énergie atomique inquiète (Isabelle Lasserre – Le Figaro)

Isabelle Lasserre, ELNetwork.fr,

Nucléaire : le désengagement spectaculaire de l’Iran en cinq actes

J.C avec AFP
L’Express, 14/04/2021

 Aperçu de l’actualité 


Antoine Basbous: «Joe Biden rompt avec la stratégie de Donald Trump en Iran»

Antoine Basbous

FIGAROVOX/TRIBUNE, 20/07/2021

Depuis sa création il y a 42 ans, la République islamique d’Iran n’a pas connu un seul moment de répit. Après l’arrivée triomphale de l’ayatollah Khomeiny à Téhéran sur un Boeing 747 d’Air France spécialement affrété, le 1er février 1979, le pays a été plongé dans une purge des soutiens du régime impérial d’une violence inouïe. L’ambition du nouveau pouvoir était d’exporter sa révolution, d’étendre son modèle et son influence sur les pays de la région, d’imposer des normes islamiques qui brisent l’influence occidentale et de se consacrer à la lutte contre les États-Unis et Israël.

Après la prise d’otages à l’ambassade américaine à Téhéran en novembre 1979, les ruptures se sont enchaînées avec la communauté internationale et un millefeuille de sanctions et d’embargos de tous ordres se sont abattus sur le régime «mollarchique». L’année suivante, Saddam Hussein a attaqué la Perse voisine ; la guerre durera huit années et causera d’énormes pertes humaines et économiques sans pour autant modifier les frontières négociées à Alger en 1975.

La confrontation entre Téhéran et Washington va de son côté frapper les secteurs économiques et financiers allant jusqu’à sanctionner les entreprises étrangères qui investissent 40 millions de dollars ou plus par an en Iran (Iran and Libya Sanctions Act, dite «loi d’Amato-Kennedy», 1996). Le flux des sanctions américaines ne tarit pas: il atteint son paroxysme avec Donald Trump en 2018 et sa «pression maximale» accompagnant le retrait de Washington de l’accord nucléaire de 2015 approuvé par l’administration Obama.

Elle a pour cela consacré toute son énergie et tous ses efforts à la poursuite de deux objectifs indissociables: l’édification d’un « croissant chiite » de la Caspienne à la Méditerranée et l’obtention de la bombe atomique

Antoine Basbous

Malgré ce contexte très contraint qui s’apparente à un blocus opéré par une partie conséquente de la communauté internationale, la République islamique a réussi à tisser une toile solide qui lui permet d’exercer son hégémonie sur la région. Elle a pour cela consacré toute son énergie et tous ses efforts à la poursuite de deux objectifs indissociables: l’édification d’un «croissant chiite» de la Caspienne à la Méditerranée et l’obtention de la bombe atomique.

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Nucléaire iranien: l’Agence internationale de l’énergie atomique inquiète (Isabelle Lasserre – Le Figaro)

Isabelle Lasserre, ELNetwork.fr,

C’est un nouvel accroc dans les difficiles négociations qui ont repris à Vienne depuis le début du mois d’avril entre les Américains et les Iraniens, par l’entremise des Européens. Dans un nouveau rapport, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait part de ses «inquiétudes » concernant la situation de trois sites iraniens non déclarés. Malgré les demandes répétées du gendarme du nucléaire, l’Iran n’a toujours pas fourni la moindre explication pour justifier la présence de particules nucléaires retrouvées par l’Agence.

Dans un autre rapport, l’AIEA regrette que le stock d’uranium enrichi de Téhéran continue de s’accumuler. La quantité d’uranium enrichi à 5 % est désormais seize fois supérieure à la limite autorisée par l’accord international de 2015. L’Iran a également repris depuis le début de l’année l’enrichissement à 60 %, qui le rapproche dangereusement des 90 % nécessaires à la fabrication d’une arme nucléaire. Ces documents seront examinés lors d’un Conseil des gouverneurs la semaine prochaine à Vienne. Seront-ils de nature à remettre en cause les pourparlers qui visent depuis deux mois, dans la capitale autrichienne, à ressusciter le JCPOA, l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 entre la communauté internationale et l’Iran et qui visait à ralentir, à défaut de l’empêcher, la marche de l’Iran vers la bombe nucléaire?

Après quatre séries de pourparlers, des «progrès tangibles ont été effectués, dans une atmosphère de construction, pour gravir la montagne qui est devant nous», selon des hauts responsables européens. «Les contours de ce qui pourrait être un accord final» se dessinent peu à peu. Mais «le succès n’est toujours pas garanti». Sur le papier, les choses sont claires. Il s’agit de faire rentrer à nouveau les États-Unis dans l’accord, dont Donald Trump s’était retiré en mai 2018. Et d’obtenir le retour à ses engagements de l’Iran, qui depuis 2019 a multiplié les violations. Selon des responsables européens qui jouent les intermédiaires, les deux parties manifestent leur volonté d’y arriver.

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Nucléaire : le désengagement spectaculaire de l’Iran en cinq actes

J.C avec AFP
L’Express, 14/04/2021

C’est un acte qui marquerait une étape supplémentaire et inédite dans la violation des engagements pris par l’Iran en vertu d’un accord international conclu à Vienne en 2015 pour limiter son programme nucléaire. Au moment même où des discussions ont lieu en Autriche pour sauver ce pacte, Téhéran a annoncé mardi son intention de “commencer à enrichir l’uranium à 60%”, un niveau qui le rapprocherait des 90% nécessaires pour une utilisation à des fins militaires.

La République islamique, qui a toujours nié vouloir se doter de l’arme nucléaire, enrichit actuellement de l’uranium à 20% en isotope 235, au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord. Depuis près de deux ans, l’Iran acte, par petite touche, son désengagement sur le dossier nucléaire.

  • Acte 1 : Trump sort de l’accord, l’Iran commence à se désengager

Le 8 mai 2018, Donald Trump annonce le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le programme nucléaire iranien. Cet accord conclu en 2015 avait permis la levée d’une partie des sanctions contre le pays en échange de son engagement à ne pas se doter de l’arme nucléaire. En août puis en novembre 2018, Washington rétablit de sévères sanctions notamment contre les secteurs pétrolier et financier iraniens.
En riposte à ces décisions, l’Iran s’affranchit progressivement de la plupart des engagements clés pris à Vienne. Le 8 mai 2019, soit un an jour pour jour après le retrait américain, l’Iran commence à revenir sur certains de ses engagements pris pour limiter son programme nucléaire. Téhéran souhaite ainsi mettre la pression sur les Européens, toujours parties à l’accord, pour l’aider à contourner les sanctions qui étouffent son économie. Washington décide alors de nouvelles sanctions. En septembre 2019, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le gendarme onusien du nucléaire, indique que Téhéran a lancé le processus d’enrichissement d’uranium dans ses centrifugeuses avancées. Début novembre 2019, l’Iran dit produire 5 kg d’uranium faiblement enrichi par jour puis relance des activités d’enrichissement dans l’usine souterraine de Fordo.

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  Aperçu de l’actualité 

Le conseil Woke de Ben & Jerry’s voulait boycotter tout Israël

TOVAH LAZAROFF

https://terre-des-juifs.com, 20 JUILLET 2021

Un membre du conseil d’administration a déclaré qu’Unilever avait outrepassé son autorité en s’engageant à rester en Israël.

Le groupe Vermontois for a Just Peace in Palestine a été particulièrement actif sur la question.


Jérusalem: 3 médicaments existants battent presque à 100% le corona dans un labo

NATHAN JEFFAY
fr.timesofisrael.com, 20 juillet 2021

Des scientifiques israéliens déclarent avoir identifié trois médicaments existants qui ont de bonnes perspectives en tant que traitements contre le COVID-19, indiquant qu’ils ont illustré une grande capacité à combattre le virus lors de tests en laboratoire.


Menacée de kidnapping, la dissidente iranienne Masih Alinejad s’entretient avec Antony Blinken

Valérie de Graffenried
Le Temps,  20 juillet 2021

A peine Masih Alinejad a été mise au courant des détails du plan de kidnapping qui la visait qu’elle a demandé à être entendue par l’administration Biden. 


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