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Communiqué: Course contre la montre pour stopper le programme nucléaire des mollahs

A view from the Busher Nuclear Power Plant in Iran. (Source:Flicker,Photo Credit: Paolo Contri / IAEA)

Articles Suggérés

L’Iran n’est plus qu’un « terrain de jeu pour le Mossad »

SETH J. FRANTZMAN

JFORUM.FR, 1 DECEMBRE 2020 

« La pleutrerie de l’Europe nous rapproche d’une guerre avec l’Iran » (Eldad Beck)

Shraga Blum
LPH.INFO,novembre 29, 2020

La guerre larvée entre Israël et l’Iran  Luis L, Le temps.ch, 2 décembre 2020

Aperçu de l’actualité

 

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Citation de la Semaine

“La crainte suit le crime, et c’est son châtiment”
Voltaire

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L’Iran n’est plus qu’un « terrain de jeu pour le Mossad »
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SETH J. FRANTZMAN
JFORUM.FR, 1 DECEMBRE 2020 
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«  L’Iran est devenu le coin de rue du Mossad  » : l’Iran marque la mort du chef nucléaireLes Iraniens ont tweeté sur cette élimination avec surprise et en soulignant également les capacités illimitées de ceux qui sont supposés l’avoir tué. Les Iraniens ont répondu avec admiration et surprise lorsqu’un scientifique nucléaire iranien a été abattu à l’est de Téhéran. Les réseaux sociaux en farsi étaient pleins de tweets sur la fusillade surprenante de l’un des hommes clés contrôlant le programme nucléaire en Iran. «Il semble que Téhéran est devenu un coin de rue (ou le terrain de jeu) du Mossad», a écrit un homme sur Twitter.Mohsen Fakhrizadeh était un homme qui «évitait de se trouver sous les feux de la rampe», a déclaré le Guardian. Pourtant, il était bien sous les feux de la rampe, en plein soleil à l’heure de midi, lorsqu’il a été tué, les hommes armés ont, non seulement, tiré sur un véhicule, mais ont semblé en faire exploser un second, peut-être un agent de sécurité voyageant avec lui. Il n’était pas si mystérieux et secret pour eux. Il était suffisamment connu pour que quelques heures plus tard, les médias du régime iranien et les médias étrangers publient déjà des reportages assez fournis à son sujet. Comme Qasem Soleimani, le «commandant de l’ombre» de la force Qods du CGRI, il n’était pas particulièrement dans l’ombre, et quand il est sorti de l’ombre, c’était sous une pluie de balles, de rafales et d’explosions.
Né dans la ville de Qom, connue pour ses lieux saints et ses religieux, il était membre du Corps des gardiens de la révolution islamique. Il faisait partie des cercles qui étaient «étroitement surveillés» par les États-Unis et d’autres, selon les reportages. Mais son identité n’était pas un «nom familier». Il est né en 1958 et a grandi sous le Shah, devenant majeur pendant la révolution islamiste. Cétait un général de brigade dans les pasdaran, selon les reportages. Cela signifie qu’il possédait une couleur idéologique, qu’il n’était pas seulement un scientifique, mais qu’il mettait ses connaissances au service du fanatisme. D’autres éléments centraux du programme nucléaire iranien ont été ciblés au fil des années.  Lui était en bout de chaîne, tout en haut.La suppression physique du 27 novembre a provoqué une onde de choc chez ceux qui observent l’Iran. Il était un universitaire et a été accusé par Israël de travailler sur le programme secret Amad pour développer des armes nucléaires et avait déjà été pris pour cible dans le passé. Il avait un dossier détaillé de sécurité. Il a été nommé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un discours de 2018
Les Iraniens ont tweeté sur l’exécution en manifestant leur surprise et en soulignant également les capacités de ceux qui l’auraient tué. Outre les tweets accusant le Mossad et Israël, il y a eu d’autres débats sur la façon dont cela s’est produit. Un utilisateur a suggéré que le coup était lié à une réunion il y a plusieurs jours entre Israël et l’Arabie saoudite. D’autres ont complété des commentaires sur ce «message» à l’Iran qui a été envoyé il y a environ une semaine lors de la réunion de haut niveau à Neom.
Un autre utilisateur de Twitter a écrit: «L’exécution de Fakhirzadeh, la figure la plus éminente et le commandant le plus important du [programme nucléaire]  du CGRI est le plus grand échec du renseignement du CGRI en 39 ans (d’existence du régime). Le niveau de renseignements et les capacités de contre-espionnage de la République islamique sont une illusion. L’utilisateur a suggéré que l’Iran n’est bon que pour arrêter les dissidents, pas pour protéger ses propres hauts fonctionnaires.Des membres du CGRI pro-iraniens ont tweeté que cette élimination démontrait l’échec de la politique du ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif de vouloir traiter avec l’Occident. Un utilisateur a écrit: «Il y a deux mois, vous avez dit que si quelque chose arrivait à l’un de nos scientifiques nucléaires, alors nous riposterions. Il est temps de le faire, pour ne pas s’en tenir qu’aux slogans. Dans un sens, cela signifie que l’Iran a averti après le sabotage de Natanz qu’il allait riposter. Cependant, l’Iran n’a pas encore exercé de représailles contre qui que ce soit.
SOURCE ORIGINAL

 


La pleutrerie de l’Europe nous rapproche d’une guerre avec l’Iran » (Eldad Beck)

Shraga Blum

A LA UNE, INTERNATIONAL, novembre 29, 2020

LPH.INFO

La réaction de l’Union européenne et du chef de sa diplomatie Josep Borell à l’élimination de Mohsen Fakhrizadeh ne peut être qualifiée que de honteuse et ‘munichoise’. En lisant le communiqué surréaliste, on aurait cru que Fakhrizadeh était un philanthrope ou un militant des droits de l’homme. Cité dans un article de l’édition du New York Times de dimanche, un haut responsable israélien des services secrets souligne que « le monde devrait remercier Israël de l’avoir débarrassé de cet individu ».

Eldad Beck, correspondant du quotidien « Israël Hayom » en Europe a publié une tribune pourfendant la réaction scandaleuse de l’Union européenne, qui par ailleurs se montre extrêmement indulgente envers les activités nucléaires et terroristes du régime des ayatollahs.

« Le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, Josep Borrell n’a pas mâché ses mots dans sa réaction à l’élimination de Mohsen Fakhrizadeh-Mahabadi, responsable du programme nucléaire iranien : ‘Il s’agit d’un acte criminel qui est contraire aux principes de respect des droits de l’homme que représente l’Union européenne’. Borrell n’a pas cru bon de citer Mohsen Fakhrizadeh-Mahabadi ni son rôle central dans le développement du programme nucléaire militaire iranien. Il a parlé d’un ‘fonctionnaire gouvernemental iranien’, et a adressé ses condoléances aux familles des victimes de cette attaque et ses voeux de rétablissement aux blessés. Puis il a rajouté  » En ces temps d’incertitude il est plus que jamais nécessaire que les parties gardent  leur contrôle et s’abstiennent d’une escalade qui ne serait bénéfique pour personne ».

L’occultation délibérée de Borrell de la personnalité de Mohsen Fakhrizadeh-Mahabadi et de son rôle essentiel dans la marche de l’Iran vers la bombe atomique illustre une nouvelle fois aux yeux de tous l’hypocrisie européenne : pour l’Union européenne, témoin de mariage dans l’accord nucléaire signé à Vienne et violé par l’Iran au vu et au su de tous, il est plus important d’apaiser et de consoler le régime des ayatollahs mis en difficulté plutôt que de se mobiliser aux côtés des Etats-Unis et Israël pour accentuer les pressions sur Téhéran afin qu’il renonce à son arsenal nucléaire.

Il ne fait pas de doute : les Européens craignent énormément qu’avant l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche – qu’ils souhaitent ardemment – les Etats-Unis de Trump, avec leurs alliés au Moyen-Orient, ne se lancent dans une opération contre l’Iran qui créerait une situation de non-retour pour une administration démocrate.

Cette attitude servile européenne face à l’Iran n’est pas seulement déconcertante mais terrifiante : les derniers rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique ne devraient laisser aucune place à la naïveté. L’Iran viole l’accord nucléaire et se trouve aujourd’hui à une courte distance de l’obtention de la quantité d’uranium nécessaire pour produire une bombe atomique qui ne menacera pas les Etats-Unis dans un premier temps mais directement l’Europe.

La politique européenne d’apaisement, qui a permis la signature de l’accord, a échoué. Chaque journée dans laquelle l’Union européenne courtisera le régime des ayatollahs, nous rapprochera d’une guerre qui deviendra inévitable. L’argument dont s’enorgueillit Josep Borell dans son communiqué sur ‘l’engagement de l’UE en faveur du respect des droits l’homme’ est ridicule venant de la bouche d’un haut responsable européen. Si un tel engagement était réel, l’Union européenne et les pays qui la composent auraient dû depuis longtemps rompre tout lien avec le régime criminel iranien dont la seule existence est en contradiction avec les valeurs que l’Europe prétend défendre.

L’Europe, qui se tait face à tous les crimes commis par l’Iran, n’a aucun droit de faire la leçon aux autres. »

https://lphinfo.com/la-pleutrerie-de-leurope-nous-rapproche-dune-guerre-avec-liran-eldad-beck/

SOURCE ORIGINAL
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La guerre larvée entre Israël et l’Iran

le temps.ch, 2 décembre 2020

Meurtres, sabotages, cyberattaques: la mort du physicien Mohsen Fakhrizadeh, la semaine dernière, a mis en lumière les agissements du Mossad israélien en Iran, mais aussi l’embarras des autorités de Téhéran. Israël a patiemment bâti ses réseaux, y compris dans l’Azerbaïdjan voisin

IRAN

La blague circule abondamment, à couvert, sur les réseaux sociaux en Iran. Après le meurtre, vendredi dernier, de l’un des concepteurs du programme nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh, elle met en lumière la faiblesse actuelle des dirigeants à Téhéran: dans un pays où le moindre opposant est accusé de faire partie du Mossad, comment se fait-il que les vrais agents secrets israéliens semblent, eux, pouvoir agir à leur guise en Iran? Pour les responsables iraniens, cette question n’a rien d’une blague. Elle a de quoi les obséder.

Les Iraniens, au premier rang desquels le chef de la diplomatie, Javad Zarif, n’ont tardé que quelques heures avant de pointer un doigt accusateur en direction d’Israël. Plutôt que de tenter de minimiser la portée de ce meurtre, les autorités se sont au contraire employées à lui donner une portée nationale, comme pour mieux tenter de rassurer les citoyens. Entourée d’un drapeau national, la dépouille du «martyr» a été portée dans les rues des villes saintes de Qom et de Machhad. Scientifique de haut rang, présenté par les Israéliens comme le principal responsable du programme nucléaire pendant des décennies, Mohsen Fakhrizadeh a suscité des cérémonies sans précédent depuis la mort de Qassem Soleimani, le chef de la force Al-Quds des Gardiens de la révolution, tué par un drone américain à Bagdad, la capitale irakienne, il y a pratiquement un an.

Le temps presse

«Le ministre des Renseignements a identifié des personnes» en lien avec le meurtre de Fakhrizadeh, assurait mercredi Ali Rabiei, le porte-parole du gouvernement iranien. Selon lui, les résultats de l’enquête seront «bientôt dévoilés». Le temps presse, en effet, alors que cette mort fait suite non seulement à celle de Soleimani, mais aussi à toute une série d’autres actions hostiles menées par les Israéliens et les Américains. Le nom de Fakhrizadeh avait été ouvertement évoqué par le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou semblant le désigner comme une cible. Or Téhéran donne le sentiment de ne pas être parvenu à assurer sa sécurité. «Cette mort met en relief l’extrême faiblesse des services de sécurité iraniens», résume Michel Makinsky, géopoliticien spécialiste de ce pays.

L’embarras du pouvoir se traduit par les versions divergentes qui continuent d’entourer les circonstances de la mort de Fakhrizadeh. L’homme, qui circulait dans sa voiture blindée, se rendait dans la ville huppée de Absard, à quelque 30 kilomètres de Téhéran, sur des routes rendues pratiquement désertes par la pandémie de covid qui sévit en Iran. Un commando formé d’une douzaine de membres, qui ont ouvert le feu sur la voiture, s’assurant que leur tâche avait été menée à bien avant de prendre la fuite sans être inquiétés? Une arme automatique, placée sur un pick-up et actionnée à distance? C’est la première hypothèse que semblaient évoquer les témoins. Mais au fil des heures, toute présence physique d’assaillants semble avoir été gommée au profit d’une version plus officielle et sans doute moins embarrassante.

La menace d’une guerre contre l’Iran a été systématiquement brandie depuis des années par Benyamin Netanyahou, notamment lors de chacun de ses discours devant l’Assemblée générale de l’ONU. En réalité, même si elle n’est pas menée de manière classique, cette guerre fait déjà rage depuis des années: il y a deux ans, le premier ministre israélien pouvait ainsi mettre en scène de longues rangées de classeurs censés contenir des milliers de documents appartenant précisément à Mohsen Fakhrizadeh et volés par les agents israéliens dans un hangar de Téhéran, au cours d’une opération nocturne. Ces vols de documents faisaient suite au meurtre d’au moins cinq physiciens, au moyen de bombes collées à leur véhicule ou d’empoisonnements. S’ajoutent encore des actes de sabotage répétés touchant les installations du programme nucléaire, ou des cyberattaques mettant en jeu des virus informatiques.

«Accroître la pression»

Il y a une dizaine de jours, la presse israélienne bruissait d’ailleurs de rumeurs selon lesquelles les services de sécurité israéliens entendaient encore «accroître la pression» contre l’Iran avant la prochaine passation de pouvoir à la Maison-Blanche. Avec une intention bien claire: prendre au piège les autorités iraniennes qui seront perdantes aussi bien en cas d’inaction qu’en cas de possibles représailles qui pourraient braquer le futur président Joe Biden. Dévoilé il y a quelques jours, le meurtre en plein Téhéran du numéro 2 d’Al-Qaida, Abou Mohammed Al-Masri, avait été une première application de cette stratégie.

«C’est sans précédent. Et les Iraniens semblent incapables de répondre efficacement à ces actions», note dans le New York Times Bruce Riedel, un ancien responsable de la CIA actif en Israël. L’ancien espion met en avant les réseaux patiemment bâtis par Israël, en Iran même, mais surtout dans les pays voisins et principalement en Azerbaïdjan, un pays duquel Israël n’a cessé de se rapprocher au fil des ans.

L’Etat hébreu est ainsi l’un des principaux fournisseurs d’armes vers ce pays du Caucase, qui lui doit en partie d’avoir récemment remporté la guerre contre l’Arménie. En 2012 déjà, les Iraniens avaient laissé entendre que des drones, sans doute israéliens, décollaient de l’Azerbaïdjan pour s’en prendre aux installations iraniennes. C’est par l’ancienne république soviétique que seraient sortis les documents exhibés il y a deux ans par Netanyahou. Et c’est ici encore que le Mossad israélien recruterait sa main-d’œuvre. «C’est un endroit stratégique pour récolter des renseignements sur l’Iran, voire pour y agir grâce à des agents infiltrés, via notamment la large minorité d’Azéris que compte l’Iran», expliquait récemment au Temps Didier Billion, directeur adjoint de l’Institut français de relations internationales et stratégiques (IRIS). Mercredi, dans la presse iranienne, les Gardiens de la révolution semblaient vouloir lui donner raison: ils annonçaient avoir arrêté un bon nombre de «terroristes» à la frontière de l’Azerbaïdjan, en lien sans doute avec le meurtre de Mohsen Fakhrizadeh.

SOURCE ORIGINAL

 

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Aperçu de l’actualité

 

Valéry Giscard d’Estaing, « l’ami » d’Israël qui n’en était pas un

GLENN CLOAREC

3 décembre 2020

L’ancien président français a légitimé les aspirations nationalistes de l’OLP – malgré ses actions terroristes – tout en affirmant son attachement à la “sécurité d’Israël”

Une foule d’Israéliens francophones, des poignées de main et des chants : en ce jour de début janvier 1984, l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing, qui a remis son mandat à François Mitterand trois ans plus tôt, est accueilli chaleureusement au mur Occidental, à Jérusalem. Lors de ce voyage privé, initié par un publiciste français, « VGE », décédé des suites de la COVID-19 ce mercredi à l’âge de 94 ans, sera reçu par le président israélien Chaim Herzog et le Premier ministre israélien Yitzhak Shamir. Ce dernier considérera à cette occasion, timidement, Giscard comme un « ami » d’Israël.


 

Un musée de Dubaï s’allie à un centre culturel de Jérusalem

RAPHAEL AHREN
Times of Israel, 8 décembre 2020

Les deux établissements souhaitent “mettre en évidence la relation historique positive entre les Juifs et les Arabes” et “enseigner ce qui unit plutôt que ce qui nous divise”

Un nouveau centre israélien désireux de mettre en lumière l’histoire des Juifs dans le monde arabe a accepté de coopérer avec un musée émirati sur des projets axés sur l’histoire commune des Juifs et des Arabes.

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Les lumières de Hanoukka

Maurice-Ruben Hayoun
Times of Israel,DÉC 6, 2020

A partir du 10 décembre, les juifs du monde entier (mais aussi tous ceux qui le souhaitent) allumeront la première bougie de la fête de Hanoukka qui dure huit jours.

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Nouvelle toute fraiche: Le Maroc et Israël normalisent leurs relations!

Nous vous souhaitons une Fête de Hanoukah remplie de lumières
(Julien Bauer, Bernard Bohbot)

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